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Gaza. Hakim Jemili s’excuse : « J’ai merdé ! Les gens n’aiment que le sang… »

« Vous attendez la seule erreur et vous me tombez dessus ». Hakim Jemili au bord de la crise de nerfs. Le comédien est actuellement victime d’une vague de lynchage sur les réseaux sociaux. En cause, son interview donnée sur Europe 1 où interrogé sur le conflit Israël-Palestine, il se demande « depuis quand il faut choisir un camp ? Dans tout, hein ! Pas que dans les conflits ».

L’humoriste de 34 ans prend pourtant régulièrement parti pour la paix, pour les civils palestiniens et pour la fin de la guerre. Mais son avis nuancé sur Europe 1, devant Thomas Isle et les chroniqueurs, n’a pas plu au diktat de X (ex-Twitter). Dans l’émission, il poursuit : « On ne peut pas avoir un avis sur tout ! La plupart des gens n’y connaissent rien dans plein de choses. Ce n’est pas grave. Il faut être modeste et rester humble, bordel ! » Une phrase malheureuse et mal comprise. Des internautes n’hésitant pas ensuite à publier des conversations privées avec l’acteur. Quelques mots qui restent au détriment du reste, des explications, des nuances.

Après coup, et après avoir reçu autant de messages négatifs, il fait son mea culpa. Il s’excuse, il aurait dû avoir un avis plus tranché. Il a donc pris la parole comme il le fait souvent, via ses stories Instagram : « C’est l’une des dernières interviews que j’ai faite sur les 40 que j’ai faites en tout. Je n’écoutais pas. J’étais concentré à moitié. Il y avait Pascal Praud qui passait juste après. Je n’avais pas forcément envie d’interagir. J’étais dans mes pensées à moi. »

Un manque de concentration qui lui coûte une envolée de messages acerbes. « C’est le problème de cette société aujourd’hui. Tout le monde pense avoir raison sur tout et est incapable d’écouter les arguments des autres », avait-il jugé pendant l’émission. C’est tout à fait ce qui se passe contre lui.

Personne ne peut réellement reprocher à Hakim Jemili ne pas déjà avoir tout dit sur le sujet Israël-Palestine. S’il y a bien un artiste engagé pour la paix dans ces pays-là, c’est lui. Le 20 octobre 2023, déjà, il prenait la défense des innocents.

« Je suis l’un des seuls à prendre la parole sur ce conflit depuis le début, que ce soit en public là sur les réseaux, dans les interviews, dans mon spectacle. Vous, vous attendez la seule erreur pour me soulever. Je vous ai expliqué. J’espère que vous avez compris. C’est clair, net et précis. Ne vous faites pas piéger par des choses qui sont fausses. »

Harcèlement, insultes, menaces : au tribunal, Jacques-Henri Eyraud raconte le traumatisme vécu face aux supporters de l’OM

Un début de procès très suivi. L’ancien président de l’Olympique de Marseille faisait face pour la première fois à ses harceleurs. Ou plutôt cyberharceleurs. Des supporters de l’OM planqués derrière leur écran au moment d’insulter, lyncher ou menacer de mort Jacques-Henri Eyraud en 2021. Tension et émotions.

Il y a parfois des histoires que l’on préfère enterrer afin d’avancer. Jacques-Henri Eyraud doit faire face à ses démons plus de 3 ans après les faits. Ce lundi, devant le tribunal judiciaire de Paris, « JHE » a dû réécouter les messages horribles postés par certains supporters de l’OM à son encontre : « sale parisien », « on aura ta peau », « ça va mal finir pour toi » ou « encore qu’on le pende ce fils de chien ».

Ces messages ont été postés sur X (ex-Twitter) entre fin 2020 et mars 2021, alors que le bateau OM tanguait très fort : entre manque de liquidités, équipe peu renforcée, coach partant et mauvais résultats. Avec en point d’orgue l’attaque de la Commanderie (samedi 30 janvier 2021), lorsqu’une manifestation de supporters a fini par dégénérer. Les 11 prévenus sont des hommes âgés de 25 à 52 ans, ils n’étaient pas tous présents à l’audience.

« Ce sont des propos graves. Ne les banalisons pas », a rappelé à la barre maître Olivier Baratelli, avocat de l’ancien président de l’Olympique de Marseille. Messages insultants, menaces de morts… mais aussi caricatures et photos détournées. On peut voir Jacques-Henri Eyraud décapité ou le corps sous une guillotine : un processus de lynchage et déshumanisation. L’effet de meutes aussi, des jeunes gens incapables de se rendre compte du mal qu’ils faisaient…

« Avez-vous des regrets d’avoir dirigé l’OM ? », le questionne alors le président de la 10e chambre correctionnelle. JHE n’a pas l’ombre d’une hésitation : « la réponse est non ». Poursuivant : « J’ai aimé ce club, j’ai aimé cette ville » de Marseille. S’il n’arrivera pas à convaincre tous les Marseillais là-dessus, lui « le Parisien », il a au moins le mérite de se montrer sincère et touchant.

En costume noir, Jacques-Henri Eyraud, d’un ton strict, livre le fond de sa pensée : « Tout a été fait pour que je quitte mes fonctions et que je craque ». Des mots prononcés avec beaucoup d’émotions.

Son traumatisme est celui aussi de sa famille. Les menaces de mort ont touché tout le monde, à commencer par sa fille, adolescente, présente au tribunal aujourd’hui.

L’enquête a recensé une centaine de personnes auteurs de messages haineux. Seules onze d’entre elles ont pu être identifiées derrière leurs pseudonymes. Un problème qui touche beaucoup de gens dans le monde entier. Un vrai fléau.

Lors des témoignages, les prévenus expliquent souvent leur attitude déplorable par des excès de « colère ». Michaël A., 41 ans, confirme qu’il ne souhaitait « pas la mort de ce monsieur. Je me sens honteux ». Très touché, il demande la permission de se tourner vers Jacques-Henri Eyraud pour lui présenter ses excuses : « Les mots ont dépassé ma pensée ». Mieux vaut tard que jamais.

Même si sur les réseaux sociaux, les excuses arrivent souvent bien vite après la moindre confrontation avec la cible. Certains ne cherchant en fait qu’un moment d’attention… Ou à se défouler. Suite du procès ce mardi.

Paris 2024 : Harcèlement sexuel et menaces de mort

Un coup de com’ qui tombe à l’eau. Le comité d’organisation pensait avoir réalisé une belle opération de communication, annonçant le nom de Baptiste Moirot en tant que porteur de flamme. Quelques jours plus tard, et des accusations d’harcèlement et agression sexuelle, c’est un tollé.

De nombreux témoignages fleurissent sur les réseaux sociaux pour accuser le jeune homme, célèbre sur Internet depuis le buzz de la vidéo familiale « T’es pas net Baptiste » en 2017, d’avoir envoyé plusieurs messages à caractère sexuel à des mineurs dans le passé.

Face à un tel scandale, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et le jeune homme ont décidé de mettre fin à leur accord commun. Baptiste Moirot ne sera pas l’un des 10 000 porteurs de la flamme olympique. Le jeune homme de 29 ans, présumé innocent, s’est fendu d’un message sur son compte Instagram.

« À la suite des accusations portées à mon encontre et après discussion avec le comité d’organisation, j’ai pris la décision de me retirer du relais de la flamme, par respect et pour protéger ma famille et moi-même. Je suis reconnaissant envers tous ceux qui m’ont soutenu et je présente mes sincères excuses à ceux que j’ai pu décevoir. »

En quinze jours, sa vie a pris une autre tournure. D’abord un regain de célébrité puis depuis ce mercredi 17 avril, les plaintes de plusieurs femmes affirmant sur les réseaux sociaux avoir reçu dans le passé des messages à caractères sexuels de sa part, alors qu’elles étaient mineures à l’époque des faits.

Des captures d’écran, des vidéos… On découvre des messages qui interrogent. Une victime présumée a partagé une capture d’écran d’une conversation. Baptiste aurait déclaré à une fille de 15 ans : « Tu verras quand tu l’auras dans ta bouche si elle est petite »… La phrase choque.

Présumé innocent, Baptiste Moirot a rapidement réagi en story puis via ce post Instagram : « Je vous adresse ces mots avec une profonde sincérité. J’ai commis des erreurs et j’en suis profondément désolé. Depuis que je suis devenu père j’ai fondé ma propre famille, j’ai vraiment pris conscience de l’importance de mes actions et de l’exemple que je veux donner. Je suis déterminé à apprendre de mes erreurs du passé et à continuer à œuvrer pour un monde meilleur. Merci pour votre soutien et votre compréhension ».

Malheureusement, face à cette situation, le jeune homme, père de famille, a reçu des menaces de mort. Comme il le dit dans plusieurs stories Instagram. Il s’explique dans la foulée sur le contexte de ses messages envoyés il y a plusieurs années. Pour lui, il faut re-contextualiser ces histoires. Et ne pas tomber dans le piège de phrases sorties de leur contexte : « faut voir la conversation pour comprendre », « les agressions c’est du fake complet ».