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Face à Israël, les Bleus font le job, la réaction de Didier Deschamps (1-4)

Fallait-it attendre plus de cette équipe de France face à Israël, ce jeudi soir, en Ligue des Nations ? Pas vraiment. Les Bleus de Didier Deschamps ont fait le job, dans un énième « match de trop » au sein d’un calendrier surchargé.

Sans Kylian Mbappé, parti se reposer en Suède, sans Antoine Griezmann, à la retraite, l’équipe de France de football est en phase de transition. Sur le terrain neutre de Budapest (Hongrie), il s’agissait donc de commencer le processus de réinvention.

Avec l’artiste Michael Olise positionné en électron libre derrière une attaque composée de Christopher Nkunku, Randal Kolo-Muani et Ousmane Dembélé, Didier Deschamps avait clairement décidé de desserrer le frein à main.

Rapidement, les plus assidus aux matchs des Bleus (les autres ont fait autre chose ce jeudi soir) ont compris que cela serait une soirée tranquille. Israël n’a rien d’une équipe de très haut niveau international. Si Eduardo Camavinga a ouvert le score sur une belle boulette du gardien adverse (6e), Israël a bien égalisé sur sa seule occasion de but (1-1, 24e) ! Décidément…

La France a alors fait le travail conscienscieusement : Christopher Nkunku s’est sorti tout seul de la tenaille défensive pour aller débloquer la situation en pleine surface (1-2, 28e). Puis en fin de match, Matteo Guendouzi et Bradley Barcola, tous deux entrés en jeu tardivement, ont donné un peu plus d’ampleur au score (1-4).

Didier Deschamps se satisfait de ce résultat : « C’est positif. Mettre quatre buts, ça fait un moment que ça ne nous est pas arrivé. Sur la seule occasion d’Israël, on prend ce but. J’ai regretté les erreurs techniques à la mi-temps. Mais on a été sérieux et appliqués. C’est le type de match où l’adversaire a tout à gagner et nous tout à perdre.« 

Des Lyonnais en pleine bourre en terres écossaises, Alexandre Lacazette brille (1-4)

L’OL beaucoup trop fort, ce jeudi soir, en Europa League, pour les Glasgow Rangers. Les Ecossais n’ont pas fait le poids longtemps face au talent de l’Olympique lyonnais, solide vainqueur 1-4. On a constaté un vrai écart entre les deux équipes.

Deux victoires en deux matchs, ils font le job avec sérieux et talent. Dans le sillage du remarquable Malick Fofana, dans tous les bons coups et auteur d’un doublé, ou d’un Rayan Cherki, efficace et déterminant, Lyon s’est fait plaisir à Glasgow, ce jeudi soir, en Ligue Europa. Une victoire nette et (quasi) sans bavure.

Seuls bémols, les sorties sur blessure de Clinton Mata, taulier défensif, et de Nemanja Matic, pierre angulaire du milieu de terrain des Gones. Les examens médicaux en diront plus dans les prochaines heures.

Mais même sans l’expérimenté serbe, les Lyonnais ont agi avec sérénité et panache. Voire parfois avec quelques gestes de grande classe. Comme sur ce but d’Alexandre Lacazette, celui du 1-3, d’un tir somptueux en pleine lucarne. Jack Butland ne peut que constater les dégâts.

Troisième victoire d’affilée toute compétition confondue, du spectacle, des buts, un Lacazette décisif, l’OL a enfin lancé sa saison.

Au classement, après deux journées sur huit, l’OL se positionne en tant que co-leader, aux côtés d’équipes comme Tottenham ou la Lazio de Rome, vainqueur de Nice.

Mbappé et Bellingham enflamment Bernabeu, nouvelle victoire du Real Madrid

Petit à petit, les Galactiques du Real Madrid prennent leur envol. À un rythme de sénateurs en août, le Real Madrid semble désormais s’habituer de mieux en mieux à la présence de Kylian Mbappé. La victoire 3-2 face à Alavès, ce soir, en Liga, valide les choix de Carlo Ancelotti.

Déjà le 7e but de Kylian Mbappé cette saison. Ses détracteurs font grise mine. Le capitaine des Bleus s’exprime chaque match un peu mieux au sein de l’effectif Merengue.

C’est à la 40e minute de jeu, d’une passe derrière la jambe vers Jude Bellingham, que Kylian Mbappé a porté l’estocade et permis à son club de mener 2-0. Remise vers l’Anglais, appel dans la surface, contrôle en mouvement et frappe imparable. Le public est debout.

Le Brésilien Rodrygo ira lui aussi de son petit but. À 3-0, le Real Madrid gère. Mais se relâchera en toute fin de rencontre, encaissant deux buts coup sur coup (85e, 86e).

Sorti à la 80e minute de jeu, Kylian Mbappé a ressenti une légère douleur à la cuisse et passera des examens plus approfondis ce mercredi.

Le Real Madrid est deuxième de LaLiga, à un point du FC Barcelone, qui compte un match en moins.

Impressionnant, l’OM enfonce l’OL à 10 contre 11, scénario totalement fou (2-3)

Quelles émotions foot. Cet Olympico a tenu toutes ses promesses. Malgré sa supériorité numérique pendant 85 minutes, l’Olympique lyonnais n’a pas été capable d’obtenir la victoire face à l’OM. Pire, Marseille est venu finalement gagner au Groupama Stadium. Incroyable vu le scénario du match.

Quel spectacle en clôture de la 5e journée de Ligue 1. Une journée qui avait démarré par les 8 but de l’OGC Nice face à Saint Etienne. Elle se termine par un choc OL-OM de toutes les folies.

Dés le début du match, 15 secondes à peine, le capitaine phocéen Léonardo Balerdi commet une grossière faute, via un tacle à retardement. Carton jaune, presque rouge. Coutumier des fautes et des erreurs compromettantes pour son équipe, l’Argentin récidive en ceinturant Alexandre Lacazette à la 5e minute de jeu. Au ralenti, on voit que l’attaquant de l’OL joue bien le coup en tenant le maillot du défenseur. Mais c’est rouge ! L’OM se demande bien comme il pouvoir gérer ce match.

Mais ces Olympiens 2024-25 ont décidément de la ressource. L’énergie transmise par leur coach Roberto De Zerbi paraît communicative. À tel point que ce sont eux qui se procurent les deux très belles occasions de la première période. Valentin Rongier voit son tir dévié en corner par Lucas Perri puis Corentin Tolisso sauve sur sa ligne un tir d’Ismaël Koné. Ça chauffe… Dans les deux sens.

Dans les arrêts de jeu de la première période, Alexandre Lacazette sert Corentin Tolisso au deuxième poteau. Sa remise de la tête est stoppée par un bras mal placé de Valentin Rongier. C’est un penalty. La VAR ne reviendra pas sur le hors-jeu qui semble évident du capitaine de l’OL. Comme il y a une justice dans le football (parfois), Géronimo Rulli part du bon côté et repousse le tir du Lyonnais ! C’est fou. Et ce n’est pas fini.

Cette erreur d’arbitrage rend fou les dirigeants olympiens, notamment Mehdi Benatia virulent dans les couloirs à la pause.

0-0 à la pause… Mais il fallait rester devant son écran. Le scénario magique de cette rencontre au sommet reste encore à écrire.

Quand l’ex-Marseillais Duje Caleta-Car ouvre le score de la tête (53e), l’OL pense avoir fait le plus dur. L’OM est à 10 depuis près de 50 minutes, déjà. Et Lyon accumule les occasions. Sauf que cet OM a de la ressource.

En faisant entrer Pol Lirola, Roberto De Zerbi ne pouvait pas se douter que l’Espagnol, comme perdu pour le foot depuis deux saisons, allait être le sauveur providentiel (1-1, 69e). Sur un remarquable travail de Pierre-Emile Højbjerg puis de Luis Henrique, le latéral vient piquer son ballon devant Lucas Perri. Incroyable.

Quelques minutes plus tard, un autre buteur improbable s’improvise héros marseillais de la soirée. Ulisses Garcia, le latéral suisse si peu utilisé et même mis dans le loft cet été, vient battre le portier brésilien contre toute attente. Un tir curieux, avec rebonds. À 11 contre 10, l’OL laisse des espaces dingues et se fait transpercer (1-2, 82e).

Mais il reste du temps aux Lyonnais et leur armada offensive pour revenir. C’est Rayan Cherki qui fait exploser le Groupama Stadium dans les arrêts de jeu, d’une déviation au premier poteau (2-2, 92e). Lyon a limité la casse… Pas si vite. Alors que les équipes vont se quitter dos-à-dos, l’improbable se produit.

L’Anglais Jonathan Rowe vient récupère un ballon consécutif à un très mauvais dégagement de Lucas Perri, il se faufile entre les défenseurs et décoche un tir qui finit petit filet opposé ! L’OM l’a fait. Avec un coeur énorme. Un match qui restera dans l’Histoire de cette saison de Ligue 1.

PSG 1-0 Gérone : Paris dominateur et vainqueur in extremis (Ligue des Champions)

Cette deuxième soirée de Ligue des Champions de la semaine a réservé quelques surprises. Le Paris-Saint Germain a eu toutes les peines du monde à inscrire un petit but au Parc des Princes pour vaincre l’équipe espagnole surprise de la saison dernière, Gérone. Alors que Manchester City a été accroché sur son terrain par l’Inter Milan (0-0). Le Borussia Dortmund s’en sort facilement à Bruges (0-3).

Certains pourront parler de victoire miraculeuse tant elle s’est dessinée en toute fin de match, d’autres estimeront que Paris a largement mérité ses 3 points. Deux lectures possibles de ce premier match de Ligue des Champions nouvelle formule.

Largement dominateurs en termes d’occasions de buts, 22 contre 3 pour les Espagnols, les Parisiens de Luis Enrique ont manqué parfois de rythme, parfois de réussite (à l’image de Bradley Barcola et Ousmane Dembélé), parfois d’un attaquant de surface (Asensio est d’ailleurs sorti sur blessure avant la pause).

Quand on possède de fantastiques dribbleurs, que ce sont les ailiers du Paris-SG, on sait que les trouver dans un mauvais soir est une possibilité. Le dribble n’est pas une science exacte. Rien n’allait vraiment pour les deux compères mercredi soir face à Gérone. Dribbles manqués, tirs arrêtés par le portier adverse ou par la barre transversale, contre-attaque très mal gérée à la 54e minute de jeu…

Au lieu de s’excentrer légèrement pour décaler ensuite son coéquipier, Ousmane Dembélé fonce dans l’axe et s’emmêle les pinceaux pour finalement être repris sans même avoir tiré au but… Rageant.

Dans le jeu, Paris continue de montrer un visage intéressant, même si l’opposition Ligue des Champions lui montre que la Ligue 1, encore une fois, ne l’aide pas à s’étalonner chaque week-end.

Alors que l’on entamait les arrêts de jeu, il a fallu finalement une grossière faute de main de Gazzaniga, le gardien argentin de Gérone, consécutive à un centre tendu de Nuno Mendes pour délivrer le Parc des Princes (1-0, 90e). Paris prend les trois points. C’est l’essentiel dans ce nouveau championnat européen où les places qualificatives directement pour les 8e de finale seront chères.

Après Lille, battu par le Sporting Portugal (2-0) mardi, et le PSG mercredi soir, c’est au tour de Monaco, face au FC Barcelone (jeudi, 21h) et à Brest, à Guingamp face à Sturm Graz (18h45) d’entrer en lice, ce soir.

Ligue des Champions, J1 : Lille battu logiquement, Mike Maignan blessé, Kylian Mbappé et Michael Olise buteurs et vainqueurs

Drôle de première soirée de Ligue des Champions pour les Français. Si Lille a perdu sur la pelouse du Sporting Lisbonne (Portugal), après avoir été réduit à 10 en première période, Michael Olise et Kylian Mbappé ont marqué. Mike Maignan, lui, s’est blessé.

La blessure du capitaine du Milan et taulier de l’équipe de France de football inquiète. Sorti en mettant sa tête dans son maillot, le portier français avait la mine des mauvais jours. Si rarement fautif, il l’a été sur les deux buts adverses.

Touché dans un duel maladroit avec son défenseur (Tomori), le gardien semblait vraiment souffrir au moment de sortir de la pelouse à la 51e minute de jeu. Et pour couronner le tout, son Milan a été battu sur sa pelouse de San Siro (1-3) par Liverpool. Mauvais départ.

Du côté de Santiago Bernabeu, le Real Madrid s’est fait peur. Accroché longtemps par les Allemands de Stuttgart, ils s’en sont remis à une magnifique passe en profondeur d’Aurélien Tchouaméni pour le Brésilien Rodrygo. Ce dernier a offert le but sur un plateau à Kylian Mbappé, qui marque là son premier but en Champions League avec le club merengue.

Entré en jeu quelques minutes seulement, le Brésilien Endrick s’est encore illustré, remontant tout le terrain et inscrivant son premier but en Ligue des Champions pour sceller la victoire, 3-1.

À noter l’exploit d’Harry Kane en cette première journée de Ligue des Champions nouvelle formule, auteur d’un quadruplé avec le Bayern. Le Français Michael Olise a brillé lui-aussi, marquant ses deux premiers dans cette compétition qu’il découvrait ce soir. Le Bayern Munich a étrillé Zagreb 9 buts à 2 !

Comme attendu, Lille n’a rien pu faire sur la pelouse du Sporting (2-0), équipe en forme de ce début de saison, menée par le Suédois Gyokeres, un des meilleurs attaquants actuels. Ce dernier n’a pas manqué de se faire remarquer, ouvrant le score avec malice au coeur d’une défense bien naïve. C’est déjà son 9e but de la saison…

Suite de cette première journée de Ligue des Champions ce mercredi soir, avec notamment PSG-Gérone au Parc des Princes, et Manchester City-Inter Milan à l’Etihad Stadium.

France-Italie (1-3), Ligue des Nations : Les réactions de Didier Deschamps, Antoine Griezmann et Bradley Barcola

Forte déception chez les Bleus après une telle contre-performance à domicile. L’équipe de France de Didier Deschamps ne s’attendait pas à une défaite (1-3) face à l’Italie pour entamer sa campagne 2024-2025 de Ligue des Nations. Les réactions.

Bradley Barcola : « On a très bien commencé. Au fur et à mesure, je pense qu’on a relâché nos affaires et on a pris ces buts. On a été mis en difficultés par ce bloc bas. J’ai bien commencé, j’ai senti que le bloc reculait, faisait des prises à doigt ou à trois. Ça nous a gêné, moi et Michael (Olise). Des points positifs ? J’ai marqué mon premier but en équipe de France, en plus à Paris. On ne peut pas enchaîner deux défaites de suite, on va bien se préparer pour lundi (face à la Belgique). »

Antoine Griezmann (sur TF1) : « Ils ont été meilleurs, on n’a pas été bons dans le pressing, ni défensivement. Bien travailler et revoir ça tactiquement. Comment l’expliquer ? Je ne sais pas. Pourtant, on avait bien commencé, beaucoup d’envie et un bon pressing. On n’a pas su s’arranger tactiquement quand leur défenseur central est venu à l’intérieur en jouant 6. On a eu du mal sur cet aspect là tactiquement et ça nous a posé beaucoup de problèmes. »

Didier Deschamps : « Il faut être factuel. On a bien débuté, on a fait de bonnes choses. Mais on a pas eu la capacité à maintenir sur tout le match. Dans l’effort et le contre-effort, on a eu un adversaire qui nous a fait mal, nous a perforés sur des erreurs de notre part. C’est le haut niveau. Même si je savais très bien avant le début des rassemblements qu’avec la situation des un et des autres, on est loin d’être à notre maximum individuellement. J’ai eu des erreurs individuelles et collectives. C’est une question de placement. Dans les duels dans la deuxième partie de la première période, on en a perdu un peu trop, on a fait des erreurs à la récupération pour la reperdre derrière. C’est donner des munitions à l’adversaire. Maintenir l’adversaire sous pression pendant 90 minutes, on n’en avait pas les moyens. Mais dans ce cas là, il vaut mieux être plus bas et compact.« 

Le résumé et l’analyse de la rencontre à lire sur Entrevue.fr

Paris trop fort pour Lille, Barcola nouvelle star

Nouveau succès du Paris-Saint Germain en Ligue 1, en clôture de cette 3e journée. Dans le choc entre équipes européennes, le PSG est allé gagner sur la pelouse du LOSC (1-3), même si les Lillois les ont fait trembler quelques minutes (seulement).

Après un mois d’août palpitant et magnifique pour les Lillois, avec la qualification en Ligue des Champions, c’est le Paris-Saint Germain qui se présentait au stade Pierre Mauroy pour le premier choc de ce championnat de Ligue 1.

Et force est de constater qu’encore une fois, en L1, il y a le PSG et les autres. Alors que le Paris-SG a retrouvé pour la première fois depuis plusieurs saisons un magnifique jeu collectif, le LOSC devait jouer au presque que parfait pour espérer. Mais comme Paris possède des détonateurs fabuleux comme Bradley Barcola, nouvelle star du championnat avec Mason Greenwood, ou Ousmane Dembélé, très vite, les spectateurs ont pu se rendre compte de l’écart entre les deux équipes.

À la demi-heure de jeu, Ousmane Dembélé, dans ses oeuvres, réalise un crochet ravageur en pleine surface. Penalty transformé avec délice par le Portugais Vitinha (0-1, 31e).

Par la suite, Paris prend confiance, Lille craque. 36e minute de jeu, Bradley Barcola s’appuie sur Marco Asensio et file en profondeur. La défense nordiste ne le reverra pas, le break est fait. Quatre buts en trois matchs pour le nouveau chouchou des supporters parisiens (0-2, 36e).

En seconde période, Paris gère, Gianluigi Donnarumma se montre très vigilant… Deux buts lillois seront invalidés logiquement par la VAR. Alors même si l’intenable Edon Zhegrova réduit le score (78e) et que Luis Enrique fait beaucoup tourner son large effectif, c’est Randal Kolo Muani qui redonne plus d’air au PSG d’une tête piquée, consécutive à un centre de Désiré Doué (1-3, 92e).

Seule équipe à trois victoires en trois matchs, Paris est leader de L1 et ne compte surtout pas laisser la place…