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« Quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas… » Cyril Hanouna s’explique

« On Marche sur la Tête », la nouvelle émission de Cyril Hanouna sur Europe 1, n’en finit plus de faire parler. Ce jeudi, c’est une auditrice très remontée qui a été au centre de la séquence le plus reprise sur les réseaux sociaux.

D’entrée de jeu, « Justine » précise qu’elle s’appelle en fait « Imane », Cyril Hanouna n’y voit forcément « aucun problème ». L’auditrice précise : « Ça fait trois jours que j’essaye de vous joindre, et quand je dis que je m’appelle Imane, on ne me rappelle pas, et quand je dis que je m’appelle Justine, on me rappelle dans la minute… »

Cyril Hanouna, en relation directe avec la régie, lui explique bien vite que cela « doit être lié au sujet ». Rien de raciste, donc. Mais de simples raisons éditoriales.

Imane décide alors de demander à Cyril Hanouna pourquoi ses émissions ne défendent pas plus la cause des Palestiniens, dont civils et enfants innocents ont été tués par milliers dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

D’un ton solennel, Cyril Hanouna est obligé de reprendre la parole. « On était extrêmement choqués par ce qu’il s’est passé le 7 octobre, les attaques terroristes, ça nous a fait énormément de mal. Mais nous sommes tous ici, on ne veut qu’une seule chose, la paix. »

Imane renchérit : « On ne peut pas s’émouvoir du 7 octobre sans s’émouvoir malheureusement des autres vies perdues depuis cette date. Quand on veut s’émouvoir pour les Palestiniens, on nous parle du 7 octobre. Je suis parti quinze jours à Gaza, à l’hôpital européen. »

C’est Gilles Verdez qui va prendre la défense de l’émission : « On a été équilibrés, on a dit qu’un mort valait un mort, qu’un drame valait un drame. »

Conclusion de Cyril Hanouna : « Imane, plus besoin de dire que vous vous appelez Justine, tout le monde est le bienvenu sur Europe 1. »

Propos antisémites de Poupette Kenza : TPMP arrêté en plein direct !

C’est une sortie de route totale. En voulant défendre les Palestiniens, l’influenceuse Poupette Kenza a dépassé les bornes. Dans une story publiée sur Instagram, elle indique clairement et simplement ne plus vouloir travailler avec « aucune personne sioniste ou juive ».  

Poursuivant : « Je n’ai aucun partenaire, aucun agent qui est juif ou quoi que ce soit ». Forcément, une pluie de commentaires négatifs s’est abattue sur elle. « Tu mélanges tout », « sale folle », « espèce d’antisémite », les critiques se suivent et se ressemblent.

Son compte aux plus de 1,2 millions de followers a même rapidement été suspendu par Instagram. Ce qui est toujours le cas ce jeudi 16 mai à 23h30. À noter que ce réseau social a par ailleurs été co-fondé par une personne de confession juive… Pas de quoi déranger Poupette Kenza jusque-là.

La ministre chargée de la Lutte contre les Discriminations, Aurore Bergé, a demandé rapidement à la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) de signaler Poupette Kenza au procureur de la République.

Le rétropédalage n’a pas tardé. Moins de 24h après la story antisémite, Poupette Kenza s’excuse. En panique en découvrant que son compte Instagram, un de ses gagne-pains, a été suspendu, elle diffuse une lettre d’excuse. Indiquant que ses propos « ont été mal interprétés »…

Dans Touche Pas à Mon Poste, sur C8, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs sont revenus sur cet incident antisémite grave. Si Poupette Kenza indique notamment qu’elle s’est « mal exprimée », elle précise : « J’ai dit que je ne travaillais pas avec les juifs. Nan les filles, moi je n’ai rien contre les juifs, je n’ai rien contre les chrétiens, je n’ai rien contre les musulmans. C’est juste contre les sionistes et ceux qui financent le génocide. S’il y’a des poupettes qui sont juives, qui me suivent et qui sont contre tout ce qu’il se passe, il n’y a pas de soucis, bienvenue dans la team ».

En plein direct, Cyril Hanouna mène le débat à ce sujet. C’est alors qu’un homme surgit du public. Rapidement maîtrisé par la sécurité, il est invité par Cyril Hanouna a tout de même s’exprimer pacifiquement : « Merci Monsieur. Laissez-le, pas de violence s’il vous plaît merci. Merci Monsieur, faites attention ».

Cet « invité surprise » souhaitait défendre les Palestiniens innocents de la bande de Gaza : « C’est un massacre en Palestine ! ». Avant de lancer à l’animateur de TPMP : « C’est insupportable ce que vous dites Cyril ». Interloqué, Cyril Hanouna répond du tac-au-tac : « Ben, on commente l’actualité monsieur. C’est insupportable de s’insurger contre Poupette Kenza apparemment ».

Manifestations pro-palestiniennes : Sciences Po débloqué par la police

Une pagaille totale. Le blocage de l’Institut d’études politiques parisien par des étudiants pro-palestiniens a fait réagir de nombreuses personnalités politiques. La police a finalement mis fin à la manifestation en fin d’après-midi. Pour la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, c’est surtout un problème de forme.

La méthode ne passe pas : « les lignes rouges ont été franchies » par les militants. Le fond, c’est autre chose. « Ce n’est pas le cadre d’un débat apaisé. La façon, la forme, voire les revendications, n’ont pas de légitimité à être portées ainsi », a-t-elle réagi sur BFM TV.

Le comité de manifestants réclame notamment « la condamnation claire des agissements d’Israël par Sciences Po ». Pour eux, il y aurait « ambigüité » entre l’école et Israël. Les étudiants demandent également « la fin des collaborations » avec toutes « les institutions ou entités » complices « de l’oppression systémique du peuple palestinien ». Enfin, ils s’indignent de « la répression des voix pro-palestiniennes sur le campus ».

Des propos qui font réagir Antoine Léaument, député La France Insoumise dans l’Essonne. « Bravo Sciences Po », écrit-il sur X. « L’école doit former des citoyens, donc des esprits critiques. Pas faire rentrer dans le rang ceux qui contestent. Dans notre hymne national, il est dit qu’il faut résister à la tyrannie. C’est l’intérêt public de lutter contre un risque de génocide ! »

Le député LFI de Seine Saint-Denis, Thomas Portes, s’est lui aussi rendu sur place pour épauler les manifestants et haranguer la foule : « Gloire aux étudiants de Sciences Po qui se mobilisent contre le génocide du peuple Palestinien. Vous êtes l’honneur de ce pays. »

Via un communiqué, la direction de l’établissement condamne fermement ces manifestations étudiantes. Et instaure en réaction immédiate des cours en distanciel. Une délégation d’étudiants s’était rassemblée pour entamer des pourparlers avec les décideurs de l’IEP afin de trouver une issue. La police a finalement mis fin au blocage.