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Le journaliste de L’Equipe Olivier Ménard a failli être tué !

C’est un fait divers qui a choqué les téléspectateurs de La Chaîne L’Equipe ainsi que l’univers médiatique. Olivier Ménard, le présentateur de l’émission L’Equipe du Soir, a été violemment attaqué dans son hall d’immeuble par un inconnu. Après 10 jours d’ITT, il raconte tout.

Cela aurait pu finir encore plus mal. Olivier Ménard aurait pu mourir. C’est ce que l’on apprend en lisant le témoignage du journaliste de L’Equipe, quelques jours après cette agression, dans son hall d’immeuble à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), banlieue parisienne pas du tout réputée pour son côté dangereux.

Pour son retour à l’antenne, il raconte les détails de cette attaque surprise, par derrière. Heureusement, il estime ne pas avoir de séquelles psychologiques. Nul doute qu’il regardera désormais derrière lui avant de rentrer chez lui.

« J’ai une petite routine quotidienne. Le matin, je vais au sport, ensuite je fais le déjeuner pour mes filles. Ce lundi-là, après avoir fait mes courses, j’arrive devant mon immeuble, je tape le code de mon premier digicode, je rentre dans le hall et je ne touche pas à la porte qui se referme toute seule. Je me dirige vers le deuxième digicode et là, je sens une ombre qui se rue sur moi et m’enchaîne des gauches et des droites en pleine gueule. Bim, bam boum. Ensuite, on tombe par terre et là, c’est la sidération. Je me dis : « Je suis en train de me faire agresser, c’est bizarre. Défends-toi ! ».

Une scène de film d’action, surréaliste. Olivier Ménard, dit « Mémé » à l’antenne, n’a pas le temps cogiter, ni de vraiment réagir. En se protégeant, il lui dit quand même : « Mais qui t’es ? Je ne te connais pas ». Il se souvient aussi lui avoir hurlé : « Mais t’es fou ! ». L’assaillant lui répond : « Non, je ne suis pas fou, tu as mal parlé à ma mère ou de ma mère ». Olivier Ménard n’a pas d’explications à cela.

Le moment d’extrêmes tensions a duré « environ trois minutes », Olivier Ménard « sentait les coups mais ils ne faisaient pas mal. J’étais un peu comme spectateur de la scène. Mais mon agresseur voulait me tuer. À un moment, il passe un peu derrière moi et veut me faire des guillotines, me rompre les vertèbres cervicales. Là, le fait de faire du sport tous les jours m’a beaucoup aidé. J’arrive à maîtriser sa force, à le contrer. »

Qu’est-ce qui a donc sauvé le journaliste ? « Au bout de ce temps-là, un voisin sort de son appartement et arrive dans le sas, les badauds dans la rue s’arrêtent devant la porte sans pouvoir entrer, et c’est là qu’il décide de repartir, en marchant… »

Aucune animosité, jamais, à l’antenne. Aucun mot plus haut que l’autre. Olivier Ménard est le gendre idéal. Comment quelqu’un aurait-il pu lui en vouloir à ce point ? L’agresseur l’a-t-il confondu avec quelqu’un d’autre ? L’enquête suit son cours. « Du coup, j’aimerais revoir ce monsieur, être confronté à lui : « Maintenant, explique-moi ! » Depuis l’agression, j’ai le petit vélo qui tourne dans la tête. »

Olivier Ménard agressé, L’Equipe vandalisé

Stupeur chez les salariés de L’Equipe. Le présentateur vedette de L’Equipe du Soir Olivier Ménard a été violemment agressé, hier, dans le hall de l’immeuble où il habite, à Issy-les-Moulineaux (Hauts de Seine). Quelques heures avant, la façade de la chaîne L’Equipe avait été vandalisée.

Enquête ouverte suite à l’agression du journaliste Olivier Ménard. Peu habitué aux sarcasmes, au buzz ou aux mots plus que les autres, le présentateur de L’Equipe du Soir a été la cible d’une attaque immonde. Chez lui, il a été roué de coups par un individu, qui l’attendait dans son hall d’immeuble. Un choc traumatique immense pour le journaliste et la rédaction.

Il est déjà établi que le présentateur va rater le début de l’Euro, ce vendredi. Les médecins lui ont donné plusieurs jours d’incapacité totale de travail (ITT). Les services de police sont intervenus sur place, lundi, en milieu de matinée. Puis Olivier Ménard a porté plainte pour tentative d’homicide. La police cherche à arrêter l’auteur des faits et comprendre ses motivations.

Le plus surprenant pour les enquêteurs, c’est que cette agression fait suite à une visite également violente devant les locaux de L’Equipe, quelques heures auparavant. Dans la nuit de dimanche à lundi, « un individu muni d’un marteau a causé différents impacts sur plusieurs vitrages » du siège du groupe ASO, provoquant « une dégradation de la façade de l’immeuble », a communiqué la direction dans un mail envoyé à tous les salariés. La sécurité a depuis été renforcée devant cet immeuble de Boulogne Billancourt.

Droits TV : le football français proche de la faillite ?

EDITO – Et si le football français faisait faillite ? Alors qu’aucune décision n’a encore été prise concernant les droits TV de la prochaine saison de Ligue 1, plusieurs dirigeants de clubs commencent sérieusement à s’inquiéter pour leurs finances.

Laurent Nicollin tape du poing sur la table. Il n’en peut plus. Soutien de Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), ayant hérité d’un football français en situation financière catastrophique, le président du Montpellier Hérault en veut à Canal+.

Dans une interview pour le journal L’Équipe, Laurent Nicollin pointe du doigt la chaîne cryptée Canal+, coupable à ses yeux de ne pas aider le football français. Un football français dont certains clubs basent leur budget à 60% sur les droits télé… Des milliers de salariés vivent donc sous perfusion de droits TV.

Problème, Canal+ n’a pas apprécié que lors du dernier appel d’offres, la chaîne ne récupère que 2 matchs pour 332 millions d’euros (via une cession de droits de BeIn Sports) alors qu’Amazon Prime Video récupérera (via la faillite de MediaPro-Telefoot la chaîne) 8 matchs pour 250 millions d’euros. Un écart colossal, un désavantage énorme pour C+. Son patron Maxime Saada n’a pas la mémoire courte.

Après des échanges infructueux avec DaZN (prononcez DaZone), Bein Sports ou Amazon en 2023, la LFP peut-elle se permettre d’attendre encore longtemps ? La reprise du championnat est fixée au 17 août, le mercato est ouvert depuis lundi et la DNCG (le gendarme financier) a repoussé beaucoup de rendez-vous annuels avec les clubs.

Faut-il attendre que des investisseurs étrangers se dévoilent enfin du côté de l’Olympique de Marseille pour créer une bouffée d’oxygène pour tous les clubs français ? Et relancer l’attractivité du championnat. Ce serait alors des sauveurs à double titre.

Vincent Labrune parlait d’un montant total d’un milliard d’euros pour les droits TV domestiques et internationaux en 2023, nous sommes actuellement sur une estimation de 500 millions d’euros pour les droits nationaux et de 150 millions d’euros pour les droits à l’étranger. 650 millions d’euros, bien loin du milliard… Mais là encore, aucune chaîne, ni les GAFA (Google-Amazon-Facebook-Apple) ne valide ce deal !

La LFP a ainsi laissé fuiter dans les médias une possibilité de créer une chaîne Ligue 1, lancée par la Ligue. Un plan B totalement farfelu puisque pour arriver à la rentabilité, cette chaîne devrait obtenir rapidement 4 millions d’abonnés, chose totalement irréalisable. D’autant plus avec un abonnement à 25 euros par mois… Incompréhensible. Les vendeurs d’IPTV s’en régalent déjà.

Alors Laurent Nicollin accuse Canal+ de refuser de négocier pour « tuer le football français ». Canal+ a pourtant peu d’intérêts à cela puisque la chaîne diffuse les Coupes d’Europe. Sans club français au niveau dans ces compétitions, les audiences sont catastrophiques. « Dans la vie, quand on se sent lésés par quelque chose, on prend des rendez-vous, on discute avec les gens », poursuit Laurent Nicollin dans L’Équipe.

Damien Comolli, président du Toulouse Football Club (TFC), abonde dans ce sens : « Je ne comprends pas comment on peut dépenser des centaines de millions pour les Coupes d’Europe et ne pas donner les moyens aux clubs français ».

Plus inquiétant encore, si la LFP valide un deal autour de 500 millions d’euros (seulement) de droits nationaux, les clubs perdraient environ 30% de revenus par rapport à la saison dernière ! Avec l’accord CVC qui permet à ce fonds d’investissement de récupérer dés la saison prochaine une partie des sommes investies pour aider les clubs français depuis deux ans, ce serait donc une perte nette pour les clubs. Il va falloir se montrer beaucoup plus créatif qu’avant pendant le mercato.

« Il y aura peut-être cinq ou six clubs qui feront faillite. Ils seront contents. Ils mettront le rugby le dimanche soir. S’il me manque 20 millions de droits télé… Les gros clubs resteront. À un moment, ils voulaient un Championnat de 10 ou 12 clubs. Ils le feront », prédit Laurent Nicollin avec pessimisme mais lucidité.

Aucune porte de sortie valable ne semble visible actuellement. Encore moins avec un Emmanuel Macron très pris par le bazar politique actuel. Le Président de la République se soucie pourtant souvent de la survie du football français.

Un autre homme d’affaires aurait pu être le sauveur. Mais il ne faut pas encore compter sur l’entrée en jeu d’Altice Média, dont Rodolphe Saadé (CMA-CGM) attend toujours la validation du rachat par l’autorité de la concurrence. Timing trop juste, semble-t-il, pour se lancer dans l’acquisition de droits TV pour BFM-RMC. Qui veut bien sauver le football français, svp ?

Nouvelle défaite pour Domenech

Ça vient de tomber. Et même si c’était largement anticipé, cette défaite est un coup dur pour Raymond Domenech. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de football (2004-2010) vient de perdre une bataille.

Lors de l’élection de l’assemblée générale de l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs, ce lundi matin à la Fédération française de football, Raymond Domenech est tombé de son siège de président. Il n’est plus le président du syndicat des entraîneurs. La fin de longues semaines de brouilles avec ses opposants.

Ce que certains appelaient un « putsch » a finalement fonctionné. La liste des opposants à Raymond Domenech a été élue dans son intégralité. Vingt membres formeront le nouveau comité directeur, emmené par le trio de frondeurs : Claude Le Roy, Jacky Bonnevay et Philippe Montanier.

Ainsi, ils devraient désigner l’ancien entraîneur de Strasbourg Claude Le Roy comme le nouveau président. Preuve de cette ambiance délétère au sein du syndicat, un incident a eu lieu un peu plus tôt aujourd’hui : l’ancien joueur de Metz, Saint-Étienne et du PSG Jean-Philippe Séchet reprochant à Raymond Domenech son salaire, estimé à 3 500 euros nets mensuels…

Fin de plusieurs semaines de tensions au sein du syndicat de défense des entraîneurs. Ou début d’une nouvelle bataille ?

Loi sur la fin de vie – Charles Biétry soulagé

Emmanuel Macron l’a annoncé avec conviction dans les colonnes de Libération et de La Croix, le Parlement va examiner une loi pour « aider à mourir » sous « conditions strictes ».

Un soulagement pour beaucoup de Français obligés d’anticiper leur fin de vie. Ce texte devrait donner accès à une « aide à mourir » pour les malades dont le diagnostic vital est engagé à « court ou moyen terme ». Un vaste sujet de société qui devrait accueillir un grand débat national.

Sur X, l’ancien patron des sports de Canal+, France Télévision ou Bein Sports, Charles Bietry, atteint de la maladie de Charcot, n’a pas caché sa satisfaction. Lui qui s’est ouvert sur sa maladie il y a un an dans le journal L’Equipe, dans une interview pleine d’émotions, a rappelé sa situation actuelle : « J’ai réussi à bien vivre, je n’ai pas envie de mal mourir. La maladie de Charcot m’a déjà privé de l’usage des jambes et de la parole. Bientôt ce sera la respiration accompagnée de souffrances pour moi et les miens. Cette loi, un premier pas, peut nous offrir liberté et dignité. Merci ».

Charles Bietry a déjà expliqué avoir planifié sa fin de vie en Suisse pour bénéficier du « suicide assisté ». Il racontait alors avoir « tout organisé avec [sa] femme et [ses] enfants ».

La triste situation de l’ancien grand reporter de l’AFP a permis de mettre en lumière celle de milliers d’autres français. La sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie encore incurable, appelée aussi maladie de Charcot, est une pathologie neurodégénérative paralysant progressivement les muscles, empêchant peu à peu de marcher, se nourrir, parler ou respirer sans aide. Et ce, alors que le cerveau fonctionne parfaitement.

La France compte actuellement de 5 000 à 7 000 personnes atteintes de cette maladie.