Des images détestables. Arbitre de la finale de coupe de Grèce, la Française Stéphanie Frappart a dû être escortées par la police pour sortir du terrain. Coupable selon l’Aris Salonique d’avoir sorti 3 cartons rouges, l’arbitre a subi les foudres des joueurs et du président de l’équipe vaincue dans le temps additionnel.
Trois cartons rouges qui ne passent pas. Les Grecs sont furieux. Stéphanie Frappart a dû être évacuée par les forces de l’ordre à la fin du match. Les joueurs, le staff et le président de l’Aris Salonique sont fous de rage à la fin du match remporté par le Panathinaikos. Ils perdent sévèrement leurs nerfs.
« Pour la première fois dans l’Histoire de la Coupe de Grèce, une femme arbitrera le dernier match de la compétition », s’était pourtant félicitée la Fédération grecque dans un communiqué.
La Française a pourtant sorti un match tout à fait correct. Les cartons rouges n’étant pas spécialement injustifiés. Mais les Grecs sont coutumiers du fait : incapables de se contenir.
En distribuant trois cartons rouges en seconde mi-temps (51e, 65e et 71e), dont deux pour l’Aris, battu sur un but au bout du temps additionnel (90e+7), Stéphanie Frappart ne s’attendait pas à de tels comportements.
Le président de l’Aris Salonique est même venu violemment se rapprocher de l’arbitre après la rencontre. Ce sont les forces de l’ordre qui ont maintenu un cordon de sécurité autour de la Française. Inadmissible ! L’UEFA devra prendre des sanctions fermes rapidement.
D’autant que la Grèce est déjà sujette à des actes insupportables de violence dans le football. Cette finale était d’ailleurs organisée à huis clos afin d’éviter les confrontations entre supporters…
Sa présence en tant que femme arbitre d’une telle finale marquait pourtant l’histoire… On s’en souviendrait finalement dans le mauvais sens. Triste image pour le football grec. La victoire du Panathinaïkos restera anecdotique.