fbpx

Un premier projet d’attentat déjoué contre les Jeux Olympiques : toutes les informations

Un projet d’attentat déjoué, c’est une belle victoire pour la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) le 22 mai dernier. D’après les informations de BFM TV, cet attentat visait les épreuves de football prévues à Saint-Étienne dans le cadre des Jeux Olympiques.

Un suspect de 18 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire. Un ressortissant tchétchène interpellé le 22 mai dernier par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). De source policière, BFMTV nous informe que le suspect était soupçonné de vouloir commettre un attentat pendant les épreuves de football prévues à Saint-Étienne pour les Jeux Olympiques (6 matchs prévus entre le 24 et le 31 juillet).

C’est donc le stade Geoffroy-Guichard, fief de l’AS Saint-Étienne, qui était visé par cet homme de 18 ans. L’enceinte doit accueillir plusieurs matchs de football cet été. L’attentat était conçu pour tuer spectateurs et forces de l’ordre.

Après plusieurs repérages, le suspect a été interpellé à son domicile puis mis en examen et placé en détention provisoire.

Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a tenu à « féliciter les services de renseignement qui démontrent une nouvelle fois leur pleine mobilisation et leur efficacité dans la lutte contre le terrorisme et la protection de notre pays. » Poursuivant : « C’est le 50e attentat déjoué par nos services de renseignement depuis 2017 » Et le premier déjoué qui visait spécifiquement les JO de Paris 2024.

Congo, football, surpoids : les confidences de Gauthier Mvumbi, « Baby Shaq » du handball

Une médiatisation de star mondiale mais la carrière d’un très bon sportif amateur. C’est le grand écart permanent du handballeur franco-congolais Gauthier Mvumbi, impressionnant sur et en dehors des terrains. Surnommé « El Gigante » (le géant) puis « Baby Shaq », référence à la légende du basket Shaquille O’Neal, Gauthier Mvumbi se confie sur sa trajectoire hors normes.

Thibaud Vézirian : Gauthier, tu joues pivot, mesure 1m96 pour 147 kilos. Ça fait le bonheur de ton club de handball, à Rouen (3e division). Tu as toujours été grand et fort ?

Gauthier Mvumbi : Toujours ! Quand j’étais plus jeune, je faisais du foot, un peu comme tout le monde. J’avais déjà des prédispositions physiques. Mon père n’était pas très chaud, parce qu’il fallait avoir beaucoup de temps pour me suivre, m’amener aux matchs, aux entraînements. Je devais aller en centre de formation à Châteauroux. Je suis de Dreux et je n’y ai pas été, personne ne pouvait m’amener. Ça a été dur à digérer.

Cela t’a finalement fait prendre le chemin du handball. Avec réussite…

J’ai arrêté complètement le foot et par la suite, j’ai fait l’UNSS au collège : c’est là que je me suis mis au handball. J’aurais pu faire du basket ou du volley. J’ai eu beaucoup de chance dans ma vie d’avoir des facultés pour les sports collectifs. Avec le même plaisir. C’est tombé sur le hand. Ça aurait pu être un autre sport.

Ton physique atypique a été un atout ou plutôt quelque chose de difficile à vivre ? On dénonce souvent la grossophobie ambiante, tu en as été victime ?

J’ai eu la chance et la capacité de grandir en quartier : si tu n’es pas fort mentalement, ça te mange facilement l’esprit. Et puis, c’était différent à l’époque, il y avait moins de costauds ou de gros qu’aujourd’hui. Je ne l’ai donc pas mal vécu. J’en ai fait une force. Très tôt, j’ai eu un mental de sportif, je suis un gars de compétition. Je n’aime pas perdre ! Quand je regarde « The Last Dance », la série sur Michael Jordan, je comprends son état d’esprit tout de suite. Je suis très fair-play mais ne me cherche pas trop, sinon tu vas me trouver. Un peu en mode Kobe Bryant, aussi.

Sur les terrains, pas de « trash-talk » envers toi ? Personne ne se moque pour essayer de te faire sortir de ton match ?

J’inspire plutôt la crainte (il sourit). Donc peu d’adversaires osent me titiller. Je réponds toujours sur le terrain. Avec le sourire. Mais aujourd’hui, j’ai bientôt 30 ans, je ne suis plus le jeune de l’équipe. J’ai changé de posture, on m’appelle « l’ancien ». Ça m’a d’ailleurs fait un peu bizarre au début…

En janvier 2021, tu participes avec le Congo à la Coupe du monde, en Égypte. C’est là que tu exploses aux yeux du monde entier. Tes performances marquent les esprits. De telles éloges dans les médias, l’intérêt de Shaquille O’Neal, ce surnom « Baby Shaq », qu’est-ce que ça fait ?

Ça me plait le surnom de « Baby Shaq du handball ». Avant c’était « El Gigante », donné par des Argentins. Je suis entré en contact avec Shaq pendant la Coupe du monde. Une expérience incroyable, en tant que fan de basket, de rencontrer ce mec, aussi simple, aussi abordable. Premier match face à l’Argentine, je rentre à l’hôtel, mon téléphone n’arrête pas de sonner. Le soir, une page Instagram, « Overtime », relaye une vidéo de moi. Ça arrive aux oreilles de Shaquille O’Neal. Et là, il m’envoie une vidéo personnelle ! J’ai embrayé, sans tout comprendre à ses mots d’anglais (rires).

Parler à Shaquille O’Neal en direct sans trop maîtriser l’anglais, c’est possible ?

J’ai reçu son numéro. Mais j’ai douté que ce soit lui jusqu’à ce qu’il décroche. J’ai mis deux jours à l’appeler, je n’y croyais pas… Je ne triche pas, je suis naturel, ça lui a plu. Comme j’étais ambassadeur de l’équipe de handball de Detroit puis en déplacement aux USA rencontrer le club de New York, j’ai envoyé un message à Shaq. Il était dans le Texas, à l’autre bout du pays. Il est venu un dimanche, dans un petit bar. Je me suis dit : cette silhouette, ce crâne rasé, est-ce vraiment lui ? Il était assis, il s’est levé. C’est quelqu’un de très respectueux. On a échangé, il m’a donné sa veste, bien trop grande pour moi ! Je lui ai dit : je t’attends en France l’été prochain, voir ma famille. Il est venu ! On a déjeuné ensemble à son hôtel, avec mon frère. Il veut mettre pas mal de projets en place pour moi, je suis un peu son poulain.

Avec un tel succès, pourquoi ne pas avoir réussi à évoluer en première division française ?

Avec 30 kilos de moins, j’aurais pu jouer en première division. Le système handball est ce qu’il est : il faut rentrer dans des cases. Quand j’étais en centre de formation à Créteil, je devais déjà être dans les bonnes cases. Je n’y suis pas et je n’ai rien fait pour y rentrer. Même si j’ai reçu plein de propositions de clubs à l’étranger. Bien manger, ça s’apprend aussi, choisir les bons aliments, etc. On ne nous montre pas comment faire quand on est plus jeune. Aujourd’hui, j’estime que je dois perdre un peu de poids pour ma santé, même si ma santé va très bien. Nikola Karabatic (PSG), qui est pour moi le GOAT, le plus grand joueur de handball de l’histoire, a fondu avec l’âge. C’est utile pour un sportif. Même LeBron James (Los Angeles Lakers) l’a fait, changer de morphologie pour durer. Je suis très motivé, quitte à faire un partenariat là-dessus. J’ai besoin d’objectifs pour avancer.

Est-ce désormais un défi compliqué de perdre du poids ?

À Créteil, j’avais 18 ans, je pesais environ 120 kilos. Il y a plus de dix ans. Mais comme ça n’a pas été simple de gérer mon départ de là-bas, j’ai compensé par la bouffe. Je ne suis pas le meilleur pour faire ressortir mes émotions. Est-ce un défi de perdre du poids ? Oui et non. La vie de sportif est différente de la vie normale. On s’entraine plus, on voyage plus. Il faut une vraie hygiène de vie. Moi, ça a fonctionné comme ça, avec mon physique. Mais le jeune qui est en embonpoint, qui peine à perdre du poids, je lui conseille de faire ce que son corps lui dit de faire. Ton corps t’envoie des signaux, à toi de t’y fier. Un Victor Wembanyama (joueur des San Antonio Spurs en NBA), il a été préparé très tôt à devenir le meilleur du monde, avec tout ce qu’il faut autour de lui. Comme Kylian Mbappé. Et c’est pour ça aussi qu’ils réussissent. C’est primordial. Ma fierté, c’est d’avoir fait une Coupe du monde. Certains joueurs de première division n’ont jamais participé à un tel tournoi.

Tu es le seul joueur de 3e division à avoir des sponsors et partenaires, comment tu le vis ? C’est quoi la suite ?

J’ai des contrats de sponsoring à mon échelle : chaussures, appareils médicaux, etc.  Mais c’est vrai que personne n’en possède à mon niveau. Je le vis de la manière la plus simple possible. Si je peux aider les copains, je les aide. Je sais tout ce que j’ai et ce je peux redonner aux autres. J’ai un profil qui séduit les marques, j’ai le sourire, je vis pleinement, je suis authentique. Mais j’ai toujours signé des contrats sportifs d’un an. Donc bientôt, j’entamerai une formation de moniteur d’auto-école. Si je deviens consultant ou commentateur, ce serait un immense plaisir, mais il faut toujours avoir d’autres options pour l’après-carrière.

Qu’est-ce qui restera comme ta plus forte émotion sportive ?

La qualification pour le Mondial 2021. On est en Tunisie, on devait gagner face au Cap Vert, on perd en prolongations. Le match d’après, il est programmé à 8h du matin. On jouait à une heure de l’hôtel, il a fallu se réveiller à 5h. Et malgré tout, on s’est qualifié contre le Gabon ! Au Mondial, ensuite, je reçois deux titres de MVP (meilleur joueur du match). La seconde fois, on perd pourtant le match de -20 et je reçois quand même ce titre. Énorme. De base, le Congo n’est pas spécialement reconnu sportivement. Grâce à moi, on peut parler du handball au Congo. Ça m’a permis aussi de discuter avec de grands sportifs comme Chancel Mbemba (OM) ou Cédric Bakambu, ex-joueur de Marseille, internationaux congolais en football. J’aime beaucoup échanger, je viens du monde amateur même si j’ai eu les pieds dans le monde pro.

Paris 2024 : Le jeu qui se moque des galères des Parisiens !

Éternels embouteillages dans la capitale. Rien de drôle, rien d’amusant. Et pourtant. L’essayiste François Belley vient de créer un jeu de société insolite sur Paris… et tous ses défauts. Vivez l’aventure de millions de voyageurs désespérés…

Marre des manifestations tous les week-ends ou presque ? Marre d’être surpris par les rats ? Marre des voies réservées au vélo au détriment du bon sens ? Ce jeu satirique est fait pour vous. « Je n’ai écarté aucun sujet. Tout est traité au même niveau. Je ne suis pas un anti-Hidalgo ou un pro “Saccage Paris”. Il y a un côté piquant dans ce jeu », affirme François Belley sur Actu.fr.

Les embouteillages, les retards, les bruits, les odeurs, les incivilités… Comment traverser Paris sans devenir fou ? À l’heure de Paris 2024, le challenge semble particulièrement difficile.

Dans la notice explicative, on peut lire : « Vous devez vous rendre au cœur de Paris pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Mais pour cela, il vous faudra traverser la capitale en métro ou à trottinette, en voiture ou à vélo… » Une aventure à laquelle sont confrontés des dizaines de milliers de Parisiens chaque jour.

Pour tenter votre chance, jouez donc à « La Traversée de Paris », clin d’oeil au film mettant en scène Jean Gabin et Bourvil en 1956. « J’ai pu déposer le nom auprès de l’Institut national de la propriété intellectuelle dans la catégorie des jeux de société », précise l’essayiste des Yvelines.

« Je ne voulais pas faire un essai, mais plutôt passer par le jeu, la satire, le dessin, l’humour, un genre que je n’avais jamais fait », poursuit-il. Tout en se défendant de n’avoir créé qu’un jeu : « il y a de l’information » aussi. À chacun son interprétation.

À travers les dessins de RLO, « un dessinateur de presse lyonnais » avec lequel il voulait travailler depuis longtemps, le jeu totalise 50 scènes parisiennes aux thèmes bien différents. Et on peut bien sûr tenter de se baigner dans la Seine… Attention, c’est risqué.


« La Traversée de Paris », jeu distribué à 3000 unités, notamment sur latraverseedeparis.fr. Prix : 29,99 €.

EXCLU – Mbappé, JO, Super League… Les coulisses du bras de fer Emmanuel Macron-Florentino Pérez (Real Madrid)

Certains trouvent cela ridicule, d’autres jugent cela tout à fait logique. Emmanuel Macron, en super ambassadeur des Jeux Olympiques de Paris 2024. À l’occasion de la grande réception des 120 ans de la FIFA à l’Elysée, le Président de la République a tenté de faire flancher Florentino Perez, le grand patron du Real Madrid. Mais ce dernier était aussi venu parler Super Ligue… Plongée dans les coulisses.

Alors que la FIFA venait à l’Elysée fêter en grande pompe ses 120 ans, d’autres décisions importantes se jouaient en coulisses. Les sourires sont de sortie, Emmanuel Macron accueille « chez lui » au Palais de l’Elysée les grands représentants du football. Mais aussi certains joueurs ou anciennes gloires.

L’ailier international français Ousmane Dembélé (PSG) apparaît sur les photos, tout comme la consultante Jessica Houara-D’hommeaux, l’ex-champion du monde 1998 Bernard Diomède ou encore l’ambassadeur FIFA Youri Djorkaeff, champion du monde 98 passé par le PSG, l’Inter Milan ou l’AS Monaco.

À cette occasion, le président de la FIFA Gianni Infantino et les représentants des sept membres fondateurs de la FIFA (Belgique, Danemark, France, Pays-Bas, Suède et Suisse, ainsi que le Real Madrid pour l’Espagne) ont signé un certificat célébrant cette date symbolique. Un certificat réalisé comme une réplique exacte de l’acte signé en 1904.

« Nous sommes ici pour remercier, pour se souvenir, pour célébrer. Nous nous devons de commencer par rendre grâce à ceux qui étaient ici, au 229, rue Saint Honoré, il y a 120 ans, comme Robert Guérin, le premier Président de la FIFA. Un groupe de rêveurs, de visionnaires représentant six pays et un club, qui représentait lui-même un pays : Madrid FC (le Real Madrid), ambassadeur de l’Espagne. Ils l’ont fondée il y a 120 ans – la FIFA. Nous devons les remercier pour cela », a affirmé le Président de la FIFA.

Gianni Infantino a ainsi dévoilé une plaque commémorative positionnée près du 229 rue Saint Honoré à Paris, là où la FIFA a été créée.

D’après nos informations, au cours de cet événement symbolique, Emmanuel Macron a pu s’entretenir avec Florentino Perez. Le président du Real Madrid, parmi les hommes les plus influents du football mondial, savait que le dossier Kylian Mbappé reviendrait sur la table. Non pas concernant son transfert du PSG vers le club madrilène, c’est acté et tout le monde l’a accepté. Mais plutôt concernant la participation du capitaine des Bleus aux Jeux Olympiques en août.

Après vous avoir révélé en février que le clan Mbappé avait incité le Real Madrid lors des négociations finales du contrat à laisser le joueur participer à Paris 2024, Entrevue est en mesure de vous informer que le dossier avance bien selon le camp français.

Si le Real Madrid a bien envoyé une lettre à la Fédération française de football (FFF) pour prévenir que le club ne libérerait pas ses joueurs français, la réalité est toute autre. Tout se négocie, tout homme à son prix. Rien n’est figé. D’autant qu’au moment de l’envoi de la lettre à la FFF, Kylian Mbappé n’était pas officiellement un joueur madrilène…

Emmanuel Macron a donc fait le forcing hier, depuis l’Elysée, auprès de Florentino Perez. Si le Real Madrid venait à céder sur ce dossier non vital pour le club (Kylian Mbappé serait ensuite près à jouer dès septembre), Florentino Perez a pu parler Super League ! Sujet majeur pour l’avenir du football.

Chacun ses enjeux, chacun ses priorités, chacun ses intérêts. Si pour Emmanuel Macron, avoir Kylian Mbappé aux JO revêt une importance capitale, pour le Real Madrid, c’est la Super League qui prime.

Ainsi, d’après nos informations, le milliardaire Florentino Perez aurait demandé des garanties à Emmanuel Macron concernant la présence et le soutien de clubs français pour la future compétition prévue pour septembre 2025. De même, ses activités dans le BTP -il possède une multinationale-, lui donne d’autres leviers de négociations économiques avec la France.

On sait déjà que l’Olympique de Marseille et l’Olympique lyonnais pourraient être engagés dans la première mouture de la Super League. Nasser Al Khelaïfi et le Paris-SG se montrant loyaux envers l’UEFA (et sa Ligue des Champions) pour le moment, publiquement.

Obtenir l’aval du président de la République afin que la FFF et la Ligue de Football Professionnel (LFP) ne mettent pas de bâtons dans les roues des clubs français pro-Super League était très important aux yeux de Florentino Perez.

Grand ambassadeur de cette Super League lancée comme une fusée pour mettre un coup de pied dans la fourmilière UEFA, Florentino Perez a-t-il obtenu ce qu’il était venu chercher ? En échange de la libération de Kylian Mbappé pour Paris 2024 ? Réponses prochainement.

Macron/Zelensky/Xi Jinping/Poutine : Pas de trêve olympique !

Emmanuel Macron n’aura pas gain de cause. Le sport et la fraternité ne dépassent décidément pas les problèmes entre pays. Si le Président de la République française souhaitait ardemment « tout faire » pour avoir une trêve olympique lors des Jeux Olympiques, les camps russes et ukrainiens ne l’entendent pas de cette oreille.

Cela aurait été trop beau… Dans un entretien à l’AFP vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky rejette toute idée de trêve dans cette guerre engagée en début d’année 2022. 

« J’ai dit : Emmanuel, nous n’y croyons pas. Imaginons une seconde qu’il y ait un cessez-le-feu. D’abord, on ne fait pas confiance à Poutine. Deuxièmement, il ne va pas retirer ses troupes. Troisièmement, dis-moi Emmanuel, ai-je dit, qui garantit que la Russie ne va pas en profiter pour faire venir ses troupes sur notre territoire », a détaillé Volodymyr Zelensky.

Réel manque de confiance envers l’ennemi ou moyen de pression sur la France pour obtenir toujours plus d’aides ? Volodymyr Zelensky répond. « Nous ne sommes pas contre une trêve, nous ne sommes pas contre la fin de la guerre. Mais nous voulons une fin juste à cette guerre. Et nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l’ennemi. »

Le problème, c’est que le président ukrainien n’est pas le seul à s’opposer publiquement à cette trêve olympique souhaitée. Lors d’un déplacement en Chine en cette fin de semaine, le président russe Vladimir Poutine n’a pas fait de détails : son opposition à une trêve trouve une raison assez simple. L’interdiction des athlètes russes de participer aux JO à cause de l’invasion de l’Ukraine. Pas d’athlètes russes au Jeux, pas de trêve sur le front guerrier.

Position compréhensible tant les fédérations sportives internationales n’ont jamais su se coordonner vis à vis de ce problème russe. Avec ou sans bannière, bannissement total ou partiel, suspension puis ré-incorporation dans le tennis, exclusion des basketteurs français qui évoluent dans le championnat russe… Une cacophonie totale. Aucune ligne directrice. Et l’incompréhension totale des fans de sport qui se demandent encore pourquoi les athlètes russes sont punis pour exercer leur métier alors qu’ils ne sont pas responsables des actes de leur gouvernement.

Vladimir Poutine abonde dans ce sens : « Les fonctionnaires sportifs internationaux violent aujourd’hui les principes de la Charte olympique à l’égard de la Russie en empêchant nos sportifs de participer aux JO sous leur drapeau, avec leur hymne national, mais ils veulent que nous nous pliions aux règles qu’ils nous imposentPour exiger quelque chose des autres, il faut soi-même respecter les règles. »

Matière noire, Wembanyama, astrologie et félicitations du jury

Il n’y a pas un jour sans que Victor Wembanyama ne nous impressionne. À 20 ans, il multiplie les prouesses sur les parquets (Rookie de l’année en NBA) et en dehors. La vidéo qui fait le plus parler les fans de basket ces dernières heures est encore une fois avec notre « Wemby » national.

Cette fois, ce n’est pas un panier, un contre ou une passe décisive hors normes. Mais bien une explication scientifique ! Ça y est, « Wemby », dit l’OVNI, dépasse largement le monde du sport.

Ultra à l’aise devant les médias, le jeune homme de 2m24 a encore une fois impressionné. En anglais, bien sûr, il a donné une définition très précise de ce qu’est la matière noire ! Juste après avoir posté via sa franchise les Spurs une vidéo de remerciements pour sa grandiose saison. En conférence de presse, au planétarium Scobee de San Antonio, Victor Wembanyama était ravi de recevoir cette question originale : « J’adore ce type de questions »… Un journaliste venait de l’écouter parler de matière noire à des enfants au planétarium…

Alors la star du basket français s’est lancée volontiers : « La matière noire est comme une masse qu’on ne peut pas voir, mais nous savons qu’elle est là parce qu’elle a de l’influence et des attractions gravitationnelles. Sa présence dans les galaxies est 5 fois plus élevée que la matière visible. »

Cette réponse a depuis fait le tour du monde via les réseaux sociaux. L’ancien de Nanterre et des Mets de Boulogne-Levallois a même reçu des félicitations. Signées Étienne Klein, directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Rien que ça.

« La matière noire très bien définie, à l’improviste, par un très grand joueur de basket. Bravo à lui ! Rien ne vaut le mélange des genres quand il est aussi habile ». Encore un 20/20 pour Wemby le touche-à-tout, aussi bien sur les terrains qu’en dehors.

Lui aussi rapide pour réagir à cette vidéo, l’astrophysicien Eric Lagadec a quant à lui cherché à placer son livre sur l’astrologie. Pas tous les jours qu’un immense sportif parle de sa passion pour ce thème…

Bref, les bonnes notes et les bons résultats, Wembanyama les collectionne. Plus qu’à ramener une médaille olympique avec les Bleus cet été…

Il reste 1 million de places pour le football aux JO !

Ça s’appelle être transparent. Tony Estanguet ne s’en cache pas. Le football ne fait pas recettes. En tout cas, aux Jeux Olympiques. Le boss de Paris 2024 a profité de la grande journée marseillaise d’arrivée de la flamme, mercredi, pour faire une annonce marquante.

Il reste toujours un million de places à saisir. Un chiffre colossal. Les tournois masculins et féminins de football des Jeux olympiques ne sont pas pleins. Loin de là. À moins de 90 jours de la cérémonie d’ouverture, il faut écouler les stocks. Même si 1,5 millions de billets ont déjà trouvé preneur.

« Le football aux Jeux, c’est très important. C’est le sport où il y avait le plus de places. Le sport où l’on a déjà vendu le plus de places. Et le sport, où il reste le plus de places », a expliqué Tony Estanguet avec une totale transparence. Le président du comité d’organisation a d’ailleurs profité de la présence de plusieurs stars du football mondial, mercredi à Marseille, pour leur soutirer quelques messages, en mode « petites annonces ».

« Didier, tu as un petit message pour les supporters de foot ? », lui demande Tony Estanguet. Réponse de l’ancienne gloire de l’OM, de Chelsea ou de la Côte d’Ivoire : « Le football, ce sera à Marseille, au stade Vélodrome. Il y aura l’équipe de France, beaucoup de stars, masculines, féminines. 10 matchs, encouragez votre équipe, montrez au monde entier que le peuple marseillais sont les meilleurs supporters au monde ! Remplissez-moi ce stade Vélodrome ! On compte sur vous. »

Beaucoup de places disponibles, donc. Et à des tarifs accessibles, « à partir de 30 euros pour les matches de l’équipe de France », valide Tony Estanguet. La ministre des sports Amélie Ouéda-Castéra lui a aussi prêté main forte dans cette entreprise : « C’est une opportunité, un petit miracle qu’il reste des places, il y aura ce match incroyable le 24 juillet à 21 heures entre la France et les Etats-Unis. Et on a dans notre groupe d’autres équipes intéressantes : la Nouvelle-Zélande, le vainqueur entre Guinée et Indonésie… »

Pas de quoi convaincre les habitués du football, qui se délectent actuellement avec les Coupes d’Europe. Le football, aux Jeux Olympiques, reste une compétition mineure, où les stars se font rares. Constat lucide. Une compétition non inclue au calendrier FIFA. Ainsi, les sélections doivent être composées uniquement de joueurs nés après le 1er janvier 2001. Sauf trois joueurs.

Trois joueurs de plus de 23 ans donc, parmi lesquels Kylian Mbappé ? Emmanuel Macron assure faire le forcing auprès du Real Madrid. Ce n’est pas gagné. L’Espagne n’ayant aucun intérêt à renforcer la France dans l’optique d’une médaille olympique. Et c’est à chaque club que revient la décision finale d’autoriser ou non un joueur à participer aux Jeux Olympiques.

Flamme olympique à Marseille : la (fausse) surprise Zinedine Zidane

Une attente immense. Et une déception du même calibre. Ce mercredi, pour l’arrivée de la flamme olympique au Vieux-Port, à Marseille, L’Equipe avait annoncé une surprise de taille : Zinedine Zidane, la légende vivante, vénéré plus qu’ailleurs à Marseille, pour allumer le chaudron.

100 000 personnes massées sur le Vieux-Port, aux balcons des immeubles ou sur la Corniche. Des Marseillais conquis par un spectacle majuscule. Ils attendaient la cerise sur le gâteau… L’Equipe avait même donné des détails : « Le 3e relayeur sera cagoulé et dévoilera son visage à la fin. Selon nos informations, cela devrait être Zinédine Zidane. »

Rien de tel. Pas d’homme cagoulé. Pas de Zinedine Zidane. Terrible déception pour certains. Une fronde sur les réseaux sociaux, des moqueries, un bad buzz proportionnellement inverse aux espérances. Une colère suscitée d’abord pour avoir dévoilé la surprise (qui n’en était alors plus une) et ensuite pour avoir donné des informations fausses…

Si Basile Boli a bien pris le relai depuis Notre Dame de la Garde, si Tony Parker, Redouane Bougheraba, Camille Combal, Jean-Pierre Papin ou Soprano étaient bien au rendez-vous, le final n’aura pas été le feu d’artifice annoncé par L’Equipe. Pas de Zizou dans la cité phocéenne. Mais Jul, le rappeur star ! La foule est en délire. Quand même. Certaines fans pleurent de joie ! Mais « à défaut de César, ils ont eu Jul », ironisent beaucoup de tweetos sur X.

« Halte aux fake news, on avait tellement envie de le voir ! », s’emballe un autre fan de Zizou. Les déçus auront encore d’autres chances de le voir porter la flamme, son périple est loin d’être fini jusqu’à la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 le 26 juillet. D’ici là, des milliers de porteurs sont prévus pour prendre la suite de cet épisode marseillais.

Après ce nouveau rendez-vous manqué, Marseille et Zinedine Zidane se retrouveront-ils un jour ? Les supporters de l’OM l’espèrent toujours fortement.