Les aléas du direct. L’incertitude des micro-trottoirs. Même si les invités de passage sont souvent interpelés bien avant pour leur dire qu’ils vont passer à l’antenne dans quelques instants, il peut parfois y avoir des surprises…
Quelques minutes avant le coup d’envoi d’OM-Angers, en ouverture de la 7e journée de Ligue 1, Candice Rolland est sur place à l’Orange Vélodrome pour La Chaîne L’Equipe. Elle cherche alors à sentir le pouls des supporters de l’OM avant la rencontre… Et là, c’est le drame !
Alors qu’elle interviewe un supporter, par ailleurs sosie de Valentin Rongier (!), la voilà prise de court par l’énergumène. Ce dernier avait prévu son coup…
Et au lieu de répondre à la question sur ce match de L1 qui paraissait déséquilibré (1-1, score final), il fait mine de manger le micro et crie « Giroud, pète moi le c*l ! » Grand moment d’intelligence.
Alors que le journal L’Equipe indiquait plus tôt ce matin que des discussions avaient lieu avec le clan de Trent Alexander-Arnold, joueur de Liverpool, pour le rachat du FC Nantes, son propriétaire, Waldemar Kita, nie en bloc.
« Waldemar Kita ne connaît rien au football, la preuve, il ne connaît pas Alexander-Arnold !« . C’est ce qu’on peut lire en ce moment sur les réseaux sociaux parmi les messages des détracteurs du président nantais. Si son FC Nantes est bien en vente, comme peut le confirmer Entrevue après avoir discuté avec de nombreux émissaires ou hommes d’affaires, c’est le cas aussi de la quasi-totalité des clubs professionnels français. Rien d’anormal.
Mais après les curieuses révélations de L’Equipe, décryptée ce midi dans le Dèj Foot par le journaliste Thibaud Vézirian, Waldemar Kita bondit.
Dans les colonnes de Ouest France, média qui confirme la volonté de vendre le FC Nantes, le président Kita se dit surpris : « C’est des conneries tout ça. D’où ça sort ? Trent Alexander-Arnold ? Mais je ne le connais même pas. Je viens de discuter avec mon avocat et je lui ai demandé qui était ce mec. Il m’a dit que son père était dans les finances et qu’ils ont quelques joueurs et agents… C’est du n’importe quoi.«
Un « n’importe quoi » orchestré auprès de journalistes afin de faire parler du club et relancer le dossier vente ? Fort possible.
Beaucoup de présidents se posent actuellement la question de la viabilité du foot français. Sans réinjecter régulièrement du cash, il semble difficile de maintenir un niveau de compétitivité correct. Des résultats négatifs provoquant alors le courroux des supporters. Un cercle vicieux difficilement supportable.
Waldemar Kita est le patron du FC Nantes depuis 2007, avec plus de bas de que hauts et la colère des supporters en continu…
Et si le FC Nantes était le prochain club de Ligue 1 a changé de propriétaires ? Depuis plusieurs saisons, via un marasme économique général, tous les clubs de L1 (ou presque) sont à vendre. Dans le journal L’Equipe, ce vendredi, on apprend que le club de Waldemar Kita serait sensible aux avances d’un grand joueur anglais.
Trent Alexander-Arnold en future propriétaire du FC Nantes ? C’est la rumeur qui fait parler dans le monde du football. D’après les informations de Bernard Lions pour L’Equipe, c’est via le fonds d’investissement londonien créé par son père, Michael, que le défenseur de Liverpool et de l’équipe d’Angleterre aurait émis une offre auprès de Waldemar Kita.
Après plusieurs rendez-vous, les Anglais auraient formulé une offre orale de 100 millions d’euros, accompagnée de 40 millions d’euros de bonus. Si les médias anglais doutent de la véracité de l’offre, après s’être entretenus avec des proches du joueur, Entrevue est en mesure de confirmer que ces chiffres correspondent à ce qu’en espère le clan Kita depuis plusieurs saisons.
En effet, plusieurs hommes d’affaires français ou étrangers se sont déjà manifestés auprès du FC Nantes pour connaître les prétentions financières. L’un d’eux nous a confié qu’il estimait la valeur du club à « environ 80 millions d’euros, pas plus« . Les sommes demandées, environ 100 millions d’euros, lui ont semblé bien vite rédhibitoires.
Le numéro 66 et capitaine de Liverpool serait donc en pôle pour ce rachat ? Ou alors certaines sources proches du club nantais ont-elles tenté de faire parler de la vente pour attirer de riches investisseurs ? C’est un sujet évoqué largement ce midi dans l’émission Le Dèj Foot sur Twitch. En plaçant la barre autour de 100-140 millions d’euros, le prix continue en tout cas de faire sourire dans le milieu des affaires.
Si tel est le futur prix de vente, ce serait alors un coup de maître. D’autant plus vu la situation de la L1, entre droits TV à la baisse et spectacle dégradé, avec le départ des stars internationales.
Propriétaire depuis 2007 d’un FC Nantes aux abois sportivement, souvent à la limite de la relégation, Waldemar Kita vient de quitter son poste au sein du conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Est-ce un signe qui montrerait que l’homme d’affaires souhaite s’éloigner du monde du football ? Un monde où il a toujours été ciblé négativement par ses propres supporters. A-t-il été une seule saison en odeur de sainteté parmi les amoureux des Canaris ? Difficile à dire.
Quoi de mieux qu’une victoire face à « l’ennemi » niçois pour célébrer un anniversaire ? C’est ce que se disent les supporters olympiens. 125 ans, ça se fête…
Avant même le coup d’envoi, match à suivre à 17h sur beIN sports, le club a déjà réussi son coup. Deux nouveaux maillots totalement inédits viennent de sortir. Et sont pris d’assaut sur le site Internet de l’OM depuis quelques heures. Pour beaucoup, ils s’affichent déjà « indisponibles ».
Les amateurs de couleurs, dessins ou autres créations originales sur un maillot de football vont être déçus : sobriété, efficacité. Un maillot blanc pour les joueurs de champ. Un maillot tout noir pour le gardien. Du plus bel effet. La classe. Pas de fioriture. Un « retour à la génèse » comme l’indique l’Olympique de Marseille sur son site Internet.
Un col « polo » pour couronner le tout, beau rappel aux maillots d’antan et voilà comme l’OM et son équipementier Puma font quasi-l’unanimité sur le sujet.
Pour ceux qui se demandent d’où sort ce logo spécial de l’OM, rien de neuf ! Tout le contraire. C’est le retour du premier logo, celui de 1899 et 1935, de René Dufaure de Montmirail, l’homme du « Droit au But ».
Avec justesse, le partenaire principal du club, CMA CGM, s’incline : la publicité est là, bien là sur le devant du maillot, mais en ton sur ton. Sympa. Un maillot que les supporters ne manqueront pas de porter dans la vie de tous les jours. Comme cela se fait déjà beaucoup partout. Et oui.
Seul hic, le prix, bien sûr. C’est un événement, c’est un maillot spécial en attendant ce match spécial, OM-Nice… Alors il faudra débourser 99 euros ! Ouch. La marge est belle, comme avec tous les maillots de football. Vaste débat. Mais on peut déjà lire quelques messages sur les réseaux sociaux du type : « Je n’ai pas payé DAZN, alors je peux me faire ce petit plaisir ! » La LFP appréciera.
En attendant, l’OM tentera d’aller chercher une 3e victoire en 4 journées, cet après-midi, 17h face à l’OGC Nice de Franck Haise, qui revient en forme. Un choc de L1 intéressant tant les hommes de Roberto De Zerbi suscitent curiosité et quelques doutes aussi, notamment défensivement. Un match débridé qui pourrait nous offrir du spectacle.
Ci-dessous, revue de presse : les compositions d’équipes probables selon le journal L’Equipe. Avec Neal Maupay, nouvelle recrue de la fin août, en position d’avant-centre, Elye Wahi ayant eu des soucis physiques pendant la trêve internationale.
Pour ce match très attendu, et la fête des 125 ans, de nombreux tifos sont attendus dans le stade en avant match, notamment du côté de la tribune des South Winners.
Didier Roustan est décédé à l’âge de 66 ans mais sa trace dans l’histoire médiatico-sportive française restera à tout jamais. Notamment parce qu’il a commentré des matchs mythiques, comme la demi-finale France-Portugal de 1984. Ou encore la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis avec Eric Cantona.
« Pour ne rien vous cacher, on a les larmes aux yeux« . Les émotions foot. Celles que Didier Roustan adorait par-dessus tout. Un geste technique, un petit dribble, une belle passe. Et de grands buts. Comme celui de Michel Platini face au Portugal, en prolongation de la demi-finale de l’Euro 1984.
Le 23 juin 1984 plus exactement, au stade Vélodrome de Marseille. La qualification des Bleus. Les larmes de Didier Roustan et de Michel Denisot. À l’époque, le peuple français n’était pas encore gâté de victoires en Coupe du monde, à l’Euro ou ailleurs. Et quand ce n’est pas le cas, ce sont désormais des finales ou demi-finales…
« Extraordinaire, fabuleux, quelle émotion, on a jamais vu ça ! » : Michel Denisot exulte. Didier Roustan ne peut retenir son émotion. Les commentateurs peinent à poursuivre. Un grand moment de football.
Didier Roustan n’a que 26 ans quand il commente ce match historique. Rendez-vous compte. Une rencontre que La Chaîne L’Equipe rediffuse ce mercredi soir, les droits ayant été généreusement offerts par TF1.
En 2021, 35 ans plus tard donc, Didier Roustan analysait également ce match ébouriffant dans un podcast à écouter ici. Encore et encore.
Pour regarder et écouter d’autres hommages, rendez-vous avec le Dèj Foot, émission quotidienne en streaming sur Twitch/X/Kick/YouTube et TikTok, animée par le journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian.
Le journaliste sportif Didier Roustan est décédé à l’âge de 66 ans. Amoureux du beau jeu et de l’Amérique du sud, véritable bibliothèque d’anecdotes, il s’est éteint des suites d’une fulgurante maladie.
Les hommages ne s’arrêtent pas depuis ce matin, que ce soit des supporters, des fidèles de la télévision ou des collègues qui l’ont croisé au cours de son immense carrière.
Grâce à l’INA (Institut National de l’Audiovisuel), revivez ici sa toute première télévision. Aux côtés notamment de Pierre Cangioni, Christian Quidet, Marc Menant, Georges de Caunes, Pierre Fulla et Marie Mano.
En 1978, il ne venait pas encore à l’antenne en maillot de foot, casquette ou autres légèretés d’aujourd’hui. Didier Roustan était alors un jeune homme doué, passionné et travailleur. Il s’agissait de commenter une rencontre entre la France et le Brésil, la première victoire des Bleus de leur Histoire face aux Auriverde.
Hommages également rendus dans le Dèj Foot, émission quotidienne en streaming sur Twitch, animée par le journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian.
Didier Roustan s’en est allé. À l’âge de 66 ans. Bien trop tôt, forcément. Des suites d’une grave maladie décelée sur le tard, ces derniers mois. Le journaliste avait quitté l’antenne de La Chaîne L’Equipe pour se soigner depuis la fin du mois de juin.
Unique. Didier Roustan n’avait pas son pareil. Une gouaille, des petits mots, un plaisir incommensurable de voir évoluer les artistes du ballon rond. Passé par TF1 (Téléfoot), Antenne 2 et Canal+, son chemin télévisuel l’a finalement amené à devenir « président à vie » de L’Equipe du Soir, sur La Chaîne L’Equipe.
Beau jeu, beau geste, c’est le football qu’il aimait par-dessus tout. Pouvoir en parler librement à l’antenne jusqu’aux dernières semaines de sa vie aura été un privilège qu’il a su apprécier à sa juste valeur.
Il n’a pas fait que commenter l’Euro 1992 (avec Michel Hidalgo) ou la Coupe du monde 1994 (avec Eric Cantona), il a joué, aussi. À 16 ans, il s’entraine avec les professionnels de l’AS Cannes, sa ville.
Grand fan de Diego Armando Maradona, Didier Roustan a connu des générations de grands footballeurs : de Platini à Zidane, de Maradona à Messi. Avec lui, le football plaisir est élevé au rang d’art.
Un artiste de la scène médiatique est décédé dans la nuit de mardi à mercredi. Nul doute qu’il doit déjà régaler d’anecdotes ses nouveaux partenaires, là-haut.
Retrouvez ici cette émission spéciale Edinson Cavani, avec l’hommage de Didier Roustan au buteur du PSG.
Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble… Le journaliste de L’Equipe, Sébastien Tarrago, n’a pas mâché ses mots avant de s’en prendre au président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) ans l’émission L’Equipe du Soir.
23h45. Le journaliste Sébastien Tarrago s’est dit qu’il était tard, que les enfants étaient couché et qu’il pouvait donc y aller fort. Vincent Labrune a dû avoir les oreilles qui sifflent…
Interrogé au sujet de la future élection (10 septembre) pour la présidence de la LFP, celui qui avait été baffé en janvier 2001 par Nicolas Anelka a été clair : « Dans un monde normal et raisonnable, comment -est-il envisageable que Vincent Labrune soit réélu ? C’est un génie de l’illusion, depuis son passage à Marseille, cet homme a un génie incroyable. Il endort tout le monde, c’est un enfumeur de première, tout le monde le sait. »
Avant de poursuivre : « Ça passe par beaucoup d’invitations au restaurant, on fume des clopes, on boit des whiskys et tout le monde l’adore. J’étais là aux trophées UNFP. Il le fait avec tout le monde, il a fini dans les cuisines à 3h du matin, à boire des coups, et tout le monde le trouve sympa. C’est juste un enfumeur(…) Ce qui se passe à la Ligue, c’est grave.«
Des morts forts, un franc parler qui trouve un écho très positif dans les commentaires sur les réseaux sociaux. Le peuple du football, c’est à dire les supporters, paraît totalement anti-Vincent Labrune, en lice pour être réelu, en pleine campagne express face à Cyril Linette.