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Bonheur : la Finlande au top, la France fait flop

Il est où le bonheur ? En Finlande ! Pour la septième fois consécutive, la Finlande prend la première place du rapport mondial sur le bonheur dans le monde, publié ce mercredi.

Les pays nordiques ont décidément le vent en poupe. Le Danemark, l’Islande ou encore la Suède figurent aussi dans le top 10. Ne cherchez pas la France trop haut placé, elle ne figure qu’à la 27e position…

Dans ce rapport parrainé par l’ONU, on apprend aussi qu’aucun des pays les plus peuplés au monde ne figure parmi les vingt premiers. « Parmi les dix premiers, seuls les Pays-Bas et l’Australie comptent plus de 15 millions d’habitants. Au sein des vingt premiers, seuls le Canada et le Royaume-Uni comptent plus de 30 millions d’habitants. »

Au fond de la classe, on retrouve l’Afghanistan, qui dégringole au classement depuis le retour au pouvoir des talibans en 2020. Il occupe la dernière place des 143 pays. Si la France n’apparaît pas dans le top 20, maigre consolation, l’Allemagne (24e) ou les Etats-Unis (23e) non plus ! En revanche, le Costa Rica (12e) et le Koweit (13e), oui.

La Serbie, la Bulgarie et la Lettonie sont les pays qui affichent les plus fortes progressions depuis une quinzaine d’années. Ce rapport se base sur l’évaluation que les gens font de leur bonheur, ainsi que sur des données économiques et sociales, récupérées par l’ONU. Avec six facteurs clés : le revenu, la santé, la liberté, le soutien social, la générosité et l’absence de corruption.

Mais pourquoi la Finlande caracole en tête ? « L’équilibre entre travail et vie privée » est un élément clé. Mais aussi « la proximité avec la nature », ce qui expliquerait la satisfaction des Finlandais, d’après Jennifer De Paola, chercheuse spécialisée dans cette thématique à l’Université d’Helsinki. Les Finlandais ont peut-être une « compréhension plus accessible de ce qu’une vie réussie est », comparé par exemple aux États-Unis où la réussite est souvent associée aux gains financiers, ajoute-t-elle.

Un « bonheur » exprimé car ce pays exprime encore aussi sa confiance dans les institutions et une faible corruption. « La société finlandaise est imprégnée d’un sentiment de confiance, de liberté et d’un niveau élevé d’autonomie », selon la chercheuse.