Tout semblait leur réussir, ce jeudi soir à Lyon, mais tout aurait pu basculer après la pause. L’équipe de France féminine de football menait 3-0 face à la Colombie avant de subir les assauts adverses et d’être inquiétée jusqu’au bout… Heureusement, la victoire est là.
Drôle de soirée pour les Bleues d’Hervé Renard. Convaincantes pendant 45 minutes, elles ont sombré et se sont faites très peur. Alors que Marie-Antoinette Katoto avait réalisé un doublé (6e et 42e), Kenza Dali y a été aussi de sa réalisation, d’une belle frappe sous la barre (18e). L’entame était idéale.
Une équipe de France aux deux visages. Et le second visage n’est pas beau à voir. Du relâchement, des erreurs techniques et deux buts encaissés en seconde période. Au point de trembler face à un potentiel retour colombien.
La défense tremble, le bloc équipe n’existe plus, les milieux de terrain sont dépassées, les Bleus prennent des courants d’air. Elles sont méconnaissables.
À 3-2, sur des réalisations d’Usme (48e) puis Pavi (64e), il faudra l’exclusion de l’attaquante de Chelsea, Ramirez, pour une semelle sur le tendon d’Achille de Selma Bacha, pour souffler un peu (85e)… Hervé Renard fait alors entrer deux joueuses expérimentées, Amandine Henry puis Eugénie Le Sommer. Fin du stress. La victoire est là.
La France est en tête de son groupe, avec le Canada, vainqueur (2-1) de la Nouvelle-Zélande.
Les Bleus affronteront l’Argentine, dans un quart de finale explosif, ce jeudi soir au Stade de France. Le rugby à 7, ça déménage et ça ne traîne pas. Des matchs de 15 minutes, une Olympiade qui a débuté hier et se termine déjà samedi. Deux matchs par jour et des débuts difficiles pour les Bleus. Sauf que l’on n’a pas le temps d’attendre…
En difficultés face aux Etats-Unis (12-12) hier, puis vainqueur sans marge face à l’Uruguay (19-12), la France a été dominée face aux Fidji cet après-midi (19-12). Mais en rugby à 7, tout va très vite. Au score et sur la pelouse. Chaque action peut modifier le cours d’une rencontre. Si courte soit-elle.
Pour autant, les Bleus sont qualifiés, deuxièmes de leur groupe C, les hommes de Jérôme Daret affronteront l’Argentine, deuxième de la poule B, ce jeudi soir à 21h30 en quarts de finale.
D’un côté, l’équipe de France menée par le génie Antoine Dupont (sur le banc face aux Fidjiens) a les atouts pour aller loin. De l’autre, les prestations n’ont abouties de cette équipe laissent ses supporters très fébriles.
Réponse ce soir, 21h30, face à un cador du rugby à 7, l’Argentine, première nation mondiale en saison régulière. Mais une équipe déjà battue pendant ces Jeux, par l’Australie (22-14)… Tout va très vite dans ce sport, on vous l’a déjà dit.
Fact Checking – La vidéo fait froid dans le dos. Un combattant semble représenter le Hamas. Il menace ouvertement la France d’attaques pendant les Jeux Olympiques. Le soi-disant guerrier délivre « un message au peuple français et au président français Macron ». Très vite, beaucoup d’observateurs ont relevé la supercherie. Volonté de déstabilisation en provenance d’un pays étranger ?
La France est-elle sur le qui-vive concernant de potentielles attaques terroristes pendant les Jeux Olympiques (le reste du temps aussi) ? Tout à fait. Mais le gouvernement doit-il s’inquiéter de menaces proférer en vidéo par un combattant du Hamas revendiqué ? Pas du tout.
Petit tour de toutes les incohérences relevées sur cette vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. Les moins crédules ne sont pas tombés dans le panneau. Dans cette pièce sombre, un homme a le visage masqué par un keffieh. Il avertit la France : « Le pays paiera pour son soutien au régim sioniste » et « pour l’accréditation des athlètes israéliens ». Il ajoute : « Des fleuves de sang couleront dans les rues de Paris, et ce jour est à venir, si Dieu le veut ».
Les spécialistes sont unanimes, l’arabe n’est absolument pas la langue native de cet homme. Ni l’accent palestinien, ni le bon langage arabe, ni l’uniforme correct du Hamas. Rien ne va. De même, cette vidéo ne comporte aucun logo, ni référence habituelle au Hamas. Le mouvement terroriste possède par ailleurs ses propres relais médiatiques, pas besoin de passer par une vidéo sortie de Telegram.
En effet, le collectif russophone @gnidaproject attribue au réseau de désinformation #CopyCop, affilié au Kremlin, cette fausse vidéo de menaces du Hamas visant les JO de Paris 2024.
Ainsi, l’enseignant et chercheur à Sciences Politiques, David Colon, nous apprend qu’un certain Aussie Cossack, de son vrai nom Simeon Boikov, fugitif australien qui se cache au consulat russe de de Sydney, est le premier à avoir publié cette vidéo sur Telegram.
« La vidéo a été publiée ensuite par plusieurs comptes de désinformation pro-russe affiliés au réseau #CopyCop, à l’origine depuis mars de plusieurs contenus de désinformation viraux générés par IA. »
Autre information importante, le Hamas n’a actuellement aucun intérêt à menacer aussi ouvertement la France, tant ses soutiens sont nombreux dans l’Hexagone et via l’opinion publique.
Mais comme rapidement, beaucoup de comptes complotistes se sont faits le relai de cette vidéo afin d’effrayer un peu plus la population, il fallait absolument fact-checker cette information.
Le journaliste de TF1/LCI Alexandre Capron a également apporté une précision intéressante à ce sujet : le « contenu a en plus été largement amplifié par des robots, avec des jolis comptes nom + chiffres, compte cryptos ou avec photos de profil « Thispersondoesnotexist »… donc chiffres réels du contenu très artificiels ».
Des robots ont donc contribué à donner de la visibilité à cette vidéo fake. Tout comme certaines personnalités d’extrême droite, habituées à agiter la peur pour obtenir des voix. Jean Messiha n’a pas hésité à écrire que « le Hamas menace directement la France et Macron », ce qui est entièrement faux.
Qui sont donc les auteurs de cette tentative de déstabilisation ? Des actes devenus habituels pour tester la crédulité des masses via les réseaux sociaux. Si certains ont vite pointé du doigt le régime de Netanyahou (Israël), l’ombre russe plane plutôt aussi de tels contenus.
Auprès de NBC News, des chercheurs du Centre d’analyse des menaces de Microsoft se confient. Ils sont remontés jusqu’au groupe Storm-1516, un dérivé de l’Internet Research Agency (IRA). Qu’est-ce que l’IRA ? Des usines à trolls russe créée par le fondateur de Wagner afin de manipuler les masses. Un grand classique de la désinformation.
Le Comité international olympique annonce ce mercredi matin lors de sa 142e session les villes hôtes des JO 2030 et 2034. Deux candidats seulement en lice. Les Alpes françaises pour 2030 et Salt Lake City (Etats-Unis) pour les Jeux d’hiver suivants.
Ces Jeux d’hiver 2030 ne seront pas ceux d’une ville mais ceux des Alpes du nord et des Alpes du sud, deux régions réunies pour l’occasion.
Les conférences des pays candidats et l’attribution de ces Jeux sont à suivre ici
Les sombres coulisses du monde politique. Alors que le CIO attendait la lettre de caution de l’Etat pour attribuer définitivement les Jeux Olympiques d’hiver 2030 à la France (dans les Alpes), Gabriel Attal a refusé de signer celle-ci, prétextant que ce serait à son successeur de le faire…
Le Comité Internationale Olympique (CIO) n’attend plus que la France… La 142e session du CIO doit attribuer officiellement aujourd’hui, par un double vote, les JO d’hiver 2030 aux Alpes françaises, seules en lice, et ceux de 2034 à la ville américaine de Salt Lake City. Le hic, c’est que la France n’a transmis qu’une lettre d’engagement, et n’a pas ajouté celle de caution de l’Etat.
Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal aurait-il pu réaliser celle-ci malgré la fin de son mandat ? La réponse est oui. Emmanuel Macron a d’ailleurs prolongé l’action de ce gouvernement jusqu’à la mi-août, hier soir, au 20 heures de France 2. Mais alors, pourquoi le premier ministre n’a-t-il toujours pas réalisé celle-ci ? Faute de garanties financières suffisantes ? On connaît la situation des finances de la France.
« La réalité, c’est qu’il aurait pu le faire avant, mais il n’a pas souhaité le faire », confie à BFM une source préfectorale, « ce n’est qu’une histoire de cornecul politique entre l’Élysée et Matignon. Attal n’a pas supporté la dissolution. »
« Et à la dissolution, il a trouvé le prétexte de dire, de manière élégante, ça sera mon successeur qui le fera. La réalité, c’est bien d’emmerder Macron qui lui mettait la pression pour signer. Ce qu’Attal aurait pu faire sans problème avant de partir », explique un élu.
Certes, Gabriel Attal joue un mauvais tour à Emmanuel Macron et se venge, en quelque sorte, de la dissolution surprise. Mais garantir le côté financier des ces Jeux-là, en l’état actuel des choses, est aussi une responsabilité que Gabriel Attal ne souhaite sûrement pas endosser. Un fiasco économique est possible, et le Premier ministre n’a peut être pas envie d’être le responsable initial de ce dossier. Son nom et sa signature referaient alors surface pendant des années.
Un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), consulté par La Lettre, estime que le budget d’1,7 milliards d’euros évalué par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) sera vite dépassé…
Peu importe, les Alpes s’apprêtent aujourd’hui à fêter l’attribution des Jeux d’hiver 2030.
La France est concentrée sur l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Rien d’autre, semble-t-il. Interviewé ce mardi soir, au 20 heures, à trois jours de la cérémonie d’ouverture des JO, Emmanuel Macron s’est montré déterminé.
« Jusqu’à la mi-août, on doit être concentré sur les Jeux, et à partir de là, ce sera de ma responsabilité de nommer un Premier ministre. » Une sorte de trêve olympique revisitée. Emmanuel Macron confirme qu’il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO.
Interrogé par Nathalie Ianetta et Thomas Sotto pour France 2, France Inter et France Info, le Président de la République affirme qu’il souhaite de « la stabilité » et ne souhaite pas « créer un désordre » alors que les ministres engagés auprès des Jeux ont eu « un engagement remarquable ».
« Dés qu’on le pourra, ma volonté, c’est de constituer un gouvernement en effet, le pays a besoin d’un gouvernement pour prendre les décisions, préparer un budget » avec « le rassemblement le plus large pour lui permettre d’agir et d’avoir de la stabilité ».
Déjà beaucoup de commentaires politiques via les réseaux sociaux, notamment sur X. La députée écologiste Sandrine Rousseau n’a pas manqué le Président : « Emmanuel Macron qui cadenasse tout, jusqu’à mi-août, pour ne pas avoir à reconnaître que nous sommes arrivés en tête », estime-t-elle.
Entendu pour la première fois depuis les élections législatives anticipées, Emmanuel Macron a aussi estimé que le Nouveau Front populaire « n’avait pas obtenu de majorité qu’elle qu’elle soit » à l’Assemblée, rejetant de facto la proposition de la gauche de nommer sa candidate, Lucie Castets, à Matignon.
Côté Nouveau Front Populaire, Jean-Luc Melenchon n’a pas apprécié. Sur X, il fulmine une nouvelle fois : « Le Président refuse le résultat de l’élection et veut nous imposer de force son nouveau Front républicain et nous obliger à renoncer à notre programme pour faire une alliance avec lui. Il n’en est pas question. Respectez le vote des Français. Il doit se soumettre ou se démettre ! » Aucune démission d’Emmanuel Macron n’est envisagé.
En attendant le début des Jeux, les stars, ce sont les lits du village olympique. Les médias du monde entier ne parlent que de ça depuis ce matin : les lits en carton. Comme si c’était une nouveauté. Comme si c’était incroyable. Ils n’ont pas dû regarder les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, puisque c’était déjà la norme…
« Ce n’est pas une blague, en fait, dans le village olympique, les lits sont en carton. Ce qui est également une bonne chose, ce sont les matelas, que vous pouvez changer ici, pour en avoir des plus durs ou plus mous » Le judoka français Julien Brulard fait un parfait représentant pour présenter en vidéo les lits des chambres des athlètes olympiques. Sa vidéo est reprise et commentée depuis le monde entier.
Un autre athlète, brésilien cette fois, s’étonne aussi de son lit en carton… Mais s’en satisfait totalement. Il valide : « Nous sommes arrivés au village olympique ! Lit en carton testé et approuvé… »
L’intérêt de ce type de lits est d’abord logistique : le temps de montage de ces lits ne serait que de 12 minutes chrono, ce qui fait gagner un temps précieux vu le nombre de lits à monter.
26 000 lits, vous ne rêvez pas. Oui, il y avait 26 000 lits à installer. Des lits conçus par la société japonaise Airweave, dont les résultats aux JO de Tokyo ont convaincu le comité d’organisation de Paris 2024. Et ils sont bien sûr entièrement recyclables.
Le gymnaste irlandais Rhys McClenaghan avait déjà testé ce qu’il appelle le « lit anti-sexe » lors des derniers Jeux. Il a récidivé en vidéo, sautant sur le lit pour en tester la solidité. Plus de 130 000 vues en quelques heures sur Instagram. Et 105 000 sur X.
En attendant les prouesses sportives, il fallait bien que les médias se mettent quelques sujets insolites sous le coude. Mais celui-ci date un peu. L’organisation de Paris 2024 a simplement repris une des bonnes idées d’une précédente olympiade.
Fact checking – Depuis plusieurs mois, les organisateurs des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 demandent à ce que chacun anticipe les JO. Notamment en demandant un QR Code de laisser-passer… Il se pourrait que l’organisation n’ait pas tout anticiper. Le soleil par exemple !
Les forces de l’ordre perdent du temps. Et ça les agace. Le Pass Jeux devrait être une formalité, pour les gens concernés par ce laisser-passer près des zones olympiques et pour les policiers chargés de contrôler ce flux de visiteurs.
Le hic, c’est qu’il y a (enfin) du soleil à Paris. Ainsi, les reflets des rayons du soleil sur les téléphones font buguer les QR Code ! Alors, vrai ou faux ? Entrevue est allé sur place, dans Paris, vérifier cette information.
En effet, quand les nuages délaissent enfin le ciel parisien, le soleil brille de mille feux. Et nous avons pu constater que les reflets du soleil rendent les QR Code Pass Jeux complètement illisibles sur les téléphones. Les forces de l’ordre perdent donc un temps précieux à se mettre dans l’ombre afin de faire fonctionner le système. Pareille perte de temps pour chaque Pass pourrait créer d’embarassantes files d’attente.
Questionnée à ce sujet, la police nous a recommandé d’imprimer le laissez-passer pour fluidifier les contrôles… Pas très écologique cette histoire. Et encore moins pratique.
Depuis jeudi dernier, le Pass Jeux est en effet entré en vigueur afin de contrôler l’accès aux zones, en marge de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Cette cérémonie se tiendra vendredi soir mais les périmètres de sécurité seront resserrés à partir de 13h.
Pour obtenir toutes les informations sur ces zones inaccessibles ou encore obtenir un Pass Jeux, le site Anticiper les Jeux est disponible.