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Attention, arnaque : Alain Chabat ne vous incitera jamais à investir votre argent

C’est désormais devenu une habitude pour les voleurs, se servir des noms d’artistes pour crédibiliser leurs offres bidons auprès de potentielles proies crédules. Une fausse interview d’Alain Chabat circule actuellement, ventant les mérites d’un programme d’investissement. Attention, arnaque.

On appelle ça un deepfake. Une usurpation d’identité via l’Intelligence artificielle (IA) pour promouvoir une grosse arnaque. Alain Chabat est la dernière personnalité publique célèbre à voir son image dértourner par des voleurs sans scrupule. Non, le comédien des mythiques films « La Cité de la Peur » ou « Didier » ne va pas vous proposer d’investir en même temps que lui dans un programme…

Son agent artistique Bertrand de Labbey s’est confié à l’AFP : « Cette arnaque relevée sur le site Internet du programme Cronetrix Form utilise et détourne l’image et les propositions d’Alain Chabat, à son insu ». Attention, donc, à cet abus de confiance flagrant.

D’autant que la page en question utilise aussi le logo du média Le Monde, histoire de gagner en crédibilité. Plus c’est gros, plus ça passe.

« Alain Chabat n’a bien entendu aucun lien quel qu’il soit avec Cronetrix Form, ni avec ces prétendues méthodes d’enrichissement (…) il s’agit d’une pure escroquerie », précise son agent.

Tantôt une interview écrite, tantôt une vidéo détournée via l’IA, les deepfakes prennent de multiples formes : audio, vidéo, écrite. Méfiez-vous des apparences. Ne tombez pas dans le panneau.

Marco Mouly demande de l’aide au journaliste Fabrice Arfi

Je t’aime, moi non plus. « Vous pouvez dire merci à Fabrice Arfi, c’est à cause de lui que je vais en prison », tonnait Marco Mouly en mars dernier, au moment de se rendre à la justice, après la révocation partielle de son sursis. La nouvelle affaire du « roi de l’arnaque » était jugée ce lundi.

Le show continue. Marco Mouly ne laisse personne insensible. Et sait se faire remarquer. Difficile dans ces conditions de mener une cavale tranquille… L’une des figures de l’escroquerie à la TVA, dite « taxe carbone », devait comparaître ce lundi à Paris.

Il est soupçonné d’avoir fait croire qu’il était insolvable pour ne pas payer une amende dans le cadre d’une autre condamnation en 2019. L’affaire vient d’être renvoyée au 3 juillet. Mais Marco Mouly s’est encore fait remarquer, dans le box des accusés, lundi. Il reste en détention jusqu’à début juillet, au moins, dans le cadre de la révocation partielle de son sursis. L’enquête de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) suit son cours.

Sous les yeux du journaliste justice de BFM TV, Vincent Vantighem, Marco Mouly n’a pu tenir sa langue. En arrivant dans le box du tribunal, une minerve au cou, il a interpellé le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi, présent pour assister à l’audience. « J’espère que tu vas me défendre cette fois-ci. Hein ? Tu vas me défendre ? ! », lui lance Marco Mouly.

Le journaliste de Mediapart, auteur de l’ouvrage « D’argent et de sang » qui a été adapté dans une série à succès sur Canal+, est dans le viseur du filou Marco Mouly pour avoir bien trop médiatisé et « romancé » son affaire.

En parlant de roman, Marco Mouly en connaît un rayon. Peu de temps avant de se rendre à la justice, il assurait publiquement « défier la police ». « Jamais je ne retourne en prison. Et avec moi, la cavale, c’est dans les grands hôtels et les palaces, t’as vu ! » Il dort actuellement en prison, après s’être rendu de lui-même. Enfin un peu de bon sens.

C’est en mars dernier qu’une juge d’application des peines a ordonné la révocation partielle à hauteur de 18 mois d’une peine de trois ans d’emprisonnement avec sursis. Cette peine, prononcée en avril 2019 à son encontre par la cour d’appel de Paris, concerne des faits d’escroquerie réalisée en bande organisée courant 1998 et 1999.

En juin 2017, Marco Mouly avait été condamné en appel à verser 283 millions d’euros de dommages et intérêts à l’Etat. Mais aussi de huit ans d’emprisonnement et un million d’euros d’amende concernant l’affaire de la « taxe carbone », vaste fraude à la TVA sur le marché des droits à polluer.

Pour éviter de retourner en prison, Marco Mouly devait notamment occuper un emploi. Il occupait selon la juge « un emploi fictif » de community manager. Et « il a fourni à la justice des fausses fiches de paie ». Le fantasque Marco Mouly se défend, précisant travailler sur un second livre et avoir décroché un rôle principal dans un film…