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Le réseau X suspendu au Brésil : fin du harcèlement, diffamation et propagation de fake news ?

La Cour Suprême valide la décision d’un de ses juges. X, c’est fini. Au Brésil, tout du moins. Acte « criminel », selon les pro-Bolsonaro. Environ 45 000 personnes ont manifesté pour la liberté d’expression à Sao Paolo.

Personnage central de la lutte contre la désinformation, Alexandre de Moraes, est devenu la bête noire d’Elon Musk. C’est lui qui est à l’origine de la suspension du réseau social X au Brésil. Il a aussi mené les enquêtes contre l’ex-président Jaïr Bolsonaro.

Pétitions contre le juge d’un côté, soulagement de l’autre face à ce qu’est devenu le réseau social, le Brésil est divisé.

Le juge Alexandre de Moraes est désormais considéré comme l’homme le plus puissant du Brésil, capable de sortir Jaïr Bolsonaro de la vie politique. La suspension de X intervient suite au refus d’Elon Musk de se conformer à ses obligations juridiques au Brésil. X pèse environ 22 millions d’utilisateurs dans le plus grand pays d’Amérique du Sud.

Elon Musk avait fermé à la mi-août les bureaux brésiliens de X et avait été sommé de payer plusieurs amendes non régularisées. Suite à cela, le juge lui avait demandé de nommer des représentants légaux à la plateforme.

Suite à la décision de fermeture du réseau social à l’ambiance décadente, le Brésil applique des amendes strictes à tous ceux qui voudraient continuer de s’en servir : via des amendes journalières de 50.000 reais (environ 8 000 euros).

L’Etat a demandé aux banques de procéder aux gel des actifs associés à X (et à Starlink) pour recouvrer les sommes dues. Le juge brésilien reproche à X des « entraves à la justice« .

Si on se réfère à la décision de justice, X aurait joué un rôle déterminant dans la diffusion « de données personnelles, de photographies, de menaces et d’appels à la violence » à l’encontre des forces de l’ordre, de personnalités publiques ou de leurs familles. Puis le réseau social n’a pas procédé à la suspension, ni à la démonétisation des comptes visés.

Que ce soit au Brésil ou en France, d’ailleurs, X tolère en effet diffamations, insultes et propagation de fake news sans procéder à quelconque modération, malgré les demandes répétées de comptes harcelés quotidiennement. Un laisser-aller au nom de la liberté d’expression. L’anonymat fait des dégâts.

Scandale #MeToo dans le catch, Amale Dib dénonce Tristan Archer

C’est une nouvelle affaire de violences et aggressions qui secoue le milieu du catch français. Et fait froid dans le dos. L’ex-catcheuse de la WWE, Amale Dib (« French Hope ») vide son sac concernant des faits de harcèlement et de violences à son encontre. Elle vise nommément l’Amiénois Tristan Archer, preuves à l’appui.

Une longue lettre poignante, qui laisse sans voix. En français et en anglais. Amale Dib ne pouvait plus garder tout ça pour elle. La catcheuse française, passée par la mythique WWE, alerte les autorités plusieurs années après les faits.

La jeune femme de 31 ans parle de « misogynie, menaces, harcèlement, racisme, intimidations, homophobie… » Une plongée terrible dans les coulisses du catch français.

Si ce sport-spectacle est en partie scénarisé, tout ce qui est raconté ici est bien un témoignage réel. Malheureusement.

C’est le catcheur de 38 ans, Tristan Archer, de son vrai nom Clément Petiot, qui est visé par Amale pour ces faits gravissimes.

Amale commence en expliquant que « trop de choses sont restées dans l’ombre, car noyées dans l’incertitude, l’absence de témoignages, et aussi la protection aveugle des workers mal informés ou choisissant de fermer les yeux. Je tiens à jurer que je ne parlerai que de mon expérience. Ces faits dépassent les intérêts directs à court terme du catch français et doivent servir à assainir ce milieu quitte à faire tomber ses figures de proue. »

Elle ajoute : « Je prends la parole, acculée par l’anxiété, la pression, la colère et aussi la peur. Je sais que mon témoignage sera entendu et que les choses pourront enfin changer.« 

Amale rentre dans les détails très vite : « J’ai été la victime du comportement extrêmement abusif et décomplexé du catcheur français TRISTAN ARCHER.« 

Poursuivant : « Mon seul tort a été de rester silencieuse pendant tout ce temps. Je ne m’exprimais pas par honte, par peur de ne pas être entendue, par peur des représailles, mais j’agis aujourd’hui en ayant accepté que l’ensemble des acteurs de ce milieu sauront résolument se ranger derrière ce qui est juste (…) Cette histoire dépasse de loin le catch et relève de la justice, de la morale et de la conscience humaine.« 

Amale Dib espère « que (son) témoignage permettra de libérer les dernières langues qui sont restées liées par la peur ou manipulées par cet homme. »

Le reste de sa lettre relate des moments effroyables.

« Tristan et moi avons eu une relation passée. Celle-ci fut marquée par des abus physiques, psychologiques et émotionnels. Il m’a humiliée, rabaissée, trompée, fait perdre confiance en moi, forcée à arrêter mes études, menacée, menacé ma famille. Il a menacé de dévoiler des photos intimes à ma famille si je ne lui obéissais pas. Quand j’ai eu des pensées suicidaires, il m’a expliqué vouloir que je fasse tout ce qu’il demandait avant, et qu’après je pourrais mourir en paix. Depuis, je vis avec la peur constante qu’il mette ses menaces à exécution. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.« 

Elle détaille des souvenirs de violence ultime : « Il a frappé et poussé sur la route une amie proche qui essayait de me défendre et de me prévenir de son comportement malsain. Il m’a ensuite immobilisée afin que la femme avec qui il entretenait une liaison me frappe, laissant des marques pendant plusieurs mois sur mon visage. J’ai dissuadé mon amie de porter plainte à cette époque, aveuglée par son emprise. Il a accumulé des comportements violents envers moi, envers d’autres femmes, envers des collègues de travail, envers des fans.« 

Autre extrait : « J’ai tourné la page lorsque j’ai été signée à la WWE. Pendant toute cette période, il a toujours été aimable avec moi, mais il continuait de m’envoyer des messages pour avoir des nouvelles, même si je ne lui répondais quasiment plus (…) Cependant, son comportement à mon égard s’est intensifié récemment, menant à du harcèlement, des menaces, de l’intimidation, des propos racistes et misogynes, de la diffamation auprès de mes collègues et des promoteurs de catch, ainsi que des tentatives de sabotage de ma carrière. »

« J’ai décidé de rester loin de lui. J’ai commencé à entendre ses diffamations, son obsession, son acharnement sur moi, son désir de m’écarter des shows et de monter les gens contre moi, jusqu’au jour où tout a éclaté sur le chemin d’un show alors que je ne lui adressais plus la parole. Je l’ai entendu dire que sa vie était dure en tant qu’homme blanc et qu’il n’avait jamais eu de privilèges, que la vie était plus facile pour les femmes racisées. Cela m’a fait sortir de mon silence, moi qui ai réellement vécu de la discrimination à cause de mes origines.« 

« Il a créé un faux compte pour masquer le fait qu’il avait dit à sa compagne de l’époque qu’il n’allait plus me contacter, et m’a bloquée de son compte principal. Ce compte a été utilisé pour me stalker, stalker mes proches (plusieurs personnes l’ont retrouvé dans leurs stories) et pour perpétuer du harcèlement, des messages insistants non sollicités, et toute sa manipulation pour faire passer pour le gentil ensuite.« 

« Il a ensuite découvert que j’étais en relation avec quelqu’un. Il nous a traqués, a tenu des propos insultants à mon égard auprès de mon partenaire dans l’espoir de provoquer une rupture et de saboter jusqu’à ma vie privée. Il a tenu des paroles très violentes, diffamatoires, misogynes.« 

« Les menaces et intimidations constantes de sa part ont eu un impact terrible sur ma santé mentale et émotionnelle, me conduisant à chercher de l’aide professionnelle et à organiser ma vie professionnelle et personnelle pour l’éviter à tout prix. J’ai perdu énormément de poids, comme à l’époque où j’étais sous son emprise (45 kg) et traverse quotidiennement des épisodes sévères d’anxiété, de stress, de troubles alimentaires impactant l’intégralité des aspects de ma vie : ma santé physique, mentale, mes relations, mes activités. Je me vois mourir à petit feu alors que je ne souhaitais qu’une chose : qu’on me laisse tranquille. (Photos à l’appui.) Il a osé me diffamer même sur mon physique en disant partout que si j’avais maigri, c’était parce que je prenais de la cocaïne, alors qu’il est le seul responsable de mon état. Tout cela doit cesser, ma vie en dépend. »

Les mots et les preuves en photos semblent accabler Clément Petiot, alias Tristan Archer.

Tristan Archer dépeint comme un « homme nocif » au plus haut point. « Aujourd’hui, je prends la parole en public pour essayer de faire bouger les choses, malgré la peur des représailles. En France plus qu’ailleurs, je pense qu’il est plus qu’important que ces affaires soient ébruitées et révélées au grand public, qui mérite de voir le vrai visage de ses catcheurs et de protéger les femmes et les futures générations. Je sais qu’il essaiera de diffamer et de discréditer mon discours comme il l’a toujours fait. Mais cette fois-ci, les choses seront différentes.« 

Amale Dib a rapidement reçu de nombreux soutiens sur les réseaux sociaux. Mais également d’anciens catcheurs. Lui aussi passé par la WWE, bien avant Amale, Tom La Ruffa a posté une vidéo sur son compte X pour témoigner à la jeune femme de son total soutien.

En attendant les avancées des procédures judiciaires, Entrevue rappelle que Tristan Archer bénéficie tout de même de la présomption d’innocence.

Gaza. Hakim Jemili s’excuse : « J’ai merdé ! Les gens n’aiment que le sang… »

« Vous attendez la seule erreur et vous me tombez dessus ». Hakim Jemili au bord de la crise de nerfs. Le comédien est actuellement victime d’une vague de lynchage sur les réseaux sociaux. En cause, son interview donnée sur Europe 1 où interrogé sur le conflit Israël-Palestine, il se demande « depuis quand il faut choisir un camp ? Dans tout, hein ! Pas que dans les conflits ».

L’humoriste de 34 ans prend pourtant régulièrement parti pour la paix, pour les civils palestiniens et pour la fin de la guerre. Mais son avis nuancé sur Europe 1, devant Thomas Isle et les chroniqueurs, n’a pas plu au diktat de X (ex-Twitter). Dans l’émission, il poursuit : « On ne peut pas avoir un avis sur tout ! La plupart des gens n’y connaissent rien dans plein de choses. Ce n’est pas grave. Il faut être modeste et rester humble, bordel ! » Une phrase malheureuse et mal comprise. Des internautes n’hésitant pas ensuite à publier des conversations privées avec l’acteur. Quelques mots qui restent au détriment du reste, des explications, des nuances.

Après coup, et après avoir reçu autant de messages négatifs, il fait son mea culpa. Il s’excuse, il aurait dû avoir un avis plus tranché. Il a donc pris la parole comme il le fait souvent, via ses stories Instagram : « C’est l’une des dernières interviews que j’ai faite sur les 40 que j’ai faites en tout. Je n’écoutais pas. J’étais concentré à moitié. Il y avait Pascal Praud qui passait juste après. Je n’avais pas forcément envie d’interagir. J’étais dans mes pensées à moi. »

Un manque de concentration qui lui coûte une envolée de messages acerbes. « C’est le problème de cette société aujourd’hui. Tout le monde pense avoir raison sur tout et est incapable d’écouter les arguments des autres », avait-il jugé pendant l’émission. C’est tout à fait ce qui se passe contre lui.

Personne ne peut réellement reprocher à Hakim Jemili ne pas déjà avoir tout dit sur le sujet Israël-Palestine. S’il y a bien un artiste engagé pour la paix dans ces pays-là, c’est lui. Le 20 octobre 2023, déjà, il prenait la défense des innocents.

« Je suis l’un des seuls à prendre la parole sur ce conflit depuis le début, que ce soit en public là sur les réseaux, dans les interviews, dans mon spectacle. Vous, vous attendez la seule erreur pour me soulever. Je vous ai expliqué. J’espère que vous avez compris. C’est clair, net et précis. Ne vous faites pas piéger par des choses qui sont fausses. »

Harcèlement, insultes, menaces : au tribunal, Jacques-Henri Eyraud raconte le traumatisme vécu face aux supporters de l’OM

Un début de procès très suivi. L’ancien président de l’Olympique de Marseille faisait face pour la première fois à ses harceleurs. Ou plutôt cyberharceleurs. Des supporters de l’OM planqués derrière leur écran au moment d’insulter, lyncher ou menacer de mort Jacques-Henri Eyraud en 2021. Tension et émotions.

Il y a parfois des histoires que l’on préfère enterrer afin d’avancer. Jacques-Henri Eyraud doit faire face à ses démons plus de 3 ans après les faits. Ce lundi, devant le tribunal judiciaire de Paris, « JHE » a dû réécouter les messages horribles postés par certains supporters de l’OM à son encontre : « sale parisien », « on aura ta peau », « ça va mal finir pour toi » ou « encore qu’on le pende ce fils de chien ».

Ces messages ont été postés sur X (ex-Twitter) entre fin 2020 et mars 2021, alors que le bateau OM tanguait très fort : entre manque de liquidités, équipe peu renforcée, coach partant et mauvais résultats. Avec en point d’orgue l’attaque de la Commanderie (samedi 30 janvier 2021), lorsqu’une manifestation de supporters a fini par dégénérer. Les 11 prévenus sont des hommes âgés de 25 à 52 ans, ils n’étaient pas tous présents à l’audience.

« Ce sont des propos graves. Ne les banalisons pas », a rappelé à la barre maître Olivier Baratelli, avocat de l’ancien président de l’Olympique de Marseille. Messages insultants, menaces de morts… mais aussi caricatures et photos détournées. On peut voir Jacques-Henri Eyraud décapité ou le corps sous une guillotine : un processus de lynchage et déshumanisation. L’effet de meutes aussi, des jeunes gens incapables de se rendre compte du mal qu’ils faisaient…

« Avez-vous des regrets d’avoir dirigé l’OM ? », le questionne alors le président de la 10e chambre correctionnelle. JHE n’a pas l’ombre d’une hésitation : « la réponse est non ». Poursuivant : « J’ai aimé ce club, j’ai aimé cette ville » de Marseille. S’il n’arrivera pas à convaincre tous les Marseillais là-dessus, lui « le Parisien », il a au moins le mérite de se montrer sincère et touchant.

En costume noir, Jacques-Henri Eyraud, d’un ton strict, livre le fond de sa pensée : « Tout a été fait pour que je quitte mes fonctions et que je craque ». Des mots prononcés avec beaucoup d’émotions.

Son traumatisme est celui aussi de sa famille. Les menaces de mort ont touché tout le monde, à commencer par sa fille, adolescente, présente au tribunal aujourd’hui.

L’enquête a recensé une centaine de personnes auteurs de messages haineux. Seules onze d’entre elles ont pu être identifiées derrière leurs pseudonymes. Un problème qui touche beaucoup de gens dans le monde entier. Un vrai fléau.

Lors des témoignages, les prévenus expliquent souvent leur attitude déplorable par des excès de « colère ». Michaël A., 41 ans, confirme qu’il ne souhaitait « pas la mort de ce monsieur. Je me sens honteux ». Très touché, il demande la permission de se tourner vers Jacques-Henri Eyraud pour lui présenter ses excuses : « Les mots ont dépassé ma pensée ». Mieux vaut tard que jamais.

Même si sur les réseaux sociaux, les excuses arrivent souvent bien vite après la moindre confrontation avec la cible. Certains ne cherchant en fait qu’un moment d’attention… Ou à se défouler. Suite du procès ce mardi.

Paris 2024 : Harcèlement sexuel et menaces de mort

Un coup de com’ qui tombe à l’eau. Le comité d’organisation pensait avoir réalisé une belle opération de communication, annonçant le nom de Baptiste Moirot en tant que porteur de flamme. Quelques jours plus tard, et des accusations d’harcèlement et agression sexuelle, c’est un tollé.

De nombreux témoignages fleurissent sur les réseaux sociaux pour accuser le jeune homme, célèbre sur Internet depuis le buzz de la vidéo familiale « T’es pas net Baptiste » en 2017, d’avoir envoyé plusieurs messages à caractère sexuel à des mineurs dans le passé.

Face à un tel scandale, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et le jeune homme ont décidé de mettre fin à leur accord commun. Baptiste Moirot ne sera pas l’un des 10 000 porteurs de la flamme olympique. Le jeune homme de 29 ans, présumé innocent, s’est fendu d’un message sur son compte Instagram.

« À la suite des accusations portées à mon encontre et après discussion avec le comité d’organisation, j’ai pris la décision de me retirer du relais de la flamme, par respect et pour protéger ma famille et moi-même. Je suis reconnaissant envers tous ceux qui m’ont soutenu et je présente mes sincères excuses à ceux que j’ai pu décevoir. »

En quinze jours, sa vie a pris une autre tournure. D’abord un regain de célébrité puis depuis ce mercredi 17 avril, les plaintes de plusieurs femmes affirmant sur les réseaux sociaux avoir reçu dans le passé des messages à caractères sexuels de sa part, alors qu’elles étaient mineures à l’époque des faits.

Des captures d’écran, des vidéos… On découvre des messages qui interrogent. Une victime présumée a partagé une capture d’écran d’une conversation. Baptiste aurait déclaré à une fille de 15 ans : « Tu verras quand tu l’auras dans ta bouche si elle est petite »… La phrase choque.

Présumé innocent, Baptiste Moirot a rapidement réagi en story puis via ce post Instagram : « Je vous adresse ces mots avec une profonde sincérité. J’ai commis des erreurs et j’en suis profondément désolé. Depuis que je suis devenu père j’ai fondé ma propre famille, j’ai vraiment pris conscience de l’importance de mes actions et de l’exemple que je veux donner. Je suis déterminé à apprendre de mes erreurs du passé et à continuer à œuvrer pour un monde meilleur. Merci pour votre soutien et votre compréhension ».

Malheureusement, face à cette situation, le jeune homme, père de famille, a reçu des menaces de mort. Comme il le dit dans plusieurs stories Instagram. Il s’explique dans la foulée sur le contexte de ses messages envoyés il y a plusieurs années. Pour lui, il faut re-contextualiser ces histoires. Et ne pas tomber dans le piège de phrases sorties de leur contexte : « faut voir la conversation pour comprendre », « les agressions c’est du fake complet ».