Ce n’est pas compliqué, Monsieur Letexier, l’arbitre du classico OM-PSG a mis fin à tout suspense dés la 20e minute de jeu en sortant un carton rouge improbable à Amine Harit, coupable d’un pied haut involontaire (et non dangereux) sur Marquinhos.
L’OM n’avait pas besoin de ça pour ne pas être au niveau et éprouvé de grandes difficultés face au PSG. Cette action de jeu les a encore enfoncé un peu plus…
Forcément, pluie de réactions sur les réseaux sociaux et dans les tribunes. Notamment Florent Sinama-Pongolle, l’ex-joueur de Liverpool, désormais consultant pour Canal+. Ce dernier s’est lâché sur X.
« Rouge scandaleux« , écrit-il dans la foulée de l’action ultra-litigieuse. Ce à quoi lui répond l’ex-attaquant marseille Pierre-Emerick Aubameyang, « il a niq** le match, c’est une dinguerie« .
Cet échange illustre bien l’avis de milliers de supporters, déçus par le scénario bien fade de ce classico OM-PSG (0-3).
Pour revoir l’action du carton rouge ultra-sévère, c’est ici sur DAZN.
Dans un match à sens unique, le Paris-Saint Germain n’a jamais été inquiété, ce dimanche soir, en clôture de la 9e journée de Ligue 1. Une victoire nette 0-3 face à des Marseillais sans solution et pas aidés par l’arbitrage. M. Letexier a mis fin à tout suspense en excluant Amine Harit de façon assez injuste dés la 20e minute…
On s’attendait à un énorme choc, un classico passionnant, un PSG bousculé… Rien de tout cela ne s’est passé à l’Orange Vélodrome, ce dimanche soir. Face à un PSG sérieux sans être génial, l’OM n’as pas existé. Paris continue, comme depuis 2011, de ne pas perdre en territoire ennemi.
Luis Enrique avait réfléchi à une petite surprise : positionner Ousmane Dembélé en liberté, dans l’axe, et exiler Kang-In Lee à droite, une nouvelle fois à un poste qui n’est pas tout à fait le sien. Le numéro 10 parisien empêche également Pierre-Emile Hojbjerg, le maître à jouer marseillais, de s’exprimer.
Force est de constater que ce choix a été payant. Dés les premières secondes, le positionnement d’Ousmane Dembélé sème le trouble dans l’arrière-garde olympienne déjà fébrile. Puis à la 6e minute de jeu, un centre venu de la gauche, mal dévié par Geronimo Rulli, permet à Joao Neves d’ouvrir le score. L’OM prend déjà l’eau.
Dés lors, on comprend que la soirée va être longue pour les Marseillais… Les Phocéens ont toutes les peines du monde à passer le milieu de terrain.
Sur un renvoi plein axe dans le rond central, Amine Harit ne voit pas Marquinhos jaillir. Il lève son pied pour contrôler le ballon mais heurte le défenseur brésilien. Ce qui aurait dû être un carton jaune logique est en fait à la surprise générale un carton rouge direct. Monsieur Letexier se fait inutilement remarquer. Et met fin à tout suspense. Il tue le spectacle. La LFP devrait de toute urgence se pencher sur la question et donner des consignes pour prioriser le spectacle. Clairement. Un rouge totalement superflu…
Beaucoup de supporters quittent déjà le stade… Triste soirée pour le football français, le sommet a accouché d’une souris.
Leonardo Balerdi, une nouvelle fois fébrile et fautif, va alors marquer un but contre son camp proche du gag… Il tend son pied en toute inutilité, suite à un centre sans danger. Et dévie le ballon dans son propre but (0-2, 26e). C’est la totale.
Avant la pause, Marseille encaisse un troisième but synonyme d’humiliation. Bradley Barcola est à la conclusion d’un centre en retrait, consécutif à une action encore brouillonne de la défense marseillaise (0-3, 40e).
Marseille avait des atouts à faire valoir. Ils ont complètement coulé dés l’entame. On savait la défense de Roberto De Zerbi forcément en difficultés, tant elle est régulièrement à la peine, mais là, ce fut dans les grandes largeurs.
Et ce, alors même que le PSG, toujours sans attaquant de pointe, n’a rien montré d’exceptionnel. Avec un avant-centre et un peu plus d’efficacité, Paris aurait pu l’emporter avec un écart bien plus large…
La seconde période fut un long somnifère, digne des pires films du dimanche soir.
Paris fait la belle affaire de cette 9e journée. Avec la défaite de Monaco à Nice (2-1), le PSG est seul leader. L’OM, lui, regarde désormais dans le rétroviseur. Lille, vainqueur 0-2 à Lens, affiche ce soir le même nombre de points.
Semaine faste pour les Blaugrana. Après avoir causé la déroute du Bayern Munich en Ligue des Champions (4-1), le FC Barcelone s’est adjugé une victoire historique sur la pelouse de Bernabeu, à Madrid, pour le Clasico (0-4). Une déculottée qui met toujours plus en lumière les lacunes madrilènes.
Une claque pour le plus grand club du monde. L’intégration de Kylian Mbappé pointée du doigt, toujours plus. Lui, l’avant-centre contre nature, a encore étalé toutes ses difficultés à s’insérer dans le collectif du Real, qui sort pourtant d’une saison majuscule (Liga et vainqueur de la Ligue des Champions).
Le contraste avec Robert Lewandowski, pur avant-centre, a encore sauté aux yeux du monde entier. Kylian Mbappé et Vinicius Jr. ont les mêmes profils, leur zone préférentielle est la même. Introuvable dos au but, ce qui ne correspond pas à ses qualités, Kylian Mbappé a en plus été signalé hors-jeux à huit reprises samedi soir. Un record dans sa carrière.
Si le Real Madrid a eu sa chance et n’a pas su la saisir, en première période, le Barça a froidement saisi la sienne, en seconde période. Oui, le Real Madrid aurait pu mener au score. Oui, Kylian Mbappé aurait pu être le premier buteur du classique.
Ce clasico tombait pile le soir où le Real pouvait égaler le record d’invincibilité en Liga de 43 matchs détenu par le FC Barcelone. C’est raté !
Après la pause, Robert Lewandowski a montré à Kylian Mbappé (et Luis Enrique, l’entraîneur du PSG) à quoi cela sert de posséder un pur numéro 9. Deux buts en deux minutes, le trou est fait. Deux buts d’avant-centre, deux buts de joueur de surface.
Dans la foulée, Kylian Mbappé marque encore. Encore hors jeu ! Rien ne fonctionne… Robert Lewandoski a le triplé au bout du pied, c’est le poteau qui en décide autrement.
Alors les autres attaquants blaugrana se chargent de corser l’addition : Lamine Yamal, d’un nouveau tir splendide, et Raphinha, d’un beau geste technique, mettent fin à la déroute madrilène.
Une défaite dure à avaler pour le Real. La presse espagnole se charge ce dimanche matin de mettre la faute principalement sur la star Kylian Mbappé.
Les Citizens n’ont fait qu’une bouchée du Sparta Prague (5-0), mercredi soir, lors de leur 3e match de poule unique de Ligue des Champions. Le Norvégien Erling Haaland n’a pas fait de détails, nouveau doublé, dont notamment une formidable reprise en extension. Non sans rappeler les coups de pied acrobatiques de Zlatan Ibrahimovic.
Erling Ibrahimovic ou Zlatan Haaland ? Au choix. 10 tirs cadrés à 1 pour le Sparta Prague, 80% de possession de balle. Vous avez donc compris que le match de Manchester City était une nouvelle fois à sens unique.
Erling Haaland est un mutant. 42 matchs de Ligue des Champions et déjà 44 buts ! Il se trouve à 5 longueurs de Kylian Mbappé…
58e minute de jeu, au Etihad Stadium de Manchester, hier soir. Erling Haaland est à la lutte en pleine surface quand il tente de reprendre un centre hasardeux comme il peut ! Résultat, une reprise de taekwondo admirable, le rebond trompe le portier adverse. City prend le large.
Sous un autre angle, on voit l’attaquant de 24 ans prendre une incroyable extension arrière et toucher le ballon d’une façon peu académique. Mais ça fait but !
Lille se prend au jeu. Après avoir battu le grand Real Madrid, le LOSC est allé s’offrir le scalp de l’Atlético de Madrid, celui d’Antoine Griezmann et Diego Simeone, invaincu depuis 3 ans à domicile en Europe. Une victoire dingue, où les Nordistes se sont montrés renversants (1-3).
Bruno Genesio est immense. L’entraîneur de 58 ans marque l’histoire du football français. Après avoir déjà battu Pep Guardiola, Carlo Ancelotti et José Mourinho, il s’offre une nouvelle victoire de prestige face à Diego Simeone, à Madrid, svp !
Une performance extraordinaire et une victoire historique pour le football français. Alors que tout avait plutôt mal commencé. Un scénario hors normes.
Car sur une mauvaise passe en retrait d’Ousmane Touré, 19 ans, titulaire surprise, vers Lucas Chevalier, Julian Alvarez ouvre le score tôt dans le match (1-0, 8e). Remy Cabella doit sortir dans la foulée, blessé. Edon Zeghrova entre en jeu. Rien ne fonctionne, rien ne va.
Lille doit alors sortir la tête de l’eau. Impérativement. Bruno Genesio procède à un changement à la pause, avec l’entrée de Bafodé Diakhité, taulier défensif.
L’histoire s’écrit maintenant. Il faut jouer sans complexe. Se libérer. Coup de génie du Kosovar Edon Zeghrova à l’heure de jeu. Un coup de canon lucarne opposée (1-1, 60e). Lille est de retour dans le match. Et malgré la forte domination madrilène, tout reste à faire des deux côtés. L’Atlético paye le fait de ne pas s’être mis à l’abri avant.
Tout va alors tourner en faveur du LOSC. Un penalty généreux est sifflé en faveur des joueurs de Bruno Genesio, via une légère faute sur Benjamin André. Lille prend les devants et ne lâchera plus rien (1-2, 74e).
Entré en cours de match, Jonathan David s’offre un doublé, sur une dernière action juste avant la fin du temps réglementaire. Il ne peut rien leur arriver ! Lille est immense, Bruno Genesio est légendaire (1-3, 89e).
Le classement de la Ligue des Champions après 3 journées
Mercredi cinéma. Sortie du film 4 Zéros, suite de 3 Zéros, plus de 20 ans après. Dans les coulisses du football, Fabien Onteniente revisite la comédie footballistique et convie énormément de guests : de Paul Pogba à Stomy Bugsy, de Rolland Courbis à Mohamed Henni, du collectif La Lucarne à Bradley Barcola (PSG), ils sont nombreux à avoir rejoint le cast pour parfois quelques secondes à l’écran.
C’est une première pour eux, Olivia et Rolland Courbis ensemble sur grand écran. Pas dans la même scène, certes, mais dans le même film. Père et fille, réunis. Un moment forcément magique pour eux.
Entrevue a pu s’entretenir avec la famille Courbis, chez eux, à Paris, pendant près de 30 minutes. Séquence chaleureuse et amicale. Avec le plein d’anecdotes.
Thibaud Vézirian. Dans 4 Zéros, tu interprètes une joueuse de football des Haricots d’Arpajon… Tu viens pourtant de la danse, comment tu as pris des leçons de football avec papa ?
Olivia Courbis. Fabien Onteniente m’a dit, « ok, c’est bon, tu as réussi tes essais, tu feras Bip Bip !‘. J’ai demandé à mon père comment commencer à jouer au foot. Et j’ai dit à Fabien de me donner une réponse rapidement, car le tournage était dans un mois et demi. Lui s’imaginait que j’avais sûrement déjà joué au foot, que c’était de famille… Pas du tout. Je n’avais jamais joué au foot ! On m’a mis en contact avec Fabrice Abriel (l’actuel entraîneur du PSG féminin) et je suis allé auprès des filles de Fleury pendant 3 semaines. A la fin du mois, je savais conduire la balle. Mais pendant le tournage, Fabien me demande des passements de jambes ! J’ai regardé Fabrice Abriel d’un air un peu étonné… Il m’a dit de faire des slaloms. Fabien a hurlé (elle rit) ‘qu’est-ce qui se passe ?’. En 3 semaines, je ne pouvais pas devenir Mbappé ou en Pogba, c’est dans le thème du film…
T.V. Rolland, voir sa fille en footballeuse, ça fait quoi ?
Rolland Courbis. Quand il y avait du football féminin il y a 23 ans dans 3 Zéros, c’était presque de l’anticipation. Désormais, c’est devenu quelque chose de tout à fait naturel. On est habitué.
T.V. Olivia, cette scène face à face avec Isabelle Nanty, c’était comment ?
OliviaCourbis. C’est une femme incroyable. J’ai eu deux jours de tournage avec elle. On a commencé par me filmer moi, elle m’a tellement donné de force hors caméra. C’était dingue.
T.V. Vous n’avez donc pas joué de scène père-fille. On se croise quand même au cours d’un tel tournage ?
OliviaCourbis. Oui et non, uniquement quand je lui ai fait réviser ses textes !
RollandCourbis. Je crois que ça été le moment le plus pénible ! Elle ne laissait rien passer. Si j’oubliais un petit mot ou quoi que ce soit, hop, elle voulait que je refasse la totalité.
OliviaCourbis. L’improvisation ne vient que quand tu es carré. La liberté ne vient que si tu maîtrises totalement ton texte.
T.V. Comédien, consultant, entraîneur, joueur… Il y a des similitudes ?
Rolland Courbis. Quand on est coach, ou même joueur, pour obtenir un penalty, il faut aussi être un bon comédien. Sans plaisanter, dans lapréparation d’un match, un entraîneur doit aussi se muer en comédien afin de motiver les troupes.
L’intégralité de l’interview est à retrouver ci-dessous sur YouTube.
L’Olympique lyonnais revit. Après un début de saison une nouvelle fois laborieux, l’OL remonte au classement. Avec sa nette victoire (0-4) au Havre, le week-end dernier, c’est tout un club qui a retrouvé le sourire.
À l’image de l’équipe de communication, qui n’hésite plus à poster de petites séquences insolites. Bien senties.
Quand les résultats vont, tout va. Ainsi, c’est le Directeur général du club, en personne, Laurent Prud’homme, qui est venu jouer la comédie dans la dernière vidéo postée sur les réseaux sociaux du club lyonnais.
Avec le défenseur central sénégalais, Moussa Niakhaté, ils jouent une petite scène où le DG bouscule le joueur : « Oh tu joues à quoi là ? Ah… Laurent, ça va ?« , faisant référence à une vidéo de Laurent Baffie devenue virale.
Mais il n’y a pas que cette référence dans la vidéo de l’Olympique lyonnais (à regarder en bas de page).
Moussa Niakhaté revient tout juste de sélection sénégalaise. Dans ses bagages, il a pris des tenues traditionnelles pour tous ses coéquipiers ! Du plus bel effet.
Ainsi, le Directeur général de l’OL, l’excellent Laurent Prud’homme, a joué le jeu à 100% : la référence à Laurent Baffie, la requête d’une tenue traditionnelle sénégalaise auprès de son joueur. C’est réussi ! On en redemande.
Dans l’émission Le Dèj Foot, en direct entre 12h30 et 14h30 chaque jour, le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian fait le point sur l’actualité football, en totale interaction avec les viewers de Twitch, X, TikTok ou Kick.
Ce lundi, en abordant la victoire du PSG face à Strasbourg (4-2), samedi soir au Parc des Princes, impossible de ne pas en venir à l’avant-classico de dimanche, OM-PSG.
Pour faire monter la tension, les supporters du Collectif Ultras Paris (CUP) ont trouvé bon de chanter leur haine des Marseillais. Avec des mots renvoyant à de l’homophobie, notamment. Et ils n’ont surtout pas arrêté de chanter quand le speaker du club leur demandait de calmer leur ardeurs…
Fin connaisseur des coulisses du monde du football, Thibaud Vézirian estime « qu’il ne faut pas tout mélanger« , que « les mots n’ont pas le même sens pour tous« .
« Quand tu appelles quelqu’un ‘frère’, c’est rentré dans le langage courant alors que ce n’est pas ton frère de sang du tout. Quand un Ultra insulte quelqu’un de ‘pédé’, il se moque de la sexualité de son ennemi sportif, c’est une insulte comme une autre. Il ne faut pas chercher plus loin. En revanche, si des personnes homosexuelles sont violentées, discriminées ou autre dans une tribune de football, oui il faut agir et vite. Avec des sanctions exemplaires. Certes, ces chants sont condamnables mais il faut comprendre le folklore du football, l’animosité exacerbée, le défouloir sociale que c’est, avant de sanctionner à tout va…«
Il poursuit : « Les sanctions ne changent rien, ne modifient en rien les comportements. C’est absurde. Il vaut mieux éduquer. Parlez nous plutôt du fichier des interdits de stade : qui le gère, où est-il, à quoi sert-il ? À rien. Les révélations réalisées à ce sujet n’ont fait aucun écho ou presque… «
Alors, êtes-vous d’accord avec Thibaud Vézirian ou pro-sanctions ? La tribune Auteuil pourrait donc être à nouveau victime d’un huis-clos. Alors même que des chants insultants et « homophobes » sont entendus dans presque tous les stades chaque week-end…