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Cyril Linette candidat à la LFP, la campagne est lancée

Le monde du football saura le 10 septembre qui est l’élu. La bataille pour accéder au trône, le poste de président de la Ligue de Football Professionel, est officiellement lancée. Cyril Linette vient d’obtenir les parrainages nécessaires, après d’intenses négociations en coulisses.

Si Cyril Linette n’est pas élu à la tête de la LFP le 10 septembre prochain, il devra démissionner de son poste au Conseil d’administration (acquis grâce aux parrainages). Voilà le type de chantage exercé par les hautes sphères du football français afin de lui permettre de concourir pour le poste de président de la Ligue. Un monde où chacun semble se tenir par la connaissance des casseroles de l’autre camp… Et où l’entre-soi agace prodigieusement les supporters de tout bord.

Ainsi, ce lundi, enfin, l’Union des Acteurs du Football (UAF) a daigné ajouter Cyril Linette à sa liste de parrainages. Alors que ce dernier était le seul candidat possible pour concurrencer Vincent Labrune dans le cadre d’une campagne expresse à la présidence. Et que ce dernier avait bénéficié du vote de Foot Unis, jeudi, comme révélé par Entrevue.

Le duel aura donc lieu. Le controversé et très critiqué Vincent Labrune, qui a hérité du poste de président au pire moment pour les finances du football français, et le candidat de la ministre des sports, qui se veut rassembleur, Cyril Linette, ex-directeur général de L’Équipe et du PMU.

« J’ai dû m’engager formellement auprès des Familles, soucieuses de conserver une part de voix, à ne pas rester au conseil d’administration dans l’éventualité où je ne serais pas élu président », a expliqué Cyril Linette sur X, suite à nos révélations. « Mais l’élection nous offrira l’opportunité de débattre des évolutions nécessaires dans la gouvernance pour une meilleure représentativité des parties prenantes ».

Paris trop fort pour Lille, Barcola nouvelle star

Nouveau succès du Paris-Saint Germain en Ligue 1, en clôture de cette 3e journée. Dans le choc entre équipes européennes, le PSG est allé gagner sur la pelouse du LOSC (1-3), même si les Lillois les ont fait trembler quelques minutes (seulement).

Après un mois d’août palpitant et magnifique pour les Lillois, avec la qualification en Ligue des Champions, c’est le Paris-Saint Germain qui se présentait au stade Pierre Mauroy pour le premier choc de ce championnat de Ligue 1.

Et force est de constater qu’encore une fois, en L1, il y a le PSG et les autres. Alors que le Paris-SG a retrouvé pour la première fois depuis plusieurs saisons un magnifique jeu collectif, le LOSC devait jouer au presque que parfait pour espérer. Mais comme Paris possède des détonateurs fabuleux comme Bradley Barcola, nouvelle star du championnat avec Mason Greenwood, ou Ousmane Dembélé, très vite, les spectateurs ont pu se rendre compte de l’écart entre les deux équipes.

À la demi-heure de jeu, Ousmane Dembélé, dans ses oeuvres, réalise un crochet ravageur en pleine surface. Penalty transformé avec délice par le Portugais Vitinha (0-1, 31e).

Par la suite, Paris prend confiance, Lille craque. 36e minute de jeu, Bradley Barcola s’appuie sur Marco Asensio et file en profondeur. La défense nordiste ne le reverra pas, le break est fait. Quatre buts en trois matchs pour le nouveau chouchou des supporters parisiens (0-2, 36e).

En seconde période, Paris gère, Gianluigi Donnarumma se montre très vigilant… Deux buts lillois seront invalidés logiquement par la VAR. Alors même si l’intenable Edon Zhegrova réduit le score (78e) et que Luis Enrique fait beaucoup tourner son large effectif, c’est Randal Kolo Muani qui redonne plus d’air au PSG d’une tête piquée, consécutive à un centre de Désiré Doué (1-3, 92e).

Seule équipe à trois victoires en trois matchs, Paris est leader de L1 et ne compte surtout pas laisser la place…

L’OM s’amuse à Toulouse, Greenwood encore décisif (1-3)

Quand Mason Greenwood va, tout va. Les supporters de l’OM n’ont pas de souci à se faire quand leur milieu offensif anglais est aussi efficace. Encore double buteur, ce vendredi soir, à Toulouse (1-3), en ouverture de la 3e journée de Ligue 1, l’ex-joueur de Manchester United régale tous les suiveurs.

Il n’y a pas eu match. Ou presque. Le duel entre le TFC et l’OM a duré une dizaines de minutes. Le temps pour l’Olympique de Marseille de Roberto de Zerbi d’imprimer son tempo, de se montrer patient et appliqué pour contourner le bloc toulousain d’abord sérieux, puis désabusé.

Car après avoir encaissé deux buts en deux minutes, d’abord sur une belle action collective marseillaise conclue par un tir croisé de Mason Greenwood (0-1, 16e) puis suite à une grosse erreur défensive, dont l’OM a bien profité, avec à nouveau Mason Greenwood à la finition (0-2, 18e), Toulouse a sombré.

Deux buts à remonter, ça se fait. Mais quand Franck Magri, maladroit (plus que méchant) sur un duel avec Geoffrey Kondogbia, voit son pied heurter le genou de son adversaire, Stéphanie Frappart n’hésite pas et sort le carton rouge. Mettant fin à la 27e minute de jeu à tout suspense pour le public du stadium et pour les téléspectateurs de DAZN (et aussi ceux sur IPTV…).

En seconde période, Mason Greenwood aurait même pu signer un triplé, mais sa reprise s’est envolée dans le ciel toulousain. Alors c’est le brouillon mais utile Luis Henrique d’un tir (manqué) du plat du pied qui creuse l’écart… Grâce à la déviation dans son propre but d’un défenseur toulousain (0-3, 52e).

Roberto De Zerbi donne ensuite du temps de jeu à Jonathan Rowe, Valentin Carboni ou au nouveau venu Neal Maupay, mais aussi à Valentin Rongier et à Bamo Méité, pourtant invité à partir de façon surprenante en août.

Marseille gère et se déconcentre un peu. En toute fin de match, une sortie ratée du gardien argentin Geronimo Ruli permet au Téfécé de sauver l’honneur (1-3, 90e).

Mais les satisfactions sont nombreuses côté olympien : récupérations hautes et projections rapides, notamment. Individuellement, impossible de ne pas mentionner la nouvelle performance splendide du Danois Pierre-Emile Højbjerg, qui n’a pas besoin de marquer ou faire marquer pour briller. Le vrai catalyseur du jeu, c’est lui, il imprime le tempo et aide toute l’équipe à garder le sens du collectif.

L’OM est leader provisoire du championnat, en attendant notamment les matchs de Monaco (face à Lens) et du PSG (à Lille), dimanche.

L’OM rate (à moitié) ses débuts à domicile face à Reims

L’Olympique de Marseille était très attendu ce dimanche soir pour la clôture de la 2e journée de Ligue 1. Après sa belle victoire à Brest (1-5), l’OM et son équipe renouvelée quasi-entièrement voulait briller devant de ses supporters… Cela a fonctionné une mi-temps.

Un stade en ébullition, des joueurs qui peinent à s’entendre sur la pelouse, en un été de coupure footballistique, il y a des choses qui ne changent pas. Le public de l’Orange Vélodrome avait hâte de retrouver ses joueurs pour cette deuxième journée de championnat.

Même si l’effet Roberto De Zerbi s’est fait sentir, l’OM n’a pas su tenir son niveau pendant 90 minutes. Après une première période haletante, avec des occasions, du jeu, mais seulement un but, l’OM était à la merci d’un retour rémois. Marseille pourra s’en vouloir de n’avoir pas su concrétiser ses 2-3 occasions très franches de la première période, la faute à un Elye Wahi pas encore en réussite, mais ça devrait vite venir.

D’autant qu’en dehors de Mason Greenwood et Amine Harit, ce n’est pas le tristounet Luis Henrique qui allait vraiment l’aider. Ni l’aide offensive de Pierre-Emile Højbjerg et de Geoffrey Kondogbia, concernés principalement par des rôles défensifs.

Au retour des vestiaires, la physionomie du match s’inverse totalement. Reims marche sur Marseille, l’OM recule et se fait pilonner. Intensité, jeu rapide, le Stade de Reims retrouve de sa superbe. Les hommes de Lukas Elsner font valoir une énorme densité physique et montrent qu’ils n’ont plus rien à perdre : ils égalisent rapidement, Sergio Akieme d’abord à la sortie d’un corner mal renvoyé (1-1, 51e) puis Yaya Fofana, pour sa première en L1, d’un tir splendide en angle fermé (1-2, 55e), climatisent le stade.

Roberto De Zerbi procède alors à plusieurs changements coup sur coup. La sortie d’Elye Wahi pour le nouveau venu anglais Jonathan Rowe dynamise l’attaque olympienne. Le supersonique attaquant rallume la flamme. Marseille pousse. Et c’est l’inévitable Mason Greenwood qui conclut en renard des surfaces (2-2, 72e). L’OM n’aura alors pas les ressources pour faire mieux. Mais il y a encore quelques mois, cela aurait été assurément un match où l’équipe ne serait jamais revenue à la marque…


Le classement de la L1 après deux journées

Les résultats de la 2e journée de championnat :

PSG 6-0 Montpellier

OL 0-2 AS Monaco

Lille 2-0 SCO Angers

ASSE 0-2 Le Havre

Lens 2-0 Brest

FC Nantes 2-0 AJ Auxerre

OGC Nice 1-1 Toulouse FC

Strasbourg 3-1 Stade Rennais

OM 2-2 Reims

Un collectif retrouvé, le festival du PSG face à Montpellier (les 6 buts en images)

« Ils ont eu la malchance de nous croiser sous notre meilleur jour« , les propos de Luis Enrique adouciront peut-être un peu la déception montpelliéraine après la claque reçue, vendredi soir, au Parc des Princes (6-0), en ouverture de la 2e journée de Ligue 1.

Un PSG proche de la perfection. Un match à sens unique. Et déjà 10 buts en deux journées pour les Parisiens au collectif retrouvé. Cela fait plusieurs saisons maintenant, certainement vers 2016, que l’on n’avait plus vu pareille démonstration collective du Paris-SG.

« 16 stars en attaque et 16 stars en défense. C’est ça la perfection. C’est ça que l’on recherche« , a expliqué l’entraîneur parisien, Luis Enrique, en interview d’après-match. D’entrée de jeu, le PSG a asphyxié une équipe de Montpellier venue pour défendre fort et contrer. Malheureusement pour eux, l’ouverture du score rapide a mis à mal leur stratégie. Définitivement.

Après une récupération de balle haute, Bradley Barcola se trouve à la finition de l’action : un nouveau déboulé côté gauche, un tir qui heurte le poteau avant de rentrer, le Parc des Princes qui explose de joie. Paris est lancé (1-0, 4e) et Montpellier va vite couler.

Vingt minutes plus tard, Paris assoit sa domination par une action collective magnifique : Barcola centre en retrait, en une touche de balle, Joao Neves, délicieux encore ce soir, trouve Asensio qui conclut (2-0, 24e). Le Portugais de 19 ans en est déjà à 4 passes décisives après deux journées. Époustouflant.

Montpellier n’a que deux buts de retard à la pause. Mais va totalement craquer en seconde période. 3-0 à la 53e minute de jeu, doublé de Bradley Barcola, bien servi par Ousmane Dembélé.

Puis ça s’enchaîne fort : Achraf Hakimi (58e) et Warren Zaïre-Emery (60e) iront aussi de leur but avant l’heure de jeu ! 60e, Paris mène 5-0... Domination dans tous les compartiments du jeu et solidité défensive intéressante, avec l’apport majeur de l’Equatorien Willian Pacho, arrivé cet été de Francfort.

Pas réputé comme le plus dribbleur ou comme un vrai milieu-buteur, Warren Zaïre-Emery dévoile d’autres talents qui composent sa déjà large palette, lui qui n’a encore que 18 ans. Contrôle en mouvement et petit pont pied gauche, sacré numéro avant d’ajuster Lecomte du pied droit. Remarquable.

La nouvelle recrue, Désiré Doué, entre même en jeu et régale déjà le Parc de sa technique. Le PSG s’amuse, Luis Enrique jubile. Si tôt dans la saison, Paris montre une force collective impressionnante. Même si c’est à relativiser tant ses deux premiers adversaires semblent être des clubs directement concernés par la course pour le maintien.

En fin de match, le Sud-coréen Kang-In Lee ira aussi de son joli but, d’une frappe soudaine, sans opposition. Montpellier n’y est plus.

Déjà leader de Ligue 1 après deux journées et un énorme goal-average, Paris se rendra à Lille dimanche 1er septembre pour un vrai choc, un vrai test grandeur nature. Mais cela faisait bien longtemps que Paris n’avait pas étalé sur une rencontre entière autant de qualités collectives.

La Ligue 1 pour 11,80€ par mois, c’est possible !

Stupeur pour les fans de football en France. Après le fiasco des droits TV, après le prix choc de DAZN (29,99€) par mois sur un an pour visionner 8 matchs de L1 sur 9 chaque week-end, ils apprennent aujourd’hui qu’il est possible de voir tout le championnat français pour seulement 11,80€ par mois. Explications.

Un épisode de plus dans l’interminable feuilleton des droits TV : « The Ligue 1 Pass« . Vous l’avez compris, cet abonnement et ce tarif avantageux ne concernent évidemment pas les Français.

La Ligue 1 s’exporte et se propose au public britannique, anglais et irlandais plus précisément. Avec ce pass L1, ils pourront bénéficier de la totalité des matchs de première division française contre « seulement » 11,80€. De quoi faire rêver les téléspectateurs français… Contraints de payer au minimum 29,99€ pendant 12 mois pour DAZN, pour 8 matchs sur 9 de L1, la Betclic Elite (basket) et des sports de combat. La note a toujours dû mal à passer… Et le faible nombre d’abonnés estimé pour l’instant chez DAZN France en atteste.

En allant sur le site Ligue1Pass.tv, les Anglais et Irlandais pourront donc regarder 100% de la L1.

Ce tweet, très commenté, fait sourire (jaune) les Français : « Le Pass Ligue 1 : Votre nouveau domicile pour la Ligue 1 McDonald’s au Royaume-Uni et en Irlande ! Regardez 100 % des matches de Ligue 1 McDonald’s et des tonnes de contenu exclusif maintenant », ce sera « gratuit pour la 2e journée puis 9,99 £/mois (environ 11,80 €) à partir de la 3e ».

Fouilles abusives à l’encontre de supportrices avant Monaco-Saint Étienne

Ce fléau commence à sérieusement inquiéter les autorités. Si aucune plainte n’aurait encore été reçue par la justice, l’AS Saint-Étienne s’est adressée à l’AS Monaco au sujet de faits graves, intervenus juste avant le match de Ligue 1, Monaco-ASSE, samedi soir.

D’après France Bleu, les Verts auraient recueilli une vingtaine de témoignages glaçants de supportrices de l’AS Saint-Etienne, victimes de fouilles abusives à l’entrée du parcage, avant le match Monaco-ASSE, en Ligue 1, samedi soir.

Selon elles, et ce n’est pas la première fois, elles auraient été « traitées comme du bétail« . Des contrôles qui ressemblaient à des fouilles corporelles et non de simples palpations. Provoquant le dégoût et la stupeur chez les personnes ciblées.

La Ligue de Football Professionnel suit le dossier de près. De telles scènes ne doivent plus se reproduire. L’Association nationale des supporters a également alerté le ministère des sports.

Après le match, ces supportrices visées ont fait remonter l’information à leur club. L’ASSE a recueilli des témoignages concordants, des femmes qui parlent de « gestes appuyés« , « abusifs« , « de mains aux fesses » et « sur les parties intimes avec lourdeur« . Des gestes qualifiables d’agressions sexuelles.

Le club de la Principauté a pris le sujet au sérieux et promet de « suivre le sujet de près ». Il a par ailleurs transmis le dossier « à la Sûreté Publique, qui assure l’accueil et la sécurité des supporters visiteurs dans la tribune du Stade Louis II.« 

Le point complet sur la reprise de la Ligue 1 (horaires et diffusions)

La Ligue 1 fait son grand retour ce soir à partir de 20h45 au stade Océane du Havre. Le champion en titre, le PSG, se déplace chez des Havrais, 17e budget de L1. Les détails de ce premier week-end football.

Tout change en Ligue 1, ou presque. Et pas forcément dans le bon sens. Alors que les stars ont fui le championnat, Kylian Mbappé faisant désormais les beaux jours de LaLiga, les téléspectateurs doivent s’abonner à nouveau diffuseur afin de regarder les matchs de leurs clubs préférés.

DAZN (prononcez « DaZone ») est le nouveau venu. Après avoir remporté les enchères (450M€) pour 8 des 9 matchs de chaque journée, le diffuseur s’apprête à passer sous les regards du grand public. Et vu le boycott lancé sur les réseaux sociaux, cela risque de ne pas être tendre.

Pas d’émission d’avant match, ni de débrief, pas de consultant sur 5 des 8 matchs diffusés, la Ligue 1 passe au low cost. Et les téléspectateurs ne semblent pour l’instant pas chauds à l’idée de débourser 29,99€ par mois (engagement d’un an pour un championnat qui se joue sur 10 mois). Les clubs, eux, recevront en moyenne 60% de revenus télé en moins par rapport aux dernières saisons… Une dégringolade financière catastrophique.

Pour cette première journée, Le Havre reçoit le PSG sur DAZN (vendredi, 20h45), puis il faudra zapper sur Bein Sport, samedi à 17h, pour assister à l’affiche Brest-OM. Ensuite, tout sera sur DAZN : Monaco-ASSE (samedi, 21h), Auxerre-Nice (dimanche, 15h), Montpellier-Strasbourg (17h), Toulouse-Nantes (17h), Angers-Lens (17h) et Rennes-OL (20h45).