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John Textor se perd dans les chiffres mais tout va bien à l’OL !

Le patron américain de l’Olympique lyonnais, John Textor, s’est présenté devant la presse mercredi, afin de clarifier la situation financière du club, sujette à bien des débats. Et à rassurer les supporters vis-à-vis du mauvais début de saison. Lyon est 14e de Ligue 1 après 3 journées.

John Textor est un personnage unique. À la tête du Eagle Football Group, il jongle entre plusieurs clubs de football. Tantôt à Botafogo (Brésil), tantôt à Lyon, et parfois entre Crystal Palace (Angleterre) et Molenbeek (Belgique), il s’adapte, étonne et détonne.

En conférence de presse ce mercredi, il a une nouvelle fois fait le show. Quitte à se perdre dans ses chiffres. On peut accuser de tout ce que l’on veut l’homme d’affaires mais John Textor mouille le maillot. Et ose même afficher de hautes ambitions. En France, on préfère généralement l’humilité… Alors quand « JT » annonce « viser le titre » et « concurrencer le PSG« , forcément, ça fait jaser.

Financièrement, le journal L’Equipe a plusieurs fois annoncé cet été que le club avait promis de vendre pour 100M€ de joueurs. Ça n’a pas du tout été le cas (environ 40M€) et cela a donc suscité de l’inquiétude…

« Nous, on a la chance d’être une multinationale qui a de bonnes perspectives, car nous avons accès à du cash par d’autres moyens. J’ai déjà financé personnellement 22M€ avant l’été, et je vais ajouter 40M€ dans les semaines à venir. (…) Nous avons actuellement des dettes fournisseurs avec des délais plus longs que d’habitude. Les retards des droits télé et d’autres clubs qui nous devaient de l’argent ont causé ça. C’est un problème de timing. Tout le monde a été impacté et les dettes fournisseurs ont augmenté en proportion. Je le reconnais, des prestataires ont été mis sous stress. Je les remercie pour leur patience et à la fin de l’été la situation sera réglée. »

Il poursuit avec des chiffres plus précis : « Dans notre budget présenté à la DNCG, nous nous sommes engagés à vendre pour 130M€ mais nous avons aussi prévu d’acheter pour 211M€, et ça personne ne l’a dit. Finalement, nous n’avons vendu que pour 40M€ en dépensant 145M€. Nous n’avons pas atteint notre objectif en termes de transferts. Certains joueurs qui étaient sur le départ ont choisi de rester. Il y a un ajustement à faire, nous avions prévu une balance de -80M€, finalement elle est de -105M€, ce n’est pas une si grosse différence que ça. »

Pas de ventes budgétisées à hauteur de 100M€ donc, mais des ventes moins élevées que prévues, et moins de nouveaux joueurs dans l’effectif… Au 12 septembre, c’est aussi une 14e place en Ligue 1 à vite faire oublier par une remontée au classement.

L’Olympique lyonnais se rend ce week-end sur la pelouse de l’AJ Auxerre, match diffusé samedi à 19h sur DAZN.


Longue discussion au sujet de la communication de John Textor (Olympique lyonnais), ce midi dans le Dèj Foot (12h30-14h30), l’émission live streaming du journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian, à suivre en live sur X et Twitch, ou en replay.

Le FC Porto pionnier d’une nouvelle ère : lancement du portail de transparence public

Alors que la manque de transparence et de démocratie ont été pointés du doigt ces dernières semaines au sein de la Ligue de Football Professionnel (LFP) en France, le FC Porto (Portugal) innove. Avec le lancement d’un portail de transparence public. Les supporters sont conquis. Les rois de la magouille, un peu moins.

André Villas-Boas ne déçoit pas. Le nouveau président du FC Porto (et ex-entraîneur de l’OM) a choisi la transparence. Dans ses propos publics, il n’élude ni les problèmes, ni les décisions difficiles à prendre. Et dans les faits, le voilà à la tête d’une idée forte : mettre en place un portail de la transparence.

Concrètement, à quoi cela ressemble et à quoi ça sert ? Cela ressemble à rien d’autre puisque c’est unique en son genre. Le FC Porto est le pionnier. Et on espère que cela fera des émules…

Si vous n’avez rien à vous reprocher, en quoi cette transparence peut vous gêner ? Les fans sont déjà conquis, de ce que l’on peut lire sur les réseaux sociaux.

Cette plateforme donnera accès publiquement aux montants des transferts, aux salaires des différents membres du club, aux commissions, aux dividendes et autres données financières du club, via des documents sur les infrastructures, les dettes et tout ce que les fans du club voudraient savoir pour vérifier sa bonne gestion.

« Tout doit être clair et disponible, chacun peut obtenir toutes les informations pertinentes sur l’organisation du club, que ce soit concernant sur les investisseurs, les actionnaires, les prestataires, etc. », explique André Villas-Boas dans cette vidéo de présentation.

Classement mondial des clubs de football : le Real Madrid en tête, le PSG septième

C’est le plus grand club du monde. Le Real Madrid vient d’accueillir Kylian Mbappé en grande pompe et peut se réjouir d’apparaître tout en haut du classement Brand Finance des marques les plus valorisées du football. Un classement où trônent les clubs anglais et espagnols. Sans surprise.

Il n’y a pas que les résultats sportifs dans la vie d’un club de football. Pour les supporters, oui, mais pas pour les dirigeants. Le classement annuel Brand Finance qui vient d’être dévoilé réalise un constat très clair : les clubs anglais et espagnols dominent le monde du football.

Le développement économique et marketing est devenu clé pour la stratégie globale d’un club de football. Ainsi, certaines prolongations régulières de contrat de stars du football vont aussi bien dans le sens d’une consolidation du niveau sportif de l’équipe mais surtout dans le renforcement de la valeur économique du club. Un joueur est un actif. Parmi tant d’autres.

Depuis 2011, le développement de la marque est un des enjeux majeurs du club. Depuis l’arrivée des Qataris, la croissance des revenues, donc de la valeur, est exponentielle. Le PSG est ainsi devenu une marque mondiale. Et dans ce classement Brand Finance, le Paris-SG se place à une très belle 7e place, en retrait d’un cran par rapport à l’an dernier, mais avec une légère progression de 7% pour la valeur de sa marque (1,183 milliard d’euros contre 1,074 milliard d’euros en 2023).

Classé deuxième l’an dernier, le Real Madrid chipe la première place à Manchester City. La Maison Blanche a réussi le doublé Liga-Ligue des Champions et attire les meilleurs joueurs. Sa marque continue son incroyable expension (1,651 milliard d’euros) et ce n’est pas avec l’arrivée de Kylian Mbappé que cela va diminuer.

Si Manchester City cède son trône, sa marque continue de croître : 1,578 milliard d’euros en 2024 contre 1,428 milliard d’euros en 2023. Petite surprise, malgré ses difficultés financières et ses « mauvais » résultats sportifs, le FC Barcelone complète ce podium.

Manchester United (4e, 1,370 milliard d’euros), Liverpool (5e, 1,351 milliard d’euros) et le Bayern Munich (6e, 1,211 milliard d’euros) suivent derrière.

Côté clubs français, il faut ensuite aller chercher beaucoup plus loin : l’OM reste 28e au classement (entre le Borussia Mönchengladbach et Brighton), alors que l’OL de John Textor réalise une percée, passant de la 31e à la 24e place, derrière Naples et l’AS Roma.

Des nouvelles fiches de paie pour se simplifier la vie, les détails

Un changement très attendu. Détaillé dans le 20 heures de France 2, mardi soir. Le ministre de l’économie Bruno Le Maire confirme en détails que les fiches de paie vont bientôt faire peau neuve.

Dans le cadre d’un projet de loi de simplification de la vie économique, les « illisibles » fiches de paie vont recevoir un grand lifting. « Le plan d’action sur la simplification part d’un constat : trop de normes freine la croissance. Les normes ont un coût, estimé dans un récent rapport du Sénat à 84 milliards €, soit 3% du PIB », tweete le ministre.

« La feuille de paie fait 55 lignes, parfois plus, parfois un peu moins », avoue Bruno Le Maire. Avant de préciser devant Anne-Sophie Lapix : « On veut une feuille d’une quinzaine de lignes qui soit claire, simple, lisible pour le salarié où il voit ce que paie le chef d’entreprise, ce que lui touche, ce qu’il paie comme cotisations sociales, ce qu’il paie comme impôts, et ce qu’il lui reste à la fin du mois ».

Hier soir, en plein journal télévisé, la fiche de paye nouvelle version a même été dévoilée en images. Sur le compte X (ex-Twitter) du ministre, la photo avant/après détaille tous les changements.

Chacun peut ainsi découvrir ces éléments simplifiés : coût total employeur, rémunération brute du salarié ou total net à payer. Voilà qui est beaucoup plus clair pour chaque salarié.

Mais l’objectif est aussi de « simplifier la vie des chefs d’entreprise », du temps de gagné donc par ricochet des « économies » pour les entreprises. Reste à connaître la date effective de mise en place de ces nouvelles normes.