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« Faites pas chier… » : Griezmann coupé au montage, après la victoire étriquée face à la Belgique (1-0)

Un match étouffant. Un suspense à son comble. Les supporters pensaient même que ce 8e de finale de l’Euro entre la France et la Belgique allait nous emmener jusqu’au bout de la nuit, aux tirs au but. Mais Randal Kolo Muani est entré, plein d’envie, son tir croisé a été dévié… et voilà les Bleus en quarts de finale.

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… Les Bleus sont qualifiés. Non s’en nous avoir fait piquer du nez. Au terme d’un match sans spectacle, sans rythme et sans grosse occasion de but, l’équipe de France a une nouvelle fois envoyée ses cousins belges à la maison.

Alors forcément, après la rencontre, l’heure est au soulagement. Les Bleus sont en quarts de finale et joueront vendredi un gros morceau : le Portugal ! À moins que la Slovénie ne créé l’exploit ce soir…

Interrogé par un journaliste, Antoine Griezmann l’a mauvaise que l’on puisse critiquer les Bleus. Le joueur clé de l’Atlético de Madrid a dû s’adapter, lui qui n’avait plus jouer ailier droit depuis des années. Une position qui ne lui convient guère. Lui, si brillant habituellement, en arrive à déjouer dans cet Euro.

« C’était encore un nouveau système pour nous, il faut s’habituer. Mon positionnement sur le côté ? Je l’ai appris ce matin. Je suis au service du coach et de l’équipe, on s’adapte. Un sacrifice ? Non, ça va être mal repris. Le coach m’a dit de jouer ici, je joue ici. Peu importe où je joue, je vais me donner à fond. Il sait où j’aime jouer, mais je vais toujours tout donner pour l’équipe, pour ce coach. Il a confiance en moi et j’essaye de lui redonner. »

Mais c’est la petite phrase suivante qui va bien sûr faire couler le plus d’encre (expression d’un autre temps). Ou générer le plus de réactions sur les réseaux sociaux.

Alors que le journaliste de BeIn Sports l’interroge, « petit score mais qualification pour les quarts », Grizou répond du tac-au-tac, « faites pas chier avec un petit score ou quoi, on est en quarts ». C’est le principal, en effet. La petite phrase a été coupée au montage avant de mettre en ligne le replay de l’interview d’après-match…

Face à la Belgique, Deschamps va tout changer

L’heure de vérité. Le choc des huitièmes de finale France-Belgique va forcément faire des malheureux. D’autant que les deux équipes n’ont pas brillé depuis le début de la compétition. Didier Deschamps s’apprête donc modifier l’animation de son équipe.

« Je ne change pas pour changer, mais je peux apporter des modifications. » Didier Deschamps est un pragmatique. Ses Bleus ne jouent pas le football désiré depuis le début de la compétition. Alors pour ces 8e de finale décisifs, l’équipe de France devrait encore avoir un nouveau visage face à la Belgique à 18h.

Le sélectionneur des Bleus devrait ranger au placard son système avec des ailiers purs. Ousmane Dembélé n’ayant jamais brillé lors des trois premiers matchs malgré trois titularisations. Et Bradley Barcola, aperçu lors du dernier match, n’affiche pas toutes les complémentarités avec un Kylian Mbappé avant-centre.

Alors afin de ne pas se passer du délicieux Antoine Griezmann, Didier Deschamps devrait modifier son milieu de terrain et son attaque. Jamais vu depuis environ trois ans, un système en 4-4-2 losange pourrait être testé en fin de journée. Avec Antoine Griezmann en électron libre derrière un duo d’attaque Mbappé-Thuram. Un Kylian Mbappé plus libre et un Marcus Thuram là pour le pressing, les fausses pistes, le harcèlement permanent. Une façon de mettre son capitaine dans les meilleures dispositions, suite à sa blessure au nez lors du premier match.

Au milieu de terrain, le trio de talents Kanté-Tchouaméni-Rabiot devra régner face au milieu belge. La bataille du milieu de terrain sera plus que jamais capitale. Le trio devra aussi compenser les montées de Théo Hernandez à gauche et le manque de repli habituel de Kylian Mbappé. Pas une mince affaire.

« L’important pour moi, ce sont les deux animations : offensives et défensives. Avec toujours l’objectif de mettre l’ensemble des joueurs, si c’est possible, dans la meilleure situation », estime Didier Deschamps en conférence de presse. « Certains diront peut être que je change, donc que je n’ai pas trouvé (le système adéquat), et quand j’avais trouvé, je n’avais pas de plan B… Je ne change pas pour changer. »

Enfin, le sélectionneur rassure les « les superstitieux, 𝗷’𝗮𝗶 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂 𝗺𝗼𝗻 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗘𝘂𝗿𝗼 𝗲𝗻 𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗿. Alors est-ce qu’il fallait que j’attende mon troisième comme sélectionneur ? On verra. »

Voilà à quoi pourrait ressembler le 11 de l’équipe de France face à la Belgique à 18h : Maignan – Koundé/Upamecano/Saliba/Hernandez – Kanté/Tchouaméni/Rabiot – Griezmann – Thuram/Mbappé.

« C’est chiant… » Avant d’affronter la Belgique, Kylian Mbappé en a marre

Il ne s’était pas encore présenté devant la presse depuis sa blessure au nez, lors du premier match des Bleus à l’Euro 2024. Kylian Mbappé est intervenu, aujourd’hui, tout sourire, un brin chambreur, très concerné devant la presse.

À 24 heures du choc des huitièmes de finale de l’Euro, France-Belgique, Kylian Mbappé s’est montré très souriant, très détendu au moment de répondre aux questions des médias. Questionné pour la première fois sur le port de son masque, afin de protéger son nez blessé lors du premier match face à l’Autriche (1-0), Kylian Mbappé a répondu avec honnêteté.

« Je ne peux jouer que comme ça, je dois lui dire merci au masque. »

« Je ne pensais pas mais jouer avec un masque, c’est une horreur absolue. J’ai changé de masque parce qu’à chaque fois, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Ça limite la vision, la sueur reste bloquée, j’avais l’impression les premiers jours d’être en 3D et de voir l’Euro en VIP ! »

Il livre son ressenti en totale transparence : « Dès que je pourrai l’enlever, je vais l’enlever. C’est chiant. Je n’ai pas le choix, je ne peux jouer sans. Vous l’avez vu, j’ai changé de masque cinq fois, et encore, il n’y pas eu toutes les photos, j’ai changé encore plus… Mais ma compétition va être comme ça, avec ça et en aucun cas ce sera une excuse. Je ne peux jouer que comme ça, je dois lui dire merci au masque. »

Interrogé avant les résultats du premier tour des élections législatives, le capitaine des Bleus s’est montré inquiet et a pris un ton plus sérieux : « Va falloir qu’on fasse quelque chose, on va se réunir avec les gars »…

Rendez-vous lundi, 18 heures, pour soutenir les Bleus face à la Belgique.