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Scandale au Brésil, un policier tire sur un joueur de football

Des images terribles et scandaleuses. Les médias brésiliens relayent les images en boucle. Un policier tire à bout portant sur un gardien de but de l’équipe brésilienne du Grêmio Anapolis (2e division régionale). Un tir de flash-ball qui frappe directement la cuisse du joueur.

C’est la stupeur. Hier soir, au Brésil, après la défaite de son équipe contre le club de Centre Oeste (1-2), le gardien de but Ramon Souza a reçu un tir de flash-ball, quasiment à bout portant. Une scène qui aurait pu être sortie tout droit du tournage d’une série télé. Mais pas du tout, c’est bien la réalité. Le joueur a été immédiatement pris en charge par une équipe médicale, avant d’être transféré sain et sauf à l’hôpital en ambulance. Son club a dénoncé un acte « horrible, incroyable et criminel ».

À la fin du match, des heurts entre supporters avaient éclaté. Le policier fautif, que l’on identifie clairement sur les images, semble menaçant : il pousse d’abord un autre joueur, arme son fusil puis tire. Et ce, alors qu’aucun joueur ne se dirige vers lui violemment. 

Le club de Grêmio Anapolis a rapidement donné des nouvelles de son gardien : « Après avoir reçu des soins, le gardien de but Ramon Souza ne risque pas de perdre la vie ou sa jambe ». L’acte a été qualifié de « criminel », ainsi, le club souhaite que « le responsable soit puni et que justice soit rendue, afin que cet acte criminel ne reste pas impuni ».

Forcément, ce jeudi, l’affaire, relayée par tous les médias nationaux, a pris une envergure politique. Le ministère des Sports a apporté son soutien à Ramon Souza : « Il est impératif de rétablir la confiance dans l’action de la police, afin de garantir que les épisodes de violence ne deviennent pas monnaie courante sur les terrains de football ». La défiance est totale entre les citoyens et la police actuellement au Brésil.

Travail dissimulé : Keylor Navas (ex-PSG) contre-attaque

Keylor Navas ne se laisse pas faire. L’ex-gardien de but du Paris-Saint Germain réagit enfin aux accusations de travail dissimulé par un ancien employé dans Le Parisien. Du travail dissimulé, l’utilisation d’une arme et des versements en liquide.

Dans un post Instagram publié vendredi soir, Keylor Navas réagit. Et annonce son intention de se défendre en justice : « Suite aux informations publiées ces derniers jours par un média français, dans lesquelles sont portées des accusations fausses, infondées et très graves qui affectent ma personne et ma famille, j’ai décidé de remettre l’affaire entre les mains de mes avocats afin d’engager toutes les actions judiciaires correspondantes ».

Le Costaricien contre-attaque. Mais pour l’instant, aucun argument à faire valoir face au témoignage saisissant de son ancien homme à tout faire.

Nicolas, l’ancien employé, décrivait dans un reportage de BFM TV ses conditions de travail précaires, 90 heures par semaine, ses paiements en liquide uniquement ou encore la présence d’armes pour assurer la sécurité du joueur. Pour l’avocat de cet homme, Yassine Yakouti, on frôlait même « l’esclavagisme moderne ».

Sombre histoire autour de l’ex-gardien du PSG Keylor Navas

Une sombre histoire où Keylor Navas reste présumé innocent. Un ex-employé de maison de l’ex-gardien du PSG porte plainte pour travail dissimulé : Assistant, chauffeur, garde du corps, port d’une arme en permanence, pas de contrat de travail… La totale.

Il raconte n’avoir pas été déclaré, 90 heures de travail hebdomadaire. Étonnant quand on est au service du gardien de l’équipe nationale de Costa Rica et du Paris-Saint Germain. Keylor Navas aurait-il agi hors des lois françaises ? La personne témoigne avoir dormi dans un sous-sol pour 3200€ par mois en espèces… Et souligne aussi avoir eu à manipuler des armes.

ll était logé dans une chambre au sous-sol, sans fenêtre. « Pas de contrat français, je vous paie en casg, on travaille avec mes règles », lui aurait indiqué Keylor Navas, dans des propos relayés par BFM TV. C’est la stupeur, jamais personne ne pourrait imaginer le gardien de but se comporter ainsi.

Le Costaricien lui aurait pourtant imposé d’être armé d’un fusil à pompes ! Ce dernier était particulièrement craintif pour sa sécurité. Des menaces venues de son pays ? Le témoignage de l’accusé devrait permettre d’en savoir plus.