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Un collectif retrouvé, le festival du PSG face à Montpellier (les 6 buts en images)

« Ils ont eu la malchance de nous croiser sous notre meilleur jour« , les propos de Luis Enrique adouciront peut-être un peu la déception montpelliéraine après la claque reçue, vendredi soir, au Parc des Princes (6-0), en ouverture de la 2e journée de Ligue 1.

Un PSG proche de la perfection. Un match à sens unique. Et déjà 10 buts en deux journées pour les Parisiens au collectif retrouvé. Cela fait plusieurs saisons maintenant, certainement vers 2016, que l’on n’avait plus vu pareille démonstration collective du Paris-SG.

« 16 stars en attaque et 16 stars en défense. C’est ça la perfection. C’est ça que l’on recherche« , a expliqué l’entraîneur parisien, Luis Enrique, en interview d’après-match. D’entrée de jeu, le PSG a asphyxié une équipe de Montpellier venue pour défendre fort et contrer. Malheureusement pour eux, l’ouverture du score rapide a mis à mal leur stratégie. Définitivement.

Après une récupération de balle haute, Bradley Barcola se trouve à la finition de l’action : un nouveau déboulé côté gauche, un tir qui heurte le poteau avant de rentrer, le Parc des Princes qui explose de joie. Paris est lancé (1-0, 4e) et Montpellier va vite couler.

Vingt minutes plus tard, Paris assoit sa domination par une action collective magnifique : Barcola centre en retrait, en une touche de balle, Joao Neves, délicieux encore ce soir, trouve Asensio qui conclut (2-0, 24e). Le Portugais de 19 ans en est déjà à 4 passes décisives après deux journées. Époustouflant.

Montpellier n’a que deux buts de retard à la pause. Mais va totalement craquer en seconde période. 3-0 à la 53e minute de jeu, doublé de Bradley Barcola, bien servi par Ousmane Dembélé.

Puis ça s’enchaîne fort : Achraf Hakimi (58e) et Warren Zaïre-Emery (60e) iront aussi de leur but avant l’heure de jeu ! 60e, Paris mène 5-0... Domination dans tous les compartiments du jeu et solidité défensive intéressante, avec l’apport majeur de l’Equatorien Willian Pacho, arrivé cet été de Francfort.

Pas réputé comme le plus dribbleur ou comme un vrai milieu-buteur, Warren Zaïre-Emery dévoile d’autres talents qui composent sa déjà large palette, lui qui n’a encore que 18 ans. Contrôle en mouvement et petit pont pied gauche, sacré numéro avant d’ajuster Lecomte du pied droit. Remarquable.

La nouvelle recrue, Désiré Doué, entre même en jeu et régale déjà le Parc de sa technique. Le PSG s’amuse, Luis Enrique jubile. Si tôt dans la saison, Paris montre une force collective impressionnante. Même si c’est à relativiser tant ses deux premiers adversaires semblent être des clubs directement concernés par la course pour le maintien.

En fin de match, le Sud-coréen Kang-In Lee ira aussi de son joli but, d’une frappe soudaine, sans opposition. Montpellier n’y est plus.

Déjà leader de Ligue 1 après deux journées et un énorme goal-average, Paris se rendra à Lille dimanche 1er septembre pour un vrai choc, un vrai test grandeur nature. Mais cela faisait bien longtemps que Paris n’avait pas étalé sur une rencontre entière autant de qualités collectives.

La Ligue 1 pour 11,80€ par mois, c’est possible !

Stupeur pour les fans de football en France. Après le fiasco des droits TV, après le prix choc de DAZN (29,99€) par mois sur un an pour visionner 8 matchs de L1 sur 9 chaque week-end, ils apprennent aujourd’hui qu’il est possible de voir tout le championnat français pour seulement 11,80€ par mois. Explications.

Un épisode de plus dans l’interminable feuilleton des droits TV : « The Ligue 1 Pass« . Vous l’avez compris, cet abonnement et ce tarif avantageux ne concernent évidemment pas les Français.

La Ligue 1 s’exporte et se propose au public britannique, anglais et irlandais plus précisément. Avec ce pass L1, ils pourront bénéficier de la totalité des matchs de première division française contre « seulement » 11,80€. De quoi faire rêver les téléspectateurs français… Contraints de payer au minimum 29,99€ pendant 12 mois pour DAZN, pour 8 matchs sur 9 de L1, la Betclic Elite (basket) et des sports de combat. La note a toujours dû mal à passer… Et le faible nombre d’abonnés estimé pour l’instant chez DAZN France en atteste.

En allant sur le site Ligue1Pass.tv, les Anglais et Irlandais pourront donc regarder 100% de la L1.

Ce tweet, très commenté, fait sourire (jaune) les Français : « Le Pass Ligue 1 : Votre nouveau domicile pour la Ligue 1 McDonald’s au Royaume-Uni et en Irlande ! Regardez 100 % des matches de Ligue 1 McDonald’s et des tonnes de contenu exclusif maintenant », ce sera « gratuit pour la 2e journée puis 9,99 £/mois (environ 11,80 €) à partir de la 3e ».

L’Algérie sous Tebboune : un bilan mitigé cinq ans après le souffle du Hirak

Cinq ans après le mouvement du Hirak, qui a ébranlé l’Algérie avec des manifestations massives contre le prolongement du mandat de Bouteflika, le pays subit toujours une forte répression des dissidents. Actuellement, le président Abdelmadjid Tebboune, reniant ses promesses antérieures, vise un second mandat, exacerbant les tensions internes. Ce retour sur la scène électorale intervient alors que le bilan de son premier mandat est marqué par une gestion controversée des libertés civiles et une diplomatie erratique, critiquée tant sur la scène internationale que parmi ses citoyens. L’Algérie, marquée par les réminiscences du Hirak, est à la croisée des chemins entre aspirations démocratiques et dures réalités politiques.

En 2019 le Hirak avait secoué l’Algérie avec des manifestations contre la prolongation du mandat d’Abdelaziz Bouteflika, le pays est toujours en proie à une répression sévère de la dissidence. Pendant ce temps, l’actuel président Abdelmadjid Tebboune se présente pour un second mandat en dépit de ses engagements de 2019.

Le Hirak : Un mouvement réprimé, des promesses non tenues

Le Hirak a commencé en février 2019, lorsqu’une vague de manifestations pacifiques a éclaté à travers l’Algérie, réclamant la fin du régime de Bouteflika et des réformes politiques. Ce mouvement, composé principalement de citoyens ordinaires, a exigé des changements fondamentaux dans un pays où le pouvoir était concentré entre les mains d’une élite politique vieillissante.

Cependant, l’enthousiasme populaire a été brutalement interrompu par la pandémie de COVID-19 en 2020. Les autorités ont alors saisi l’occasion pour renforcer leur répression contre les voix dissidentes. Depuis lors, les arrestations arbitraires et les détentions se sont multipliées. Des centaines de personnes, dont des manifestants pacifiques, des journalistes, et des défenseurs des droits humains, continuent d’être emprisonnées pour avoir exprimé leurs opinions.

Amnesty International a récemment critiqué cette situation, appelant à la libération immédiate des détenus politiques et dénonçant la suppression des libertés fondamentales. Le rapport de l’organisation souligne l’intensification de la répression et le harcèlement des opposants politiques, un constat amer pour ceux qui espéraient un changement véritable après le Hirak.

Abdelmadjid Tebboune : de la promesse à la réélection

En 2019, Abdelmadjid Tebboune, alors candidat à la présidentielle algérienne, avait annoncé qu’en cas d’éléction, il ne se présenterait pas en 2024. Pourtant, le président sortant a récemment décidé de briguer un second mandat lors de l’élection prévue le 7 septembre prochain. Ce revirement surprenant suscite des interrogations et des critiques, en particulier de la part des figures du Hirak qui considèrent cette décision comme une trahison des engagements de Tebboune envers le peuple algérien.

Tebboune, qui a pris ses fonctions en décembre 2019 après la démission de Bouteflika, a mis en avant ses réalisations économiques et politiques au cours de son premier mandat. Son bilan inclut une gestion prudente de l’économie, une croissance du PIB, ainsi que des mesures sociales telles que l’augmentation du salaire minimum et des allocations chômage. Néanmoins, ces avancées sont assombries par un contexte politique de plus en plus répressif.

L’Algérie, sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune, semble marquée par une hostilité croissante envers la France, alimentée par ce que’Emmanuel Macron nomme « un système construit sur une rente mémorielle » qui attribue à l’ancienne puissance coloniale la responsabilité des défis actuels du pays. Ce complotisme anti-France, entretenu par le pouvoir algérien, sert de bouc émissaire pour détourner l’attention des échecs internes, notamment en matière économique et sociale. Le président Tebboune a amplifié cette rhétorique dans un contexte de crises diplomatiques successives. La récente tension avec la France concernant le Sahara Occidental, où Alger a retiré son ambassadeur à Paris après le soutien français au plan d’autonomie marocain, n’est qu’un exemple des nombreux faux pas diplomatiques sous sa direction. Cette politique extérieure, à la fois agressive et peu fructueuse, reflète non seulement une gestion maladroite des relations internationales, mais également un profond malaise interne, où le régime semble incapable de proposer une vision constructive pour l’avenir du pays, préférant s’enfermer dans une posture de défiance et de victimisation.

Le président Tebboune assure que son deuxième mandat serait axé sur la continuation des réformes et le renforcement de l’État social. Cependant, cette promesse est perçue par beaucoup comme une tentative de consolider son pouvoir plutôt que de répondre aux véritables aspirations du peuple algérien.

Le bilan cinq ans après le Hirak : entre réformes et répression

Le Hirak a été un moment de grande espérance pour de nombreux Algériens, symbolisant une volonté collective de changement. Cependant, cinq ans plus tard, les réalisations tangibles de ce mouvement restent limitées. Le climat politique en Algérie est caractérisé par une répression continue des libertés publiques et un contrôle accru des manifestations et des médias.

La participation électorale a été faible lors des derniers scrutins, reflétant une désillusion croissante vis-à-vis du système politique. Les chiffres de l’abstention, atteignant jusqu’à 60 % lors des dernières élections, montrent un désengagement profond de la population face à un processus politique perçu comme biaisé et injuste.

En parallèle, les réformes promises par le gouvernement n’ont pas toujours répondu aux attentes des citoyens. Les politiques économiques, bien que louées par certains observateurs internationaux, n’ont pas nécessairement conduit à une amélioration significative des conditions de vie pour tous les Algériens.

Le paysage politique algérien continue d’être dominé par un régime autoritaire, avec une façade de pluralisme qui masque la réalité d’un contrôle rigide et d’une répression systématique des voix dissidentes. Les espoirs de changement apportés par le Hirak semblent encore lointains alors que le pays entre dans une nouvelle phase électorale avec des questions de légitimité et de réforme qui demeurent non résolues.

Vers une réélection contestée et un futur incertain ?

La présidentielle de septembre 2024 pourrait bien être un moment décisif pour l’Algérie, mais elle semble aussi marquer la continuité plutôt que le changement. Avec la candidature de Tebboune, malgré ses promesses antérieures, et un climat politique toujours tendu, l’avenir de l’Algérie reste incertain. Le pays se trouve à un carrefour critique où les aspirations du Hirak sont confrontées à une réalité politique rigide et répressive. Les candidatures de Hassani Cherif du parti islamiste MSP et de Youcef Aouchiche de l’historique Front des forces socialistes ont été validées, introduisant ainsi un semblant de pluralisme dans les élections algériennes. La question demeure : le changement tant attendu se concrétisera-t-il un jour ou l’Algérie restera-t-elle enlisée dans un statu quo qui peine à répondre aux besoins et aux aspirations de ses citoyens ?

Surprise, Thierry Henry quitte l’équipe de France Espoirs !

Il invoque des raisons personnelles. Stupeur ce lundi après-midi après la diffusion du communiqué de la Fédération française de football, Thierry Henry quitte ses fonctions de sélectionneur des Bleuets, l’équipe de France Espoirs. Fraîchement auréolé d’une médaille d’argent historique aux Jeux Olympiques, son départ laisse un vide.

La FFF avait trouvé le coach idoine pour ce poste si particulier. Charismatique et plein de fraîcheur, notamment dans ses relations avec ses joueurs ou par la mise en place d’entraînements très variés et ludiques, Thierry Henry laisse sa place de sélectionneur de l’équipe de France espoirs.

Dix jours après avoir permis à l’équipe de France olympique de remporter une très belle médaille d’argent aux JO de Paris 2024, Thierry Henry renonce à poursuivre l’aventure.

Officiellement, il s’agit de « raisons personnelles » qui l’ont poussé à quitter le navire. « Je tiens à remercier la FFF et le président Philippe Diallo qui m’ont offert cette incroyable opportunité. Obtenir la médaille d’argent aux Jeux Olympiques pour mon pays restera l’une des plus grandes fiertés de ma vie. Je suis incroyablement reconnaissant envers la Fédération, les joueurs, le staff et les supporters qui m’ont permis de vivre une expérience magique« , précise-t-il dans ce communiqué.

Lui succéder ne sera pas une mince affaire. Le président de la FFF, Philippe Diallo, s’y attelle déjà. Les Espoirs ayant déjà deux matchs de prévu en septembre. Thierry Henry avait su rapidement s’acclimater au poste, obtenant bien vite l’attention de ses joueurs, les résultats lui ont ensuite fait gagner en crédibilité et donné confiance à tout le groupe.

Une fois ses « raisons personnelles » réglées, il devrait rapidement pouvoir postuler dans n’importe quel grand club ou sélection.

Bilan JO Paris 2024 : Plusieurs joueurs de l’équipe de France très attendus

On y a cru jusqu’au bout. Une finale haletante, une prolongation palpitante. Huit buts mais une finale perdue par l’équipe de France olympique de football (3-5) face à l’Espagne. Mais les Bleus de Thierry Henry n’ont pas tout perdu. Bilan et état des lieux avant la reprise des différents championnats à partir de ce week-end.

Toute la France y a cru. 93e minute de jeu, Jean-Philippe Mateta s’élance et trompe Arno Tenas, le portier espagnol. La France revient à 3-3 dans les arrêts de jeu. Le Parc des Princes exulte. Mais la suite sera moins heureuse pour les joueurs de Thierry Henry, battus sur deux contres espagnols (3-5).

Après une campagne de Paris 2024 plus que réussie, tant l’équipe de France olympique a eu du mal à composer son effectif et n’était en rien attendu, c’est le moment de faire le bilan des troupes.

Thierry Henry a eu le nez fin. Le sélectionneur de l’équipe de France olympique a redoré le blason français aux JO. Et le sien par la même occasion. En sélectionnant des joueurs revanchards, complémentaires et talentueux, l’ex-coach de Montréal ou de l’AS Monaco a vu juste.

Un alliage de puissance et de technique pour amener ce groupe le plus haut possible. Défensivement, la charnière Lukeba-Badé a tenu la route, même si elle a été parfois peu aidée par le repli défensif général. Les deux ont montré de l’assurance et de la sérénité. Leur évolution cette saison, à Leipzig et à Séville, sera à suivre particulièrement. Ils aimeraient sans doute frapper à la porte des Bleus de Didier Deschamps.

Annoncé à l’Olympique de Marseille, formé à Metz, l’avenir du latéral droit Kiliann Sildillia sera aussi suivi. Lui qui a alterné le bon et le moins bon s’est montré fiable. Beaucoup le découvraient à ce niveau-là. Il a montré de belles garanties d’avenir.

Au milieu de terrain, l’intelligence de jeu du Montpelliérain Joris Chotard a sauté aux yeux tout au long de la compétition. Un coéquipier modèle, là pour compenser les déplacements des autres, apte à travailler dans l’ombre, ce n’est pas le cas de tout le monde et c’est capital dans une équipe. Son transfert pourrait remplir les caisses (vides) du MHSC et lui faire franchir un palier.

La valeur de Manu Koné, milieu de terrain du Borussia Mönchengladbach, ne cesse de grimper. Taulier de cette équipe de France olympique, il a encore plus marqué les esprits. Lui aussi pourrait franchir un gros cap cet été en s’engageant avant fin août chez un cador d’un grand championnat.

D’autres milieux plus offensifs ont crevé l’écran : la technique et la justesse d’un Maghnes Akliouche en font assurément un des éléments à suivre cette saison en L1. Une Ligue 1 privée de stars. Alors forcément, quand un tel talent éclos, c’est le moment de se pencher particulièrement sur ses prestations. Justesse dans la passe, technique soyeuse, capacité à tenir les duels, il a tout pour exploser et mener l’AS Monaco au plus haut.

De même, c’est le coup de coeur de la compétition : Michael Olisé. Le nouveau joueur du Bayern Munich sera une des attractions françaises de la saison. Certains le voient déjà en équipe de France, et moi aussi. Capacité à marquer et à marquer, toucher de balle fuoriclasse, c’est un élément déstabilisateur. Et ça, c’est rare. Le Bayern Munich l’a bien compris, c’est pourquoi le club allemand a investi aussi cher (60M€) avant les JO sur l’ex-élément offensif de Crystal Palace.

En citant Crystal Palace, impossible de parler du bilan des Bleus aux JO sans citer Jean-Philippe Mateta. Là parmi les 3 joueurs de plus de 23 ans sélectionables, l’attaquant passé par l’OL est un profil atypique. Absolument pas un joueur « YouTube » ou « Fifa », c’est un point d’ancrage, un joueur qui bosse pour l’équipe, met des buts dans la surface, fait mal à une défense et se démène. L’anti-star. Un profil si précieux pour un groupe, pour un entraîneur. Thierry Henry l’avait bien senti. Huit matchs et six buts en équipe de France olympique, pari gagné pour Jean-Philippe Mateta. Retour en Premier League avec le plein de confiance.

Paris 2024 : la France fait taire l’Argentine, les Bleus de Thierry Henry en demi-finale

Grande journée de revanche face aux Argentins pour le sport français lors de ces Jeux Olympiques. Vainqueurs ce matin 28-21, les handballeurs ont enfin lancé leur tournoi. Ce soir, l’équipe de France olympique de football élimine l’Argentine 1-0 et file en demi-finale.

Une belle revanche. Battue par l’équipe d’Argentine en finale de la Coupe du monde de football au Qatar en 2022, la France tient sa revanche. Une revanche qui fait également écho aux tristes chants racistes d’après finale de Copa America.

Avant même le coup d’envoi, l’hymne argentin est copieusement sifflé par le public du Matmut Atlantique, peu habitué ces dernières années à avoir du spectacle au stade…

La France n’a donc toujours pas enciassé le moindre but dans cette compétition. Les meilleures défenses l’emportent souvent dans les grandes compétitions. De bon augure.

35e minute de jeu, Jean-Philippe Mateta coupe la trajectoire du corner de Michael Olisé, ça fait but ! Magnifie reprise décroisée de la tête au premier poteau. L’attaquant de Crystal Palace et tous ses coéquipiers exultent.

Si le match restera tendu de tous les côtés, notamment à cause d’un Otamendi exécrable, les Bleus serrent les dents et assurent la qualification.

Coup de sifflet final après plus de 10 minutes d’arrêts de jeu… Début de bagarre sur la pelouse à cause d’Argentins toujours aussi peu fair-plays. Fin de match houleuse, expulsion d’Enzo Millot dommageable.

Autre bémol, la suspension de Manu Koné pour la demi-finalev et la sortie sur blessure d’Aurélien Truffert après un contact avec le gardien argentin Rulli

La France est en demi-finale. Les hommes de Thierry Henry affronteront l’Egypte, lundi soir, à 21h, au stade de Lyon.

Strazel stratosphérique ! Les Bleus sauvés face au Japon, c’est inquiétant !

Dans la douleur. Une victoire en prolongation 94-90 face au Japon et beaucoup de questions pour l’équipe de France de basket. Le coach Vincent Collet ne trouve décidément pas la recette, alors que l’effectif dispose d’individualités d’exception. Inquiétant avant la suite ?

Dans un stade Pierre Mauroy (Lille) avec 27 000 spectateurs en ébullition, l’équipe de France de basket devait se rassurer, après une première victoire correcte, mais sans plus face au Brésil (78-66). Cela n’a pas du tout été le cas. Au contraire, face à des Japonais décomplexés, les Bleus ont totalement déjoué. Se faisant peur jusqu’au bout.

Incapables d’appuyer là où ça fait mal, dans la raquette, malgré la présence des mastodontes Rudy Gobert et Victor Wembanyama, la France patine. Dominée par le Japon, l’équipe d’un Vincent Collet, très décrié par les supporters des Bleus, a trouvé une bouée de sauvetage improbable, nommée Mathew Strazel !

Le jeune joueur de Monaco a décoché un tir à 3 points surréaliste, obtenant en plus la faute, à quelques secondes de la fin du match. Sur le lancer suivant, il égalise avec relâchement (82-82). Une occasion à 4 points qui fera date. Mais qui permet en fait uniquement aux Français de rentrer dans les clous de leur objectif…

Toute autre performance qu’une victoire face au Japon aurait été vécue comme un cataclysme pour les vice-champions olympiques.

La France se rapproche des quarts de finale avant le choc de vendredi face à l’Allemagne. Mais comment analyser cette terne prestation ? Avec un duo Gobert-Wembanyama, comment les Bleus n’arrivent-ils pas à faire craquer les défenses à l’intérieur ? Vincent Collet semble incapable d’imprimer un plan de jeu clair à cette équipe talentueuse.

Côté statistiques, 18 points, 11 rebonds et 6 passes pour la star « Wemby », 14 points et 6 passes pour un Evan Fournier retrouvé, Mathew Strazel facteur X avec 17 points. Et un capitaine, Nicolas Batum, présent dans tous les compartiments du jeu, comme à son habitude.

Prochain rendez-vous, vendredi 21h, face à l’Allemagne. On tremble déjà.

Léa Salamé vivement critiquée après son attitude sur le plateau de « Quels Jeux ! »

Les Jeux Olympiques sont le terrain de jeu des sportifs mais aussi des médias. Avec une quantité importante d’interviews d’après-compétition. Les journalistes cherchent à saisir le moment d’émotions, la petite phrase, voire le buzz… L’animatrice de « Quels Jeux ! » sur France 2 a été vivement critiquée, pour avoir manqué d’empathie.

Sa volonté d’écourter l’interview pour rentrer dans les délais de diffusion calés à l’avance n’est pas passée auprès des internautes et téléspectateurs. Léa Salamé aurait-elle franchement manqué d’empathie ? C’est ce que lui reproche bons nombres de messages via les réseaux sociaux.

Peu spécialiste du sport, Léa Salamé a osé demander à la mère de Thaïs Méheust, jeune cavalière décédée il y a 5 ans écrasée par ce cheval, si elle en veut à ce « cheval qui a tué sa fille »… Indécent ?

Question ignoble selon certains commentaires de téléspectateurs des Jeux Olympiques, médusés devant cette maman en larmes.

La journaliste a-t-elle été trop loin ? « C’était le rêve de votre fille de gagner ces Jeux… Quand elle meurt, qu’est-ce qui se passe dans votre tête pour vous dire, je veux que son cheval, responsable d’une certaine manière de sa mort, aille aux Jeux sans elle ? »

Un autre extrait d’interview est également très commenté. Alors qu’elle reçoit sur le plateau de « Quels Jeux ! » Amandine Buchard, médaillée d’argent en judo, elle la coupe en pleine confession intime.

« On voit notre adolescence passer très très vite, parfois on ne la voit même pas, parce qu’il faut être performant », explique alors la judokate. Pressée certainement pas des messages dans l’oreillette lui indiquant que le temps imparti pour le direct est écoulé, Léa Salamé la coupe brusquement.

L’athlète vient d’ouvrir son cœur et confie que tout « ça l’a détruit ». Léa Salamé reprend un peu trop sèchement : « ça l’a détruit mais nous, on retient votre médaille, votre victoire. » Une transition (très) mal assurée selon la plupart des commentaires.