Ce n’est pas de la publicité mais une oeuvre d’art. C’est ce que recherchent désormais à réaliser les marques ou les athlètes lorsqu’ils communiquent. Nike vient de sortir une vidéo d’1’30 », à la façon d’un court-métrage, mettant en scène ses plus grands sportifs.
Des stars légendaires, plusieurs générations d’athlètes. Nike met en scène dans son dernier clip vidéo une équipe d’immenses sportifs de tout horizon : Giannis Antetokounmpo, LeBron James, Sha’Carri Richardson, Cristiano Ronaldo, Serena Williams, A’ja Wilson, Victor Wembanyama, Kylian Mbappé et même Kobe Bryant, décédé tragiquement en janvier 2020.
« Winning Isn’t for Everyone » (Gagner n’est pas donné à tous) est le nom de ce nouveau chef d’oeuvre artistique. L’acteur, scénariste et producteur américain Willem Dafoe prête sa voix à cette séquence d’une minute 30.
Dans ce clip, il répète à l’envie : « Am I a bad person ? » (Suis-je une mauvaise personne ?). Le ton monte crescendo. Et on voit les visages déterminés des différents athlètes apparaître un par un. Dont celui de Kobe Bryant. Suscitant énormément d’émotions chez les fans.
Les méga-stars Kylian Mbappé, LeBron James ou Cristiano Ronaldo figurent en bonne place mais le clip laisse la part belle à toute sorte d’athlètes de sports moins exposés. Et aussi des athlètes en situation de handicap.
Le Français, Victor Wembanyama, désormais parmi les plus grandes stars du sport mondial, apparaît aussi en bonne place dans cette vidéo annonciatrice des Jeux Olympiques. J-6 avant la cérémonie d’ouverture.
Les supporters de l’équipe de France de basket ont hâte d’être fixés. Vivement le début des Jeux Olympiques. Alors que les Bleus disputeront leur premier match contre le Brésil dans sept jours, ils viennent d’enchaîner trois défaites consécutives… Ce vendredi à la CO’MET Arena d’Orléans, c’est le Canada (73-85) qui a malmené les joueurs d’un Vincent Collet décrié.
Il leur faut encore du temps pour s’apprivoiser. Mais le temps manque… Les stars Rudy Gobert et Victor Wembanyama ont tout le talent pour martyriser les équipes adverses. Mais force est de constater que c’est encore loin d’être le cas.
L’homme du match, hier, c’est, comme souvent lorsque le Canada joue, Shai Gilgeous-Alexander. Le joueur d’Oklahoma City a réalisé un nouveau récital : 23 points, 5 rebonds et 5 passes. Et avec son compère R.J. Barrett (Toronto Raptors), 21 points, 4 rebonds, 3 passes, cela fait des étincelles.
Côté français, c’est l’infatigable Guerschon Yabusele qui s’est le plus illustré. L’intérieur du Real Madrid a scoré 19 points, ajoutant 4 rebonds et 2 passes. À part ça, les Bleus ont été en-dessous dans à peu près tous les compartiments du jeu.
Avec 10 points, 7 rebonds, 4 passes, Victor Wembanyama est encore loin de l’impact attendu, mais cela ne reste qu’un match amical. Pour Rudy Gobert, 12 points et 6 rebonds, on attend logiquement aussi encore plus. Au micro de La Chaîne L’Equipe, Rudy Gobert s’en explique : « On a énormément de potentiel en tant qu’équipe, les grandes choses ne se font pas en un jour ».
Les JO de Paris 2024 démarrent le samedi 27 juillet pour la France, avec des rencontres face au Brésil, au Japon et à l’Allemagne (groupe B). Dernier test, dimanche, pour l’équipe de France de Vincent Collet face à l’Australie, toujours à la CO’MET Arena d’Orléans.
Porteur de la flamme olympique dimanche à Paris, l’ex-joueur du Paris-Saint Germain Blaise Matuidi n’a pas manqué de publier le cliché de l’événement. Non sans humour…
Alors milieu du terrain du PSG et de l’équipe de France, Blaise Matuidi faisait parti des stars du football français. Très suivi, il s’était pris les pieds dans le tapis via une belle maladresse lors d’un 14 février. Pour la Saint-Valentin, il avait voulu récupérer rapidement une photo de son couple sur Google afin de la poster pour célébrer leur amour.
Le hic, c’est que sa capture d’écran laissait transparaître ce qu’il avait écrit sur le moteur de recherche : « Matuidi femme »… Gaffe monumentale.
Depuis, il en sourit et il a bien raison. Dimanche, en tant que porteur du flambeau olympique à Paris, l’ancien joueur du PSG a posté un message sur X pour remercier les organisateurs de Paris 2024.. C’est là que l’on découvert un nouveau hashtag plein d’autodérision : #MatuidiFlamme. De l’auto-dérision digne d’un champion du monde.
Grande nouvelle pour l’Arabie Saoudite. Le Comité International Olympique (CIO) vient d’annoncer l’obtention des premiers Jeux Olympiques d’e-sport, de jeux vidéos, prévus à partir de 2025.
Les gamers sont heureux. Ils ont leurs premiers Jeux Olympiques. Mis de côté des traditionnelles épreuves sportives, les champions de jeu virtuel attendaient cela impatiemment. Cela fait plusieurs années que le CIO discute de Jeux Olympiques e-sport. Très engagée pour obtenir de nombreux événements mondiaux majeurs, l’Arabie Saoudite a sauté sur l’occasion.
Après l’exposition universelle 2030, les grands championnats de boxe, le Paris-Dakar, la Formule 1, la Coupe du monde de football 2034 ou encore les jeux asiatiques d’hiver 2029, voilà que le Royaume accueillera les premiers Jeux e-sport de l’histoire. L’influence de ce pays est grandissante dans tous les domaines.
Du sportif à la politique, de la diplomatie à l’économie, de l’écologie à la santé, l’Arabie Saoudite est partout et s’affirme comme LA grande nation des prochaines décennies. La métamorphose de sa société pendant les dix dernières années, sous la gouvernance du prince Mohammed ben Salmane, est impressionnante.
Déjà actionnaire de beaucoup d’éditeurs de jeux vidéos, l’Arabie Saoudite, via le PIF (le fonds souverain) ou d’autres fonds d’investissement, ambitionne de devenir le leader mondial du jeux vidéo. Cela n’est qu’une question de temps. Le Comité International Olympique a précisé que ces Jeux nouvelle formule se tiendront « régulièrement » pendant douze ans à partir de 2025. Un contrat « test », donc.
Cette décision sera approuvée lors de la 142e session du CIO, prévue les 23 et 24 juillet à Paris. Le président du CIO, Thomas Bach, a salué dans un communiqué la grande implication et la « grande expertise – pour ne pas dire unique » du comité national olympique saoudien en matière d’e-sport.
Aucune information encore sur les jeux vidéos concernés par ces Jeux Olympiques inédits. Nul doute que certains éditeurs vont jouer des coudes afin d’apparaître. Qui de EA Sports FC ou de FIFA (nouvelle formule du jeu de foot de la FIFA) sera par exemple retenu pour l’événement ? Selon le prince Abdulaziz bin Turki Al Faisal, ministre saoudien des Sports, le Royaume compte « plus de 23 millions de joueurs ».
Soucieux de répondre à tous ceux qui s’en prennent régulièrement à l’Arabie Saoudite, Thomas Bach a affirmé que le CIO veillera à ce que « les valeurs olympiques soient respectées ».
Il a notamment cité le « développement rapide » du sport féminin en Arabie Saoudite, les « réformes réglementaires » assurant une représentation féminine dans les conseils d’administration de toutes les fédérations sportives, ainsi que l’égalité de rémunération pour les athlètes hommes et femmes sélectionnés en équipe nationale. Des avancées qui ne sont pas toutes visibles chez les pays donneurs de leçons.
Il n’en finit plus d’impressionner. A tel point que certains se demandent pourquoi il n’a pas été sélectionné à l’Euro 2024. Michael Olise est le nouvel attaquant du Bayern Munich, recruté cet été à prix d’or (60M€), et il participera dans quelques jours aux Jeux Olympiques avec les Bleus de Thierry Henry.
L’équipe de France olympique n’a fait qu’une bouchée de l’équipe de République dominicaine (7-0), jeudi soir, à Toulon, pour son deuxième match de préparation. Et si l’équipe de Thierry Henry est clairement portée vers l’avant, c’est son attaquant Michael Olise qui brille particulièrement. Auteur d’un doublé en cinq minutes (51e et 56e), comme Alexandre Lacazette (28e et 49e), le nouvel ailier du Bayern Munich s’est fait remarquer.
Virevoltant, puissant et décisif, Michael Olise semble être la révélation de l’été. Positionné derrière Alexandre Lacazette, hier soir, il démontré l’étendue de ses qualités. À confirmer pendant la compétition… Il reste deux semaines de préparation.
L’un de ses deux buts a fait lever les supporters de leurs sièges. À la 56e minute, suite à un mauvais renvoi de la tête de la défense dominicaine, Michael Olise décoche une demi-volée pleine de spontanéité. Cette dernière ne laisse aucune chance au portier adverse. Une magnifique réalisation et le plein de confiance.
Les Bleus démarreront leur parcours aux Jeux Olympiques le mercredi 24 juillet à 21h face aux Etats-Unis à Marseille.
C’est la première fois qu’en France que l’on désigne un ancien sportif en tant que capitaine de l’équipe de France des Jeux Olympiques. L’ex-légende du handball Jackson Richardson sera auprès des athlètes pendant toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Rencontre avec l’ancien meilleur joueur de handball de la planète (1995), désormais grand-père et père d’un champion olympique (Melvyn Richardson).
Il se confie à Entrevue le lendemain de ses 55 ans, un anniversaire fêté chez lui, sur l’île de la Réunion, quelques jours après avoir été porteur de la flamme olympique. Tout un symbole.
Thibaud Vézirian. Être capitaine de l’équipe de France Olympique et chef de mission Olympique, ça consiste en quoi ?
Jackson Richardson. J’ai un objectif avec le CNOSF, le Comité National Olympique des Sportifs Français, c’est de mettre les athlètes en conditions idéales pour pouvoir performer. Faire ce qu’ils savent faire du mieux possible et récupérer le maximum de médailles. Je m’occupe de tout ce qui est logistique, les accréditations, l’hébergement, les transports, tout ce qui doit les mettre dans les bonnes conditions. Mon rôle est d’être proche des athlètes, de pouvoir apporter aussi mon expérience et surtout de créer une unité. Je dois accompagner ces personnes-là, même dans les moments difficiles. Un rôle de grand frère. Et leur premier supporter.
Quatre participations aux Jeux, une médaille de bronze à Barcelone, meilleur joueur du monde en 1995, double champion du monde, un style unique avec des dreads légendaires, porte-drapeau à Athènes 2004. Vous avez une bonne étoile ?
Bien sûr. Un grand oui. Là, justement, quand je viens ici, je suis chez moi à La Réunion, à Saint-Pierre, dans ma famille. C’est une force. Quand je vais dans la rue, je vois des personnes avec qui j’étais à l’école qui vivent aujourd’hui dans la rue. Ne jamais oublier d’où je viens. C’est ce que me dit toujours mon père, ces valeurs-là. Un arbre qui n’a pas de racine n’a pas d’intérieur.
Vous avez raconté avoir été moqué en arrivant de la Réunion. On vous disait d’articuler, de descendre de votre cocotier, du racisme pur des années 80-90. Vous n’étiez pas le bienvenu ?
Je n’avais pas vraiment de problème de racisme. On me faisait juste comprendre que je n’étais pas forcément à ma place. Je n’avais pas cette facilité à m’exprimer en Français. J’étais jeune, j’avais peur de faire des fautes de Français et l’habitude de parler uniquement le Créole.
Sur fond de racisme, vous aviez pris une claque en politique, en 1994…
Je jouais à l’OM-Vitrolles. Le maire de Vitrolles m’a donné l’opportunité de pratiquer mon sport et de gagner ma vie. En fait, le président Jean-Claude Tapie et le maire de Vitrolles avaient comme opposition le Front National. On m’a demandé de faire un discours pour parler de ma ville. Si le FN passait, fin de la subvention pour le handball. J’ai parlé mais je ne me suis pas rendu compte de l’impact que ça allait avoir. Je rentre chez moi, je vois Jean-Marie Le Pen dans les JT de 20 heures déclarer : « ce noir américain depuis pas très longtemps naturalisé ne devrait s’occuper que de son sport au lieu de la politique »… Pendant deux ou trois mois, je ne répondais plus au téléphone car je recevais des menaces de mort. J’étais obligé de changer de chemin car j’avais peur d’être suivi entre Vitrolles et chez moi. La politique, j’ai compris… Il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer.
C’est terrible…
J’en parle parce que c’est ce que j’ai vécu. Quand je jouais en Allemagne, j’étais le joueur de couleur. Vous partez en déplacement et on vous fait des bruits de singes pendant le match. Ça me transformait, j’avais envie de faire plus à cause de ça. A la fin du match, ces gens-là demandaient des autographes. J’en rigolais.
Vous voulez en savoir plus ? Retrouvez dès maintenant l’intégralité de cette interview exceptionnelle dans le nouveau numéro d’Entrevue juillet-août, actuellement en vente.
C’était écrit. Tout le monde ne pourrait pas être LA star de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Et ce ne sera pas David Guetta. Le DJ français s’en étonne, depuis le château de Chambord, où il réalisait un show unique.
Il anime les nuits du monde entier. Mais pas celle de Paris 2024. Et ça lui laisse forcément un goût amer. Nul n’est prophète en son pays, David Guetta l’a bien compris. Le DJ star n’a pas été invité à participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, le 26 juillet prochain à Paris.
« Si vous avez la réponse, vous allez me la donner. Parce que moi, je n’ai pas du tout compris. Au niveau mondial, je suis toujours entre le 4e et le 15e artiste le plus écouté dans le monde, pas DJ artiste », s’étonne David Guetta. Il poursuit : « Beyoncé doit être 40e ou 50e. Mais personne ne m’a appelé. Et pourtant je suis Français et j’adore la France. C’est comme ça ! »
Amertume ? Rancoeur ? Pas vraiment. Le DJ devrait tout de même écouter avec attention les mélodies de la cérémonie d’ouverture. Un show musical réalisé par Victor Le Masne, mêlant pop, orchestre symphonique, choeurs et boucles électro typiques de la « French Touch ». Un spectacle qui durera 3h45, débutant à 19h30. La direction de Paris 2024 promet « casser les codes », avec un événement pour la première fois hors d’un stade.
Midi pile. Les premiers visiteurs font leur entrée sous les vivats des vendeurs et les crépitements des appareils photos de journalistes. Le megastore de produits sous licence officielle Paris 2024 vient d’ouvrir sur les Champs Elysées. Entrevue a assisté à l’inauguration.
Il fait chaud, très chaud, en bas de l’avenue des Champs Elysées, en cette fin de matinée. Ce jeudi, les touristes se demandent bien pourquoi autant de médias se massent près de ce drôle de bâtiment, situé à hauteur du Grand Palais, dans une zone désormais interdite aux voitures. Le président de Paris 2024, Tony Estanguet arrive pour inaugurer le megastore, la plus grande boutique Paris 2024 de France.
« C’est beaucoup d’émotions de partager cette ouverture avec vous », insiste le président des Jeux au micro, à côté de la flamme olympique, avant de sortir ensuite pour couper le ruban.
Voilà un vaste magasin qui répertorie plus de 1000 produits consacrés aux Jeux Olympiques : pin’s, t-shirts, shorts, gourdes, serviettes, peluches, tours Eiffel, bougies, etc. C’est la douzième ouverture sur environ 150 magasins Paris 2024 attendus dans toute la France cet été.
Les produits sont pour tout public : à partir de 5 euros. Des gadgets bien touristiques mais aussi quelques pièces de collection. Comme les pièces de la monnaie de Paris. Attention, en tant que partenaire des Jeux, la marque de cartes bancaires Visa s’est aussi imposée en tant qu’unique possibilité de paiement par carte dans ce lieu. Exit Mastercard ou American Express.
Devant le megastore, il est 11h50 quand Tony Estanguet s’empare des ciseaux. Le ruban est coupé ! C’est officiel, la boutique est ouverte. Les vendeurs sont à pied d’oeuvre, en français, en anglais, avec le sourire. C’est l’image de la France qui est en jeu.