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« Je ne suis pas raciste… J’ai mon voisin, il est du Mali… » Déjà plus de 4 millions de vues pour ce militant RN

La vidéo totalise déjà plus de 4 millions de vues en quelques heures. Un militant Rassemblement National, interviewé par Réel Média, tente de se justifier… Non, il n’est pas raciste. Selon lui. Et en toute bonne foi.

Ses explications ont fait sensation, ce lundi, à quelques jours du premier tour des élections législatives. La vidéo fait un carton chez tous ceux qui ont récupéré les images, comme ici Cerfia et ses 4 millions de vues, alors que chez les auteurs de l’interview, la vidéo originale du Réel Média, seulement quelques milliers de vues au compteur sur X.

Dans le Val-d’Oise, à Persan, on apprend que « la ville est divisée entre le RN et la LFI ». L’une des rares villes où le Rassemblement national et la France Insoumise sont arrivés presque à égalité lors des dernières européennes.

C’est là qu’un électeur du Rassemblement National, un senior, tente de justifier son vote. Et surtout convaincre qu’il n’est pas raciste. En utilisant tous les clichés habituels. Du racisme pur et dur, que l’homme ne semble pas du tout comprendre, ni admettre.

« Je voterai RN aux législatives et je ne suis pas raciste pour ça. J’ai mon voisin, il est du Mali, je crois, ou du Sénégal, enfin bref, il a eu un problème avec des colis, il m’a demandé si je pouvais lui garder, j’ai dit d’accord. Bon, j’ai dit attention, ça dépend quel colis, hein ! Parce que si c’est 1 kilo de cocaïne ou d’héroïne, je ne vais pas aller au gnouf à mon âge ! ! », explique-t-il fièrement. Bah voyons !

Forcément, sur les réseaux sociaux, c’est la consternation face à de telles déclarations. Dans les commentaires, on peut lire : « C’est un acteur, je ne peux pas croire autre chose », ou encore « Quand on dit qu’on revit les années 30, on en rigole mais on creuse toujours plus profond ». Un autre semble stupéfait : « Malheureusement je crains que ce soit représentatif… » ou ici « Quand tu dois te prouver que t’es pas raciste c’est que t’es raciste et ici « C’est Groland c’est pas possible ».

N’Golo Kanté n’a rien perdu en Arabie Saoudite : cette photo le prouve

C’est le meilleur. Et le plus apprécié. N’Golo Kanté est inégalable. Actuellement homme fort des Bleus depuis le début de l’Euro, le joueur d’Al-Ittihad (Arabie Saoudite) totalise déjà deux trophées d’homme du match en deux rencontres. Et la photo qui circule sur les réseaux en rajoute encore à sa légende…

Un sourire communicatif, un jeu axé sur le collectif, des courses à l’infini, N’Golo Kanté crève l’écran ce début d’Euro 2024. En deux matchs, il a déjà garni son placard à trophées de deux coupes d’homme du match. C’était encore lui le meilleur hier face aux Pays-Bas (0-0). Deux ans après son dernier match en Bleus, l’ex-milieu de terrain de Chelsea, 33 ans, resplendit. Son transfert en Arabie Saoudite, dans un championnat mineur, ne l’a pas fait régresser. Loin de là.

Vendredi soir, face aux Pays-Bas, N’Golo Kanté aurait même pu se voir créditer d’une passe décisive, si Antoine Griezmann n’avait pas manqué de réussite face au but. Sur ses 74 ballons touchés, N’Golo Kanté a réussi 89% de ses passes (57/64) pour trois passes-clés, celles qui précédent un tir. Le voilà présent dans les moments chauds, même offensivement. Que demander de plus ?

Un aperçu de la recette de ce tel succès ? Un mental impressionnant. Un physique exceptionnel. C’est ce que dévoile rapidement cette photo postée par le compte X de l’équipe de France de football.

N’Golo Kanté, ce sont des abdos en acier ! Ce joueur est une machine, définitivement ! Et quand on sait que les abdominaux sont un élément essentiel pour un footballeur, on comprend mieux le rendement de la star la plus adulée de l’équipe de France.

Pourquoi Kylian Mbappé ne pourra pas porter son masque tricolore pour Pays-Bas/France ?

Jouera, jouera pas. Kylian Mbappé reste incertain pour débuter la rencontre de ce soir, Pays-Bas/France, dans le cadre de l’Euro 2024. Après son choc au nez énorme, reçu face à l’Autriche, lundi soir, le capitaine des Bleus portera dorénavant un masque. Mais pas celui entrevu à l’entraînement.

Kylian Mbappé, Olivier Giroud ou Marcus Thuram à la pointe de l’attaque des Bleus, ce soir, face aux Pays-Bas ? Rendez-vous à 21h, ou un peu avant, pour connaître la composition d’équipe choisie par Didier Deschamps.

Après son énorme coup reçu au nez, dans un duel tête contre épaule entre Kylian Mbappé et Kevin Danso, lundi soir, l’attaquant de l’équipe de France a été sérieusement touché. Les images étaient inquiétantes. Nez cassé. Mais comme l’ont déjà démontré de nombreux sportifs (basketteurs, rugbymen ou autre), le retour à la compétition est possible assez rapidement.

De là à voir le capitaine des Bleus dés ce soir face aux Pays-Bas ? Cela reste une possibilité suite à l’entraînement d’hier. Les supporters de l’équipe de France ont donc aperçu Kylian Mbappé, tout sourire, avec un magnifique masque tricolore. Afin de le protéger des chocs, quand même.

Le hic, c’est que vous ne verrez pas ce masque ce soir. En compétition officielle, l’UEFA reste très rigide. Interdiction d’arborer des fantaisies ou tout simplement les couleurs de votre pays ! Seul un masque uni sera permis. Dommage, ce sera moins festif. Et moins remarqué.

La France a rendez-vous avec les Pays-Bas, ce soir, 21h. Deuxième match de poules, après la victoire 1-0 face à l’Autriche. Un nul ou une victoire enverrait déjà les Bleus en 8e de finale.

« Sauvez l’Arménie », une centaine de personnalités en appel à Emmanuel Macron

Un appel à l’aide. Une centaine de personnalités de tout milieu ont publié une lettre ouvert au Président de la République, dans Le Point. Élus de tout bord, stars du ciné, de la musique, journalistes ou avocats, ils lancent l’alerte concernant la survie de l’Arménie.

Un petit pays peuplé d’environ 3 millions d’habitants. L’Arménie, berceau du Christianisme, est entouré de deux pays totalitaires, la Turquie et l’Azerbaïdjan. Ce dernier étant classé parmi les pires pays au monde en termes de droits de l’Homme, droits de la presse, droits des femmes, pluralité, etc. L’Arménie est aujourd’hui menacée à l’intérieur de ses frontières, alors que l’Azerbaïdjan revendique violemment certains territoires stratégiques.

Tout cela fait suite à l’épuration ethnique menée contre les 130 000 habitants d’Artsakh, expulsés par la force de leurs terres ancestrales, en 2023. L’Azerbaïdjan, pays dont Staline a créé les frontières arbitrairement après la première guerre mondiale, n’a jamais accepté la présence de l’Arménie millénaire. Le gouvernement Aliyev ayant inscrit la haine des Arméniens dans les manuels scolaires, dés le plus jeune âge.

Dans Le Point, cette lettre ouverte est celle de Français, parfois d’origine arménienne, conscients de l’urgence de sauver un pays ami de la France. Entrevue se propose de vous la partager.

« Élus de tous bords politiques et représentants de la société civile, nous avons par la présente l’honneur de solliciter votre bienveillante attention sur une situation d’urgence qui inquiète nombre de républicains et de défenseurs des droits de l’homme français : celle de la survie de l’Arménie.

Nous connaissons votre engagement sur le sujet, et les efforts humanitaires, politiques et diplomatiques que déploie sous votre mandat la France pour aider ce pays ami, en butte aux menaces que font peser sur son existence des forces se réclamant du panturquisme, dont le fer de lance se trouve actuellement à Bakou. Nous vous remercions en particulier de votre initiative visant à apporter une assistance militaire à caractère défensif à cet État, en permettant la fourniture de certaines armes ainsi que la formation dans nos meilleures écoles de soldats arméniens.

L’Arménie, un pays si proche de nous

Mais il est, hélas, à craindre que ces efforts ne suffisent pas à inciter le régime Aliev à renoncer à ses projets expansionnistes et criminels. Jouissant d’une réelle supériorité militaire, acquise notamment grâce à ses revenus gaziers et pétroliers et au soutien de l’État turc, l’Azerbaïdjan est plus tentée que jamais par l’option de l’escalade militaire. D’autant que le nettoyage ethnique de la population arménienne du Haut-Karabakh s’est avéré payant à ses yeux, et que l’ouverture à la démocratie de l’Arménie l’a isolée, en la mettant en délicatesse avec son allié stratégique russe traditionnel. Il s’ensuit pour elle une situation dangereuse, confinant au risque d’effacement, cent ans après le génocide de 1915.

Cette forte probabilité, si elle venait à se réaliser, ne constituerait pas seulement une catastrophe absolue pour nos frères d’Arménie, un pays si proche de nous par son histoire et ses valeurs ; elle représenterait un terrible échec pour l’humanité, et par conséquent pour la France, l’Europe et l’ensemble des puissances qui œuvrent au respect du droit international et à la victoire de la justice sur la force.

Monsieur le président de la République, si la situation nous paraît suffisamment grave pour vous alerter, l’espoir est toujours de mise tant que le pire ne s’est pas produit. Aussi croyons-nous qu’il est encore temps, sur ce front, de conjurer le danger en donnant l’exemple d’une mobilisation encore plus forte au côté de l’Arménie. Voilà pourquoi nous plaidons en ces lignes pour l’envoi d’une force militaire française au sein de cette nation sœur. Un contingent de paix, dont la présence effective, viserait à dissuader ceux qui envisageraient de s’en prendre à l’Arménie.

Nos armées, déjà présentes dans un certain nombre de pays, sont habituées aux missions de maintien de la paix et à l’action humanitaire. Il nous semble qu’en faisant aussi flotter le tricolore dans ce pays en danger, tout en y affirmant leur vocation exclusivement pacifique, elles y feraient revivre le souffle de l’espoir, de la solidarité et de la liberté, et qu’elles renforceraient par là même notre propre système immunitaire contre les vents mauvais du totalitarisme, de l’obscurantisme et du repli sur soi.

En vous remerciant de votre attention, et en vous priant d’agréer monsieur le président, l’expression de notre haute considération. »

*Signataires :

Anne Hidalgo, maire de Paris
Élisabeth Badinter, philosophe
Bernard Kouchner, ancien ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France
Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France
Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Éric Ciotti, président des Républicains, questeur de l’Assemblée nationale, député des Alpes-Maritimes
Bernard-Henri Levy, écrivain
Pascal Bruckner, philosophe
Jean-François Colosimo, théologien, écrivain, éditeur
Christian Estrosi, maire de Nice
François-Xavier Bellamy, eurodéputé français
Robert Guédiguian, cinéaste
Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, directeur du laboratoire de la République
Bruno Le Roux, Ancien ministre de l’Intérieur
Laurence Rossignol, sénatrice du Val-de-Marne, ancienne ministre des Familles, de l’Enfance, des Droits des femmes
Dominique Sopo, président de SOS Racisme
Mario Stasi, président de la Licra
Simon Abkarian, acteur
Marc Alpozzo, philosophe, essayiste
Monique Atlan, écrivaine
Fabrice Balanche, géographe, maître de conférences à l’Université Lyon-II
Nektar Balian, 4e adjointe au maire d’Arnouville
Dominique Baqué, philosophe, critique d’art
Nicolas Bary, réalisateur et scénariste
Shani Benoualid, association #JeSuisLà
Étienne Blanc, sénateur du Rhône
Patrick Bloche, Adjoint à la Maire de Paris
Elise Boghossian, fondatrice d’EliseCare
Anne-Laure Bonnel, Réalisatrice
Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice
Colombe Brossel, sénatrice de Paris
Jean-Christophe Buisson, journaliste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine
Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès
Luc Carvounas, maire d’Alfortville
Danièle Cazarian, ancienne députée du Rhône
Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement de Paris
Julie Couturier, avocate
Jeanne D’Hauteserre, maire du 8e arrondissement de Paris
Nicolas Daragon, maire de Valence
Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice de Paris
Léon Deffontaines, tête de liste de la Gauche unie pour le monde du travail aux élections européennes
Mickaël Delafosse, maire de Montpellier
François Devedjian, avocat
Roger-Pol Droit, philosophe, écrivain
Vincent Duclert, historien, chercheur à l’EHESS
Lamia El Araje, première secrétaire fédérale du Parti socialiste de Paris
Frédéric Encel, géopolitologue
Raphaël Enthoven, philosophe
Rémi Féraud, sénateur de Paris
Berivan Firat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F)
Lef Forster, avocat
Brigitte Fossey, actrice
Caroline Fourest, journaliste
Michel Fournier, président de l’Association des maires ruraux de France, maire de Voivres
Roman Frayssinet, humoriste
Jean-Marc Germain, eurodéputé français
Alexis Govciyan, conseiller de Paris, élu du 9e arrondissement
Virginie Guillaume, présentatrice
Jean-Jacques Guillet, maire de Chaville
Cyril Hanouna, présentateur
Stéphane Hasbanian, avocat
Pierre Henry, président de France Fraternité
Isabelle Ithurburu, présentatrice
Paula Jacques, écrivaine
Jarry, humoriste
Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence
Bernard Jomier, sénateur de Paris
Patrick Karam, vice-président du conseil régional d’Île-de-France
Robert Kechichian, réalisateur
Daniel Keller, ancien grand maître du Grand Orient de France
Georges Kepenekian, conseiller municipal de la ville de Lyon – Élu du 3e arrondissement
Marc Knobel, historien
Nathalie Krikorian-Duronsoy, historienne et philosophe politique
Pascal Légitimus, comédien
Eric Lejoindre, maire du 18e arrondissement de Paris
Nathalie Loiseau, eurodéputée française
Mathieu Madenian, humoriste
Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air et conseiller départemental
Jacky Mamou, président d’Urgence Darfour et ex-président de Médecins du monde
Hélène Mannarino, animatrice
André Manoukian, artiste
Chris Marques, sanseur
Alexandra Martin, députée des Alpes-Maritimes
Éric Marty, écrivain, universitaire
Evagoras Mavrommatis, président de la communauté Chypriote de France et du reste de l’Europe
Ophélie Meunier, présentatrice
Jean-Pierre Mignard, avocat
Claude Mutafian, historien
Éric Naulleau, écrivain
Vincent Nioré, avocat
Nicolas Offenstadt, historien français
Richard Orlinski, artiste
Pierre Ouzoulias, vice-président du Sénat, sénateur des Hauts-de-Seine
Benjamin Patou, homme d’affaires
Caroline Proust, actrice
Audrey Pulvar, adjointe à la maire de Paris
Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône
Robert Redeker, philosophe
François Rochebloine, ancien député de la Loire
Anne Roumanoff, humoriste
René Rouquet, ancien député du Val-de-Marne
Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille
Daniel Salvatore Schiffer, philosophe
Romaric Sangars, écrivain
Isabelle Santiago, députée du Val-de-Marne
Levon Sayan, président d’Aznavour pour l’Arménie
Bernard Schalscha, éditorialiste à la Règle du jeu
Dominique Schnapper, sociologue, directrice des études à l’EHESS, membre honoraire du Conseil constitutionnel
Steve Suissa, réalisateur
Francis Szpiner, sénateur de Paris
Rachid Temal, sénateur du Val-d’Oise
Yves Ternon, historien
Seta Theodoridis, présidente de la Communauté héllénique de Paris et des environs
Titoff, humoriste
Anouch Toranian, adjointe à la maire de Paris
Thibaud Vézirian, journaliste
Charles Villeneuve, journaliste
Olivier Weber, écrivain
Ariel Weil, maire de Paris Centre
Tigrane Yegavian, analyste, journaliste et enseignant
Jean-Claude Zylberstein, avocat, éditeur, écrivain

Victoire des Bleus face à l’Autriche (0-1) et nez cassé pour Mbappé ?

Ils ont fait le boulot pour leur entrée à l’Euro. Dans un match parfois tendu, l’équipe de France a assuré les trois points lors de cette entrée en matière face à des Autrichiens intéressants. Seul bémol, la sortie sur blessure de Kylian Mbappé (nez cassé ?) et son manque de réussite.

88e minute de jeu, Kylian Mbappé se relève après un choc en pleine surface. Du sang sur son maillot. La cloison nasale semble sévèrement touchée. La France vient de délivrer un combat à la Rocky Balboa. Et elle va l’emporter 0-1. Un but de Wober contre-son-camp à la 38e minute de jeu suffit au bonheur des Français.

Parfois géniaux individuellement, parfois en difficultés collectivement, cette équipe de France n’offre aucune certitude mais fait peur à tous ses adversaires potentiels.

À l’image de Kylian Mbappé, volontaire et plutôt en jambes mais terriblement inefficace, les tricolores ont buté sur des Autrichiens durs sur l’homme. Kylian Mbappé n’a pas été le seul à finir en sang.

Antoine Griezmann a lui aussi terminé la rencontre amoché. Un coup d’épaule autrichien l’a envoyé valser dans les panneaux publicitaires…

Au petit jeu du joueur le plus coriace, c’est N’Golo Kanté qui s’en sort toujours le mieux. 46 passes tentées, 46 passes réussies. Et une activité débordante. De retour chez les Bleus après deux ans d’absence, le joueur d’Al Ittihad (Arabie Saoudite) a encore une fois tout bien fait. Un plaisir total de le revoir évoluer sous ce maillot. Il nous avait manqué ! Le trophée d’homme du match est largement mérité.

Didier Deschamps peut fêter sereinement sa 100e victoire à la tête de l’équipe de France (pour 30 nuls et 24 défaites).

Une victoire et trois points qui font du bien pour démarrer cet Euro. Avant de rencontrer les Pays-Bas, vendredi soir. Peut-être sans Kylian Mbappé ? Va-t-il devoir être opéré ? Certains parlent de forfait pour le reste de la compétition. D’autres blessures similaires dans d’autres sports (basket ou rugby par exemple) nous offrent plus d’espoir. Un retour masqué serait alors envisageable pour le 3e match de poule ou les potentiels 8e de finale… À voir.

Polémiques politiques, la FFF se tient à l’écart

Les Bleus ont tous été interrogés cette semaine en conférence de presse au sujet de la dissolution de l’Assemblée nationale et des prochaines législatives. Chacun a pu répondre librement. Alors ce samedi soir, la Fédération française de football choisit de mettre les choses au clair.

Inutile de chercher du lobbying politique chez les Bleus. Inutile de créer des polémiques à 48 heures du début de l’Euro pour l’équipe de France de Didier Deschamps face à l’Autriche, lundi soir.

La FFF publie ce soir à 22h36 un communiqué à l’attention de tous ceux qui veulent faire de l’équipe de France le porte-étendard d’un camp politique.

Dans ce message publié sur le site de la Fédération, la cellule communication de l’équipe de France de football rappelle que les Bleus ont tous pu « librement exprimés leurs convictions », selon leur « propre sensibilité ».

« Très attachée à la liberté d’expression et à la citoyenneté, la Fédération Française de Football s’associe au nécessaire appel à aller voter, exigence démocratique. Elle souhaite également que soit comprise et respectée par tous sa neutralité en tant qu’institution, ainsi que celle de la sélection nationale dont elle a la responsabilité. Il convient à ce titre d’éviter toute forme de pression et utilisation politique de l’Équipe de France. »

Inutile de continuer à mettre la pression sur Kylian Mbappé et ses coéquipiers alors que la compétition internationale la plus relevée qui existe se dresse devant eux. Par ses posts sur les réseaux sociaux, par certains mots, les Bleus se sont déjà positionnés. Clairement. Pour une France de tout horizon, de toutes les couleurs. Ce qui fait sa richesse depuis longtemps.

N’Golo Kanté menacé : « tu le quittes ou on le descend »

Tout le monde connaît la fabuleuse histoire de la carrière de N’Golo Kanté. Des matchs amateurs à Suresnes jusqu’à Caen puis l’envol à Leicester, champion d’Angleterre surprise, et enfin, un titre de champion du monde. Mais la célébrité et l’argent attirent les pires menaces.

A quelques jours du début de l’Euro pour l’Equipe de France, c’est dans les colonnes de L’Equipe puis dans l’émission L’Equipe du soir que le journaliste Thymoté Pinon raconte une triste histoire. On connaît N’Golo Kanté pour son sourire si communicatif, on connaît N’Golo Kanté pour son incessante activité sur le terrain, on connaît aussi la célèbre chanson sur N’Golo Kanté. Un chouchou. Mais on ne connaissait pas forcément son entourage si toxique.

Champion d’Angleterre à la surprise générale avec Leicester en 2016, il quitte ensuite le club pour Chelsea. Les ennuis commencent. Forcément, avec un tel transfert, les commissions d’agent sont énormes. Plusieurs millions d’euros. Et cet argent attire les convoitises. Ou les jalousies.

Thymoté Pinon raconte la suite : « Qui a son argent et qui ne l’a pas ? Des gens se sentent floués parce qu’ils n’ont pas touché le billet qu’ils espéraient toucher. C’est tout simplement un braquage, on pose une arme à feu sur le genou de N’Golo Kanté. Soit tu changes d’agent et tu viens avec nous, soit très clairement, ton agent, on va s’en occuper. »

Un an après son arrivée à Chelsea, le frère d’un de ses agents profère ces menaces. Il n’était pas rémunéré sur le deal avec Chelsea, alors que selon lui, il avait énormément travaillé pour la carrière du joueur auparavant. Une histoire corroborée par Antoine Bourlon, journaliste à France Football : « Ton agent, soit tu le quittes ou on le descend ». Les dérives du football business.

Le mercato vient d’ouvrir, c’est la crise ! Les 6 pépites à suivre

Alors que le mercato de football vient d’ouvrir ce lundi 10 juin en France, les clubs ne se ruent pas sur les premiers transferts. La faute à des droits TV toujours pas décidées du côté des diffuseurs et de la Ligue de Football Professionnel (LFP). La peur envahit les responsables des budgets des clubs. Pour certains, les droits TV représentent jusqu’à 60% de leur budget. Entrevue se propose de leur faire une liste non exhaustive de jeunes joueurs sur qui foncer…

Il y a les stars et… les futures stars. Les jeunes à fort potentiel. Ceux sur qui miser pour entrevoir ensuite une forte plus-value. Une stratégie prisée par les clubs français, tant le vivier de footballeurs de talent est impressionnant.

Entrevue tente aujourd’hui de vous faire un bref état des lieux des futures pépites du football. Si on sait qu’environ 95% des joueurs de l’équipe de France U16 (moins de 16 ans) ne seront même pas professionnels, il faut donc relativiser un peu… Mais les quelques noms soufflés par plusieurs agents et grands spécialistes du football ne laissent personne insensible.

Commençons par le Français Joane Gadou, qui va jouer la finale U19 avec le PSG contre Auxerre (à Brive le 16 juin), fait partie des joueurs les plus suivis. Difficile pour un club français d’aller le faire signer puisqu’il est déjà dans le club le plus huppé de l’Hexagone. Pour autant, un prêt pourrait être envisageable pour ce défenseur central d’1m95 (17 ans).

Ce Suisse n’a que l’embarras du choix. Nelson Savonnier, 16 ans, évolue jusque là au Lausanne Sport. Mais vu le nombre de clubs intéressés, il devrait bien vite se laisser séduire par les sirènes étrangères. Son entourage doit actuellement choisir entre les propositions concrètes d’Arsenal (Angleterre) ou du Torino (Italie). Mais au moins deux clubs français, un autre club italien (la Roma ?) et un club allemand (Leipzig) sont sur les rangs. Avec des offres plus ou moins abouties.

En parlant d’Arsenal, les Gunners possèdent une jeune homme bourré de talent : Ethan Nwaneri. Milieu offensif seulement âgé de 17 ans. Et déjà une côte autour de 8 millions d’euros selon Transfermarkt. Un vrai bolide du haut son 1m65. Il va être difficile d’aller le faire partir de Londres.

Toujours en Angleterre, un autre jeunes dont les recruteurs parlent également beaucoup : Stefan Mfuni, défenseur central de 16 ans. Déjà dans les rangs de Manchester City, club souvent à l’affût. Gaucher, dôté d’une forte personnalité sûr et en dehors des terrains. S’il ne trouvait pas un peu de temps de jeu chez les Citizens, certains clubs pourraient bien vite lui en offrir.

Au Portugal, régulière terre de grands espoirs du football, deux jeunes sont également observés par de nombreux clubs. Le milieu offensive Rodrigo Mora n’a que 17 ans mais évolue déjà en réserve au FC Porto. Il a tout d’un grand. Technique en mouvement, justesse face au but… Certains l’évaluent déjà à 100 millions d’euros ! Seul un club richissime pourra le récupérer. Real Madrid ? Paris-Saint Germain ? Manchester City ? Faites vos jeux.

Enfin, non pas au FC Porto mais du côté du Sporting Lisbonne : Geovany Quanda, 17 ans lui aussi. Ailier portugais, originaire de Guinée-Bissau, il a marqué les esprits en sélection nationale U17.