fbpx

Evan Fournier l’avait annoncé en 2022, il part jouer en Grèce

Chose promise, chose due. À 31 ans, et après cette énorme médaille d’argent olympique, Evan Fournier quitte la NBA pour retrouver l’Europe. Après 12 saisons dans la plus grande ligue mondiale, le shooteur revient se confronter aux chaudes ambiances grecs, dans une des meilleures équipes, l’Olympiakos Le Pirée.

Le 21 mai 2022, au détour d’un tweet dont il a secret, lui qui est très connecté sur les réseaux sociaux, l’arrière de l’équipe de France de basket s’était livré à une confidence. Des mots qui n’engageaient que lui. Et qui n’avaient pas spécialement fait réagir à l’époque.

« Si un jour je devais retourner en Europe et que j’avais le choix d’aller où je veux, je pense que j’irais à l’Olympiacos. C’est quand même un sacré club« , avait prophétisé celui qui appartenait encore aux Knicks de New York.

Ce lundi 2 septembre, le Français s’est engagé avec le club grec pour deux saisons et près de 2 millions d’euros par saison.

L’Oympiakos a remporté 3 Euroligues et perdu 6 finales dans son histoire. L’homme aux 723 matchs NBA (dont 19 en playoffs) aura donc la lourde charge de ramener le club au sommet européen. Alors que le concurrent grec numéro 1, le Panathinaïkos d’Athènes, vient d’être sacré champion d’Europe en mai, en battant le grand Real Madrid.

En Grèce, Evan Fournier retrouvera une vieille connaissance : Moustapha Fall, pivot de 32 ans. Les deux hommes s’étaient côtoyés en 2011-2012 du côté de Poitiers, Evan Fournier avait encore tous ses cheveux et un visage un peu plus rond.

Celui qui s’est permis un pic de chaleur à 41 points un soir de match de NBA entre les Knicks de NY et les Boston Celtics, son ancienne équipe, va donc retrouver de chauds parquets et une passion débordante. Tout ce qu’il aime.

Strazel stratosphérique ! Les Bleus sauvés face au Japon, c’est inquiétant !

Dans la douleur. Une victoire en prolongation 94-90 face au Japon et beaucoup de questions pour l’équipe de France de basket. Le coach Vincent Collet ne trouve décidément pas la recette, alors que l’effectif dispose d’individualités d’exception. Inquiétant avant la suite ?

Dans un stade Pierre Mauroy (Lille) avec 27 000 spectateurs en ébullition, l’équipe de France de basket devait se rassurer, après une première victoire correcte, mais sans plus face au Brésil (78-66). Cela n’a pas du tout été le cas. Au contraire, face à des Japonais décomplexés, les Bleus ont totalement déjoué. Se faisant peur jusqu’au bout.

Incapables d’appuyer là où ça fait mal, dans la raquette, malgré la présence des mastodontes Rudy Gobert et Victor Wembanyama, la France patine. Dominée par le Japon, l’équipe d’un Vincent Collet, très décrié par les supporters des Bleus, a trouvé une bouée de sauvetage improbable, nommée Mathew Strazel !

Le jeune joueur de Monaco a décoché un tir à 3 points surréaliste, obtenant en plus la faute, à quelques secondes de la fin du match. Sur le lancer suivant, il égalise avec relâchement (82-82). Une occasion à 4 points qui fera date. Mais qui permet en fait uniquement aux Français de rentrer dans les clous de leur objectif…

Toute autre performance qu’une victoire face au Japon aurait été vécue comme un cataclysme pour les vice-champions olympiques.

La France se rapproche des quarts de finale avant le choc de vendredi face à l’Allemagne. Mais comment analyser cette terne prestation ? Avec un duo Gobert-Wembanyama, comment les Bleus n’arrivent-ils pas à faire craquer les défenses à l’intérieur ? Vincent Collet semble incapable d’imprimer un plan de jeu clair à cette équipe talentueuse.

Côté statistiques, 18 points, 11 rebonds et 6 passes pour la star « Wemby », 14 points et 6 passes pour un Evan Fournier retrouvé, Mathew Strazel facteur X avec 17 points. Et un capitaine, Nicolas Batum, présent dans tous les compartiments du jeu, comme à son habitude.

Prochain rendez-vous, vendredi 21h, face à l’Allemagne. On tremble déjà.