La guerre entre les sélections nationales et les grands clubs se poursuit. Avec en toile de fond, le calendrier démentiel imposé aux plus grands joueurs du monde. Kylian Mbappé en fait les frais actuellement.
Le Real Madrid s’est montré intransigeant. Si Kylian Mbappé est bien revenu au jeu 8 jours seulement après sa blessure face à Alavès, il ne serait pas dans des conditions physiques et psychologiques idéales. Une petite semaine de remise en forme à Madrid lui ferait le plus grand bien, selon son club.
Face à une telle demande, le staff des Bleus a accepté de ne pas convoquer son capitaine pour les matchs de Ligue des Nations face à Israël (jeudi) et la Belgique (lundi). Mais cela ne veut pas dire que chaque voeu de chaque club sera exaucé.
Au micro de France Info, le président de la FFF Philippe Diallo s’est montré clair : « Il n’y a rien au-dessus de l’équipe de France et des sélections nationales. Didier avait échangé avec lui (Mbappé) directement et avec le staff médical du Real Madrid et il a décidé de ne pas le sélectionner, ce qui ne remet pas en cause l’attachement de Kylian à l’équipe de France. (…) La question qui est posée, c’est qu’aujourd’hui, dans un calendrier démentiel, avec de multiples compétitions, les ‘top joueurs’ sont sur des rythmes de 65 matchs par an. (…) Notre principale faiblesse est que les joueurs qui viennent en équipe de France ont des contrats de travail avec leur club. C’est ce qui fait que les sélections sont une position qui est plus délicate. Il faut convaincre l’ensemble du monde du football que venir en sélection est un honneur. »
Il ajoute aussi : « On arrive à une sorte de plafond où il est nécessaire que les clubs, les sélections nationales, les instances, s’assoient autour d’une table« .
Des mots qui ne trouvent que peu d’échos quand on constate l’avalanche de blessures à cause de l’empilement de matchs. Parfois sans grand intérêt sportif, comme les deux prochains de l’équipe de France… La Ligue des Nations a-t-elle un avenir ?
Ils ne s’attendaient pas à un pareil traquenard. L’équipe réserve de l’AS Homenetmen Bourg-les-Valence se déplaçait dimanche sur la pelouse du FC Turquoise, en 5e division de district, le plus bas échelon. C’était là le premier match officiel de l’histoire de cette équipe B, ils s’en souviendront tristement longtemps.
Alors que l’équipe de Français d’origine arménienne menait 0-2 à l’extérieur, une horde de dégénérés s’en est pris aux joueurs et aux dirigeants. Des scènes de violence intolérables. Des attaques à l’arme blanche qui ont conduit deux joueurs à l’hôpital pour des blessures mineures.
Sur fond de racisme et de tensions entre la communauté turque et la communauté arménienne, des Français d’origine turque, parfois venus des abords du terrain, s’en sont pris violemment à deux joueurs en particulier.
Ces derniers ont été obligés d’être pris en charge par l’hôpital le plus proche. Des actes irresponsables et inadmissibles qui doivent être durement sanctionnés prochainement en justice et par la FFF (Fédération Français de Football).
Contacté par Entrevue dimanche soir très tard, le club de l’AS Homenetmen Bourg-les-Valence menait les procédures réglementaires afin de porter plainte dans les prochaines heures. Les deux joueurs blessés légèrement ont pu rentrer chez eux dimanche soir.
Première réaction politique (qui en attend d’autres) du maire de Valence, Nicolas Daragon, via un communiqué : « Je condamne avec fermeté les actes de violence survenus ce jour pendant le match de football entre le FC Turquoise de Valence à l’AS Homenetmen de Bourg-lès-Valence« .
Après cette rencontre sous haute tension au stade Jean-Germain à Valence, hier, le match retour devra être pris très au sérieux par les autorités. Et ce, alors que l’on parle d’un match de 5e division de district…
Ce fléau commence à sérieusement inquiéter les autorités. Si aucune plainte n’aurait encore été reçue par la justice, l’AS Saint-Étienne s’est adressée à l’AS Monaco au sujet de faits graves, intervenus juste avant le match de Ligue 1, Monaco-ASSE, samedi soir.
D’après France Bleu, les Verts auraient recueilli une vingtaine de témoignages glaçants de supportrices de l’AS Saint-Etienne, victimes de fouilles abusives à l’entrée du parcage, avant le match Monaco-ASSE, en Ligue 1, samedi soir.
Selon elles, et ce n’est pas la première fois, elles auraient été « traitées comme du bétail« . Des contrôles qui ressemblaient à des fouilles corporelles et non de simples palpations. Provoquant le dégoût et la stupeur chez les personnes ciblées.
La Ligue de Football Professionnel suit le dossier de près. De telles scènes ne doivent plus se reproduire. L’Association nationale des supporters a également alerté le ministère des sports.
Après le match, ces supportrices visées ont fait remonter l’information à leur club. L’ASSE a recueilli des témoignages concordants, des femmes qui parlent de « gestes appuyés« , « abusifs« , « de mains aux fesses » et « sur les parties intimes avec lourdeur« . Des gestes qualifiables d’agressions sexuelles.
Le club de la Principauté a pris le sujet au sérieux et promet de « suivre le sujet de près ». Il a par ailleurs transmis le dossier « à la Sûreté Publique, qui assure l’accueil et la sécurité des supporters visiteurs dans la tribune du Stade Louis II.«
Les départs des stars du Paris-Saint Germain ne se font décidément jamais sans vagues. Kylian Mbappé ne déroge pas à la règle puisque le nouvel attaquant du Real Madrid vient d’engager une procédure auprès de la commission juridique de la LFP et de l’UEFA afin d’obtenir des sommes dues, selon Le Monde.
Kylian Mbappé est désormais l’avant-centre du Real Madrid, le plus grand club du monde, mais il n’en oublie pas pour autant le Paris-SG. Car son ancien club lui doit visiblement beaucoup d’argent. Énormément d’argent. Kylian Mbappé possédait à l’époque le plus gros contrat footballistique d’Europe. Forcément, en cas de litige, les sommes montent vite…
Ainsi, il s’estime lésé à hauteur de 55 millions d’euros, l’addition de plusieurs mois de salaires non réglés mais aussi d’une prime d’éthique et d’une prime à la signature. La commission juridique de la LFP et l’UEFA via la Fédération Française de Football (FFF) ont donc été contactées dans ce but précis par le camp Mbappé, comme l’a annoncé Le Monde.
Après le cataclysme des droits TV français au rabais cet été, c’est toute l’économie du football qui doit se mettre à table et revoir son système de diffusion des matchs. Alors que les audiences s’érodent un peu partout, que les jeunes générations se désintéressent des matchs de 90 minutes, le football est à tournant. Quelles solutions sont possibles ?
400M€ de droits TV en moyenne chaque année pour diffuser 8 matchs de Ligue 1 sur 9, voilà le deal obtenu par DAZN, la plateforme de diffusion de contenus sport détenue par Len Blavatnik, l’homme d’affaires (citoyen américain et anglais, né en Ukraine) à la tête d’une fortune d’environ 30 milliards de dollars.
Le hic, c’est que les fans de football en France ne sont pas prêts du tout financièrement et psychologiquement à payer un abonnement de 29,99€ (minimum) sur 12 mois pour voir un tel spectacle, sans émission d’avant, ni d’après match, sans 4K, sans concurrence au PSG, sans star, etc.
Alors quand Shay Segev, le PDG du « Netflix du sport », annonce à L’Equipe dernièrement vouloir « atteindre en 6 mois 1,5M d’abonnés« , désolé mais il rêve. Objectif strictement inatteignable. Un peu comme le milliard de droits TV annoncé par Vincent Labrune, boss de la Ligue de Football Professionnel (LFP) l’an dernier.
Il faut être factuel et connaître le marché français. L’objectif de DAZN n’a rien de réel, en tout cas pas à court terme et en proposant uniquement L1, Ligue des Champions féminine, basket français (Betclic Elite) et sports de combat (MMA-PFL, Kickboxing-Glory).
« J’aimerais pouvoir proposer un prix inférieur si je le pouvais« , poursuit-il, « mais si vous le comparez à un billet de match, combien coûte-t-il aujourd’hui ? Entre 50 et 80 euros en moyenne pour les moins chers« . Les supporters lui répondent volontiers, d’eux-mêmes, via les réseaux sociaux, qu’en s’abonnant à leur club favori de L1, ils payent moins cher à aller directement au stade toute l’année que l’abonnement DAZN sur 12 mois… Difficile de rapprocher les points de vue des deux camps.
Ce qui inquiète, c’est la suite : « Atteindre en six mois 1,5 million d’abonnés, au minimum un million. En prenant en compte les différentes formules, nous avons besoin de 1,5 million d’abonnés, ne serait-ce que couvrir nos dépenses. » DAZN ne rentrera donc jamais dans ses dépenses en un an. Qu’on se le dise. Entre les appels massifs au boycott, la grogne des supporters dans les stades et le triste spectacle proposé, ce n’est pas gagné…
Sans Mbappé, sans Neymar, sans Messi, la L1 ne fait plus rêver. Sans un grand OM pour concurrencer le PSG, aucune histoire à raconter au monde entier. Les droits TV à l’étranger sont d’ailleurs toujours en suspens, non vendus au cas par cas à des diffuseurs. Un cas similaire à la Serie A, le championnat d’Italie a repris samedi mais n’est plus disponible en France. Bein Sport n’ayant pas prolongé le deal. Une aubaine pour étoffer les droits de DAZN en France, mais la plateforme va-t-elle foncer ?
C’est bien de crier contre les pirates, c’est mieux de répondre aux évolutions sociétales
En attendant, les fans de football trouvent des combines illégales pour regarder du football. Où ils veulent, quand ils veulent. C’est le crédo des nouvelles générations. Ces Français, qui s’informent au plus vite, via des notifications et puis c’est tout, veulent faire simple et peu coûteux. Et le plus simple, aujourd’hui, ça s’appelle l’IPTV ou Telegram.
Le football y est disponible dans toutes les langues, à toute heure, en bonne qualité. Et tout est limpide, via un seul compte. Libre à chacun ensuite de regarder sur son smartphone, sa tablette ou sa télé.
Quand on voit dans quelle crise était l’industrie de la musique aux débuts des années 2000, on ne peut y voir que des similitudes avec celle, actuelle, de la télévision. Les majors hurlaient dans les médias contre les pirates, contre le piratage, contre la consommation gratuite de musique. C’est bien de crier, c’est mieux de s’organiser pour répondre aux évolutions sociétales.
Cela ne sert à rien de poursuivre les pirates, ils auront toujours un temps d’avance. La majorité des gens qui regardent actuellement le football français via IPTV ou les canaux Telegram ne sont pas contre le fait de payer un abonnement. Le souci, c’est le prix, et la simplicité pour s’abonner, se connecter. Beaucoup de sexagénaires (et plus) ne comprennent actuellement absolument rien à la façon de faire pour regarder la L1. DAZN (DaZone), ils appellent ça « Dazne » ou ne connaissent absolument pas.
Alors quelle est la solution ? Si l’industrie de la musique a réussi à prendre ce tournant il y a 15 ans, via Spotify ou Deezer par exemple, pourquoi la télévision n’y arriverait pas ? La FIFA et l’UEFA doivent mettre tout le monde à table et stopper la course en avant des droits TV. Une course qui va droit dans le mur. Les diffuseurs n’ont plus les reins assez solides pour suivre. Les audiences ne sont pas assez bonnes pour amener un niveau suffisant de revenus publicitaires. Et les téléspectateurs sont lessivés, financièrement et moralement.
Comme expliqué dans mon émission quotidienne, Le Dèj Foot, en direct, il faudrait donc réunir tous ces acteurs. Les Ligues ont la possibilité de créer leur « Spotify/Deezer » du football, certains grands médias aussi. Il faut réunir les droits, simplifier l’accès, ouvrir à des comptes « famille ». Et ce ne sera pas 1,5 millions d’abonnés à viser mais le double. Deux fois moins chers mais deux fois plus d’abonnés, voilà un deal rentable pour tous. Car, oui, les Français sont prêts à payer 15€-20€ par mois pour la L1 (et d’autres contenus sportifs). Une offre pas forcément facile à mettre en place pour un nouvel entrant sur un marché, comme l’est DAZN. Mais en étant accompagné par la Ligue, par l’UEFA et la FIFA, tout est possible.
Le football n’appartiendra jamais à une élite, c’est un sport populaire et ce sont les Ultras qui mettent l’ambiance dans les stades. Aux dirigeants du football de les choyer. Car sans ambiance, pas d’émotion, pas de football.
Invité en conférence de presse à 24 heures des débuts des Bleus à l’Euro, Kylian Mbappé n’a pas pu éviter les questions politiques. Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, les joueurs de l’équipe de France sont incités à prendre la parole.
« Je me range derrière les propos de Marcus ». Voilà une équipe qui semble soudée, à 24 heures d’affronter l’Autriche pour leur premier match de l’Euro en Allemagne, les Bleus parlent à l’unisson.
« On est dans un moment crucial dans l’histoire de notre pays. Il faut savoir faire la part des choses et avoir le sens des priorités », estime Kylian Mbappé en conférence de presse, ce dimanche 16 juin. Le capitaine des Bleus appelle « la jeune génération à aller voter ». Une baisse de l’abstention pourrait en effet mettre à mal les sondages qui donnent l’extrême droite large vainqueur lors des scrutins des légistlatives des 30 juin et 7 juillet.
Kylian Mbappé poursuit : « On ne doit pas être déconnectés du monde et encore moins quand ça concerne notre pays. J’ai envie de m’adresser au peuple français surtout à la jeune génération. On peut faire la différence. Les extrêmes peuvent arriver au pouvoir. J’espère que ma voix va porter un maximum. On a besoin de s’identifier. On a des valeurs de mixité et tolérance et de respect. Chaque voix compte et ce n’est pas à négliger. J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l’équipe de France le 7 juillet ».
Des propos qui rejoignent tout à fait ceux de son coéquipier et ami Marcus Thuram (Inter Milan), qui insistait la veille sur les mêmes points, parlant alors « de situation triste, très grave ».
Samedi soir, tard, la FFF a publié un communiqué afin de clarifier sa position en tant que Fédération et faire prévaloir sa neutralité.
Les Bleus ont tous été interrogés cette semaine en conférence de presse au sujet de la dissolution de l’Assemblée nationale et des prochaines législatives. Chacun a pu répondre librement. Alors ce samedi soir, la Fédération française de football choisit de mettre les choses au clair.
Inutile de chercher du lobbying politique chez les Bleus. Inutile de créer des polémiques à 48 heures du début de l’Euro pour l’équipe de France de Didier Deschamps face à l’Autriche, lundi soir.
La FFF publie ce soir à 22h36 un communiqué à l’attention de tous ceux qui veulent faire de l’équipe de France le porte-étendard d’un camp politique.
Dans ce message publié sur le site de la Fédération, la cellule communication de l’équipe de France de football rappelle que les Bleus ont tous pu « librement exprimés leurs convictions », selon leur « propre sensibilité ».
« Très attachée à la liberté d’expression et à la citoyenneté, la Fédération Française de Football s’associe au nécessaire appel à aller voter, exigence démocratique. Elle souhaite également que soit comprise et respectée par tous sa neutralité en tant qu’institution, ainsi que celle de la sélection nationale dont elle a la responsabilité. Il convient à ce titre d’éviter toute forme de pression et utilisation politique de l’Équipe de France. »
Inutile de continuer à mettre la pression sur Kylian Mbappé et ses coéquipiers alors que la compétition internationale la plus relevée qui existe se dresse devant eux. Par ses posts sur les réseaux sociaux, par certains mots, les Bleus se sont déjà positionnés. Clairement. Pour une France de tout horizon, de toutes les couleurs. Ce qui fait sa richesse depuis longtemps.
Faut-il vraiment attendre qu’un nouveau drame survienne dans le football français pour que les instances réagissent ? Après les nouveaux affrontements violents entre Lyonnais et Parisiens samedi en marge de la finale de la Coupe de France, ce sont des actes de racisme au Groupama Stadium qui choquent le monde entier. Cerise sur le gâteau, Entrevue est aujourd’hui en mesure de vous révéler que le fichier des interdits de stade n’est plus alimenté. Et chacun se renvoie la balle.
Impossible d’avoir une réponse à ce sujet auprès des instances du football français, ce n’est de la responsabilité de personne. « En tout cas, pas de nous », répondent en cœur FFF, LFP ou certains ministères questionnés. Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, ou Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ne semblent pas concernés par cette disparition. Ce fichier national des interdits de stade (FNIS) permettait pourtant depuis 2007 de centraliser les supporters les plus excessifs. Un garde-fou intéressant.
Entrevue a pu accéder à plusieurs mails éloquents concernant la situation des supporters de football interdits de stade. À deux mois des Jeux Olympiques, cet état des lieux inquiète particulièrement. Quand allons-nous régler le problème de la sécurité aux abords et dans les stades français ? Il est aujourd’hui si facile d’y faire entrer un peu n’importe quoi. Et surtout un peu n’importe qui.
À titre d’exemple, un billet pour la finale de Ligue des Champions Liverpool-Real Madrid au Stade de France en mai 2022 a été revendu jusqu’à 1875 fois… Fraude organisée, violence permanente. À qui profite le crime ? Pourquoi personne ne bouge ?
Selon nos sources, auprès de préfets notamment, il n’y a plus « aucune centralisation du fichier des interdits de stade depuis 2017 ». Pour certaines sources, il aurait même été « supprimé en catimini ».
Cela dérangeait visiblement certains clubs, soucieux de ne surtout pas embêter leurs ultras. Jean-Michel Aulas n’aurait pas été contre le fait d’enterrer ce moyen de contrôle embarrassant pour les supporters les plus virulents. Un moyen de s’acheter la paix en tribunes ? Quitte à avoir quelques hors-la-loi à gérer dans ses propres gradins ?
D’après nos informations, c’est en 2017 que l’ancien patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas serait allé rencontrer à ce sujet le ministre de l’Intérieur, Gérard Colomb, par ailleurs ancien maire de Lyon et grand supporter de l’OL. Le fichier disparaît des radars et ne semble alors plus d’aucune utilité. Une décision qui aurait été prise avec l’assentiment de Philippe Diallo, alors président de l’Union Patronale des Clubs Professionnels, et de Noël Le Graet, alors président de la FFF.
Ces dernières semaines, la LFP avançait fort pour finaliser un accord sur la sécurité avec les ministres de l’Intérieur, des sports et de la justice. Cela patine encore. Preuve des bisbilles entre hauts dirigeants du football français ?
Après de multiples coups de téléphone, une source nous indique finalement que le fichier serait en possession de la Direction générale de la police nationale (DGPN). Qui l’aurait enfoui bien au fond d’une pile de dossiers. Et son accès serait hyper « contrôlé ».
Que fait Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et ancien arbitre de très bon niveau, pour aider le football français à soigner ses maux (ici en photo avec les arbitres Stéphanie Frappart et Benoît Millot, à droite) ? Pourquoi ne pas remettre de l’ordre alors que le football français semble confronter à des faits de violence à répétition ?
Aucune information n’est disponible sur la date la dernière mise à jour du Fichier des interdits de stade. Combien de supporters pointent encore dans un commissaria ? Personne n’est en mesure de nous répondre. Alors faut-il s’inquiéter de la situation ? Moue dubitative…