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Les images honteuses des bagarres entre Parisiens et Lyonnais avant la finale

Encore des images qui ternissent l’image du football. En marge de la finale de la Coupe de France, ce soir, à Lille, entre le PSG et l’Olympique lyonnais, de violents affrontements ont eu lieu sur l’autoroute à hauteur de Fresnes-lès-Montauban, à une soixantaine de kilomètres de Lille.

Deux bus auraient pris feu rapidement, l’un des deux seraient sérieusement endommagés, tout cela un peu plus de deux heures avant le coup d’envoi de cette finale très attendue.

D’après des informations de France TV, « la barrière de péage » a été « partiellement incendiée ». « Il s’agissait d’un point de récupération des bus de supporters avec une force mobile en place CRS », selon leur même source policière.

Alors que des milliers de supporters parisiens et lyonnais animaient depuis le début de la journée les rues lilloises, il a donc fallu que des actes de violence gâchent la fête. Des supporters violents facilement identifiables puisque munis de billets nominatifs et certainement reconnaissables sur les différentes caméras de surveillance présentes sur les lieux. Sur BFM TV, Emmanuel Macron a rapidement estimé que cela ne remettait pas en cause la bonne tenue de la rencontre.

Les supporters du PSG effectuant le déplacement en bus avec les associations de supporters avaient pour consigne de se rejoindre sur le parking situé juste après le péage de Fresnes-lès-Montauban, afin d’être pris en charge par les forces de l’ordre qui devaient ensuite les escorter jusqu’au stade. À leur arrivée, des bus de supporters lyonnais se trouvaient alors de l’autre côté du péage. C’est là que les bagarres ont éclaté.

Vers 19 heures, le calme était revenu. Même si certains policiers ont été blessés, tout comme des supporters des deux camps. Certains bus ont pu reprendre leur chemin vers le stade.

Nouvelle-Calédonie : les images de la nuit d’émeutes, scènes de guerre civile

Méconnaissable Nouméa. La capitale de l’archiel calédonien est le centre de scènes de violence exceptionnelles. Dans la nuit de lundi à mardi, des émeutes ont largement dévasté la ville. Des images de bâtiments en feu, une usine dont sortent des fumées noires, des tirs avec des armes de gros calibres, des supermarchés pillés…

La raison de tout cela ? Le futur vote des députés concernant une révision constitutionnelle. Un vote décrié par les indépendantistes.

Ce matin, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin annonce que « des renforts vont partir » (GIGN, Raid, gendarmerie mobile), alors que 11 policiers et 35 gendarmes ont été blessés cette nuit. Le gouvernement local de la Nouvelle-Calédonie a appelé à « la raison et au calme ». Le danger est tel que des milices citoyennes se relayent pour protéger leurs habitations.

En conférence de presse, le haut-commissaire de la République « met en garde » les émeutiers. De nombreux tirs de carabines ou d’armes de gros calibres ont été recensés contre des gendarmes. Aucun mort, fort heureusement.

Pour calmer les esprits, un couvre-feu vient d’être décrété pour la nuit de mardi à mercredi. De 18 heures à 6 heures du matin. Tout rassemblement est interdit dans le grand Nouméa, de même que le port d’armes et la vente d’alcool dans l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.

Les habitants témoignent de cette nuit cataclysmique. De la peur dans les yeux. Les 270 000 habitants du territoire sont invités à rester chez eux. Incendies volontaires, supermarchés pillés, Nouméa au cœur de scènes de guerre civile. Des violences qui se propagent aussi à Dumbéa ou au Mont-Dore.  

Qu’en est-il exactement de cette réforme constitutionnelle pointée du doigt ? Après avoir été adoptée par le Sénat, cette loi vise à élargir le corps électoral de l’archipel. Pas de quoi aplanir les tensions entre loyalistes et indépendantistes. Difficile de s’entendre concernant le nouveau statut de ce territoire. Même si lors des trois référendums d’autodétermination, le « non » à l’indépendance l’a emporté.

Ailes fracassées au sol, l’énigme du Moulin Rouge

Stupeur pour de nombreux touristes ce matin, ainsi que tous les Parisiens, en découvrant ces immenses ailes tombées au sol. Le Moulin Rouge paraît dénudé. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer suite à cet incident en pleine nuit.

C’est un symbole du 18e arrondissement de Paris qui est sévèrement touché. Beaucoup de surprise et d’émotion chez les passants croisés ce matin près du célèbre cabaret.

Les hélices rouges ont maintenant été dégagées de la chaussée. La façade est légèrement endommagée. La chute des ailes aurait eu lieu entre 2h et 3h du matin. Aucun lien avec la présence à la même hauteur de la terrasse du Bar à Bulles, nichée juste où se situent les ailes.

Mais c’est une partie de l’âme du quartier Pigalle qui s’envole avec l’absence de ce monument. Dans leur chute, les ailes ont emporté les lettres MOU de la devanture. Un périmètre de sécurité avait été mis en place autour des lieux de l’accident.

Aucune raison valable n’a pu être donnée concernant cette chute. Ni acte malveillant, ni anomalie technique. Selon Jean-Victor Clérico, directeur général du Moulin Rouge, sur BFM TV, « une visite technique est réalisée en interne toutes les semaines ». Les ailes seraient tombées d’un bloc.

Une énigme qui a suscité la venue d’énormément de curieux depuis ce matin. Des curieux qui immortalisent la triste façade délabrée. Mais déjà, les autorités et services techniques s’organisent pour que le Moulin Rouge retrouve bien vite ses ailes.

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a garanti sur X que l’État allait faire en sorte que « son éclat si particulier soit rétabli » rapidement. Le Moulin Rouge n’avait jamais connu pareille mésaventure depuis plus d’un siècle. Il faut revenir à 1915 pour trouver la trace d’une fermeture (9 ans !) suite à un incendie.

Aucune annulation de spectacle n’est envisagée. Le Moulin Rouge reste ouvert tous les jours, avec ses deux shows chaque soir.