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Omar Da Fonseca se met à la chanson, en hommage à Didier Roustan

La vague d’émotions suscitée par le décès des suites d’une maladie du journaliste sportif Didier Roustan à l’âge de 66 ans a généré une pluie de réactions et d’hommages. Le dernier en date est celui du commentateur de beIN Sports, Omar Da Fonseca.

Nouvelle envolée lyrique pour Omar Da Fonseca. Cette fois, pas pour commenter un match de football. Un fond sonore, un prompteur lu à la lettre et le voilà parti pour cette séquence hommage à Didier Roustan.

Sur beIN Sports, l’ex-international argentin (années 80) commence par un « il y a des prénoms qui sont des signatures : Didier est de ceux-là« .

Il poursuit : « On peut le traduire par celui qui est désiré, aimé, donc aimable (…) 66 ans d’éternité à jamais gravé dans chaque brin d’herbes où un ballon peut rouler, raconter, espérer, rassembler. 66 ans de rêveries, d’utopie, de générosité, d’humilité, de douce révolte. Dans la symbolique des nombres, 66 est le chiffre de l’harmonie, du dévouement, de l’amour inconditionnel. Pour cette raison, s’il en fallait juste une, tu ne pourras jamais mourir Didier. Jamais.« 

Avant de pousser la chansonnette en espagnol… Magnifique.


Pour revoir l’hommage du journaliste d’Entrevue à son confrère Didier Roustan dans l’émission Le Dèj Foot (Twitch/Kick/X/TikTok), cliquez ci-dessous :

« Pour ne rien vous cacher, on a les larmes aux yeux » : Didier Roustan commente la demi-finale France-Portugal 84

Didier Roustan est décédé à l’âge de 66 ans mais sa trace dans l’histoire médiatico-sportive française restera à tout jamais. Notamment parce qu’il a commentré des matchs mythiques, comme la demi-finale France-Portugal de 1984. Ou encore la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis avec Eric Cantona.

« Pour ne rien vous cacher, on a les larmes aux yeux« . Les émotions foot. Celles que Didier Roustan adorait par-dessus tout. Un geste technique, un petit dribble, une belle passe. Et de grands buts. Comme celui de Michel Platini face au Portugal, en prolongation de la demi-finale de l’Euro 1984.

Le 23 juin 1984 plus exactement, au stade Vélodrome de Marseille. La qualification des Bleus. Les larmes de Didier Roustan et de Michel Denisot. À l’époque, le peuple français n’était pas encore gâté de victoires en Coupe du monde, à l’Euro ou ailleurs. Et quand ce n’est pas le cas, ce sont désormais des finales ou demi-finales…

« Extraordinaire, fabuleux, quelle émotion, on a jamais vu ça ! » : Michel Denisot exulte. Didier Roustan ne peut retenir son émotion. Les commentateurs peinent à poursuivre. Un grand moment de football.

Didier Roustan n’a que 26 ans quand il commente ce match historique. Rendez-vous compte. Une rencontre que La Chaîne L’Equipe rediffuse ce mercredi soir, les droits ayant été généreusement offerts par TF1.

En 2021, 35 ans plus tard donc, Didier Roustan analysait également ce match ébouriffant dans un podcast à écouter ici. Encore et encore.

Pour regarder et écouter d’autres hommages, rendez-vous avec le Dèj Foot, émission quotidienne en streaming sur Twitch/X/Kick/YouTube et TikTok, animée par le journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian.

LFP, Labrune-Linette : vote anti-démocratique, pourquoi la Ligue doit tout changer

J-4 avant l’élection du nouveau président de la Ligue de Football Professionnel (LFP). La lutte fait rage dans les coulisses du football français pour départager les deux candidats. Pour l’instant, avantage Vincent Labrune ?

Après de nombreux rebondissements dans l’attribution des parrainages, révélés par Entrevue, le vote doit s’effectuer mardi 10 septembre. Une campagne express pour les deux candidats, Vincent Labrune, président sortant, et Cyril Linette, outsider au profil plus rassembleur.

Dans son émission quotidienne Le Dèj Foot, le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian explique pendant une dizaine de minutes pourquoi l’élection de Vincent Labrune, en 2020, était déjà sujette à discussions. En effet, la LFP permet dans ses statuts qu’un président « soit élu sans même obtenir une majorité de voix en sa faveur« , détaille le journaliste.

C’est ce qui est arrivé avec Vincent Labrune, élu alors qu’il était crédité de 52,6% de voix contre en 2020. Drôle de conception de la démocratie à la LFP. Le ministère des sports devrait là-aussi faire pression pour faire rapidement évoluer les choses. Cette nébuleuse permanente autour de la Ligue ne lui rend pas hommage et fracasse l’image du football français vis-à-vis du grand public.

À la différence de la ligue de rugby, de basket ou de handball, le vote final d’attribution du poste de président ne sert donc presque à rien, il s’agit juste d’entériner le nom du dernier candidat sortant.

Peu importe qui sera l’heureux élu, là pour sortir le football français du trou dans lequel il s’est mis petit à petit, il s’agira aussi pour le futur président de réformer les statuts, en finir avec l’entre-soi et les petits accords entre amis, se rapprocher du peuple du football et des supporters.