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Paris 2024 : Les lits sont en carton et c’est très bien comme ça !

En attendant le début des Jeux, les stars, ce sont les lits du village olympique. Les médias du monde entier ne parlent que de ça depuis ce matin : les lits en carton. Comme si c’était une nouveauté. Comme si c’était incroyable. Ils n’ont pas dû regarder les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, puisque c’était déjà la norme…

« Ce n’est pas une blague, en fait, dans le village olympique, les lits sont en carton. Ce qui est également une bonne chose, ce sont les matelas, que vous pouvez changer ici, pour en avoir des plus durs ou plus mous » Le judoka français Julien Brulard fait un parfait représentant pour présenter en vidéo les lits des chambres des athlètes olympiques. Sa vidéo est reprise et commentée depuis le monde entier.

Un autre athlète, brésilien cette fois, s’étonne aussi de son lit en carton… Mais s’en satisfait totalement. Il valide : « Nous sommes arrivés au village olympique ! Lit en carton testé et approuvé… »

L’intérêt de ce type de lits est d’abord logistique : le temps de montage de ces lits ne serait que de 12 minutes chrono, ce qui fait gagner un temps précieux vu le nombre de lits à monter.

26 000 lits, vous ne rêvez pas. Oui, il y avait 26 000 lits à installer. Des lits conçus par la société japonaise Airweave, dont les résultats aux JO de Tokyo ont convaincu le comité d’organisation de Paris 2024. Et ils sont bien sûr entièrement recyclables.

Le gymnaste irlandais Rhys McClenaghan avait déjà testé ce qu’il appelle le « lit anti-sexe » lors des derniers Jeux. Il a récidivé en vidéo, sautant sur le lit pour en tester la solidité. Plus de 130 000 vues en quelques heures sur Instagram. Et 105 000 sur X.

En attendant les prouesses sportives, il fallait bien que les médias se mettent quelques sujets insolites sous le coude. Mais celui-ci date un peu. L’organisation de Paris 2024 a simplement repris une des bonnes idées d’une précédente olympiade.

« Wow, c’est incroyable… mon rêve est exaucé » : les premières images de Kylian Mbappé au Real Madrid

Il a retrouvé le sourire. Après l’échec des Bleus à l’Euro, et sa triste saison au Paris-SG, Kylian Mbappé réalise son rêve d’enfant, signer au Real Madrid. Une présentation en grande pompe, ce midi, au stade Santiago Bernabeu. Premières images et premières réactions.

Après les victoires d’Alcaraz à Wimbledon dimanche, puis de l’Espagne à l’Euro, c’est une nouvelle victoire espagnole ce mardi… Kylian Mbappé est madrilène. Trois ou quatre ans que le joueur et le club se tournent autour. Le PSG, via des manoeuvres politiques et des propositions financières pharaoniques, l’avait poussé à rester. Finalement, cela s’est plutôt mal terminé pour tout le monde. Alors depuis ce midi, une nouvelle page de sa carrière s’ouvre. Celle dont il rêve depuis tout petit.

Kylian Mbappé parle déjà couramment espagnol, son arrivée dans le plus grand club du monde est le fruit d’un long processus. Des années de travail. Et il compte continuer à marquer l’histoire. Malgré son Euro raté. Il doit reprendre le chemin de cette carrière hors normes.

Sous les yeux de ses parents, et en présence de la légende Zinedine Zidane, Kylian Mbappé entre dans sa nouvelle antre. Ses premiers mots sont simples : « Bonjour à tous. Je vais vous en parler en espagnol… Wow, c’est indescriptible. Un rêve exaucé ! »

Dans un discours très bien préparé, comme toujours, l’attaquant des Bleus finira par chauffer une dernière fois la foule pour aujourd’hui : « Je vais dire 1, 2, 3 et on va dire ensemble, comme une grande famille, Hala Madrid ! »

Kylian Mbappé conclut donc sa première historique prise de parole par un : « Uno, Dos, Tres, HALA MADRID ! ». Les fans sont bouillants. Il n’a plus qu’à prendre quelques semaines de vacances et revenir pour marquer à nouveau des buts. Bellingham, Vinicius Jr., Kylian Mbappé… Les nouveaux galactiques. Le Real Madrid est déjà l’équipe à battre cette saison.

« Je suis innocent, je n’ai rien fait. J’ai gâché ma vie » : la détresse du rugbyman Oscar Jegou

Les deux rugbymen du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jegou, âgés de 20 et 21 ans, sont actuellement en détention dans la prison de Mendoza, en Argentine, suite à la plainte pour agression sexuelle déposée dimanche à leur encontre.

Une vague de soutiens envers la victime présumée… Mais aussi le rappel de la présomption d’innocence. Impossible de se positionner totalement dans cette affaire d’agression sexuelle avec violence commise par deux joueurs de l’équipe de France de rugby dans la nuit de samedi à dimanche. Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été transférés à Mendoza (Argentine), dans une des prisons les plus difficiles du monde.

« Je suis innocent, je n’ai rien fait. J’ai gâché ma vie  », a écrit Oscar Jegou à son frère, par sms, selon RMC Sport. L’entourage du rugbyman de 21 ans a peur des conditions difficiles de détention.

La plainte pour agression sexuelle a été déposée le dimanche 7 juillet. La victime a fait une déclaration longue et détaillée, relayée par son avocate : « Les lésions sont compatibles avec le récit de la victime, mais pas nécessairement exclusivement issues d’une agression sexuelle. Elle a été immédiatement examinée par une médecin légiste et, selon les premiers éléments, les blessures semblent correspondre à son récit. La déposition est assez longue, complète, détaillée et correspond, pour l’heure, aux conclusions médico-légales. »

L’ancien président de la Fédération française de rugby (FFR), Bernard Laporte, estime sur BFM TV qu’« il faut d’abord avoir un mot pour la victime présumée mais il faut aussi respecter la présomption d’innocence. J’ai des contacts et il se dit tout et son contraire sur cette affaire. Si les faits sont avérés, c’est très grave, inqualifiable, intolérable. Mais laissons faire l’enquête et on saura ce qu’il s’est passé. Je pense aussi aux mamans de ces deux joueurs, qui doivent être terrifiées. Mais laissons faire l’enquête. »

Actuellement incarcérés dans la prison de Mendoza, la procureure générale indique que les deux joueurs « doivent être accompagnés d’un traducteur, ces deux jeunes ne parlent pas espagnol ».

« Le premier arabe que je croise, je lui mets… » Melvyn Jaminet exclu du XV de France

Un scandale majeur pour le rugby français. En pleine soirée électorale, la Fédération française de rugby vient d’acter le départ de Melvyn Jaminet du XV de France. Ce dernier ayant posté des propos racistes sur son compte Instagram dans la nuit de samedi à dimanche.

Les valeurs de l’ovalie ? Dérapage raciste scandaleux de la part de l’arrière du XV de France et du RC Toulon, Melvyn Jaminet, 25 ans. « Le premier arabe que je croise, je lui mets un coup de casque », ose-t-il dans une vidéo « Réel » rapidement supprimée de son compte Instagram. Le tout en marge d’une victoire des Bleus face à l’Argentine.

La vidéo s’est propagée bien vite sur les réseaux sociaux, suscitant l’émoi, la rage et la stupeur. Si le joueur a posté de simples excuses en story Instagram, le XV de France, son club (et bientôt sûrement son équipementier) ont bien vite pris des décisions fortes.

« Je suis profondément désolé et honteux de mes paroles. Je tiens à m’excuser auprès de tout le monde. Je comprends que cela ait pu blesser et offenser de nombreuses personnes, et je tiens à dire clairement que ces propos ne reflètent en aucun cas mes valeurs ou celles de l’équipe de France de rugby. Le racisme, sous toutes ses formes, est inacceptable et va à l’encontre de tout ce en quoi je crois. » Un joli texte d’excuses qui ne convainc pas grand monde.

« Melvyn Jaminet a été mis à l’écart avec effet immédiat et quitte le groupe France actuellement présent en Argentine. » La Fédération française de rugby (FFR) n’a pas tergiversé longtemps avant de publier ce communiqué. Se basant sur « propos inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales » du ruby, la FFR a exclu le joueur du groupe France.

Son club, le RC Toulon, vient d’annoncer diligenter une enquête interne afin de faire la lumière sur ce post inadmissible. Le joueur pourrait aussi perdre son principal équipementier, Nike, qui n’a pas l’habitude de mettre du temps à réagir lors de tels scandales.

Le show Cherki-Mateta après la nette victoire de la France Olympique (4-1)

Lancée vers les Jeux Olympiques. L’équipe de France olympique de football de Thierry Henry a démarré poussivement son match de préparation face au Paraguay, ce jeudi soir, avant de s’en sortir facilement (4-1).

Ils ont été surpris. Puis ont bien réagi. Les joueurs de Thierry Henry avaient le sourire en sortant du terrain, ce jeudi soir, à Bayonne. Dans ce match de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la France affrontait le Paraguay, sans grande certitude. Mais avec un résultant probant.

Avec une liste amoindrie par le départ forcée de Kephren Thuram, dont son futur club (la Juventus Turin) ne souhaite pas qu’il participe à l’épreuve, Thierry Henry a procédé à une large revue d’effectif.

Menée au score sur un but rapide du milieu de terrain paraguayen Salcedo, la France met du temps à se remettre de l’avant. Mais petit à petit, un rouleau compresseur se met en place. Collectivement et individuellement. De bon augure.

À l’image du but du 4-1, dont l’action collective est conclue par le Rennais Arnaud Kalimuendo, la France a fait le plein de confiance. L’attaquant de Crystal Palace Jean-Philippe Mateta, titulaire en pointe avec le capitaine Alexandre Lacazzette, s’est aussi mis en évidence en égalisant avant la pause.

Après la rencontre, place à la rigolade. Le show Cherki-Mateta ! L’ancien lyonnais, Jean-Philippe Mateta, et le sans doute futur ex-lyonnais, Rayan Cherki, n’ont pas laissé Giovanni Castaldi (La Chaîne L’Equipe) en placer une.

Interrogé sur le déroulé de l’action du but d’Arnaud Kalimuendo, Jean-Philippe Mateta coupe la parole : « Magnifique ! Magnifique ! ». « Laisse le parler », rigole Rayan Cherki. « Non ! C’est magnifique ! », sourit son compère. « Je n’ai pas beaucoup joué avec mon ami JP mais beaucoup de plaisir », raconte Rayan Cherki, entré en jeu à la pause. Vingt minutes en commun, le temps de redresser les Bleus et passer devant. Les deux joueurs ont même marqué, Rayan Cherki ayant conclu l’action du 3-1.

Les Bleus affronteront les Etats-Unis le mercredi 24 juillet à Marseille puis la Guinée, 3 jours plus tard, et enfin, la Nouvelle-Zélande, le mardi suivant. Trois rencontres en six jours. Intense programme.

Les pays arabes redoutent le RN et un changement de politique étrangère ?

Une mobilisation des pays arabes contre le Rassemblement National ? Avec la possible arrivée au pouvoir en France du RN, certains partenaires de la France s’inquiètent, d’après Hasni Abidi, politilogue et spécialiste du Moyen Orient.

Le scrutin de dimanche pourrait-il changer les bonnes relation entre la France et la plupart des pays arabes ? C’est en tout cas le propos d’Hasni Abidi, politologue algérien et suisse, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève.

Selon lui, « une véritable mobilisation » de ces Etats est réalisée en ce moment, à un peu plus de 24 heures du premier tour élections législatives, contre la possible prise de pouvoir du parti de Jordan Bardella.

« Ils redoutent un changement de politique étrangère » et auraient « des craintes sur leurs investissements et sur le soutien français dans des dossiers, particulièrement l’Iran. »

« D’autres États », sans les citer, « redoutent un durcissement des politiques en matière d’accueil et de mobilité et sur les relations bilatérales ».

Parmi les enjeux économiques clés de la France, l’Arabie Saoudite est le premier pays auquel penser. Encore récemment, à l’occasion du Sommet Vision Golfe 2024, le port de Fos-Marseille a signé un accord de partenariat stratégique avec la Saudi Ports Authority (Mawani), l’autorité des ports saoudiens. De même, l’hydrogène est devenu un enjeu national pour les deux pays. Et une coopération s’opère depuis des mois à ce sujet.

Mais une arrivée au pouvoir du RN changerait-il réellement la donne ? De quoi auraient peur ces pays étrangers ? Pourquoi freineraient-ils leurs investissements ?

L’Arabie Saoudite, pour ne citer que ce grand pays leader du Moyen Orient, est membre des BRICS, dont la Russie ou la Chine font partie. S’associer ou tisser des liens économiques avec un pays autoritaire n’a jamais gêné le Royaume. Même avec la montée en puissance dans les urnes du RN, la France reste très loin de ce type de gouvernance. De même, les pays arabes ne sont pas les exemples auxquels on pense quand on parle de droits de l’Homme en général.

Dans un autre tweet, en arabe cette fois, Hasni Abidi précise sa pensée : « Quand le leader du Rassemblement national d’extrême droite affirme que la position de président de la République est cérémoniale et que le prochain Premier ministre est celui qui mène la politique étrangère, Marine Le Pen souhaite un changement radical de politique étrangère basé sur sur une approche du changement de l’intérieur et sur l’utilisation du pouvoir pour le saper. C’est ce qui suscite la crainte des élites françaises et européennes, qui craignent une répétition de l’expérience d’Orban en Hongrie. »

Le seul élément qui s’entend actuellement serait en effet concernant les décisions de politiques étrangères. Avec un possible changement de stratégie, Emmanuel Macron laissant alors la main à son nouveau Premier ministre.

Dans les coulisses de l’ouverture de la plus grande boutique de Paris 2024

Midi pile. Les premiers visiteurs font leur entrée sous les vivats des vendeurs et les crépitements des appareils photos de journalistes. Le megastore de produits sous licence officielle Paris 2024 vient d’ouvrir sur les Champs Elysées. Entrevue a assisté à l’inauguration.

Il fait chaud, très chaud, en bas de l’avenue des Champs Elysées, en cette fin de matinée. Ce jeudi, les touristes se demandent bien pourquoi autant de médias se massent près de ce drôle de bâtiment, situé à hauteur du Grand Palais, dans une zone désormais interdite aux voitures. Le président de Paris 2024, Tony Estanguet arrive pour inaugurer le megastore, la plus grande boutique Paris 2024 de France.

« C’est beaucoup d’émotions de partager cette ouverture avec vous », insiste le président des Jeux au micro, à côté de la flamme olympique, avant de sortir ensuite pour couper le ruban.

Voilà un vaste magasin qui répertorie plus de 1000 produits consacrés aux Jeux Olympiques : pin’s, t-shirts, shorts, gourdes, serviettes, peluches, tours Eiffel, bougies, etc. C’est la douzième ouverture sur environ 150 magasins Paris 2024 attendus dans toute la France cet été.

Les produits sont pour tout public : à partir de 5 euros. Des gadgets bien touristiques mais aussi quelques pièces de collection. Comme les pièces de la monnaie de Paris. Attention, en tant que partenaire des Jeux, la marque de cartes bancaires Visa s’est aussi imposée en tant qu’unique possibilité de paiement par carte dans ce lieu. Exit Mastercard ou American Express.

Devant le megastore, il est 11h50 quand Tony Estanguet s’empare des ciseaux. Le ruban est coupé ! C’est officiel, la boutique est ouverte. Les vendeurs sont à pied d’oeuvre, en français, en anglais, avec le sourire. C’est l’image de la France qui est en jeu.

Boutique éphémère « Megastore Paris 2024 » ouverte tous les jours de 10h à 22h.

Auditionné au Sénat, Vincent Labrune (LFP) a des idées pour sauver le football français

Face à des clubs menacés de faillite en cas d’échecs des négociations des droits TV, et alors que la Ligue 1 reprend le chemin des terrains le 17 août, le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) s’est expliqué aujourd’hui devant les Sénateurs de la commission de la culture, de la communication et du sport.

Le football français à la dérive. Alors que le championnat reprendra après les Jeux Olympiques, le week-end du 17 août, les droits TV ne sont toujours pas décidés. Aucun diffuseur ne propose la somme adéquate pour faire vivre les clubs professionnels de Ligue 1. Car pour certains, la manne financière des droits TV représente jusqu’à 60% de leur budget. Le statut quo actuel ne leur permet donc pas de se projeter sur l’avenir et de mener à bien le mercato d’été.

Ce mercredi après-midi, Vincent Labrune est donc reçu par les Sénateurs de cette commission pour clarifier la situation en tout point. Le Président de la LFP s’est notamment à nouveau expliqué en détails sur le couac des relations entre la Ligue et Canal+, depuis l’échec colossal de MediaPro (Vincent Labrune n’était alors pas en poste) et l’arrivée de Prime Vidéo pour une somme moins élevée que Canal+ mais avec plus de matchs à diffuser.

« Canal+ a une position forte sur le marché français. Il y a du ressenti et une blessure entre la LFP et Canal+. Des émotions fortes. Un sentiment de trahison. On travaille à des solutions alternatives. C’est compliqué mais il y a un chemin, qui sera peut-être moins bénéfique pour les clubs si on n’arrive pas au final à trouver un arrangement avec Canal+, en créant notre propre média. »

Vincent Labrune précise alors qu’« encore une fois », il ne « veut pas accabler Canal+ plus que de raison. » Pas besoin d’offusquer encore une fois Maxime Saada et le candidat idéal aux droits TV.

Pour autant, aurait-il une autre carte dans sa manche ? C’est ce qu’il laisse entendre. Au détour d’une question, il raconte continuer à se battre pour obtenir le meilleur deal pour le football français. Même si le temps presse. Il assure aussi « essayer d’attirer de nouveaux investisseurs et de nouveaux propriétaires ». Voilà qui garantirait plus de moyens, de meilleurs joueurs et plus de spectacle à vendre aux téléspectateurs. Les diffuseurs apprécieraient sans doute. Et augmenteraient leur mise ?

Mais à qui fait référence Vincent Labrune ? Car tous les clubs sont à vendre. Partout. Chacun club possède son prix. L’OGC Nice ? Dont Sir Radcliffe semble se désintéresser suite à l’acquisition (minoritaire) de Manchester United. Peu probable. Puisque depuis le Brexit, les clubs anglais prospectent dans les championnats étrangers afin justement d’acheter des clubs « satellites », aptes à développer de jeunes joueurs. Nice est l’endroit idéal.

Vincent Labrune nous oriente-t-il vers l’AS Monaco ? Dont le propriétaire russe Dmitri Rybolovlev souhaite se désengager. Sauf que le club de la Principauté n’a reçu qu’une poignée de dossiers de candidature et reste qualifié pour la prochaine Ligue des Champions nouvelle mouture. Bref, l’ASM se porte très bien. Sans parler du fait que sur son rocher, l’AS Monaco reste un club à part, avec un vivier de supporters et de développement économique restreints. Pas le candidat parfait pour redresser le football français.

Le seul club capable de rivaliser rapidement avec le Paris-Saint Germain et ainsi recréer un semblant de concurrence en Ligue 1, c’est bien l’Olympique de Marseille. Avec sa ferveur folle, ses supporters impatients de retrouver les sommets et son stade plein. Après une saison catastrophique, le club ne participera à aucune compétition européenne la saison prochaine. Et l’OM doit impérativement diminuer sa masse salariale.

Malgré l’arrivée officielle prochaine de Roberto De Zerbi, coach italien très respecté avec qui il existe un accord de principe, Marseille n’a aucune latitude financière pour embêter Paris. Les deux effectifs sont à des années lumière. L’annonce d’un rachat pourrait changer la donne et sauver la L1.

Le club connaît un bazar total depuis des mois : départs massifs de cadres et membres de la direction, passage de McCourt Europe d’un associé unique à un pacte d’associés sans nommer publiquement les nouveaux associés, recherche à rallonge d’un entraîneur, activité étonnante sur le marché des transferts alors que les droits TV ne sont pas réglés… Festival d’incohérences économiques et sportives. De nouveaux repreneurs arriveraient-ils ? C’est ce qui bruisse encore une fois à Marseille et dans les milieux autorisés. Une nouvelle soudaine qui pourrait raviver l’intérêt pour la Ligue 1.