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Blocages de Sciences Po : la contestation s’étend dans toute la France

L’effet boule de neige. Après Sciences Po Paris, ce sont plusieurs autres IEP qui se mettent en grève. Des manifestants pro-palestiniens barrent l’accès aux établissements de Rennes, Strasbourg, Toulouse, Saint-Etienne, Lyon, Bordeaux ou encore Menton.

Après les campus parisiens de la Sorbonne et de Sciences Po, des étudiants et personnalités politiques diffusent petit à petit des images de partout en France, où des blocages ont lieu.

À Rennes, où l’on aperçoit des chaises empilées devant les grilles, une jeune femme explique dans une vidéo TikTok que les étudiants « ont voté le blocage de l’IEP en soutien au peuple palestinien et en soutien à tous les étudiants mobilisés, aux États-Unis, à Sciences Po Paris… »

À Strasbourg, une quarantaine d’étudiants brandissent des drapeaux de la Palestine et agitent des banderoles. Sur l’une d’elles : « Israël génocide Sciences Po Complice ».

À Menton, un « sit-in » est organisé par une dizaine d’étudiants solidaires de la cause palestinienne. Des chants « pour l’honneur de la Palestine et pour ceux qu’on assassine nous, on est là » sont entendus.

À Saint-Étienne, d’après les premiers témoignages, les étudiants semblent avoir déjà été délogés par les forces de l’ordre. Une évacuation d’une trentaine d’étudiants réalisée dans le calme.

D’autres rassemblements sont prévus dans les heures à venir à Toulouse ou à Bordeaux.

Le comité « Palestine inter Sciences Po » appelle depuis vendredi « toutes les universités de France à se mobiliser pour dénoncer le génocide en cours à Gaza. »