fbpx

Remis en place par Pierre Lees-Melou (Stade Brestois), Daniel Riolo se défend

Une passe d’arme dont raffole les réseaux sociaux. Le virulent journaliste d’RMC, Daniel Riolo, remis en place par le milieu de terrain brestois Pierre Lees-Melou. Après la victoire de Brest face au Havre (2-0), ce week-end, le joueur a pu se présenter devant la presse pour la première fois depuis le mois de mai. Il était écarté des terrains pour cause de blessure au péroné.

D’après Daniel Riolo, Pierre Lees-Melou aurait « un peu traîné des pieds » pour reprendre la compétition avec Brest après sa fracture du péroné en mai. Le brillant milieu de terrain aurait aimé être transféré vers un club plus prestigieux cet été.

Faux, lui répond ouvertement le joueur : « J’ai de bons rapports avec les journalistes, à part un qui a parlé sur moi. Un consultant qui a apparemment une deuxième carrière de chirurgien. Il sait plus de choses que le chirurgien actuel. Je lui demanderai des conseils la prochaine fois. Qu’il me contacte s’il veut des infos au lieu de dire des conneries à l’antenne. Si j’étais absent, c’est uniquement à cause de ma blessure. Il l’a dit au conditionnel, je ne peux pas lui en vouloir. Nous aussi, joueurs, parfois on dit des conneries… Il fait son métier.« 

Interrogé à ce sujet dans l’After d’RMC, lundi soir, Daniel Riolo a réagi à son tour : « Je ne suis pas consultant, je suis journaliste« , clarifie-t-il déjà. Même si le grand public s’y perd complètement désormais…

« Un journaliste ne donne pas qu’un avis, il a également des informations. Non, Monsieur Lees-Melou, je n’ai pas raconté des conneries et je pense que vous auriez pu revenir avant. Ça a été dit par d’autres journalistes. Au-delà de la blessure, le fait de ne pas être parti fait que vous avez un peu traîné des pieds pour revenir. Ce n’est pas une carrière de chirurgien que j’aurais pu entamer mais peut-être de psy ou de préparateur qui fait le lien entre la tête et les jambes. Je veux bien être chambrer sur le fait que je sois un psy de comptoir s’il veut.« 

À vous de juger. Les deux hommes n’auront définitivement pas la même version de l’histoire.


Pour revoir le grand debrief de la 7e journée de Ligue 1, voici le replay du Dèj Foot, l’émission en live streaming chaque midi, animée par le journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian.

« J’espère qu’il aura l’intelligence… » : Face à Luis Enrique, Margot Dumont n’a « rien à ajouter »

Invitée sur plateau du Canal Football Club quatre jours après les faits pour commenter l’attitude de l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, à son encontre après la victoire d’Arsenal (2-0), en Ligue des Champions, Margot Dumont a tenu à clarifier la situation.

La journaliste de Canal+ enterre la hache de guerre. Une hache qu’elle n’a jamais souhaité déterrer, d’ailleurs. C’est l’attitude surprenante et agaçante de Luis Enrique qui a fait que cette simple interview d’après-match est devenu un débat d’actualité footballistique.

Alors que l’entraîneur parisien a refusé d’analyser la défaite de son équipe, estimant avec condescendance que l’on ne comprendrait pas ses explications, Margot Dumont a dû assumer la séquence dans les médias et sur les réseaux sociax.

Dimanche soir, en direct sur Canal+, elle a confirmé ce que tout le monde pensait : aucun sexisme, juste le sentiment qu’il se croit au-dessus de tout le monde.

En revanche, la journaliste confirme l’analyse de Thibaud Vézirian (Entrevue) dans le Dèj Foot.

Selon elle, Luis Enrique doit « comprendre que nous sommes un trait d’union entre les acteurs et le public. Ne pas répondre, c’est les mépriser, eux aussi. Je trouve cela très dommage. Je voudrais dire une chose également, ça ne va pas m’empêcher de faire mon métier : s’il y a une question tactique à poser la prochaine fois, je la poserai. J’espère qu’il aura l’intelligence d’y répondre

Une réponse a qui a visiblement beaucoup plu aux internautes, qui ont déjà hâte de la revoir en après-match face au coach du Paris-SG.


Luis Enrique aurait-il dû s’excuser, le débat proposé par le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian dans son émission quotidienne, Le Dèj Foot, à suivre sur Twitch/Kick/X et TikTok.

Le « président à vie » Didier Roustan est décédé à l’âge de 66 ans, des suites d’une maladie

Didier Roustan s’en est allé. À l’âge de 66 ans. Bien trop tôt, forcément. Des suites d’une grave maladie décelée sur le tard, ces derniers mois. Le journaliste avait quitté l’antenne de La Chaîne L’Equipe pour se soigner depuis la fin du mois de juin.

Unique. Didier Roustan n’avait pas son pareil. Une gouaille, des petits mots, un plaisir incommensurable de voir évoluer les artistes du ballon rond. Passé par TF1 (Téléfoot), Antenne 2 et Canal+, son chemin télévisuel l’a finalement amené à devenir « président à vie » de L’Equipe du Soir, sur La Chaîne L’Equipe.

Beau jeu, beau geste, c’est le football qu’il aimait par-dessus tout. Pouvoir en parler librement à l’antenne jusqu’aux dernières semaines de sa vie aura été un privilège qu’il a su apprécier à sa juste valeur.

Il n’a pas fait que commenter l’Euro 1992 (avec Michel Hidalgo) ou la Coupe du monde 1994 (avec Eric Cantona), il a joué, aussi. À 16 ans, il s’entraine avec les professionnels de l’AS Cannes, sa ville.

Grand fan de Diego Armando Maradona, Didier Roustan a connu des générations de grands footballeurs : de Platini à Zidane, de Maradona à Messi. Avec lui, le football plaisir est élevé au rang d’art.

Un artiste de la scène médiatique est décédé dans la nuit de mardi à mercredi. Nul doute qu’il doit déjà régaler d’anecdotes ses nouveaux partenaires, là-haut.

Retrouvez ici cette émission spéciale Edinson Cavani, avec l’hommage de Didier Roustan au buteur du PSG.

OM : Présentation de Mason Greenwood, moment de malaise, un ancien député moqué

Le jeu des questions-réponses en conférence de presse. Un grand classique. Mais désormais, beaucoup de conférences sont filmées et diffusées sur Twitch ou d’autres plateformes. L’ancien journaliste et ancien député Avi Assouly a voulu jouer la carte de l’humour lors de la présentation du nouveau joueur de l’OM Mason Greenwood… Ce n’est pas très bien passé.

Faire de l’humour, c’est un art. Obtenir l’approbation de la majorité n’est pas donné à tout le monde. Avi Assouly en a fait les frais. Présent lors de la conférence de presse de présentation des nouveaux joueurs marseillais, Mason Greenwood et Lilian Brassier, à l’Orange Vélodrome, ce dernier a pris le micro pour poser une question et « détendre l’atmosphère ».

Alors que la tension régnait par moments, suite à des questions répétitives sur les violences conjugales dont a été l’auteur Mason Greenwood il y a 3 ans, Avi Assouly a cherché à faire sourire tout le monde. Difficile de faire sourire tout le monde quand vous ne parlez pas la même langue… Ou que vous n’avez pas le même humour.

Pour beaucoup, qui en parlent sur les réseaux sociaux, on a donc assisté à un grand moment de gêne. L’ancien journaliste de Radio France et ancien député, 74 ans, s’en moque certainement.

« Pour décontracter un peu l’histoire, tu sais à quoi correspond ton nom de famille, Greenwood, tu sais la traduction ? », ose-t-il, alors d’autres personnes présentes à la conférence de presse auraient certainement voulu poser des questions plus « techniques »…

Forcément, l’ex-joueur de Manchester United et de Getafe répond par la négative.

« Green/Wood, c’est Bois/Vert, bois c’est wood, vert c’est green », reprend Avi Assouly. Mason Greenwood, 22 ans, reste circonspect. Le président de l’OM Pablo Longoria retient un rire (très) gêné... Bienvenue Mason !

Pour revoir la conférence de presse de Mason Greenwood et Lilian Brassier en intégralité : Twitch OM

MEDIAS – Une nouvelle journaliste débarque dans Telefoot

C’est le mercato. Téléfoot ne déroge pas à la règle et réalise quelques changements son effectif. La Belge Séverine Parlakou sera une nouvelle figure de l’émission à la rentrée.

Aperçue sur Eleven, La Chaîne L’Equipe ou Dazn, la journaliste devra trouver sa place aux côtés de Grégoire Margotton ou Bixente Lizarazu, entre autres.

C’est un transfert qui devrait intéresser les fans de l’émission dominicale de TF1. À 32 ans, Séverine Parlakou va remplacer numériquement Marine Marck à l’antenne. Même si cette dernière reste à TF1. Téléfoot se dote donc d’une journaliste expérimentée. Pas uniquement passionnée de football, puisqu’elle apprécie aussi le tennis, les sports de combat ou la mode en général, la Belge pourrait rapidement se faire un nom en France.

Léa Salamé : « Ce qui compte, c’est qu’il y ait un moment »

C’est la magie des réseaux sociaux. Une boîte à archives qui vous fait ressortir une petite phrase de nulle part. Ces dernières heures, c’est Léa Salamé qui en fait les frais. Les propos de la journaliste de la matinale (7/9H) sur France Inter et de l’émission Quelle époque sur France 2 font énormément réagir.

En cause, l’extrait d’un entretien donné au média en ligne Konbini. Cette interview date d’avril 2023. Une petite phrase était complètement passée en dehors de radars et de la vigilance de certaines langues de vipère sur X (ex-Twitter). Et aussi des fervents défenseurs du métier de journaliste.

Léa Salamé possède sa propre théorie sur l’information et la recherche de la vérité. Une théorie qui ne colle d’ailleurs pas tout à fait avec ce que certains ont comme image du métier de journaliste.

« Le plus important, évidemment que ce n’est pas la question, c’est le moment. Ce n’est même pas la réponse, c’est le moment. C’est-à-dire que peu importe la question, peu importe la réponse. Il faut qu’il y ait un moment. Moi, mon obsession le matin sur Inter, par exemple, c’est qu’il y ait un moment. C’est pas d’aller chercher, déceler la vérité, c’est qu’il y ait un moment. »

Voilà une journaliste qui aurait donc abandonné l’idée d’aller chercher la vérité auprès de ses interlocuteurs. Surtout si on sort sa phrase du contexte. Léa Salamé préférant donc « la séquence forte », « le buzz », comme l’analysent beaucoup d’internautes via les réseaux sociaux.

Une curieuse conception du journalisme, qui fait bondir les fervents défenseurs du métier. Le journalisme a beaucoup évolué ces dernières années. La société, aussi, parallèlement. On dit souvent que le journalisme est aussi un reflet de la société.

En effet, les directions de plusieurs médias cherchent dorénavant les reprises. Une émission qui ne fait pas réagir sur les réseaux sociaux, dont les extraits ne sont pas repris par l’AFP ou d’autres médias, n’est plus une bonne émission…

La course à l’audience, aux clics, passe par l’engagement des auditeurs/téléspectateurs/viewers. Et susciter des réactions négatives sur un sujet est le gage d’obtenir de bonnes audiences. Un cercle vicieux.

« Faute grave », France Info se défend et accuse Achilli

L’affaire avait fait grand bruit. Un licenciement pour « faute grave » dans les rangs de France Info. Le présentateur des « Informés », Jean-François Achilli, débarqué manu militari en début d’année pour des raisons déontologiques.

En cause, il aurait collaboré avec Jordan Bardella, le conseillant sur l’écriture de son livre. Le président du Rassemblement National (RN) n’avait pas à prendre conseil auprès du journaliste, surtout « en période électorale [participant à] une stratégie de conquête du pouvoir […] ce n’est pas le rôle du journalisme ». Ces mots sont de Jean-Philippe Baille, le directeur de France Info dans les colonnes du Parisien.

Selon lui, le journaliste a franchi « la ligne rouge », à plusieurs reprises : « La direction doit être informée et doit valider tout projet de collaboration extérieure ». Jean-François Achilli affirme qu’il a toujours prévenu sa direction lors de collaborations extérieures.

Le patron de la station publique assure que le journaliste a enfreint « de manière délibérée et répétée » les règles, ce qui a mis la direction « dans l’obligation de réagir ». Ajoutant : « Il y a eu d’autres conflits d’intérêts, dont des media trainings, pratiques rémunérées interdites à Radio France. »

Jean-Philippe Baille dément en revanche toute décision « politique ». Ce que certains avaient rapidement pointé du doigt. « Ma responsabilité à moi, c’est de m’assurer que nous pouvons dire aux Français que l’éthique est respectée », ajoute-t-il.

Remplacé par Bérengère Bonte à la tête des « Informés », Jean-François Achilli ne reviendra donc pas aux manettes. L’émission se poursuit de cette façon jusqu’à la fin de la saison.

France Info licencie un journaliste « trop proche » du RN

Voilà une information qui ne va pas faire taire ceux qui pensent les journalistes sont trop proches des hommes politiques. Mais quand est-il réellement après ce licenciement pour faute grave ?

Selon les informations du Point, Radio France vient de transmettre une lettre de licenciement au journaliste Jean-François Achilli. Le présentateur de l’émission Les Informés avait été suspendu et privé d’antenne depuis le 14 mars, « à titre conservatoire, le temps de clarifier la situation ».

Tout a commencé par des révélations du journal Le Monde. Selon le média, Jean-François Achilli et le président du Rassemblement National (RN) Jordan Bardella discutaient d’un projet de livre. Le journaliste ayant donné son avis sur quelques passages écrits par Jordan Bardella. Mais selon Jean-François Achilli, jamais il n’a envisagé de participer à l’écriture.

Il a par ailleurs posté sa mise au point via son compte X : « Je n’ai enfreint aucune règle professionnelle ou déontologique. J’ai échangé avec Jordan Bardella comme je le fais avec tous les responsables politiques depuis vingt-cinq ans. Nous avons parlé, à sa demande, de ce que pourrait être son expression pour un livre d’entretiens. J’ai refusé le projet. »

Visiblement totalement surpris par la décision de son employeur, Jean-François Achilli poursuit : « Depuis quand les journalistes politiques ne peuvent-ils plus échanger avec l’ensemble des responsables politiques ? Je suis abasourdi par la brutalité de la mesure injustifiée prise par la direction de France Info à mon encontre, qui nuit gravement à ma réputation. »

La direction de Radio France reproche un « conflit d’intérêts grave », en se basant sur des passages entiers d’articles du Monde, Télérama et Libération à charge contre le journaliste. À la lumière de ces « retours » et « avis » donnés à Jordan Bardella concernant ce livre, France Info aurait donc tranché. Des arguments contestés par le journaliste. Le feuilleton entre les deux parties n’est pas fini.