Dans un match à sens unique, le Paris-Saint Germain n’a jamais été inquiété, ce dimanche soir, en clôture de la 9e journée de Ligue 1. Une victoire nette 0-3 face à des Marseillais sans solution et pas aidés par l’arbitrage. M. Letexier a mis fin à tout suspense en excluant Amine Harit de façon assez injuste dés la 20e minute…
On s’attendait à un énorme choc, un classico passionnant, un PSG bousculé… Rien de tout cela ne s’est passé à l’Orange Vélodrome, ce dimanche soir. Face à un PSG sérieux sans être génial, l’OM n’as pas existé. Paris continue, comme depuis 2011, de ne pas perdre en territoire ennemi.
Luis Enrique avait réfléchi à une petite surprise : positionner Ousmane Dembélé en liberté, dans l’axe, et exiler Kang-In Lee à droite, une nouvelle fois à un poste qui n’est pas tout à fait le sien. Le numéro 10 parisien empêche également Pierre-Emile Hojbjerg, le maître à jouer marseillais, de s’exprimer.
Force est de constater que ce choix a été payant. Dés les premières secondes, le positionnement d’Ousmane Dembélé sème le trouble dans l’arrière-garde olympienne déjà fébrile. Puis à la 6e minute de jeu, un centre venu de la gauche, mal dévié par Geronimo Rulli, permet à Joao Neves d’ouvrir le score. L’OM prend déjà l’eau.
Dés lors, on comprend que la soirée va être longue pour les Marseillais… Les Phocéens ont toutes les peines du monde à passer le milieu de terrain.
Sur un renvoi plein axe dans le rond central, Amine Harit ne voit pas Marquinhos jaillir. Il lève son pied pour contrôler le ballon mais heurte le défenseur brésilien. Ce qui aurait dû être un carton jaune logique est en fait à la surprise générale un carton rouge direct. Monsieur Letexier se fait inutilement remarquer. Et met fin à tout suspense. Il tue le spectacle. La LFP devrait de toute urgence se pencher sur la question et donner des consignes pour prioriser le spectacle. Clairement. Un rouge totalement superflu…
Beaucoup de supporters quittent déjà le stade… Triste soirée pour le football français, le sommet a accouché d’une souris.
Leonardo Balerdi, une nouvelle fois fébrile et fautif, va alors marquer un but contre son camp proche du gag… Il tend son pied en toute inutilité, suite à un centre sans danger. Et dévie le ballon dans son propre but (0-2, 26e). C’est la totale.
Avant la pause, Marseille encaisse un troisième but synonyme d’humiliation. Bradley Barcola est à la conclusion d’un centre en retrait, consécutif à une action encore brouillonne de la défense marseillaise (0-3, 40e).
Marseille avait des atouts à faire valoir. Ils ont complètement coulé dés l’entame. On savait la défense de Roberto De Zerbi forcément en difficultés, tant elle est régulièrement à la peine, mais là, ce fut dans les grandes largeurs.
Et ce, alors même que le PSG, toujours sans attaquant de pointe, n’a rien montré d’exceptionnel. Avec un avant-centre et un peu plus d’efficacité, Paris aurait pu l’emporter avec un écart bien plus large…
La seconde période fut un long somnifère, digne des pires films du dimanche soir.
Paris fait la belle affaire de cette 9e journée. Avec la défaite de Monaco à Nice (2-1), le PSG est seul leader. L’OM, lui, regarde désormais dans le rétroviseur. Lille, vainqueur 0-2 à Lens, affiche ce soir le même nombre de points.