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Léa Salamé vivement critiquée après son attitude sur le plateau de « Quels Jeux ! »

Les Jeux Olympiques sont le terrain de jeu des sportifs mais aussi des médias. Avec une quantité importante d’interviews d’après-compétition. Les journalistes cherchent à saisir le moment d’émotions, la petite phrase, voire le buzz… L’animatrice de « Quels Jeux ! » sur France 2 a été vivement critiquée, pour avoir manqué d’empathie.

Sa volonté d’écourter l’interview pour rentrer dans les délais de diffusion calés à l’avance n’est pas passée auprès des internautes et téléspectateurs. Léa Salamé aurait-elle franchement manqué d’empathie ? C’est ce que lui reproche bons nombres de messages via les réseaux sociaux.

Peu spécialiste du sport, Léa Salamé a osé demander à la mère de Thaïs Méheust, jeune cavalière décédée il y a 5 ans écrasée par ce cheval, si elle en veut à ce « cheval qui a tué sa fille »… Indécent ?

Question ignoble selon certains commentaires de téléspectateurs des Jeux Olympiques, médusés devant cette maman en larmes.

La journaliste a-t-elle été trop loin ? « C’était le rêve de votre fille de gagner ces Jeux… Quand elle meurt, qu’est-ce qui se passe dans votre tête pour vous dire, je veux que son cheval, responsable d’une certaine manière de sa mort, aille aux Jeux sans elle ? »

Un autre extrait d’interview est également très commenté. Alors qu’elle reçoit sur le plateau de « Quels Jeux ! » Amandine Buchard, médaillée d’argent en judo, elle la coupe en pleine confession intime.

« On voit notre adolescence passer très très vite, parfois on ne la voit même pas, parce qu’il faut être performant », explique alors la judokate. Pressée certainement pas des messages dans l’oreillette lui indiquant que le temps imparti pour le direct est écoulé, Léa Salamé la coupe brusquement.

L’athlète vient d’ouvrir son cœur et confie que tout « ça l’a détruit ». Léa Salamé reprend un peu trop sèchement : « ça l’a détruit mais nous, on retient votre médaille, votre victoire. » Une transition (très) mal assurée selon la plupart des commentaires.

Léa Salamé : « Ce qui compte, c’est qu’il y ait un moment »

C’est la magie des réseaux sociaux. Une boîte à archives qui vous fait ressortir une petite phrase de nulle part. Ces dernières heures, c’est Léa Salamé qui en fait les frais. Les propos de la journaliste de la matinale (7/9H) sur France Inter et de l’émission Quelle époque sur France 2 font énormément réagir.

En cause, l’extrait d’un entretien donné au média en ligne Konbini. Cette interview date d’avril 2023. Une petite phrase était complètement passée en dehors de radars et de la vigilance de certaines langues de vipère sur X (ex-Twitter). Et aussi des fervents défenseurs du métier de journaliste.

Léa Salamé possède sa propre théorie sur l’information et la recherche de la vérité. Une théorie qui ne colle d’ailleurs pas tout à fait avec ce que certains ont comme image du métier de journaliste.

« Le plus important, évidemment que ce n’est pas la question, c’est le moment. Ce n’est même pas la réponse, c’est le moment. C’est-à-dire que peu importe la question, peu importe la réponse. Il faut qu’il y ait un moment. Moi, mon obsession le matin sur Inter, par exemple, c’est qu’il y ait un moment. C’est pas d’aller chercher, déceler la vérité, c’est qu’il y ait un moment. »

Voilà une journaliste qui aurait donc abandonné l’idée d’aller chercher la vérité auprès de ses interlocuteurs. Surtout si on sort sa phrase du contexte. Léa Salamé préférant donc « la séquence forte », « le buzz », comme l’analysent beaucoup d’internautes via les réseaux sociaux.

Une curieuse conception du journalisme, qui fait bondir les fervents défenseurs du métier. Le journalisme a beaucoup évolué ces dernières années. La société, aussi, parallèlement. On dit souvent que le journalisme est aussi un reflet de la société.

En effet, les directions de plusieurs médias cherchent dorénavant les reprises. Une émission qui ne fait pas réagir sur les réseaux sociaux, dont les extraits ne sont pas repris par l’AFP ou d’autres médias, n’est plus une bonne émission…

La course à l’audience, aux clics, passe par l’engagement des auditeurs/téléspectateurs/viewers. Et susciter des réactions négatives sur un sujet est le gage d’obtenir de bonnes audiences. Un cercle vicieux.