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Amal Clooney en visioconférence au Palais du Luxembourg, invitée par Nathalie Goulet, pour commémorer les 10 ans du génocide Yézidi

À l’occasion du dixième anniversaire du génocide Yézidi, une conférence exceptionnelle se tiendra le 24 juin prochain au Palais du Luxembourg. Organisé à l’initiative de Nathalie Goulet, sénatrice de l’Orne, cet événement réunira des survivantes, des experts et des personnalités engagées, dont Maître Amal Clooney.

La conférence vise à honorer la mémoire des victimes du génocide Yézidi, à sensibiliser le public et à promouvoir la justice pour cette communauté persécutée. La Fondation Yazda et le Zovighian Public Office collaborent étroitement avec Nathalie Goulet pour orchestrer cette commémoration au Sénat.

Parmi les intervenants, Maître Amal Clooney, avocate renommée spécialisée dans les droits de l’homme, apportera en visioconférence son témoignage et son expertise sur les efforts internationaux pour poursuivre les responsables de ces atrocités.

Les participants auront l’opportunité d’écouter des témoignages poignants de survivantes, qui partageront leurs expériences et leurs combats pour la reconnaissance et la justice. Des experts offriront également des analyses sur les aspects juridiques et humanitaires liés au génocide.

Nathalie Goulet souligne l’importance de ne pas oublier ces événements tragiques, rappelant que « le sang sèche vite quand il rentre dans l’histoire ». Elle invite toutes les personnes intéressées à s’inscrire pour cette conférence essentielle afin de continuer à soutenir les Yézidis et à œuvrer pour la justice.

Pour participer à cet événement, il est nécessaire de s’inscrire en envoyant un courriel à n.goulet@senat.fr.

Détails de l’événement :

  • Date : 24 juin 2024
  • Lieu : Palais du Luxembourg, Paris
  • Inscription : n.goulet@senat.fr

Ne manquez pas cette occasion de contribuer à la mémoire et à la justice pour les Yézidis.

Propos antisémites de Poupette Kenza : TPMP arrêté en plein direct !

C’est une sortie de route totale. En voulant défendre les Palestiniens, l’influenceuse Poupette Kenza a dépassé les bornes. Dans une story publiée sur Instagram, elle indique clairement et simplement ne plus vouloir travailler avec « aucune personne sioniste ou juive ».  

Poursuivant : « Je n’ai aucun partenaire, aucun agent qui est juif ou quoi que ce soit ». Forcément, une pluie de commentaires négatifs s’est abattue sur elle. « Tu mélanges tout », « sale folle », « espèce d’antisémite », les critiques se suivent et se ressemblent.

Son compte aux plus de 1,2 millions de followers a même rapidement été suspendu par Instagram. Ce qui est toujours le cas ce jeudi 16 mai à 23h30. À noter que ce réseau social a par ailleurs été co-fondé par une personne de confession juive… Pas de quoi déranger Poupette Kenza jusque-là.

La ministre chargée de la Lutte contre les Discriminations, Aurore Bergé, a demandé rapidement à la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) de signaler Poupette Kenza au procureur de la République.

Le rétropédalage n’a pas tardé. Moins de 24h après la story antisémite, Poupette Kenza s’excuse. En panique en découvrant que son compte Instagram, un de ses gagne-pains, a été suspendu, elle diffuse une lettre d’excuse. Indiquant que ses propos « ont été mal interprétés »…

Dans Touche Pas à Mon Poste, sur C8, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs sont revenus sur cet incident antisémite grave. Si Poupette Kenza indique notamment qu’elle s’est « mal exprimée », elle précise : « J’ai dit que je ne travaillais pas avec les juifs. Nan les filles, moi je n’ai rien contre les juifs, je n’ai rien contre les chrétiens, je n’ai rien contre les musulmans. C’est juste contre les sionistes et ceux qui financent le génocide. S’il y’a des poupettes qui sont juives, qui me suivent et qui sont contre tout ce qu’il se passe, il n’y a pas de soucis, bienvenue dans la team ».

En plein direct, Cyril Hanouna mène le débat à ce sujet. C’est alors qu’un homme surgit du public. Rapidement maîtrisé par la sécurité, il est invité par Cyril Hanouna a tout de même s’exprimer pacifiquement : « Merci Monsieur. Laissez-le, pas de violence s’il vous plaît merci. Merci Monsieur, faites attention ».

Cet « invité surprise » souhaitait défendre les Palestiniens innocents de la bande de Gaza : « C’est un massacre en Palestine ! ». Avant de lancer à l’animateur de TPMP : « C’est insupportable ce que vous dites Cyril ». Interloqué, Cyril Hanouna répond du tac-au-tac : « Ben, on commente l’actualité monsieur. C’est insupportable de s’insurger contre Poupette Kenza apparemment ».

Génocide : Des réparations pour le Rwanda ?

La France « aurait pu arrêter le génocide ». À l’approche du 30e anniversaire du génocide au Rwanda, les mots forts d’Emmanuel Macron, jeudi, ont trouvé un fort écho.

Ce sont des propos « tout à fait vrais »  pour Alain Gauthier, cofondateur du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), interviewé sur France Inter ce vendredi matin. « C’est peut-être courageux mais on attend davantage », ajoutant : « ce n’est pas suffisant ».

Le chef de l’Etat a déclaré que la France « aurait pu arrêter le génocide » de 1994 au Rwanda « avec ses alliés occidentaux et africains », mais « n’en a pas eu la volonté ».

Pour Alain Gauthier, ce pas en avant permet d’espérer aller « jusqu’à la reconnaissance d’une complicité qui amènerait même des réparations ». Coup de communication ou réelle avancée ?

« Dire que la communauté internationale et la France en particulier n’ont pas eu la volonté d’arrêter le génocide, c’est une chose que l’on connaît depuis longtemps », précise-t-il, « puisque dès le début, le Conseil de sécurité a réduit d’une manière assez drastique le nombre de soldats de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (Minuar) ».

La France ira-t-elle jusqu’à prononcer le terme « complicité » ? Alain Gauthier attend cela avec impatience : « On va jusqu’à demander à l’État français de reconnaître cette complicité, non pas de la France, mais des hommes politiques de 1994. Je ne vois pas comment on peut se dispenser de ce mot-là. »

Emmanuel Macron s’exprimera « par une vidéo qui sera publiée sur ses réseaux sociaux » ce dimanche 7 avril, afin de commémorer les 30 ans de ce génocide. Si le chef de l’État ne se rendra pas sur place, son ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le secrétaire d’État chargé de la Mer Hervé Berville, né au Rwanda, le représenteront.