fbpx

Racisme anti-français : Wesley Fofana a mis les choses au clair avec Enzo Fernandez (Chelsea)

Après la finale de la Copa America, cet été, les Argentins s’étaient (encore une fois) laissé aller à des chants racistes envers les Français. Le défenseur de Chelsea Wesley Fofana avait choisi de ne pas laisser passer une énième fois. Il avait donc réagi vivement via les réseaux sociaux.

À la reprise de l’entraînement à Chelsea (Angleterre), Enzo Fernandez, protagoniste principal des chants racistes, était attendu de pied ferme. Dans un climat que l’on devinait assez électrique. Le club a eu la bonne idée d’organiser un rendez-vous entre l’Argentin et le Français de 23 ans.

Pour Free Foot, le défenseur international français a accepté de raconter la scène et d’apaiser les tensions. Oui, il faut refaire l’éducation d’Enzo Fernandez mais aussi d’une partie du peuple argentin. Malheureusement.

« Cela s’est réglé d’une très bonne manière. On a fait une réunion. On a expliqué pourquoi on l’avait mal pris. C’était important qu’il comprenne pourquoi on l’avait mal pris. Il n’avait pas compris que c’était quelque chose de grave. La meilleure chose à faire, c’est de l’éduquer. Dans certains pays, certaines choses sont acceptables. Mais dans d’autres, c’est très grave et puni par la justice. »

Il conclut : « Je pense qu’il a compris. Maintenant, on avance, on est une équipe, c’est un grand joueur, un exemple donc j’espère qu’il sera amené à être un exemple de la bonne manière pour tout le monde.« 

À lire aussi :

Wesley Fofana déclare à nouveau sa flamme à l’OM

Racisme anti-français : Le président argentin et la vice-présidente en remettent une couche

L’Argentine n’est plus à ça près. Après le scandale du chant raciste entonné après la victoire du pays à la Copa America en football, dimanche soir, la vice-présidente argentine ose défendre ses joueurs. Victoria Villarruel estime même que la France est fautive dans cette histoire…

La FFF a décidé à décider de porter plainte devant la FIFA. La Fédération internationale n’ayant d’ailleurs pas réagi, ou alors très timidement, face à cette affaire honteuse. Le « non au racisme » brandit régulièrement par l’instance perd encore plus de sa crédibilité.

Face au scandale mondial, la vice-présidente argentine, Victoria Villarruel, n’a pas hésité à monter au créneau. Non pas pour présenter des excuses au nom du gouvernement. Pas du tout. Au contraire, elle enfonce le clou, sans gêne : « Aucun pays colonialiste ne nous intimidera pour une chanson de football ou pour dire des vérités qu’il ne veut pas admettre. Arrêtez de feindre l’indignation, hypocrites. Enzo, je suis avec vous. »

Racisme sans limite, parole décomplexée. Une catastrophe. Un très mauvais exemple pour tous les sportifs ainsi que pour tous les pays où le vivre ensemble est à la peine.

La vice-présidente mélange tout et ose un tweet démago : « L’Argentine est un pays souverain et libre. Nous n’avons jamais eu de colonies ni de citoyens de seconde zone. Nous n’avons jamais imposé notre mode de vie à personne. Mais nous n’allons pas non plus tolérer qu’ils nous fassent cela. L’Argentine a été créée avec la sueur et le courage des Indiens, des Européens, des Créoles et des noirs comme Remedios del Valle, le sergent Cabral et Bernardo de Monteagudo. Aucun pays colonialiste ne nous intimidera pour un chant de cour ou pour avoir dit des vérités qu’il ne veut pas admettre. Arrêtez de feindre l’indignation, hypocrites. Enzo, je te mets au banc, Messi, merci pour tout ! Des Argentins toujours la tête haute ! Vive l’Argentine ! »

« Des vérités qu’il ne veut pas admettre », vraiment ? Rappelons les terribles paroles de ce chant raciste entonné d’abord en 2022 pendant la Coupe du monde par des supporters écervelés. Rien à voir avec de l’humour potache de vestiaire ou avec la défense d’une culture argentine particulière.

Dans la même veine, Javier Milei, le président de l’Argentine, via un retweet sur X, valide les propos racistes d’Enzo Fernandez, lui aussi. Il a ensuite virer son sous-secrétaire d’État aux Sports qui avait exigé des excuses de la part de Messi et ses coéquipiers…

« Ils jouent pour la France mais ils viennent d’Angola, comme ils vont bien courir ce sont des cometravas (ils aiment baiser des transgenres), leur mère est nigériane, leur père cambodgien, mais sur le passeport : français » Voilà ce que Enzo Fernandez et ses coéquipiers ont chanté dans le bus les amenant vers les festivités du titre.

Face au tollé, et à l’enquête interne menée par son club (Chelsea), le joueur a publié des excuses via ses réseaux sociaux.

Argentine : Scandale raciste anti-français, que fait la FIFA ? La FFF porte plainte

L’Argentine vient de soulever sa 16e Copa America. Tout un peuple passionné de football s’est soulevé comme un seul homme pour célébrer ses héros. Mais la fête des joueurs argentins a bien vite viré au scandale raciste. Anti-français.

La FIFA doit réagir. Et vite. La Fédération française de football (FFF) doit d’ailleurs saisir dans les prochaines heures l’instance mondiale du football. En cause, des chants racistes scandaleux, entonnés par l’équipe d’Argentine après sa victoire dans la nuit de dimanche à lundi face à la Colombie, en finale de la Copa America (1-0).

Impossible de laisser passer cela. La FFF va porter plainte pour propos injurieux à caractère racial et discriminatoire suite à ce chant raciste.

Dans le bus qui ramenait les joueurs vers les festivités nocturnes, ils se sont mis à entonner un chant raciste, déjà entendu du côté des supporters argentins pendant la Coupe du monde 2022. Dans un live TikTok d’Enzo Fernandez (1,1M d’abonnés), le milieu de terrain de Chelsea, on peut clairement entendre l’effectif reprendre ce chant inadmissible. Deux jours après les faits, la FIFA n’a toujours pas réagi.

Entendre de tels propos de la bouche de sportifs professionnels est tout simplement insupportable : « Ils jouent pour la France mais viennent d’Angola, comme ils aiment bien courir, ils aiment bais*r des trans, leur mère est nigériane, leur père cambodgien mais sur le passeport : français. »

Une honte pour l’Argentine, un scandale pour le football mondial.