fbpx

« No Pasarán » : Le rap français contre l’extrême droite

No Pasarán. Le morceau vient d’être dévoilé. Une vingtaine de rappeurs français s’associent l’histoire d’une chanson, contre l’extrême droite.

Au lendemain du premier tour des élections législatives, une partie du rap français s’engage dans la bataille. une chanson contre l’extrême droite. Le morceau reprend le slogan chanté notamment place de la République à Paris, dimanche soir, celui des opposants à Franco, en Espagne, en 1936.

Parmi ce collectif d’une vingtaine de rappeurs, on retrouve plusieurs têtes d’affiche comme Sofiane, Zola, Soso Maness ou encore les illustres Mac Tyer, Akhenaton, Pit Baccardi et Seth Gueko.

Le titre est rempli de messages à l’encontre de Jordan Bardella. Rimes faciles, punchlines efficaces comme le célèbre « Jordan, t’es mort » de Cédric Doumbé. Une chanson orientée contre le Rassemblement national, la famille Le Pen ou encore Éric Zemmour.

« No Pasarán, car nous n’avons plus le choix », « j’ai fait un cauchemar, j’ai oublié d’aller voter »… Akhenaton : « Le monde penche à droite et nos rêves leur clan les ont pendus. Rien a changé, je préfère la main tendue au bras tendu. »

Les artistes ont commencé à produire ce morceau de 9’43 » au lendemain des élections européennes, anticipant la victoire du RN au premier tour des élections législatives. Tous les revenus issus de ce titre seront reversés à la fondation Abbé Pierre.

Débat Macron-Le Pen : Marine Le Pen pose ses conditions, François-Xavier Bellamy réagit

C’est une proposition qui fait grand bruit. Emmanuel Macron « prêt à débattre » face à Marine Le Pen avant les élections européennes (9 juin). La réponse ne s’est pas faite attendre. La présidente du Rassemblement national a utilisé le réseau social X pour apporter une réponse.

Elle n’a pas refusé. Mais elle n’a pas accepté non plus. Posant des conditions drastiques à une telle rencontre.

« Je débattrai donc contre Emmanuel Macron si il met sur la table sa démission ou la dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’échec de la liste Renaissance », vient de tweeter ce soir la femme politique. Dans ces conditions, un débat est-il encore envisageable ? Est-ce une façon habile de sa part de se dérober alors qu’une simple confrontation sans condition aurait pu avoir lieu ?

Alors que le débat Gabriel Attal-Jordan Bardella, jeudi, reste encore dans les têtes (les suiveurs estiment que le Premier ministre s’est montré plus à l’aise que le potentiel futur premier ministre du RN), un duel au sommet entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’annonçait comme l’événement politique de l’année.

Ce potentiel débat en haut lieu n’a pas plu à tout le monde. François-Xavier Bellamy, député et chef de file Les Républicains, a réagi rapidement sur BFM TV. Il parle alors d’une « immense supercherie démocratique ». Selon lui, on ne devrait même pas « prêter attention » à cela. « La question n’est pas de dissoudre ou non l’Assemblée nationale, le vrai débat de cette élection européenne, c’est à quoi ressemblera demain le Parlement européen. »

Pour François-Xavier Bellamy, Marine Le Pen est la « meilleure assurance-vie » du chef de l’Etat.

Procuration 100% en ligne : Pierre Larrouturou alerte à la « fake news »

Pierre Larrouturou n’est pas content. Selon le député européen et candidat aux Européennes pour Changer l’Europe, la gouvernement fait fausse route en expliquant que chaque citoyen peut désormais faire procuration en ligne.

« Contrairement à ce qu’annonçait le gouvernement, il n’est PAS possible de faire une procuration 100% en ligne pour les élections européennes. » Dans une série de tweets sur X, l’homme politique précise pourquoi il alerte à la « fake news ».

La procuration dématérialisée serait en effet possible, oui. Mais pas si facilement. Et encore moins pour tous. En effet, pour réaliser cette procuration 100% en ligne, il vous faut la nouvelle carte d’identité certifiée. Objet dont la majorité des Français ne sont pas détenteurs.

Ainsi, pour réaliser la procuration en ligne, il faut donc se rendre en mairie et faire changer sa carte d’identité. Procédure qui paraît irréalisable dans les temps, d’ici aux Européennes (dimanche 9 juin). Sinon, retour aux bonnes habitudes : direction le commissariat ou la gendarmerie la plus proche.

Selon Pierre Larrouturou, toujours sur X, « cette fausse information provient d’une grave erreur de communication du Ministère de l’Intérieur en début d’année, suite à la parution d’un décret au journal officiel. Une erreur qui peut en décourager beaucoup au dernier moment, notamment les jeunes ».

Piégée par une photo, Valérie Hayer trouve ça « lamentable »

Un coup bas en pleine campagne. La tête de liste du parti de la majorité aux élections européennes, Valérie Hayer, s’est faite piéger. Une photo d’elle en mauvaise compagnie circule sur les réseaux sociaux depuis dimanche.

Interrogée ce lundi sur RTL au sujet d’une pose aux côtés de militants néonazis en plein Paris, Valérie Hayer accuse ses opposants politiques, « un piège de l’extrême droite ».

Au lendemain d’une manifestation fasciste dans les rues de la capitale, la candidate macroniste a donné plus de détails sur ce « piège » tendu. Elle précise que la photo a bien été prise le dimanche 12 mai et non pas le samedi, en marge de cette manifestation polémique. « Le samedi, j’étais en déplacement en Corse ».

Poursuivant : « J’ai été interpellée par un groupe d’hommes qui m’a demandé une photo. Évidemment que, si j’avais vu leur tenue avec des propos racistes, j’aurais catégoriquement refusé. »

Valérie Hayer pèse ses mots pour juger l’attitude de ceux qui ont utilisé ces procédés pour l’attaquer : « Je trouve minable, lamentable, d’essayer de piéger un adversaire politique avec une photo plutôt que sur le débat des idées. »

« Écœurée par ces pratiques », la candidate aux élections européennes a donc profité de sa venue sur RTL pour remettre les choses au clair : « Ce sont les méthodes de l’extrême-droite, la fourberie, le mensonge, la désinformation et la lâcheté. »