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Christophe Ayad a dû mal à entendre « la comparaison entre Hassan Nasrallah et Oussama Ben Laden »

Le grand reporter du Monde, Christophe Ayad, s’étonne de toutes les comparaisons farfelues qu’il peut entendre en ce moment au sujet d’Hassan Nasrallah, dans les jours qui ont suivi la mort du leader du Hezbollah au Liban.

Dans l’émission C Ce Soir sur France 5, « Iran, la guerre qui menace le régime« , le journaliste et grand reporter Christophe Ayad prend à contre-pied tous ceux qui comparent le leader d’Al-Qaïda Oussama Ben Laden et celui du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

« J’ai quand même un problème à entendre une comparaison entre Hassan Nasrallah et Oussama Ben Laden« , s’étonne-t-il. « Ce n’est pas une comparaison… Je n’en fais pas une question de morale. C’est juste que c’est ne rien comprendre, mais rien du tout, au Hezbollah et au Liban que de penser que le secrétaire général d’un part qui est globalement le représentant prépondérant d’un tiers des Libanais, au moins, les Chiites, à travers d’élections, est l’équivalent du chef d’une petite organisation terroriste, qui certes a commis le 11 septembre, mais qui ne représentait à ce moment-là, pas plus que 500 ou 5000 personnes.« 

Avant de conclure : « C’est tout le problème que j’ai avec le gouvernement Netanyahu qui ne prend pas en compte les peuples, quels genres de peuples sont voisins d’Israël.« 

Bernard-Henri Lévy juge « infame » l’accusation de crimes de guerre contre Israël, tollé sur les réseaux sociaux

Le procureur de la cour pénale internationale a demandé l’inculpation de Benyamin Netanyahou pour crimes de guerre. Une réalité qui ne plait pas du tout à Bernard-Henri Lévy, invité ce mardi soir sur LCI.

Chez Darius Rochebin sur LCI, Bernard-Henri Lévy fait tout ce qu’il peut pour défendre Israël. Se mettre les réseaux sociaux à dos, il s’en moque. Aller contre l’avis de la cour pénale internationale, aussi.

« Si Netanyahou est inculpé de crimes de guerre dans les jours prochains, est-ce que vous continuez à le soutenir ?« , lui demande Darius Rochebin.

Réponse de « BHL » : « Cette accusation est infâme. L’accusation de crimes de guerre, l’accusation de génocide, elle est infame. J’ai suivi cette guerre à Gaza comme vous, avec le coeur déchiré et avec une grande attention. Je n’ai jamais vu de ma vie une armée au monde qui, avant de frapper, prévient. Qui dit attention on va frapper dans quelques heures ou quelques jours, qui ouvre des corridors pour des civils, qui aide à leur évacuation… C’est ce qu’a fait Israël depuis sa riposte au 7 octobre.« 

Ce à quoi lui rétorque Darius Rochebin : « Vous voyez bien qu’une partie du monde gronde. La proportion d’innocents tués est incontestable : Pour 100 combattants islamistes du Hamas, il y a 1000 civils qui meurent.« 

Des propos qui lui valent une salve de messages négatifs sur X : pour beaucoup, il est « dans le déni absolu des actes barbares du régime« . L’ex-sénateur Yves Pozzo di Borgo estime même que « BHL est bien payé » pour défendre Israël bec et ongles.

Autre message d’appel à la paix et à l’humanité : « BHL ce n’est pas parce qu’une armée prévient qu’elle va frapper et tuer qu’elle ne peut pas être sans crime de guerre. Quand une armée frappe un camp de réfugiés avec des gros missiles, même s’il y avait des terroristes, dans une safe zone c’est un crime de guerre ».

Jordan Bardella : « Reconnaître, aujourd’hui, un État palestinien, ce serait reconnaître… »

Le président du Rassemblement National (RN) s’exprimait depuis les salons Hoche à Paris, ce midi. Une phrase a particulièrement retenu l’attention médiatique. À six jours du premier tour des élections législatives, le favori des sondages montre sa totale opposition idéologique avec le Nouveau Front Populaire (NFP), principal adversaire désigné.

« Reconnaître, aujourd’hui, un État palestinien, ce serait reconnaître le terrorisme. » C’est dit. Jordan Bardella se montre ferme concernant le conflit israélo-palestinien. Et en profite pour envoyer un message clair à la gauche, ce lundi midi, en conférence de presse.

S’il semblait par moment peser ses mots, ou vérifier ses notes, le président du RN a frappé fort. Pour clarifier la ligne directrice de son propre camp. « Nous avons de tout temps, ma famille politique, épousé la position française, deux Etats : dont un Etat palestinien, avec des droits et des devoirs. Cette position a été rendue caduque dans l’immédiat, par les atrocités et les attaques du Hamas le 7 octobre dernier. Reconnaître un Etat palestinien au moment où nous nous parlons, ce sera reconnaître le terrorisme. Ce serait accorder une légitimité politique à une organisation qui prévoit dans sa charte la destruction de l’Etat d’Israël. »

Jordan Bardella poursuit et s’en prend au NFP : « Le Hamas est dans le même temps considéré par l’Union Européenne comme une organisation terroriste. Je sais qu’il y a beaucoup de responsables politiques à gauche et à l’extrême gauche, qui par électoralisme, font le jeu d’un antisémitisme d’atmosphère, qui se développe depuis le 7 octobre, qui menace nos compatriotes de confession juive. Si demain les Français m’accordent leur confiance, j’entends être un bouclier pour tous les Français victimes de la violence. »

« Quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas… » Cyril Hanouna s’explique

« On Marche sur la Tête », la nouvelle émission de Cyril Hanouna sur Europe 1, n’en finit plus de faire parler. Ce jeudi, c’est une auditrice très remontée qui a été au centre de la séquence le plus reprise sur les réseaux sociaux.

D’entrée de jeu, « Justine » précise qu’elle s’appelle en fait « Imane », Cyril Hanouna n’y voit forcément « aucun problème ». L’auditrice précise : « Ça fait trois jours que j’essaye de vous joindre, et quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas, et quand je dis que je m’appelle Justine, on me rappelle dans la minute… »

Cyril Hanouna, en relation directe avec la régie, lui explique bien vite que cela « doit être lié au sujet ». Rien de raciste, donc. Mais de simples raisons éditoriales.

Imane décide alors de demander à Cyril Hanouna pourquoi ses émissions ne défendent pas plus la cause des Palestiniens, dont civils et enfants innocents ont été tués par milliers dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

D’un ton solennel, Cyril Hanouna est obligé de reprendre la parole. « On était extrêmement choqués par ce qu’il s’est passé le 7 octobre, les attaques terroristes, ça nous a fait énormément de mal. Mais nous sommes tous ici, on ne veut qu’une seule chose, la paix. »

Imane renchérit : « On ne peut pas s’émouvoir du 7 octobre sans s’émouvoir malheureusement des autres vies perdues depuis cette date. Quand on veut s’émouvoir pour les Palestiniens, on nous parle du 7 octobre. Je suis parti quinze jours à Gaza, à l’hôpital européen. »

C’est Gilles Verdez qui va prendre la défense de l’émission : « On a été équilibrés, on a dit qu’un mort valait un mort, qu’un drame valait un drame. »

Conclusion de Cyril Hanouna : « Imane, plus besoin de dire que vous vous appelez Justine, tout le monde est le bienvenu sur Europe 1. »

« Sauvez l’Arménie », une centaine de personnalités en appel à Emmanuel Macron

Un appel à l’aide. Une centaine de personnalités de tout milieu ont publié une lettre ouvert au Président de la République, dans Le Point. Élus de tout bord, stars du ciné, de la musique, journalistes ou avocats, ils lancent l’alerte concernant la survie de l’Arménie.

Un petit pays peuplé d’environ 3 millions d’habitants. L’Arménie, berceau du Christianisme, est entouré de deux pays totalitaires, la Turquie et l’Azerbaïdjan. Ce dernier étant classé parmi les pires pays au monde en termes de droits de l’Homme, droits de la presse, droits des femmes, pluralité, etc. L’Arménie est aujourd’hui menacée à l’intérieur de ses frontières, alors que l’Azerbaïdjan revendique violemment certains territoires stratégiques.

Tout cela fait suite à l’épuration ethnique menée contre les 130 000 habitants d’Artsakh, expulsés par la force de leurs terres ancestrales, en 2023. L’Azerbaïdjan, pays dont Staline a créé les frontières arbitrairement après la première guerre mondiale, n’a jamais accepté la présence de l’Arménie millénaire. Le gouvernement Aliyev ayant inscrit la haine des Arméniens dans les manuels scolaires, dés le plus jeune âge.

Dans Le Point, cette lettre ouverte est celle de Français, parfois d’origine arménienne, conscients de l’urgence de sauver un pays ami de la France. Entrevue se propose de vous la partager.

« Élus de tous bords politiques et représentants de la société civile, nous avons par la présente l’honneur de solliciter votre bienveillante attention sur une situation d’urgence qui inquiète nombre de républicains et de défenseurs des droits de l’homme français : celle de la survie de l’Arménie.

Nous connaissons votre engagement sur le sujet, et les efforts humanitaires, politiques et diplomatiques que déploie sous votre mandat la France pour aider ce pays ami, en butte aux menaces que font peser sur son existence des forces se réclamant du panturquisme, dont le fer de lance se trouve actuellement à Bakou. Nous vous remercions en particulier de votre initiative visant à apporter une assistance militaire à caractère défensif à cet État, en permettant la fourniture de certaines armes ainsi que la formation dans nos meilleures écoles de soldats arméniens.

L’Arménie, un pays si proche de nous

Mais il est, hélas, à craindre que ces efforts ne suffisent pas à inciter le régime Aliev à renoncer à ses projets expansionnistes et criminels. Jouissant d’une réelle supériorité militaire, acquise notamment grâce à ses revenus gaziers et pétroliers et au soutien de l’État turc, l’Azerbaïdjan est plus tentée que jamais par l’option de l’escalade militaire. D’autant que le nettoyage ethnique de la population arménienne du Haut-Karabakh s’est avéré payant à ses yeux, et que l’ouverture à la démocratie de l’Arménie l’a isolée, en la mettant en délicatesse avec son allié stratégique russe traditionnel. Il s’ensuit pour elle une situation dangereuse, confinant au risque d’effacement, cent ans après le génocide de 1915.

Cette forte probabilité, si elle venait à se réaliser, ne constituerait pas seulement une catastrophe absolue pour nos frères d’Arménie, un pays si proche de nous par son histoire et ses valeurs ; elle représenterait un terrible échec pour l’humanité, et par conséquent pour la France, l’Europe et l’ensemble des puissances qui œuvrent au respect du droit international et à la victoire de la justice sur la force.

Monsieur le président de la République, si la situation nous paraît suffisamment grave pour vous alerter, l’espoir est toujours de mise tant que le pire ne s’est pas produit. Aussi croyons-nous qu’il est encore temps, sur ce front, de conjurer le danger en donnant l’exemple d’une mobilisation encore plus forte au côté de l’Arménie. Voilà pourquoi nous plaidons en ces lignes pour l’envoi d’une force militaire française au sein de cette nation sœur. Un contingent de paix, dont la présence effective, viserait à dissuader ceux qui envisageraient de s’en prendre à l’Arménie.

Nos armées, déjà présentes dans un certain nombre de pays, sont habituées aux missions de maintien de la paix et à l’action humanitaire. Il nous semble qu’en faisant aussi flotter le tricolore dans ce pays en danger, tout en y affirmant leur vocation exclusivement pacifique, elles y feraient revivre le souffle de l’espoir, de la solidarité et de la liberté, et qu’elles renforceraient par là même notre propre système immunitaire contre les vents mauvais du totalitarisme, de l’obscurantisme et du repli sur soi.

En vous remerciant de votre attention, et en vous priant d’agréer monsieur le président, l’expression de notre haute considération. »

*Signataires :

Anne Hidalgo, maire de Paris
Élisabeth Badinter, philosophe
Bernard Kouchner, ancien ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France
Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France
Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Éric Ciotti, président des Républicains, questeur de l’Assemblée nationale, député des Alpes-Maritimes
Bernard-Henri Levy, écrivain
Pascal Bruckner, philosophe
Jean-François Colosimo, théologien, écrivain, éditeur
Christian Estrosi, maire de Nice
François-Xavier Bellamy, eurodéputé français
Robert Guédiguian, cinéaste
Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, directeur du laboratoire de la République
Bruno Le Roux, Ancien ministre de l’Intérieur
Laurence Rossignol, sénatrice du Val-de-Marne, ancienne ministre des Familles, de l’Enfance, des Droits des femmes
Dominique Sopo, président de SOS Racisme
Mario Stasi, président de la Licra
Simon Abkarian, acteur
Marc Alpozzo, philosophe, essayiste
Monique Atlan, écrivaine
Fabrice Balanche, géographe, maître de conférences à l’Université Lyon-II
Nektar Balian, 4e adjointe au maire d’Arnouville
Dominique Baqué, philosophe, critique d’art
Nicolas Bary, réalisateur et scénariste
Shani Benoualid, association #JeSuisLà
Étienne Blanc, sénateur du Rhône
Patrick Bloche, Adjoint à la Maire de Paris
Elise Boghossian, fondatrice d’EliseCare
Anne-Laure Bonnel, Réalisatrice
Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice
Colombe Brossel, sénatrice de Paris
Jean-Christophe Buisson, journaliste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine
Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès
Luc Carvounas, maire d’Alfortville
Danièle Cazarian, ancienne députée du Rhône
Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement de Paris
Julie Couturier, avocate
Jeanne D’Hauteserre, maire du 8e arrondissement de Paris
Nicolas Daragon, maire de Valence
Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice de Paris
Léon Deffontaines, tête de liste de la Gauche unie pour le monde du travail aux élections européennes
Mickaël Delafosse, maire de Montpellier
François Devedjian, avocat
Roger-Pol Droit, philosophe, écrivain
Vincent Duclert, historien, chercheur à l’EHESS
Lamia El Araje, première secrétaire fédérale du Parti socialiste de Paris
Frédéric Encel, géopolitologue
Raphaël Enthoven, philosophe
Rémi Féraud, sénateur de Paris
Berivan Firat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F)
Lef Forster, avocat
Brigitte Fossey, actrice
Caroline Fourest, journaliste
Michel Fournier, président de l’Association des maires ruraux de France, maire de Voivres
Roman Frayssinet, humoriste
Jean-Marc Germain, eurodéputé français
Alexis Govciyan, conseiller de Paris, élu du 9e arrondissement
Virginie Guillaume, présentatrice
Jean-Jacques Guillet, maire de Chaville
Cyril Hanouna, présentateur
Stéphane Hasbanian, avocat
Pierre Henry, président de France Fraternité
Isabelle Ithurburu, présentatrice
Paula Jacques, écrivaine
Jarry, humoriste
Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence
Bernard Jomier, sénateur de Paris
Patrick Karam, vice-président du conseil régional d’Île-de-France
Robert Kechichian, réalisateur
Daniel Keller, ancien grand maître du Grand Orient de France
Georges Kepenekian, conseiller municipal de la ville de Lyon – Élu du 3e arrondissement
Marc Knobel, historien
Nathalie Krikorian-Duronsoy, historienne et philosophe politique
Pascal Légitimus, comédien
Eric Lejoindre, maire du 18e arrondissement de Paris
Nathalie Loiseau, eurodéputée française
Mathieu Madenian, humoriste
Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air et conseiller départemental
Jacky Mamou, président d’Urgence Darfour et ex-président de Médecins du monde
Hélène Mannarino, animatrice
André Manoukian, artiste
Chris Marques, sanseur
Alexandra Martin, députée des Alpes-Maritimes
Éric Marty, écrivain, universitaire
Evagoras Mavrommatis, président de la communauté Chypriote de France et du reste de l’Europe
Ophélie Meunier, présentatrice
Jean-Pierre Mignard, avocat
Claude Mutafian, historien
Éric Naulleau, écrivain
Vincent Nioré, avocat
Nicolas Offenstadt, historien français
Richard Orlinski, artiste
Pierre Ouzoulias, vice-président du Sénat, sénateur des Hauts-de-Seine
Benjamin Patou, homme d’affaires
Caroline Proust, actrice
Audrey Pulvar, adjointe à la maire de Paris
Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône
Robert Redeker, philosophe
François Rochebloine, ancien député de la Loire
Anne Roumanoff, humoriste
René Rouquet, ancien député du Val-de-Marne
Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille
Daniel Salvatore Schiffer, philosophe
Romaric Sangars, écrivain
Isabelle Santiago, députée du Val-de-Marne
Levon Sayan, président d’Aznavour pour l’Arménie
Bernard Schalscha, éditorialiste à la Règle du jeu
Dominique Schnapper, sociologue, directrice des études à l’EHESS, membre honoraire du Conseil constitutionnel
Steve Suissa, réalisateur
Francis Szpiner, sénateur de Paris
Rachid Temal, sénateur du Val-d’Oise
Yves Ternon, historien
Seta Theodoridis, présidente de la Communauté héllénique de Paris et des environs
Titoff, humoriste
Anouch Toranian, adjointe à la maire de Paris
Thibaud Vézirian, journaliste
Charles Villeneuve, journaliste
Olivier Weber, écrivain
Ariel Weil, maire de Paris Centre
Tigrane Yegavian, analyste, journaliste et enseignant
Jean-Claude Zylberstein, avocat, éditeur, écrivain

Cessez-le-feu en Ukraine : les nouvelles conditions de Poutine

Et si c’était la paix ? Engagées dans une guerre frontale depuis le début de l’année 2022, l’Ukraine et la Russie entrevoient un cessez-le-feu. C’est ce que laisse penser Vladimir Poutine.

« Dès que Kiev commencera le retrait effectif des troupes des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, et qu’elle notifiera l’abandon de son projet d’adhésion à l’Otan, nous donnerons immédiatement, à la minute même, l’ordre de cesser le feu et d’entamer des négociations ». Vladimir Poutine dit être un homme de paroles. Voilà ce qu’il a donc promis devant les cadres du ministère russe des Affaires étrangères ce vendredi.

Celui qui divise le monde depuis plus de deux ans a posé des conditions claires au retour à la paix. Le retrait des forces ukrainiennes des quatre régions qu’il revendique et le refus officiel de Kiev de rejoindre l’Otan. Pas besoin du sommet de la paix organisé en Suisse les 15 et 16 juin pour entrevoir un cessez-le-feu… Vladimir Poutine ayant été exclu de ce rendez-vous mondial.

« A cet égard, je veux souligner que sans la participation de la Russie et sans un dialogue honnête et responsable avec nous, il est impossible de parvenir à une solution pacifique en Ukraine et à la sécurité de l’Europe en général », a prévenu l’ex-membre du KGB.

Pas sûr que ces conditions conviennent à l’Ukraine, soucieuse de conserver ses frontières d’avant 2022. D’autant que Vladimir Poutine revendique certains territoires qui ne sont à l’heure actuelle pas encore totalement sous l’emprise russe.

Gaza. Hakim Jemili s’excuse : « J’ai merdé ! Les gens n’aiment que le sang… »

« Vous attendez la seule erreur et vous me tombez dessus ». Hakim Jemili au bord de la crise de nerfs. Le comédien est actuellement victime d’une vague de lynchage sur les réseaux sociaux. En cause, son interview donnée sur Europe 1 où interrogé sur le conflit Israël-Palestine, il se demande « depuis quand il faut choisir un camp ? Dans tout, hein ! Pas que dans les conflits ».

L’humoriste de 34 ans prend pourtant régulièrement parti pour la paix, pour les civils palestiniens et pour la fin de la guerre. Mais son avis nuancé sur Europe 1, devant Thomas Isle et les chroniqueurs, n’a pas plu au diktat de X (ex-Twitter). Dans l’émission, il poursuit : « On ne peut pas avoir un avis sur tout ! La plupart des gens n’y connaissent rien dans plein de choses. Ce n’est pas grave. Il faut être modeste et rester humble, bordel ! » Une phrase malheureuse et mal comprise. Des internautes n’hésitant pas ensuite à publier des conversations privées avec l’acteur. Quelques mots qui restent au détriment du reste, des explications, des nuances.

Après coup, et après avoir reçu autant de messages négatifs, il fait son mea culpa. Il s’excuse, il aurait dû avoir un avis plus tranché. Il a donc pris la parole comme il le fait souvent, via ses stories Instagram : « C’est l’une des dernières interviews que j’ai faite sur les 40 que j’ai faites en tout. Je n’écoutais pas. J’étais concentré à moitié. Il y avait Pascal Praud qui passait juste après. Je n’avais pas forcément envie d’interagir. J’étais dans mes pensées à moi. »

Un manque de concentration qui lui coûte une envolée de messages acerbes. « C’est le problème de cette société aujourd’hui. Tout le monde pense avoir raison sur tout et est incapable d’écouter les arguments des autres », avait-il jugé pendant l’émission. C’est tout à fait ce qui se passe contre lui.

Personne ne peut réellement reprocher à Hakim Jemili ne pas déjà avoir tout dit sur le sujet Israël-Palestine. S’il y a bien un artiste engagé pour la paix dans ces pays-là, c’est lui. Le 20 octobre 2023, déjà, il prenait la défense des innocents.

« Je suis l’un des seuls à prendre la parole sur ce conflit depuis le début, que ce soit en public là sur les réseaux, dans les interviews, dans mon spectacle. Vous, vous attendez la seule erreur pour me soulever. Je vous ai expliqué. J’espère que vous avez compris. C’est clair, net et précis. Ne vous faites pas piéger par des choses qui sont fausses. »

Propos antisémites de Poupette Kenza : TPMP arrêté en plein direct !

C’est une sortie de route totale. En voulant défendre les Palestiniens, l’influenceuse Poupette Kenza a dépassé les bornes. Dans une story publiée sur Instagram, elle indique clairement et simplement ne plus vouloir travailler avec « aucune personne sioniste ou juive ».  

Poursuivant : « Je n’ai aucun partenaire, aucun agent qui est juif ou quoi que ce soit ». Forcément, une pluie de commentaires négatifs s’est abattue sur elle. « Tu mélanges tout », « sale folle », « espèce d’antisémite », les critiques se suivent et se ressemblent.

Son compte aux plus de 1,2 millions de followers a même rapidement été suspendu par Instagram. Ce qui est toujours le cas ce jeudi 16 mai à 23h30. À noter que ce réseau social a par ailleurs été co-fondé par une personne de confession juive… Pas de quoi déranger Poupette Kenza jusque-là.

La ministre chargée de la Lutte contre les Discriminations, Aurore Bergé, a demandé rapidement à la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) de signaler Poupette Kenza au procureur de la République.

Le rétropédalage n’a pas tardé. Moins de 24h après la story antisémite, Poupette Kenza s’excuse. En panique en découvrant que son compte Instagram, un de ses gagne-pains, a été suspendu, elle diffuse une lettre d’excuse. Indiquant que ses propos « ont été mal interprétés »…

Dans Touche Pas à Mon Poste, sur C8, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs sont revenus sur cet incident antisémite grave. Si Poupette Kenza indique notamment qu’elle s’est « mal exprimée », elle précise : « J’ai dit que je ne travaillais pas avec les juifs. Nan les filles, moi je n’ai rien contre les juifs, je n’ai rien contre les chrétiens, je n’ai rien contre les musulmans. C’est juste contre les sionistes et ceux qui financent le génocide. S’il y’a des poupettes qui sont juives, qui me suivent et qui sont contre tout ce qu’il se passe, il n’y a pas de soucis, bienvenue dans la team ».

En plein direct, Cyril Hanouna mène le débat à ce sujet. C’est alors qu’un homme surgit du public. Rapidement maîtrisé par la sécurité, il est invité par Cyril Hanouna a tout de même s’exprimer pacifiquement : « Merci Monsieur. Laissez-le, pas de violence s’il vous plaît merci. Merci Monsieur, faites attention ».

Cet « invité surprise » souhaitait défendre les Palestiniens innocents de la bande de Gaza : « C’est un massacre en Palestine ! ». Avant de lancer à l’animateur de TPMP : « C’est insupportable ce que vous dites Cyril ». Interloqué, Cyril Hanouna répond du tac-au-tac : « Ben, on commente l’actualité monsieur. C’est insupportable de s’insurger contre Poupette Kenza apparemment ».