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Les raisons de la mise à l’écart d’Arnaud Lagardère

Arnaud Lagardère abandonne son poste de PDG de son groupe. C’est l’annonce réalisée ce mardi matin via un communiqué afin de clarifier la situation. Mis en examen lundi soir pour « abus de biens sociaux », il se voit contraint de se démettre de ses mandats exécutifs au sein du groupe du même nom. Et a l’obligation de fournir un cautionnement de 200 000 euros. 

Le PDG de Lagardère SA, 63 ans, conteste fermement les accusations. De source judiciaire, les raisons de sa mise en examen sont claires : « diffusion d’informations fausses ou trompeuses », « achat de vote», « abus de biens sociaux », « abus de pouvoir » et « non-dépôt de comptes ». Des faits qui remontent à 2018 et 2019.

La justice étudie notamment des frais personnels comme les travaux dans ses résidences ainsi que des vols en jet privé. Des montants qui seraient estimés jusqu’à 80 millions d’euros. Arnaud Lagardère est soupçonné d’avoir financé ses dépenses personnelles via les comptes de ses sociétés.

L’information judiciaire a été ouverte en avril 2021 sur la base notamment d’une plainte déposée par le fonds Amber Capital et d’un signalement de l’Autorité des marchés financiers.

Le fonds britannique Amber Capital, fondé par Joseph Oughourlian (également propriétaire du RC Lens) était à la tête d’une vive contestation contre la gouvernance d’Arnaud Lagardère avant le rachat de son groupe par Vivendi en novembre dernier.

Dans son communiqué, Arnaud Lagardère ne semble pas inquiet par la procédure. Il précise que sa mise en examen « porte essentiellement sur des faits concernant des sociétés personnelles lui appartenant intégralement et n’impliquant aucune société du groupe Lagardère ». L’enquête se porte notamment sur des écritures comptables jugées réalisées avec « légèreté ».

Les administrateurs du groupe Lagardère ont prévu de se réunir rapidement pour « assurer la bonne gouvernance du groupe en attendant la possibilité pour Arnaud Lagardère d’en reprendre la direction effective ».

David Beckham aurait perdu 10 millions d’euros !

Il est parfois dangereux de mêler gros business et amitié. David Beckham et Mark Wahlberg en font l’amère expérience. Les deux stars vont se retrouver sur les bancs de la justice. L’ex-golden boy du football anglais poursuit le comédien et réalisateur en justice.

David Beckham accuse Mark Wahlberg de l’avoir dupé, avec un manque à gagner de près de 10 millions d’euros. En cause, les termes du contrat qui les liait à une société de fitness.

Selon plusieurs sites américains, l’ex-joueur du Real Madrid et de Manchester United, désormais propriétaire de l’Inter Miami, était devenu ambassadeur mondial de l’entreprise F45. Beckham en était actionnaire minoritaire via son groupe d’investissement. Il a depuis supprimé de ses réseaux sociaux toute promotion de l’entreprise de fitness.

En octobre 2022, le mari de Victoria Beckham intentait déjà une action en justice. Une action conjointe avec la légende du golf Greg Norman. Selon le Sun, un juge leur indique alors de lancer leurs poursuites séparément.

La société de David Beckham, DB Ventures Ltd (DBVL), poursuit la société de l’acteur Mark Wahlberg, Investment Group (MWIG), ainsi que les fondateurs de F45, Adam Gilchrist et Rob Deutsch. 

Dans le cadre de leur accord initial, Beckham estime qu’il s’était vu promettre de recevoir des actions de la société dès le début de 2022. Ces actions n’auraient été délivrées que plusieurs mois plus tard. Entre temps, le cours de l’action avait considérablement chuté…

Les avocats de David Beckham estiment que leur client aurait donc perdu l’équivalent de plus de 9,86 millions d’euros de bénéfices potentiels. DBVL demande ainsi une indemnisation d’environ 17,69 millions d’euros. De quoi mettre à mal une amitié…

Du côté de l’acteur américain, The Sun avance qu’il considère ces accusations « sans fondement » comme de la « conduite frauduleuse ». Mark Wahlberg a demandé au juge de rejeter la plainte.

Racisme envers Aya Nakamura : enquête ouverte

Les publications à caractère raciste envers la chanteuse Aya Nakamura sont depuis aujourd’hui l’objet d’une enquête, a annoncé le parquet de Paris. La justice va faire son travail.

Suite à un signalement de la Licra, dénonçant les messages racistes à répétition sur les réseaux sociaux envers la chanteuse franco-malienne, Aya Nakamura, le sujet a pris une tournure judiciaire. Le nom de la chanteuse revient avec insistance en tête de liste pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, cet été.

À 28 ans, c’est actuellement la Française la plus écoutée dans le monde. Mais elle fait l’objet de virulentes attaques. Sous couvert de liberté d’expression, le sujet a vite dévié sur les réseaux sociaux sur sa couleur de peau et ses origines.

Sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique, Aya Nakamura suscite un débat national depuis que l’on a appris fin février dans L’Express qu’elle pourrait lancer les JO, le soir du 26 juillet, en interprétant du Edith Piaf.

Un groupuscule de l’ultradroite, Les Natifs, avait posté sur leurs réseaux une photo d’une banderole tendue par une dizaine de ses membres, bien cachés derrière celle-ci. On pouvait lire l’inscription : « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ! ».

Prenant sa défense, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a mis en garde contre les « prétextes pour s’attaquer à quelqu’un par pur racisme ». « S’attaquer à une artiste pour ce qu’elle est, est inacceptable, c’est un délit », avait-elle ajouté lors d’une audition au Sénat.

Sur BFM TV, Patrick Bruel a lui volé au secours de la chanteuse si populaire : « Quand Jessye Norman a chanté la Marseillaise en 1989 pour le bicentenaire de la révolution, elle représentait la France ? Ce type de débat amène sur un mauvais terrain qu’on n’aimerait pas entendre. Je n’aimerais pas imaginer les raisons pour lesquelles il y a cette polémique… En tout cas, moi je serais ravi de l’entendre chanter Édith Piaf. »