Si CNews est indubitablement le nouveau leader des chaînes infos depuis la rentrée, certains concurrents s’estiment lésés. Depuis plusieurs années, France Info et LCI militent pour obtenir un rapprochement sur la numérotation de la TNT. Deux chaînes qui figurent loin derrière, canal 26 (LCI) et canal 27 (France Info), forcément ça joue…
En effet, chose assez incohérente, les chaînes d’information ne sont pas rassemblées ensemble lorsque l’on se met à zapper… Les regrouper via ce thème unique « informations » aurait du sens.
On apprend ce mercredi que la constitution d’un bloc de chaînes d’information sur la TNT est une « option » considérée « avec attention » par l’Arcom, selon son président Roch-Olivier Maistre auditionné au Sénat. Il intervenait au sujet de la situation de l’audiovisuel public.
Le procureur de la cour pénale internationale a demandé l’inculpation de Benyamin Netanyahou pour crimes de guerre. Une réalité qui ne plait pas du tout à Bernard-Henri Lévy, invité ce mardi soir sur LCI.
Chez Darius Rochebin sur LCI, Bernard-Henri Lévy fait tout ce qu’il peut pour défendre Israël. Se mettre les réseaux sociaux à dos, il s’en moque. Aller contre l’avis de la cour pénale internationale, aussi.
« Si Netanyahou est inculpé de crimes de guerre dans les jours prochains, est-ce que vous continuez à le soutenir ?« , lui demande Darius Rochebin.
Réponse de « BHL » : « Cette accusation est infâme. L’accusation de crimes de guerre, l’accusation de génocide, elle est infame. J’ai suivi cette guerre à Gaza comme vous, avec le coeur déchiré et avec une grande attention. Je n’ai jamais vu de ma vie une armée au monde qui, avant de frapper, prévient. Qui dit attention on va frapper dans quelques heures ou quelques jours, qui ouvre des corridors pour des civils, qui aide à leur évacuation… C’est ce qu’a fait Israël depuis sa riposte au 7 octobre.«
Ce à quoi lui rétorque Darius Rochebin : « Vous voyez bien qu’une partie du monde gronde. La proportion d’innocents tués est incontestable : Pour 100 combattants islamistes du Hamas, il y a 1000 civils qui meurent.«
Des propos qui lui valent une salve de messages négatifs sur X : pour beaucoup, il est « dans le déni absolu des actes barbares du régime« . L’ex-sénateur Yves Pozzo di Borgo estime même que « BHL est bien payé » pour défendre Israël bec et ongles.
Autre message d’appel à la paix et à l’humanité : « BHL ce n’est pas parce qu’une armée prévient qu’elle va frapper et tuer qu’elle ne peut pas être sans crime de guerre. Quand une armée frappe un camp de réfugiés avec des gros missiles, même s’il y avait des terroristes, dans une safe zone c’est un crime de guerre ».
Nonce Paolini est décédé. Le groupe TF1 vient de communiquer l’information en cette fin de journée. L’ancien PDG de TF1 (2008-2016), Nonce Paolini, a passé près de 30 ans dans le groupe Bouygues, de DRH à PDG. Il est mort à l’âge de 75 ans.
Son passage en tant que PDG avait marqué un tournant pour le groupe TF1. En se battant pour que LCI trouve une place de chaîne gratuite et en opérant la métamorphose de TF1 vers l’ère digitale, Nonce Paolini a été un PDG capital pour l’avenir de ces deux chaînes principales.
On se souviendra aussi de lui comme l’artisan du rachat de TMC et de NT1 (devenue TFX). Mais également du lancement de HD1 (devenue TF1 Séries Films). Il prendra aussi la décision de se séparer d’Eurosport, ex-poule aux oeufs d’or, vendue à Discovery.
Pour le grand public, il est aussi celui qui a renversé la table : la fin de l’ère Patrick Poivre d’Arvor, c’est lui. Le départ de Claire Chazal, également.
Notre journaliste, Thibaud Vézirian, l’a bien connu. Salarié de LCI et TF1 entre 2007 et fin 2016, il n’aura quasiment côtoyé que lui. Il se souvient d’un PDG « très proche des salariés », « très impliqué, notamment pour la survie de LCI ».
« On pense parfois qu’un PDG est isolé dans sa tour d’ivoire, lui était accessible. Il avait pris des décisions difficiles, modifié profondément et pour toujours l’ADN de TF1 en se séparant des têtes d’affiche Patrick Poivre d’Arvor et Claire Chazal, donc oui, il a été un temps contesté. Toute personne qui change votre quotidien est remis en cause, mais lui a toujours assumé, avec une certaine classe, une droiture.»
Toute la rédaction d’Entrevue fait part de ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Nonce Paolini.
Oh la boulette ! Dans une carte du monde arabo-musulman présentée jeudi soir par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou sur LCI, le territoire marocain ne comprend pas le Sahara occidental… Tous les pays arabes apparaissent en vert, à l’image du Maroc, mais le Sahara occidental figure en blanc. Une bourde peu appréciée à Rabat.
Quelques heures plus tard, l’État hébreu a tenu à rappeler qu’il reconnaissait « la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ».Comment une telle erreur a-t-elle pu être commise sans que cela ne soit voulu ? Dans cette interview très attendue, diffusée jeudi soir sur la chaîne d’info en continu de TF1, Benyamin Netanyahou a tout à coup sorti cette carte et annoncé : « Regardez la carte ici du monde arabe en vert, Israël c’est ce petit point rouge ». Mais c’est bien le Sahara occidental qui a retenu toute l’attention.
« Sous la direction du Premier ministre Netanyahou,Israël a officiellement reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en 2023 », indique un communiqué officiel, diffusé en arabe. Histoire de remettre les choses au clair.
Forcément, les réseaux sociaux s’enflamment rapidement. Les captures d’écran fleurissent. De quoi agacer bon nombre de citoyens du monde entier. Le Maroc et Israël ont pourtant normalisé leurs relations en décembre 2020 dans le cadre des accords dits d’Abraham (processus diplomatique soutenu par les Etats-Unis pour faciliter la paix entre Israël et plusieurs pays arabes).
En s’asseyant à la table de la normalisation des relations avec Israël, le Maroc avait obtenu par les Américains la reconnaissance de la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental. Manque de chance, Benyamin Netanyahou a brandi une « ancienne carte » à l’écran. Si le Maroc veut asseoir sa souveraineté sur cette zone d’Afrique du nord ouest, les indépendantistes sahraouis, soutenus par l’Algérie, tentent de se faire une place.