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Kylian Mbappé dément l’information du média suédois et ironise sur le PSG

Kylian Mbappé n’est pas avec l’équipe de France mais trouve tout de même le moyen d’être au centre de l’actualité footballistique.

Après son escapade à Stockholm (Suède) sur-médiatisée puis deux jours du côté d’Ajaccio en Corse, un média suédois croit savoir qu’une enquête a été ouverte pour un viol présumé commis à l’hôtel de la star, la nuit où il y séjournait…

Aucune information supplémentaire n’a fuité depuis quelques heures. Mais ça n’a pas empêché le joueur du Real Madrid de monter au créneau. Sur son compte X, il l’affirme haut et fort : « Fake news !!!« .

Puis il ajoute « Ça en devient tellement prévisible, veille d’audience comme par hasard« …

Kylian Mbappé sous-entend là que la veille d’une audience entre le Paris-Saint Germain et le clan Mbappé, le PSG aurait donc instrumentalisé cette affaire de l’hôtel en Suède afin de décrédibiliser ou déstabiliser le joueur ? Un commentaire plutôt malvenu de sa part, d’après beaucoup de supporters.

Et même si le PSG, via son ex-directeur de la communication Jean-Martial Ribes, avait en effet utilisé une armée numérique pour attaquer Neymar sur les réseaux sociaux, cela ne veut absolument pas dire que le club est à l’origine de la fuite d’informations dans le médias suédois aujourd’hui…

En attendant, l’attaquant a repris l’entraînement ce lundi, après un week-end en Corse, et s’affiche sur Instagram devant le match Belgique-France…

Une légende du football prise en flagrant délit de mensonge

À l’ère d’Internet, impossible (ou presque) de travestir la réalité. Les vigies numériques veillent au grain. Les détecteurs de fake news aussi. C’est le célèbre Samuel Eto’o, au moins aussi connu pour ses buts que pour son phrasé, qui vient de se faire prendre. L’information fait le tour du monde.

Le Corriere dello Sport n’en revient pas. Oui, Samuel Eto’o a inventé une anecdote footballistique sur sa carrière afin de se rendre intéressant. Interrogé dans l’émission The Bridge, où il est notamment entouré d’Aurélien Tchouaméni (Real Madrid), Redouane Bougheraba (interviewé dans le magazine d’Entrevue en juin) ou Cédric Doumbé (MMA), l’ex-footballeur camerounais s’est laissé à raconter une histoire… totalement fausse.

Lorsque les joueurs de football partent dans leurs anecdotes de vestiaires, leurs souvenirs de plus beaux buts ou encore leurs mésententes pendant leur carrière, cela fait souvent réagir et énormément de vues. Samuel Eto’o vient de repousser les limites du domaine. Avec une prose quasi-théâtrale, un sourire en coin face à son public fasciné… Mais l’histoire n’a jamais eu lieu. Ou alors dans un autre monde.

Avec son style si expressif, il explique : « je vais te raconter autre chose, à l’Inter, une fois, je devais venir faire la fête à Paris avec des potes. J’ai dit à Leonardo, qui était mon entraîneur, Linate (aéroport) ferme à telle heure… à la 45e minute, j’aurais déjà marqué trois buts ! Débrouille toi, vous allez défendre (…) Et j’ai mis trois ! (sic) »

Rien de tout ça n’est arrivé. Et pas même dans le métavers (on a cherché). Samuel Eto’o a dû se mélanger les pinceaux entre plusieurs scènes réelles… Car en fouillant parmi les matchs où il a inscrit un triplé avec l’Inter Milan, aucun de ceux-ci n’ont été réalisé en 45 minutes. Et encore moins avec Leonardo en tant que coach…

Après sa carrière, Samuel Eto’o est devenu président de la fédération camerounaise de football, il aurait aussi pu écrire des scénarios de films de science-fiction.

Flagrant délit de fake news : l’ambassade de France se moque des Russes

L’ambassade de France en Afrique du sud n’a pas mâché ses mots. Marre des fake news sur les réseaux sociaux. Une vidéo d’un prétendu mercenaire français capturé en Ukraine venait de faire surface. Heureusement, la mise en scène a vite été dénoncée.

Cette vidéo qui suscite cette nouvelle crise diplomatique a été postée le mardi 4 juin, par le compte de l’Ambassade Russe en Afrique du Sud sur X (ex-Twitter). On pouvait y lire : « L’armée russe a capturé un mercenaire français dans le quartier de Liptsy, dans la région de Kharkiv. » Précisant alors : « Nous attendons une vidéo de son interrogatoire où il transmettra ses salutations au président Macron, qui souhaite envoyer des instructeurs militaires français en Ukraine. »

Une fake news grossière. Mais certains tombent forcément dans le panneau par manque de clairvoyance ou manque de temps pour vérifier l’information. Nous sommes tellement abreuvés d’informations en toute genre, difficile parfois de faire le tri par soi-même.

Cette vidéo est publiée au moment même où les pays européens projettent d’organiser une coalition afin d’envoyer des instructeurs militaires pour former les troupes ukrainiennes. De nombreux pays s’interrogent sur ses conséquences vis-à-vis de la Russie. Vladimir Poutine ayant déjà menacé de rudes représailles.

Rapidement identifiée comme une fausse vidéo, cette mise en scène fait donc bel et bien apparaître un comédien. Qui se prend pour un « soldat français » et se met à crier « Ne tirez pas, ne tirez pas ! », ou encore « je suis français, vous pouvez me chercher ». Drôle d’accent.

Le soldat capturé s’allonge au sol, la caméra s’arrête étrangement et grossièrement sur le drapeau français cousu sur son uniforme. Nouveau problème dans cette scène si théâtrale, le drapeau cousu n’est pas le patch officiel de l’armée française… Enfin, l’arme utilisée par ce faux soldat français n’est elle-aussi absolument pas une arme utilisée habituellement par les forces françaises. Fin de cette pièce de théâtre.

L’ambassade de France en Afrique du sud a donc sévi avec sévérité et un zeste d’humour face à une vidéo si grotesque : « Nous suggérons à vos acteurs de travailler leur accent en prenant des cours de français à l’Alliance française. Vous diffusez des fake news depuis un certain temps et nous sommes maintenant habitués à cette pratique peu diplomatique. Mais celle-ci est particulièrement ridicule ».

Procuration 100% en ligne : Pierre Larrouturou alerte à la « fake news »

Pierre Larrouturou n’est pas content. Selon le député européen et candidat aux Européennes pour Changer l’Europe, la gouvernement fait fausse route en expliquant que chaque citoyen peut désormais faire procuration en ligne.

« Contrairement à ce qu’annonçait le gouvernement, il n’est PAS possible de faire une procuration 100% en ligne pour les élections européennes. » Dans une série de tweets sur X, l’homme politique précise pourquoi il alerte à la « fake news ».

La procuration dématérialisée serait en effet possible, oui. Mais pas si facilement. Et encore moins pour tous. En effet, pour réaliser cette procuration 100% en ligne, il vous faut la nouvelle carte d’identité certifiée. Objet dont la majorité des Français ne sont pas détenteurs.

Ainsi, pour réaliser la procuration en ligne, il faut donc se rendre en mairie et faire changer sa carte d’identité. Procédure qui paraît irréalisable dans les temps, d’ici aux Européennes (dimanche 9 juin). Sinon, retour aux bonnes habitudes : direction le commissariat ou la gendarmerie la plus proche.

Selon Pierre Larrouturou, toujours sur X, « cette fausse information provient d’une grave erreur de communication du Ministère de l’Intérieur en début d’année, suite à la parution d’un décret au journal officiel. Une erreur qui peut en décourager beaucoup au dernier moment, notamment les jeunes ».

Flamme olympique à Marseille : la (fausse) surprise Zinedine Zidane

Une attente immense. Et une déception du même calibre. Ce mercredi, pour l’arrivée de la flamme olympique au Vieux-Port, à Marseille, L’Equipe avait annoncé une surprise de taille : Zinedine Zidane, la légende vivante, vénéré plus qu’ailleurs à Marseille, pour allumer le chaudron.

100 000 personnes massées sur le Vieux-Port, aux balcons des immeubles ou sur la Corniche. Des Marseillais conquis par un spectacle majuscule. Ils attendaient la cerise sur le gâteau… L’Equipe avait même donné des détails : « Le 3e relayeur sera cagoulé et dévoilera son visage à la fin. Selon nos informations, cela devrait être Zinédine Zidane. »

Rien de tel. Pas d’homme cagoulé. Pas de Zinedine Zidane. Terrible déception pour certains. Une fronde sur les réseaux sociaux, des moqueries, un bad buzz proportionnellement inverse aux espérances. Une colère suscitée d’abord pour avoir dévoilé la surprise (qui n’en était alors plus une) et ensuite pour avoir donné des informations fausses…

Si Basile Boli a bien pris le relai depuis Notre Dame de la Garde, si Tony Parker, Redouane Bougheraba, Camille Combal, Jean-Pierre Papin ou Soprano étaient bien au rendez-vous, le final n’aura pas été le feu d’artifice annoncé par L’Equipe. Pas de Zizou dans la cité phocéenne. Mais Jul, le rappeur star ! La foule est en délire. Quand même. Certaines fans pleurent de joie ! Mais « à défaut de César, ils ont eu Jul », ironisent beaucoup de tweetos sur X.

« Halte aux fake news, on avait tellement envie de le voir ! », s’emballe un autre fan de Zizou. Les déçus auront encore d’autres chances de le voir porter la flamme, son périple est loin d’être fini jusqu’à la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 le 26 juillet. D’ici là, des milliers de porteurs sont prévus pour prendre la suite de cet épisode marseillais.

Après ce nouveau rendez-vous manqué, Marseille et Zinedine Zidane se retrouveront-ils un jour ? Les supporters de l’OM l’espèrent toujours fortement.

Léa Salamé : « Ce qui compte, c’est qu’il y ait un moment »

C’est la magie des réseaux sociaux. Une boîte à archives qui vous fait ressortir une petite phrase de nulle part. Ces dernières heures, c’est Léa Salamé qui en fait les frais. Les propos de la journaliste de la matinale (7/9H) sur France Inter et de l’émission Quelle époque sur France 2 font énormément réagir.

En cause, l’extrait d’un entretien donné au média en ligne Konbini. Cette interview date d’avril 2023. Une petite phrase était complètement passée en dehors de radars et de la vigilance de certaines langues de vipère sur X (ex-Twitter). Et aussi des fervents défenseurs du métier de journaliste.

Léa Salamé possède sa propre théorie sur l’information et la recherche de la vérité. Une théorie qui ne colle d’ailleurs pas tout à fait avec ce que certains ont comme image du métier de journaliste.

« Le plus important, évidemment que ce n’est pas la question, c’est le moment. Ce n’est même pas la réponse, c’est le moment. C’est-à-dire que peu importe la question, peu importe la réponse. Il faut qu’il y ait un moment. Moi, mon obsession le matin sur Inter, par exemple, c’est qu’il y ait un moment. C’est pas d’aller chercher, déceler la vérité, c’est qu’il y ait un moment. »

Voilà une journaliste qui aurait donc abandonné l’idée d’aller chercher la vérité auprès de ses interlocuteurs. Surtout si on sort sa phrase du contexte. Léa Salamé préférant donc « la séquence forte », « le buzz », comme l’analysent beaucoup d’internautes via les réseaux sociaux.

Une curieuse conception du journalisme, qui fait bondir les fervents défenseurs du métier. Le journalisme a beaucoup évolué ces dernières années. La société, aussi, parallèlement. On dit souvent que le journalisme est aussi un reflet de la société.

En effet, les directions de plusieurs médias cherchent dorénavant les reprises. Une émission qui ne fait pas réagir sur les réseaux sociaux, dont les extraits ne sont pas repris par l’AFP ou d’autres médias, n’est plus une bonne émission…

La course à l’audience, aux clics, passe par l’engagement des auditeurs/téléspectateurs/viewers. Et susciter des réactions négatives sur un sujet est le gage d’obtenir de bonnes audiences. Un cercle vicieux.