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Jordan Bardella : « Reconnaître, aujourd’hui, un État palestinien, ce serait reconnaître… »

Le président du Rassemblement National (RN) s’exprimait depuis les salons Hoche à Paris, ce midi. Une phrase a particulièrement retenu l’attention médiatique. À six jours du premier tour des élections législatives, le favori des sondages montre sa totale opposition idéologique avec le Nouveau Front Populaire (NFP), principal adversaire désigné.

« Reconnaître, aujourd’hui, un État palestinien, ce serait reconnaître le terrorisme. » C’est dit. Jordan Bardella se montre ferme concernant le conflit israélo-palestinien. Et en profite pour envoyer un message clair à la gauche, ce lundi midi, en conférence de presse.

S’il semblait par moment peser ses mots, ou vérifier ses notes, le président du RN a frappé fort. Pour clarifier la ligne directrice de son propre camp. « Nous avons de tout temps, ma famille politique, épousé la position française, deux Etats : dont un Etat palestinien, avec des droits et des devoirs. Cette position a été rendue caduque dans l’immédiat, par les atrocités et les attaques du Hamas le 7 octobre dernier. Reconnaître un Etat palestinien au moment où nous nous parlons, ce sera reconnaître le terrorisme. Ce serait accorder une légitimité politique à une organisation qui prévoit dans sa charte la destruction de l’Etat d’Israël. »

Jordan Bardella poursuit et s’en prend au NFP : « Le Hamas est dans le même temps considéré par l’Union Européenne comme une organisation terroriste. Je sais qu’il y a beaucoup de responsables politiques à gauche et à l’extrême gauche, qui par électoralisme, font le jeu d’un antisémitisme d’atmosphère, qui se développe depuis le 7 octobre, qui menace nos compatriotes de confession juive. Si demain les Français m’accordent leur confiance, j’entends être un bouclier pour tous les Français victimes de la violence. »