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Clash au sommet du basket : « Un sale type, je le déteste… »

C’est une rivalité sportive qui devrait continuer de faire parler au moins jusqu’aux Jeux Olympiques. Dans l’univers basket, il y a un geste qui n’est pas passé. En tout cas, du côté des Français. Joel Embiid, le meilleur joueur NBA de la saison 2022-2023, a en effet choisi de jouer pour les Etats-Unis. Alors qu’il avait tendu la main concrètement à la France…

Dans une lettre envoyée en 2021 au président de la République Emmanuel Macron, le Camerounais déclarait sa flamme aux Bleus. « Mon choix est désormais arrêté. Je ne souhaite en conséquence jouer pour aucune autre équipe nationale », indique-t-il dans cet écrit révélé par RMC, où il explique aussi son amour pour Paris, ville où il passe souvent du temps en famille et entre amis. Dans la foulée, il obtient sa nationalité française en juillet 2022.

Mais c’est à la même période que Grant Hill, ex-gloire du basket NBA et désormais responsable de la Team USA, prend contact avec Joel Embiid. L’opération séduction démarre. Fort. Au point de faire changer d’avis le pivot des Sixers de Philadelphie, coéquipier de Nicolas Batum.

Finalement, Joel Embiid officialise son arrivée dans l’équipe des Etats-Unis, possible adversaire des Bleus aux Jeux Olympiques…. Victor Wembanyama et Rudy Gobert face au géant camerounais, un duel en haute altitude, alors que les trois basketteurs auraient pu être coéquipiers sous le maillot tricolore.

Cette décision n’a pas manqué de faire réagir. Avec parfois des mots très crus : « Ce garçon est aussi bon basketteur que c’est un sale type. Je le déteste pour ce qu’il a fait », estime Frédéric Weiss, ancien pivot des Bleus, sur RMC.

Dans « Les Grandes Gueules du Sport », il ajoute « qu’il a manqué de respect à la France à toutes ces personnes qui demandent le passeport et qui ne l’ont pas. Et sous prétexte qu’on est un athlète de haut niveau on a le droit à ça je trouve ça scandaleux je trouve ça honteux ».

L’ancien basketteur du CSP Limoges, médaillé d’argent aux JO de Sydney en 2000, n’en revient pas de ce retournement de situation. Lui faudrait-il des excuses ?

« Les excuses de Joël Embiid, j’en ai rien à faire, sa parole ne vaut rien », fulmine Fred Weis. Qui va même jusqu’à demander « la déchéance de nationalité » et une « interdiction de territoire » ! Rien que ça… La meilleure des réponses sera celle des Bleus sur le terrain.

Les Philadelphie Sixers ont perdu la première manche du premier tour des play-offs NBA face aux Knicks de New York la nuit dernière (111-104). Embiid, lui, a brillé (29 points, 8 rebonds, 6 passes).

Paris 2024 : Harcèlement sexuel et menaces de mort

Un coup de com’ qui tombe à l’eau. Le comité d’organisation pensait avoir réalisé une belle opération de communication, annonçant le nom de Baptiste Moirot en tant que porteur de flamme. Quelques jours plus tard, et des accusations d’harcèlement et agression sexuelle, c’est un tollé.

De nombreux témoignages fleurissent sur les réseaux sociaux pour accuser le jeune homme, célèbre sur Internet depuis le buzz de la vidéo familiale « T’es pas net Baptiste » en 2017, d’avoir envoyé plusieurs messages à caractère sexuel à des mineurs dans le passé.

Face à un tel scandale, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et le jeune homme ont décidé de mettre fin à leur accord commun. Baptiste Moirot ne sera pas l’un des 10 000 porteurs de la flamme olympique. Le jeune homme de 29 ans, présumé innocent, s’est fendu d’un message sur son compte Instagram.

« À la suite des accusations portées à mon encontre et après discussion avec le comité d’organisation, j’ai pris la décision de me retirer du relais de la flamme, par respect et pour protéger ma famille et moi-même. Je suis reconnaissant envers tous ceux qui m’ont soutenu et je présente mes sincères excuses à ceux que j’ai pu décevoir. »

En quinze jours, sa vie a pris une autre tournure. D’abord un regain de célébrité puis depuis ce mercredi 17 avril, les plaintes de plusieurs femmes affirmant sur les réseaux sociaux avoir reçu dans le passé des messages à caractères sexuels de sa part, alors qu’elles étaient mineures à l’époque des faits.

Des captures d’écran, des vidéos… On découvre des messages qui interrogent. Une victime présumée a partagé une capture d’écran d’une conversation. Baptiste aurait déclaré à une fille de 15 ans : « Tu verras quand tu l’auras dans ta bouche si elle est petite »… La phrase choque.

Présumé innocent, Baptiste Moirot a rapidement réagi en story puis via ce post Instagram : « Je vous adresse ces mots avec une profonde sincérité. J’ai commis des erreurs et j’en suis profondément désolé. Depuis que je suis devenu père j’ai fondé ma propre famille, j’ai vraiment pris conscience de l’importance de mes actions et de l’exemple que je veux donner. Je suis déterminé à apprendre de mes erreurs du passé et à continuer à œuvrer pour un monde meilleur. Merci pour votre soutien et votre compréhension ».

Malheureusement, face à cette situation, le jeune homme, père de famille, a reçu des menaces de mort. Comme il le dit dans plusieurs stories Instagram. Il s’explique dans la foulée sur le contexte de ses messages envoyés il y a plusieurs années. Pour lui, il faut re-contextualiser ces histoires. Et ne pas tomber dans le piège de phrases sorties de leur contexte : « faut voir la conversation pour comprendre », « les agressions c’est du fake complet ».

Notre-Dame, 5 ans après, chantier en phase finale ?

Beaucoup de Français se souviennent où ils étaient et ce qu’ils faisaient le 15 avril 2019, aux alentours de 20h (19h51, exactement), lorsque sont tombées les images de la cathédrale Notre-Dame, en feu. Un feu qu’il a fallu maîtriser héroïquement pendant près de 15 heures. L’effondrement de la flèche et d’une partie de la toiture ont marqué les esprits.

Cinq ans après, les touristes peuvent constater que les travaux de reconstruction prennent forme. Une restauration débutée en 2021, grâce à 250 entreprises coordonnées. Des centaines d’artisans mobilisés pour un chantier historique.

La cathédrale Notre-Dame de Paris accueillait avant cela jusqu’à 12 millions de visiteurs par an. Sa réouverture devrait créer un afflux sans précédent. La date du 8 décembre 2024 reste celle envisagée. Le président de la République devrait inaugurer officiellement les lieux la veille.

Pour les curieux et autres touristes qui passent devant la cathédrale en travaux, c’est le jour et la nuit avec 2021. Cela n’a plus rien à voir. La structure de la cathédrale est totalement retrouvée.

D’ici aux Jeux Olympiques, est prévue la finalisation des toitures de la nef, du cœur et de la flèche, ainsi que la restauration des sols. La cathédrale devrait donc être visible lors de la cérémonie d’ouverture, toujours prévue sur la Seine.

Sur BFM TV, ce lundi, Mathieu Lours, historien de l’architecture, explique que l’on « a retrouvé l’ensemble de la structure ». Concernant les Jeux Olympique et Paralympiques, « la cathédrale fera évidemment partie de la fête », assure Thomas Jolly, metteur en scène de cette cérémonie.

Notre-Dame de Paris quasiment en intégralité. Avec des échafaudages retirés exprès pour Paris 2024, afin que les lieux soient plus agréables pour les yeux du monde entier. Des yeux rivés sur Paris, du 26 juillet au 11 août.

Paris 2024 : prisons indignes, un avocat lance l’alerte

Voilà un impact des Jeux Olympiques que peu de gens connaissent. Si la surpopulation carcérale est un fait établi aujourd’hui en France, avec plus de 76 000 détenus pour 60 000 places en prison, le vice-président du Barreau des Hauts-de-Seine lance une importante alerte sur l’effet des JO sur nos prisons.

Pour France Info, Maître Arakelian le dit haut et fort : « Nos prisons ne sont pas prêtes » pour les Jeux olympiques. Ces Jeux « vont entraîner potentiellement une surpopulation carcérale encore plus importante ». Pire, les conditions de détention sont déjà « indignes ». Cela va donc s’aggraver.

Pour remédier à cela, Maître Arakelian suggère la mise en place du dispositif « stop écrou » et des libérations anticipées de « personnes en fin de peine », « comme pendant le Covid ».

Selon lui, on ne peut donc plus vraiment incarcérer, malgré la fulgurante opération « place nette » mise en place par le gouvernement il y a quelques semaines.

15 à 16 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale cet été pour les JO, ce qui devrait générer plus de délinquance. C’est mécanique. « Nos prisons ne sont pas prêtes », insiste-t-il sur France Info, « mais surtout, elles sont dans un état qui est juste surréaliste. Elles ne sont pas prêtes parce qu’en mars 2024, on était sur plus de 76 000 détenus pour une capacité d’accueil à 60 000. »

Que faut-il faire concrètement ? « Je ne viens pas aujourd’hui en vous disant : il ne faut pas interpeller les délinquants dans la rue. Je viens juste dire que nous ne sommes pas prêts et surtout l’état de nos prisons aujourd’hui est indigne. Donc je n’envisage même pas l’état de nos centres de détention, de nos maisons d’arrêt avec des incarcérations qui vont se multiplier. »

Ajoutant : « Les avocats et les magistrats seront-ils présents en nombre pour faire « tourner » la justice lors des JO ? » Une pression « amicale » et anticipée, de la part du vice-président du Barreau des Hauts-de-Seine.

QR code, périmètres, criblage – Darmanin sécurise Paris 2024

Priorité à la sécurité. Gérald Darmanin est venu ce mardi rencontrer des policiers de la brigade fluviale de Paris. À cette occasion, le ministre de l’Intérieur a détaillé les mesures de sécurité déployées en amont et le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, prévue le 26 juillet prochain sur la Seine.

Cette cérémonie d’ouverture sera la première de l’histoire olympique à être organisée à ciel ouvert, dans une enceinte ouverte. Les athlètes défileront à bord de bateaux du pont d’Austerlitz jusqu’au pont d’Iéna. Après des semaines de questionnements au sujet de ce dispositif, Gérald Darmanin a tenté de rassurer. Via notamment la mobilisation complète de tous les acteurs de la sécurité.

Concrètement, une semaine avant le lancement des JO, « 20 000 habitants, proche de la Seine » seront concernées par cette « zone de sécurité renforcée ». Sept jours avant la cérémonie, toute personne qui souhaitera fréquenter cette zone devra impérativement être déjà inscrite sur une plate-forme dédiée.

« À compter du 10 mai », a annoncé le ministre de l’Intérieur, « sur inscription, un QR code permettant de traverser ces zones sécurisées sera délivré pour ces personnes après qu’elles aient communiqué leurs informations personnelles ». Ce QR Code sera alors obligatoire pour circuler dans cette zone sécurisée.

En revanche, pour ceux qui voudront simplement traverser Paris, Gérald Darmanin est clair, il faudra suivre des itinéraires spécifiques : « Nous avons cinq points de passage déterminés durant cette semaine de préparation de la cérémonie d’ouverture. La passerelle Léopold-Sédar-Senghor (1er arrondissement) sera réservée aux piétons. Et quatre autres ponts piéton et automobile, sur lesquels il sera possible de traverser Paris sans s’enregistrer ». 

Face aux médias, Gérald Darmanin a précisé également que les personnes accréditées pour les Jeux, ainsi que les effectifs de sécurité, avaient été étudiés au peigne fin. « 161 fichés S ont été écartés sur les 195 000 criblages déjà effectués », a-t-il expliqué. Ajoutant : « 1 392 individus ont vu leur carte professionnelle être retirée puisqu’ils présentaient un casier judiciaire, qu’ils étaient fichés ou en situation irrégulière ».

Aya, Valérie et le malheureux plongeur

Une matinée en trois séquences. À un peu plus de 100 jours des Jeux Olympiques, Emmanuel Macron s’est déplacé ce jeudi pour officiellement ouvrir le centre aquatique olympique de Saint Denis. Cette enceinte accueillera les épreuves de natation synchronisée, de plongeon et de water-polo de Paris 2024.

Cet événement matinal a donné lieu à plusieurs séquences très discutées sur les réseaux sociaux. Le Président de la République a d’abord profité de l’occasion pour conforter le possible choix d’Aya Nakamura en tant que chanteuse lors de la cérémonie d’ouverture : « Elle a tout à fait sa place. C’est l’artiste la plus streamée parmi les artistes francophones. Elle parle à bon nombre de nos compatriotes et je pense qu’elle a tout à fait sa place dans une cérémonie d’ouverture ou de clôture des Jeux Olympiques. Je ne révèlerai pas ici les détails… »

Autre moment marquant, juste après que le chef de l’Etat ait échangé avec les ouvriers qui ont participé aux travaux. Accompagné de plusieurs élus locaux, Emmanuel Macron inaugure officiellement les installations. À ses côtés, chacun doit appuyer sur le gros bouton prévu pour marquer le coup. Sauf que la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, refuse de mettre sa main sur celle du Président… Et la voilà qui presse donc un « bouton imaginaire »… Désaccord politique ? Pudeur ? Scène curieuse.

Dans la foulée, c’est l’image qui restera dans les mémoires de cette matinée agitée. Les spécialistes du plongeon s’élancent. Objectif : faire le spectacle et épater le public. Mais là, c’est la catastrophe. L’un d’eux glisse, rebondit et tombe dans l’eau. De quoi alimenter les bêtisiers pour l’éternité. Plus de peur que de mal pour le malheureux sportif… Encore du boulot avant les JO !

Jeux : La cérémonie d’ouverture sur la Seine reste « le plan central »

La ministre des sports se veut rassurante. Interrogée ce mercredi au sujet d’une éventuelle menace terroriste sur le sol français pendant les Jeux Olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a assuré qu’il n’y avait à ce jour « pas de menace terroriste » visant spécifiquement les JO de Paris 2024.

L’éphémère ministre de l’éducation a également assuré que la cérémonie d’ouverture sur la Seine restait « le plan central » sur lequel travaillent les organisateurs. Et ce, malgré les nombreuses protestations.

« La menace terroriste, nous la suivons avec toute la vigilance nécessaire. Il n’y a pas aujourd’hui de menace spécifique sur le plan terroriste tournée contre les JOP », précise-t-elle ce matin dans Télématin sur France 2.

Suite à l’attentat du 22 mars près de Moscou (Russie), le gouvernement français a décidé immédiatement de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat ». De quoi mettre en éveil tous les Français à quatre mois des Jeux.

Mais existe-t-il vraiment un plan B pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet ? La ministre a répondu sans se défiler : « Je pense qu’il y a un travail de discrétion qui doit être respecté. Ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas, d’un plan B, qu’on ne le prévoit pas.« 

Finalement questionnée sur le report de tests techniques prévu le 8 avril sur la Seine pour la cérémonie d’ouverture, Amélie Oudéa-Castera a parlé d’un « non-événement ». « C’est une décision qui a été prise il y a 3 ou 4 semaines déjà, il y avait différentes dates qui étaient possibles, le 8 avril, le 27 mai. On a annulé la date du 8 avril. La répétition se fera le 27 mai, et il y aura une répétition générale, pour le coup, le 17 juin ».