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Naufrage du yacht « Bayesian » : Mike Lynch retrouvé parmi les victimes, des questions demeurent

Plus les heures passaient, plus les chances de retrouver Mike Lynch vivant s’amenuisaient. L’homme d’affaires britannique, spécialiste de la tech, vient d’être identifié parmi les victimes du naufrage du yacht de luxe « Bayesian », au large de la Sicile (Italie), lundi.

L’information de l’agence de presse italienne Ansa vient de paraître. Cinq nouveaux corps ont été repêchés depuis mercredi et sont désormais identifiés par les garde-côtes italiens. En plus de Mike Lynch, Jonathan Bloomer, sa femme Judith Bloomer, l’avocat Christopher Morvillo et son épouse Neda Morvillo figurent parmi les victimes. Il ne manque désormais que la fille de Mike Lynch, Hannach, 18 ans, toujours introuvable.

Douze passagers et dix membres d’équipage se trouvaient encore lundi sur ce yacht de luxe de 56 mètres. La fête battait son plein. Puis une tornade, une trombe marine, a renversé le bateau. Il a coulé en quelques minutes, dans l’obscurité. Seuls six passagers, dont une mère et sa fille d’un an, sont rescapés.

Mike Lynch organisait alors une grande fête, avec ses amis, collaborateurs et avocats pour célébrer sa relaxe récente, dans un procès pour fraude aux États-Unis.

Comment un tel monstre des mers a-t-il pu chavirer et couler si vite ? Le mât de 75 mètres s’est-il vraiment rompu comme l’indiquaient certains témoins ? Pourquoi aucun autre bateau proche du lieu du naufrage n’a-t-il été touché lui aussi par la tornade ? Autant de questions en suspens, en attendant la suite de l’enquête.

L’étonnement est de mise dans cette affaire puisque Stephen Chamberlain, l’ancien vice-président en charge de la finance chez Autonomy (éditeur de logiciels fondé en 1996 par Mike Lynch) a été renversé par une voiture samedi matin alors qu’il faisait un jogging près de Cambridge. Moins de deux jours avant le naufrage du PDG britannique…

Brest : les images des héros au balcon de la mairie pour fêter la Ligue des champions

C’est une saison historique. À jamais gravée dans le coeur du peuple brestois. Brest l’a fait, se qualifier pour la première fois de son histoire en Ligue des Champions. Une performance magistrale, peut-être la plus hallucinante de l’histoire du football contemporain.

Une dernière victoire 0-3 à Toulouse et c’est l’explosion de joie. Brest jouera l’immense Ligue des Champions la saison prochaine, sans passer par la case des barrages. C’est plus qu’une histoire de petit poucet. Il y a un peu plus d’un an, le Stade brestois flirtait avec la relégation. Un club moribond, des supporters résignés. Eric Roy, sans club depuis environ 10 ans, débarque alors pour jouer les pompiers de service. Et éviter une descente en Ligue 2.

Un an plus tard, au termes d’une saison héroïque, avec des matchs surréalistes (comme la victoire à Rennes 4-5), le SB29 termine troisième de Ligue 1. Sans rien voler à personne. Du jeu, des buts, de l’altruisme, de l’énergie, du dévouement. La recette fabuleuse d’une saison hors normes.

Ce mardi midi, sur le balcon de la mairie, l’équipe et le staff font face au public ! Massés devant eux, quelques centaines d’irréductibles, sous un grand soleil. Le Télégramme et Ouest France suivent tout cela chaque seconde en direct. Ils fêtent en entonnant leur tube « Stade brestois coupe d’Europe ! ». Les caméras sont là pour immortaliser ce moment unique. Une liesse populaire. Comme on les aime.

La fête… avant une saison prochaine où il faudra jouer tous les trois jours, tout en étant attendus de pied ferme par les autres équipes de L1. D’ailleurs, l’inquiétude est de mise : entre les fins de contrat, le renouvellement ou non de certains cadres (Mounié ?) et le départ du directeur sportif Grégory Lorenzi, grand architecte de l’équipe actuelle, l’avenir s’écrit en pointillés.

Mais le maire de Brest, François Cuillandre, s’est montré rassurant pour que la fête soit belle la saison prochaine. Interdits de jouer dans leur stade Francis-Le Blé en Ligue des Champions, car jugé trop petit et avec des tribunes pas dans les normes, les Brestois devraient évoluer quelques kilomètres plus loin : à Guingamp.

Au Roudourou, à 110 kilomètres du stade Francis-Le Blé ? « Bonne question. On n’a pas encore décidé complètement, j’ai eu le maire de Guingamp au téléphone tout à l’heure, c’est en bonne voie, tant que ce n’est pas décidé, on ne peut pas tout dire. »