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Un DJ star extrêmement déçu de ne pas être à la cérémonie d’ouverture de Paris 2024

C’était écrit. Tout le monde ne pourrait pas être LA star de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Et ce ne sera pas David Guetta. Le DJ français s’en étonne, depuis le château de Chambord, où il réalisait un show unique.

Il anime les nuits du monde entier. Mais pas celle de Paris 2024. Et ça lui laisse forcément un goût amer. Nul n’est prophète en son pays, David Guetta l’a bien compris. Le DJ star n’a pas été invité à participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, le 26 juillet prochain à Paris.

Encore acclamé au château de Chambord, dans un cadre incroyable, la nuit dernière, David Guetta ne comprend pas trop le choix de la direction de Paris 2024. Le sosie non officiel de Luka Modric, star du football, s’est confié auprès de l’AFP.

« Si vous avez la réponse, vous allez me la donner. Parce que moi, je n’ai pas du tout compris. Au niveau mondial, je suis toujours entre le 4e et le 15e artiste le plus écouté dans le monde, pas DJ artiste », s’étonne David Guetta. Il poursuit : « Beyoncé doit être 40e ou 50e. Mais personne ne m’a appelé. Et pourtant je suis Français et j’adore la France. C’est comme ça ! »

Amertume ? Rancoeur ? Pas vraiment. Le DJ devrait tout de même écouter avec attention les mélodies de la cérémonie d’ouverture. Un show musical réalisé par Victor Le Masne, mêlant pop, orchestre symphonique, choeurs et boucles électro typiques de la « French Touch ». Un spectacle qui durera 3h45, débutant à 19h30. La direction de Paris 2024 promet « casser les codes », avec un événement pour la première fois hors d’un stade.

Paris 2024 : prisons indignes, un avocat lance l’alerte

Voilà un impact des Jeux Olympiques que peu de gens connaissent. Si la surpopulation carcérale est un fait établi aujourd’hui en France, avec plus de 76 000 détenus pour 60 000 places en prison, le vice-président du Barreau des Hauts-de-Seine lance une importante alerte sur l’effet des JO sur nos prisons.

Pour France Info, Maître Arakelian le dit haut et fort : « Nos prisons ne sont pas prêtes » pour les Jeux olympiques. Ces Jeux « vont entraîner potentiellement une surpopulation carcérale encore plus importante ». Pire, les conditions de détention sont déjà « indignes ». Cela va donc s’aggraver.

Pour remédier à cela, Maître Arakelian suggère la mise en place du dispositif « stop écrou » et des libérations anticipées de « personnes en fin de peine », « comme pendant le Covid ».

Selon lui, on ne peut donc plus vraiment incarcérer, malgré la fulgurante opération « place nette » mise en place par le gouvernement il y a quelques semaines.

15 à 16 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale cet été pour les JO, ce qui devrait générer plus de délinquance. C’est mécanique. « Nos prisons ne sont pas prêtes », insiste-t-il sur France Info, « mais surtout, elles sont dans un état qui est juste surréaliste. Elles ne sont pas prêtes parce qu’en mars 2024, on était sur plus de 76 000 détenus pour une capacité d’accueil à 60 000. »

Que faut-il faire concrètement ? « Je ne viens pas aujourd’hui en vous disant : il ne faut pas interpeller les délinquants dans la rue. Je viens juste dire que nous ne sommes pas prêts et surtout l’état de nos prisons aujourd’hui est indigne. Donc je n’envisage même pas l’état de nos centres de détention, de nos maisons d’arrêt avec des incarcérations qui vont se multiplier. »

Ajoutant : « Les avocats et les magistrats seront-ils présents en nombre pour faire « tourner » la justice lors des JO ? » Une pression « amicale » et anticipée, de la part du vice-président du Barreau des Hauts-de-Seine.

Jeux : La cérémonie d’ouverture sur la Seine reste « le plan central »

La ministre des sports se veut rassurante. Interrogée ce mercredi au sujet d’une éventuelle menace terroriste sur le sol français pendant les Jeux Olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a assuré qu’il n’y avait à ce jour « pas de menace terroriste » visant spécifiquement les JO de Paris 2024.

L’éphémère ministre de l’éducation a également assuré que la cérémonie d’ouverture sur la Seine restait « le plan central » sur lequel travaillent les organisateurs. Et ce, malgré les nombreuses protestations.

« La menace terroriste, nous la suivons avec toute la vigilance nécessaire. Il n’y a pas aujourd’hui de menace spécifique sur le plan terroriste tournée contre les JOP », précise-t-elle ce matin dans Télématin sur France 2.

Suite à l’attentat du 22 mars près de Moscou (Russie), le gouvernement français a décidé immédiatement de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat ». De quoi mettre en éveil tous les Français à quatre mois des Jeux.

Mais existe-t-il vraiment un plan B pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet ? La ministre a répondu sans se défiler : « Je pense qu’il y a un travail de discrétion qui doit être respecté. Ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas, d’un plan B, qu’on ne le prévoit pas.« 

Finalement questionnée sur le report de tests techniques prévu le 8 avril sur la Seine pour la cérémonie d’ouverture, Amélie Oudéa-Castera a parlé d’un « non-événement ». « C’est une décision qui a été prise il y a 3 ou 4 semaines déjà, il y avait différentes dates qui étaient possibles, le 8 avril, le 27 mai. On a annulé la date du 8 avril. La répétition se fera le 27 mai, et il y aura une répétition générale, pour le coup, le 17 juin ».