fbpx

Beaucoup mieux les Bleus, victoire et plaisir face à la Belgique (2-0)

Après leur lourde défaite, vendredi, face à l’Italie (1-3), l’équipe de France devait réagir. Et elle l’a fait. Avec une équipe remaniée par Didier Deschamps, les Bleus ont retrouvé le plaisir de jouer. Et de gagner.

Ce deuxième match de la saison de Ligue des Nations avait tout du piège pour l’équipe de France de football. La défaite face à l’Italie (1-3), vendredi au Parc des Princes, avait-elle laissé des traces dans les têtes françaises ? La réponse donnée au Groupama Stadium trois jours plus tard montre que la France sait se relever quand elle trébuche.

Avec Manu Koné (80 ballons touchés, 10 ballons récupérés, 13 duels dont 8 gagnés) et Matteo Guendouzi titularisés au milieu en terrain en compagnie de l’expérimenté N’Golo Kanté, la France a fait mal aux Belges. Récupération de balle intense, puissance et pugnacité. De quoi avoir un premier rideau défensif efficace et soulager la défense. Dayot Upamecano avait retrouvé sa place de titulaire en défense centrale, comme Jules Koundé, à droite.

Sans Kylian Mbappé, ni Antoine Griezmann, Didier Deschamps avait choisi une attaque assez inédite : Kolo Muani, Thuram et Dembélé. De quoi permuter, dribbler et fatiguer la défense belge.

Après vingt minutes poussives, l’équipe de France prend le dessus et impose son jeu. Les spectateurs retrouvent des Bleus solides défensivement et avec de l’allant offensivement.

Déjà buteur en quarts de finale de l’Euro face à la Belgique, Randal Kolo Muani délivre à nouveau le camp français, en embuscade après un tir mal repoussé d’Ousmane Dembélé (1-0, 29e).

Un but par mi-temps et les trois points, tout va bien… C’est Ousmane Dembélé qui fait le break un peu avant l’heure de jeu, après un rush dont il a le secret et une frappe limpide sous la barre (2-0, 57e).

Didier Deschamps fera alors une large revue d’effectif. Offrant par la même occasion sa 137e sélection à Antoine Griezmann.

Les joueurs repartent ce soir chez eux, les championnats reprennent déjà ce week-end. Les organismes seront mis à rude épreuve cette saison, entre les différents matchs de Ligue des Nations et la Ligue des Champions nouvelle formule jusqu’à fin janvier.

Se relever ou plonger ? Le défi des Bleus face à la Belgique ce soir, les compos probables

Ce n’est que la Ligue des Nations, mais quand même. L’équipe de France de Didier Deschamps ne nous a jamais habitué à ça. Deux défaites de suite ? Inconcevable. Alors les Bleus doivent se retrousser les manches ce soir, face à la Belgique, pour ce deuxième match de poules.

Le Groupama Stadium (Décines) et tous les supporters des Bleus seront très attentifs à la performance de l’équipe de France ce soir, face à la Belgique. Ligue des Nations ou pas, la claque reçue vendredi (1-3) face à l’Italie doit bien vite faire partie du passé.

Après les forfaits de Warren Zaïre-Emery, Loïc Badé, Aurélien Tchouaméni ou Wesley Fofana, Didier Deschamps cherche à reconstruire son collectif. Tout en gardant l’assise défensive des Bleus, qui avait tant fait leur force. Aujourd’hui, plus rien ne semble tourner rond : ni devant, ni derrière. Malgré la présence de stars mondiales (Mbappé, Griezmann) ou de références à leur poste (Saliba, Maignan).

Mais dans le football, le talent individuel ne suffit pas. Ainsi, malgré les fulgurances de Bradley Barcola, promis à un brillant avenir, les Italiens ont totalement déjoué les plans français.

Ce lundi soir, quelques heures avant de retrouver leurs clubs respectifs, les Bleus vont tomber sur une équipe revancharde, à nouveau éliminée par la France à l’Euro 2024, cette fois en quarts de finale.

Avec le dynamique Loïs Openda (RB Leipzig), et des ailes surpuissantes -Johan Bakayoko (PSV Eindhoven) et Jérémy Doku (Manchester City)-, la Belgique a de quoi faire reculer les Bleus. Didier Deschamps pourrait ainsi se passer de Théo Hernandez, pas dans son assiette face à l’Italie, et d’Ibrahima Konaté.

Au sein de ce turnover obligatoire, vu l’enchaînement des matchs tous les trois jours, d’autres nouvelles têtes pourraient être titulaires ce soir à Décines. Sur demande de Carlo Ancelotti (Real Madrid), le capitaine Kylian Mbappé pourrait être laissé au repos. Ce qui ravivera encore les débats si jamais les Bleus venaient à réussir une belle prestation…

Ainsi, le brillant Michael Olise pourrait conserver une place de titulaire, en soutien de Marcus Thuram, toujours utile pour offrir des appels et créer des espaces aux coéquipiers. Sur les ailes, beaucoup d’interrogations dans ce 4-2-3-1 : les Parisiens Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani seront-ils en charge d’animer les couloirs ?

Le double pivot défensif du milieu pourrait être confié à Manu Koné, puissant et mobile, et à Youssouf Fofana, au détriment de N’Golo Kanté.

(revue de presse : L’Equipe du lundi 9 septembre)

« Faites pas chier… » : Griezmann coupé au montage, après la victoire étriquée face à la Belgique (1-0)

Un match étouffant. Un suspense à son comble. Les supporters pensaient même que ce 8e de finale de l’Euro entre la France et la Belgique allait nous emmener jusqu’au bout de la nuit, aux tirs au but. Mais Randal Kolo Muani est entré, plein d’envie, son tir croisé a été dévié… et voilà les Bleus en quarts de finale.

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… Les Bleus sont qualifiés. Non s’en nous avoir fait piquer du nez. Au terme d’un match sans spectacle, sans rythme et sans grosse occasion de but, l’équipe de France a une nouvelle fois envoyée ses cousins belges à la maison.

Alors forcément, après la rencontre, l’heure est au soulagement. Les Bleus sont en quarts de finale et joueront vendredi un gros morceau : le Portugal ! À moins que la Slovénie ne créé l’exploit ce soir…

Interrogé par un journaliste, Antoine Griezmann l’a mauvaise que l’on puisse critiquer les Bleus. Le joueur clé de l’Atlético de Madrid a dû s’adapter, lui qui n’avait plus jouer ailier droit depuis des années. Une position qui ne lui convient guère. Lui, si brillant habituellement, en arrive à déjouer dans cet Euro.

« C’était encore un nouveau système pour nous, il faut s’habituer. Mon positionnement sur le côté ? Je l’ai appris ce matin. Je suis au service du coach et de l’équipe, on s’adapte. Un sacrifice ? Non, ça va être mal repris. Le coach m’a dit de jouer ici, je joue ici. Peu importe où je joue, je vais me donner à fond. Il sait où j’aime jouer, mais je vais toujours tout donner pour l’équipe, pour ce coach. Il a confiance en moi et j’essaye de lui redonner. »

Mais c’est la petite phrase suivante qui va bien sûr faire couler le plus d’encre (expression d’un autre temps). Ou générer le plus de réactions sur les réseaux sociaux.

Alors que le journaliste de BeIn Sports l’interroge, « petit score mais qualification pour les quarts », Grizou répond du tac-au-tac, « faites pas chier avec un petit score ou quoi, on est en quarts ». C’est le principal, en effet. La petite phrase a été coupée au montage avant de mettre en ligne le replay de l’interview d’après-match…

Face à la Belgique, Deschamps va tout changer

L’heure de vérité. Le choc des huitièmes de finale France-Belgique va forcément faire des malheureux. D’autant que les deux équipes n’ont pas brillé depuis le début de la compétition. Didier Deschamps s’apprête donc modifier l’animation de son équipe.

« Je ne change pas pour changer, mais je peux apporter des modifications. » Didier Deschamps est un pragmatique. Ses Bleus ne jouent pas le football désiré depuis le début de la compétition. Alors pour ces 8e de finale décisifs, l’équipe de France devrait encore avoir un nouveau visage face à la Belgique à 18h.

Le sélectionneur des Bleus devrait ranger au placard son système avec des ailiers purs. Ousmane Dembélé n’ayant jamais brillé lors des trois premiers matchs malgré trois titularisations. Et Bradley Barcola, aperçu lors du dernier match, n’affiche pas toutes les complémentarités avec un Kylian Mbappé avant-centre.

Alors afin de ne pas se passer du délicieux Antoine Griezmann, Didier Deschamps devrait modifier son milieu de terrain et son attaque. Jamais vu depuis environ trois ans, un système en 4-4-2 losange pourrait être testé en fin de journée. Avec Antoine Griezmann en électron libre derrière un duo d’attaque Mbappé-Thuram. Un Kylian Mbappé plus libre et un Marcus Thuram là pour le pressing, les fausses pistes, le harcèlement permanent. Une façon de mettre son capitaine dans les meilleures dispositions, suite à sa blessure au nez lors du premier match.

Au milieu de terrain, le trio de talents Kanté-Tchouaméni-Rabiot devra régner face au milieu belge. La bataille du milieu de terrain sera plus que jamais capitale. Le trio devra aussi compenser les montées de Théo Hernandez à gauche et le manque de repli habituel de Kylian Mbappé. Pas une mince affaire.

« L’important pour moi, ce sont les deux animations : offensives et défensives. Avec toujours l’objectif de mettre l’ensemble des joueurs, si c’est possible, dans la meilleure situation », estime Didier Deschamps en conférence de presse. « Certains diront peut être que je change, donc que je n’ai pas trouvé (le système adéquat), et quand j’avais trouvé, je n’avais pas de plan B… Je ne change pas pour changer. »

Enfin, le sélectionneur rassure les « les superstitieux, 𝗷’𝗮𝗶 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝘂 𝗺𝗼𝗻 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗘𝘂𝗿𝗼 𝗲𝗻 𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗿. Alors est-ce qu’il fallait que j’attende mon troisième comme sélectionneur ? On verra. »

Voilà à quoi pourrait ressembler le 11 de l’équipe de France face à la Belgique à 18h : Maignan – Koundé/Upamecano/Saliba/Hernandez – Kanté/Tchouaméni/Rabiot – Griezmann – Thuram/Mbappé.

« C’est chiant… » Avant d’affronter la Belgique, Kylian Mbappé en a marre

Il ne s’était pas encore présenté devant la presse depuis sa blessure au nez, lors du premier match des Bleus à l’Euro 2024. Kylian Mbappé est intervenu, aujourd’hui, tout sourire, un brin chambreur, très concerné devant la presse.

À 24 heures du choc des huitièmes de finale de l’Euro, France-Belgique, Kylian Mbappé s’est montré très souriant, très détendu au moment de répondre aux questions des médias. Questionné pour la première fois sur le port de son masque, afin de protéger son nez blessé lors du premier match face à l’Autriche (1-0), Kylian Mbappé a répondu avec honnêteté.

« Je ne peux jouer que comme ça, je dois lui dire merci au masque. »

« Je ne pensais pas mais jouer avec un masque, c’est une horreur absolue. J’ai changé de masque parce qu’à chaque fois, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Ça limite la vision, la sueur reste bloquée, j’avais l’impression les premiers jours d’être en 3D et de voir l’Euro en VIP ! »

Il livre son ressenti en totale transparence : « Dès que je pourrai l’enlever, je vais l’enlever. C’est chiant. Je n’ai pas le choix, je ne peux jouer sans. Vous l’avez vu, j’ai changé de masque cinq fois, et encore, il n’y pas eu toutes les photos, j’ai changé encore plus… Mais ma compétition va être comme ça, avec ça et en aucun cas ce sera une excuse. Je ne peux jouer que comme ça, je dois lui dire merci au masque. »

Interrogé avant les résultats du premier tour des élections législatives, le capitaine des Bleus s’est montré inquiet et a pris un ton plus sérieux : « Va falloir qu’on fasse quelque chose, on va se réunir avec les gars »…

Rendez-vous lundi, 18 heures, pour soutenir les Bleus face à la Belgique.