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Racisme exacerbé dans les stades en Espagne, que faut-il faire ?

Suite aux graves incidents racistes qui ont fait stopper la rencontre entre streamers entre l’Espagne et la France (2-0), samedi soir, l’émission Le Dèj Foot revient sur cette actualité.

Amine m’a tuer, Michou, SDM, Zack Nani et bien d’autres streamers français étaient réunis pour une grande fête du divertissement sportif, ils en sont sortis ulcérés par l’attitude de dégénérés en tribunes.

Thibaud Vézirian en débat avec le professionnel du e-sport, Djooks, qui a notamment travaillé en Espagne, pour comprendre comment ce phénomène continue de monter années après années.

Que faut-il faire ? Comment endiguer ce fléau ? Pourquoi l’Espagne ? Qui sont ces jeunes sans aucune tolérance ni acceptation de l’autre ?

Les réponses dans cet extrait de l’émission (en direct sur Twitch de 12h30 à 14h30).

Racisme lors d’Espagne-France (Eleven All Stars 2) : les mots forts de Brawks, les larmes de Koko

Des cris de singe en plein match de football-divertissement. La rencontre Espagne-France, entre streamers des deux pays, a tourné au désastre. À cause de quelques énergumènes incapables de se tenir, ni de regarder un match de football sans se laisser aller à des pulsions racistes.

Alors que l’équipe de France d’Amine M’a Tué concédait une défaite rageante (2-0), dans un match arbitré à l’envers, la soirée a été ternie par des incidents racistes honteux.

Le match a même dû être arrêté tant les joueurs ont été choqués d’entendre cris de singe et insultes. Un joueur espagnol, Koko, a même fondu en larmes face à la bêtise humaine.

De son côté, Brawks, le joueur français visé par les cris de singe, a su tenir un discours intelligent en fin de match. Ce joueur de e-sport professionnel a réussi à dompter ses émotions pour délivrer un message plein de bon sens.

Il a d’abord rappelé les faits : « Je m’amusais à faire des cœurs à tout le monde, et d’un coup un Espagnol m’a fait un doigt. Je lui ai rendu un cœur, et il m’a fait un geste raciste de singe.« 

Brawks dégoupille logiquement : « Pourquoi tu fais des signes du singe ? Je t’ai vu !« .

Cela s’est produit quasiment à l’heure de jeu, samedi soir. Certains coéquipiers rentrent alors au vestiaire en signe de protestation, d’autres font face à l’imbécile concerné. « Je me suis énervé en lui demandant de refaire son geste, mais il s’est rassis et il n’a fait comme s’il n’avait rien fait mais il savait très bien ce qu’il a fait », a précisé Brawks.

L’homme en question, rapidement identifié sur les réseaux sociaux et pointé du doigt, a été ensuite sorti du stade. D’autres fautifs n’ont pas forcément été retrouvés parmi les 30 000 spectateurs présents au Civitas Metropolitano, l’habituel stade de l’Atlético de Madrid. Des supporters ont témoigné s’être fait jeter des cacahuètes sur eux depuis les tribunes…

Le streamer Brawks réclame des sanctions (logiques), même si le match n’avait rien d’une rencontre professionnelle sous calendrier FIFA : « Le racisme c’est quelque chose qui n’a rien à faire dans le sport et dans la vie de tous les jours. Il faut montrer l’exemple donc j’espère que la personne qui a fait ça va écoper au moins d’un an de suspension de stade ou quelque chose comme ça« .

En plus de ces graves incidents racistes, les Français se sont faits clairement voler par l’arbitrage… Une soirée à oublier. Et forcément, les fans attendent déjà la belle entre les deux équipes, puisqu’il y a deux ans, les Bleus l’avaient emporté eux-aussi 2-0, à Paris.

Si Amine M’a Tué pensait l’emporter facilement après la victoire initiale de 2022, les Français sont tombés dans un traquenard. Un traquenard qui a mis en avant certaines lacunes de son équipe : manque de technique, difficultés à se positionner sur un terrain à 11, etc. Ce n’est pas un match de professionnels, certes, mais il y a mieux à faire.

Des ajustements dans l’effectif pourraient intervenir afin d’assurer une victoire totale lors du prochain match. Beaucoup de streamers foot (Today is football, Pitch Addict, Le Dèj Foot) et créateurs de contenus exclusivement football postulent déjà pour renforcer le groupe. Seront-ils entendus par le sélectionneur ?

Eleven All Stars 2, le traquenard : De graves incidents racistes gâchent la fête, la France battue par l’Espagne (2-0)

L’Espagne aura donc eu sa revanche. Deux ans après la première rencontre entre streamers des deux pays, la France a été battue (2-0), au cours d’une soirée marquée par des erreurs d’arbitrage et d’honteux incidents racistes.

Cela aurait pu être une fantastique fête du football, mettant en avant la nouvelle initiative des streamers, menés par Amine M’a Tué. Mais l’événement a tourné au cauchemar : en cause, l’attitude de quelques individus stupides. Auteurs de cris racistes depuis les tribunes.

Certains ont été identifiés et sortis du stade… Non sans provoquer le courroux des joueurs français, comme ici le rappeur SDM.

Côté terrain, les Français n’ont rien à envier à leurs adversaires. Ils l’ont encore démontré samedi soir au Civitas Metropolitano, le stade de l’Atlético Madrid. Dominateurs, les Bleus se procurent les meilleures occasions. Le problème ? Un arbitrage catastrophique (pire qu’en Ligue 1, imaginez !). La France n’avait tout de même pas assez de marge pour ne pas être perturbée par cet aspect là…

Sans se cacher, cette équipe de France n’a pas pu jouer à armes égales. Hors-jeu sifflé sur une passe espagnole, penalty flagrant non accordé, penalty concédé pour une faute inexistante (malgré la VAR !)… La totale. Ils sont tombés dans un traquenard.

Pour autant, l’homme à tout faire de l’équipe, Amine M’a Tué, aurait pu encore mieux ajuster sa sélection afin d’être sûr de battre l’Espagne. Les vidéastes Inoxtag, Michou, PFUT ou encore Zack Nani ont montré de grandes difficultés à s’adapter au jeu sur un terrain à 11.

Après avoir battu l’Espagne au stade Jean Bouin (Paris) il y a deux ans sur le même score (2-0), les deux équipes attendent forcément la belle.

Pour cela, Amine pourrait faire appel à des créateurs de contenus encore plus centrés sur le football : de Today is Football à Paul Kabesa, de Pitch Addict à l’animateur du Dèj Foot (😉)… Des joueurs plus habitués au football à 11. Victoire assurée ?

Thibaud Vézirian.

Lamine Yamal béni par Léo Messi ? La série de photos virale

C’est la nouvelle pépite du football mondial. Déjà époustouflant au FC Barcelone, Lamine Yamal, 16 ans, a ébloui le monde avec son but égalisateur face à l’équipe de France mardi soir à l’Euro 2024. Depuis quelques heures, une série de photos de lui bébé refait surface. Surprise…

Lamine Yamal a-t-il été béni par le Dieu du football, Lionel Messi ? Nous sommes en 2007, l’Argentin n’est pas encore l’immense star qu’il est devenu par la suite. Pour la réalisation d’un calendrier caritatif, le joueur du FC Barcelone est mis à contribution afin de poser avec un bébé.

Le photographe ne sait absolument pas qui est ce joli bébé que Léo Messi doit tenir dans ses bras. Cette série de photos a refait surface la semaine dernière. Le papa de Lamine Yamal ayant reposté celle-ci sur son compte Instagram : « le début de deux légendes ».

Avec le but splendide marqué le jeune ailier espagnol, ces photos sont devenues virales. Le monde entier découvre cette folle histoire via les différents médias et réseaux sociaux.

Le fait que Léo Messi pose Lamine Yamal est le fruit du plus grand des hasards. La maman de Lamine avait participé à un tirage au sport, espérant participer avec son fils à ce calendrier pour l’UNICEF. Rien d’autre. La magie du tirage puis du hasard, qui a amené Lamine dans les bras de Lionel a fait le reste. Pour l’éternité.

Le photographe Joan Monfort d’Associated Press raconte même que « Messi n’avait que 20 ans, il ne savait pas trop comment faire pour gérer le bébé, assis dans une bassine. Messi est un garçon plutôt introverti, timide. Il était dans le vestiaire de l’équipe, il arrive et se retrouve à devoir poser dans une autre salle avec un bébé posé dans une bassine. C’était un peu compliqué…»

Espagne 2-1 France : Les 3 raisons de l’élimination des Bleus

Cela ressemble à leur match le plus abouti. Et pourtant, c’est aussi celui de l’élimination. L’équipe de France n’a pas réussi à marquer dans ses temps forts alors que l’Espagne s’est montrée chirurgicale, crucifiant les Bleus en 4 minutes. La fin du rêve.

Malgré un parcours peu emballant, malgré des préoccupations plus politiques que footballistiques en conférence de presse, l’équipe de France s’était frayée un chemin jusqu’en demi-finale de l’Euro 2024. Avec ses qualités individuelles, les Bleus pouvaient regarder la Roja droit dans les yeux. Mais pas avec ses attributs collectifs. L’Espagne maîtrise le jeu comme personne cette année. Match après match, la sélection espagnole s’adjuge un peu plus le statut de grand favori de la compétition.

Mardi soir, dans cette demie aux allures de finale, la défense rouge passait un test majeur. Car si l’attaque française n’avait toujours pas marqué dans le jeu depuis le début de l’Euro, ses noms font peur. Didier Deschamps avait choisi d’aligner le trio Mbappé-Kolo Muani-Dembélé, au détriment de Griezmann, Coman, Giroud, Thuram ou Barcola. Un choix gagnant quelques instants seulement. Au moment où Kylian Mbappé déposa son centre sur la tête de Randal Kolo Muani (0-1). Joie de courte durée, les Espagnols sont revenus au talent : Lamine Yamal d’un but somptueux, le plus beau de la compétition, puis Dani Olmo, d’un tir dévié (2-1, 24e). Nos Bleus accusent le coup. Jamais bon de marquer trop tôt.

Voici les trois raisons de cet échec (puisque les Bleus visaient le titre suprême).

Un manque d’efficacité criant

Au très haut niveau, l’inefficacité, ça ne pardonne pas. Quand Lamine Yamal trouve la lucarne de Mike Maignan, Kylian Mbappé arrose au-dessus des cages. Un tir ouvert en fin de match qu’il réussit 9 fois sur 10. Pas ce soir. Le capitaine des Bleus n’est jamais entré dans cette compétition. Les vacances vont lui faire le plus grand bien avant de redevenir un des meilleurs joueurs du monde sous le maillot du Real Madrid. Et quand Kylian Mbappé n’est pas en forme, personne n’arrive à le suppléer. Théo Hernandez a eu la balle de l’égalisation, pied droit, on ne peut pas lui en vouloir.

Olivier Giroud en méforme et peu utilisé, la jeune garde devait prendre la relève. C’est raté. Et ce n’est pas Ousmane Dembélé qui va changer la donne. Toujours aussi vif et déstabilisateur, il agace autant qu’il étonne. Jamais ses centres ne trouvent preneur, jamais ses tirs ne font mouche. Rageant.

Un pressing défaillant

Didier Deschamps avait fait le choix de bétonner, disons le clairement. Une défense à quatre resserrée, un trio de milieux de terrain hyper travailleurs à défaut d’être créatifs. Et devant ? Débrouillez-vous. Face à l’Espagne et à sa maîtrise technique, il faut presser fort. Et ensemble. Jamais les Bleus n’en ont eu la capacité physique. Dommage de ne pas avoir lancé Antoine Griezmann dans ce milieu à trois dés le départ, histoire d’essayer d’amener un peu plus de technique et de passes clés dans les zones les plus chaudes. Si la défense française a clairement été la satisfaction de cet Euro, la bouillie collective ne peut qu’être pointée du doigt.

Les choix de Didier Deschamps

Impossible de s’attaquer à Didier Deschamps, l’entraîneur (et le joueur) capable de tout gagner. Il connaît la recette. Une recette où le spectacle n’a pas sa place. On le sait. Mais ce mardi soir, face à l’Espagne, ses choix posent forcément question. Le seul joueur à avoir apporté du danger dans la défense espagnole s’appelle Bradley Barcola. Entré à l’heure de jeu, n’aurait-il pas mérité une place de titulaire ? Quand on voit le statut d’un Lamine Yamal, 16 ans, avec la Roja, il y a de quoi se poser des questions.

Avec William Saliba et Mike Maignan, Bradley Barcola est à peu près le seul à avoir fait l’unanimité chez les Bleus. Terne prestation d’Ousmane Dembélé, une nouvelle fois. Ses dribbles sont connus d’avance et ses centres ne trouvent jamais un coéquipier. À quoi bon ? L’ailier parisien semble être un parfait joker. De même, vu les prestations de Randal Kolo Muani et Marcus Thuram en pointe, pourquoi ne pas avoir offert un réel baroud d’honneur à Olivier Giroud ? Avec un Antoine Griezmann en position rapprochée. On ne saura jamais si cela aurait mieux fonctionné. De même, la complémentarité des trois milieux de terrain n’a jamais sauté aux yeux. Leurs profils diffèrent peu. La technique et la créativité manquent cruellement.

Alors forcément, le nom de Zinedine Zidane pour apporter des idées neuves aux Bleus refait déjà surface. La question sur l’avenir de Didier Deschamps a d’ailleurs fusé rapidement en conférence de presse. Ambiance.