C’est le mercato. Téléfoot ne déroge pas à la règle et réalise quelques changements son effectif. La Belge Séverine Parlakou sera une nouvelle figure de l’émission à la rentrée.
Aperçue sur Eleven, La Chaîne L’Equipe ou Dazn, la journaliste devra trouver sa place aux côtés de Grégoire Margotton ou Bixente Lizarazu, entre autres.
C’est un transfert qui devrait intéresser les fans de l’émission dominicale de TF1. À 32 ans, Séverine Parlakou va remplacer numériquement Marine Marck à l’antenne. Même si cette dernière reste à TF1. Téléfoot se dote donc d’une journaliste expérimentée. Pas uniquement passionnée de football, puisqu’elle apprécie aussi le tennis, les sports de combat ou la mode en général, la Belge pourrait rapidement se faire un nom en France.
L’ambassade de France en Afrique du sud n’a pas mâché ses mots. Marre des fake news sur les réseaux sociaux. Une vidéo d’un prétendu mercenaire français capturé en Ukraine venait de faire surface. Heureusement, la mise en scène a vite été dénoncée.
Cette vidéo qui suscite cette nouvelle crise diplomatique a été postée le mardi 4 juin, par le compte de l’Ambassade Russe en Afrique du Sud sur X (ex-Twitter). On pouvait y lire : « L’armée russe a capturé un mercenaire français dans le quartier de Liptsy, dans la région de Kharkiv. » Précisant alors : « Nous attendons une vidéo de son interrogatoire où il transmettra ses salutations au président Macron, qui souhaite envoyer des instructeurs militaires français en Ukraine. »
Une fake news grossière. Mais certains tombent forcément dans le panneau par manque de clairvoyance ou manque de temps pour vérifier l’information. Nous sommes tellement abreuvés d’informations en toute genre, difficile parfois de faire le tri par soi-même.
Cette vidéo est publiée au moment même où les pays européens projettent d’organiser une coalition afin d’envoyer des instructeurs militaires pour former les troupes ukrainiennes. De nombreux pays s’interrogent sur ses conséquences vis-à-vis de la Russie. Vladimir Poutine ayant déjà menacé de rudes représailles.
Rapidement identifiée comme une fausse vidéo, cette mise en scène fait donc bel et bien apparaître un comédien. Qui se prend pour un « soldat français » et se met à crier « Ne tirez pas, ne tirez pas ! », ou encore « je suis français, vous pouvez me chercher ». Drôle d’accent.
Le soldat capturé s’allonge au sol, la caméra s’arrête étrangement et grossièrement sur le drapeau français cousu sur son uniforme. Nouveau problème dans cette scène si théâtrale, le drapeau cousu n’est pas le patch officiel de l’armée française… Enfin, l’arme utilisée par ce faux soldat français n’est elle-aussi absolument pas une arme utilisée habituellement par les forces françaises. Fin de cette pièce de théâtre.
L’ambassade de France en Afrique du sud a donc sévi avec sévérité et un zeste d’humour face à une vidéo si grotesque : « Nous suggérons à vos acteurs de travailler leur accent en prenant des cours de français à l’Alliance française. Vous diffusez des fake news depuis un certain temps et nous sommes maintenant habitués à cette pratique peu diplomatique. Mais celle-ci est particulièrement ridicule ».
Joe Biden n’en est plus à son coup d’essai. Régulièrement moqué sur les réseaux sociaux, le Président américain a encore fait parler de lui, aujourd’hui, à l’occasion des commémorations des 80 ans du Débarquement en Normandie.
Ce n’est pas beau de se moquer. Mais c’est souvent le jeu sur les réseaux sociaux. Sur X, particulièrement. Joe Biden a tendu la joue, ce jeudi, à l’occasion du D-Day, les 80 ans du Débarquement en Normandie.
Le Président des Etats-Unis était sur scène, avec son épouse, à côté du couple présidentiel français Emmanuel et Brigitte Macron. C’est là que l’homme de 81 ans a tenté de s’asseoir… dans le vide. Cela aurait pu même être dangereux. Aucune chaise, ni tabouret n’était installé sur scène. Un moment gênant devant les caméras du monde entier.
De nombreux opposants politiques ou simples citoyens s’en donnent à coeur joie via diverses publications en ligne. L’un d’eux souligne qu’en une journée, vidéos à l’appui, Joe Biden a réalisé la prouesse de « vouloir s’asseoir sur une chaise fantôme », d’« oublier ensuite où était son siège », de « parler du nombre deRusses morts en Ukraine » ou encore de « s’éloigner alors qu’Emmanuel Macron saluait les vétérans de l’armée »… Une autre ironise sur le fait que Joe Biden est « totalement prêt » à rempiler pour 4 ans… Pas gagné.
Quand on aime, on ne compte pas. Mais là, c’est un raz-de-marée. On savait que l’officialisation de l’arrivée de Kylian Mbappé au Real Madrid allait provoquer un ouragan médiatique et sur les réseaux sociaux. Finalement, c’est un simple commentaire sur Instagram qui a provoqué un tsunami d’interactions.
Cristiano Ronaldo a beau évoluer désormais (seulement) en Arabie Saoudite, il reste une méga-star du sport mondial. Avec plus de 630 millions d’abonnés sur Instagram, son aura dépasse le cadre du football. Alors quand l’ex-gloire du Real Madrid félicite le Français Kylian Mbappé (177 millions d’abonnés Instagram) pour sa signature au Real Madrid, c’est un déferlement de likes.
Ainsi, Cristiano Ronaldo a battu le record du commentaire Instagram le plus liké (aimé) de l’histoire du réseau social. Une réaction publiée sous le post de Kylian Mbappé qui totalise ce jeudi midi 4,7 millions de likes ! Hors normes. CR7 chasse décidément tous les records…
Ils se connaissent bien. Ils ont déjà fait affaire l’an dernier. Après avoir cédé l’OL à John Textor, Jean-Michel Aulas vient de lui acheter la LDLC Arena, située juste à côté du Groupama Stadium.
C’était un investissement à moyen terme. La LDLC Arena avait coûté 140 millions d’euros à l’Olympique lyonnais. Sauf que cette salle multi-sport attenante au Groupama Stadium n’a rien à voir avec le football. Le boss de l’OL, John Textor, souhaitait ardemment recentré ses activités uniquement sur le football.
Ainsi, l’ancien patron légendaire de l’OL Jean-Michel Aulas vient de conclure le rachat de cette salle, notamment utilisée par l’ASVEL en basket mais aussi pour des concerts majeurs. Un deal signé ce jeudi matin en accord avec Holnest, la holding familiale de Jean-Michel Aulas.
C’est dans un communiqué officiel que John Textor a validé l’opération : « Nous sommes ravis d’avoir conclu cet accord avec Holnest. Depuis notre arrivée à Lyon, nous avons clairement exprimé notre volonté de consacrer l’ensemble de nos capitaux au football. Grâce à cet investissement et à la passion de Jean-Michel et de ses nouveaux associés, nous pouvons nous concenter sur notre objectif de jouer des coupes européennes à Lyon ».
Après avoir déboursé 140 millions d’euros dans une période compliquée pour le club, l’OL reçoit aujourd’hui 160M€. Avec un premier versement avant le 12 juin. De quoi boucler la saison dans une situation financière correcte et faire valider la suite par le gendarme financier du football français (DNCG), une aubaine après la frayeur sportive de début de saison.
Faut-il vraiment attendre qu’un nouveau drame survienne dans le football français pour que les instances réagissent ? Après les nouveaux affrontements violents entre Lyonnais et Parisiens samedi en marge de la finale de la Coupe de France, ce sont des actes de racisme au Groupama Stadium qui choquent le monde entier. Cerise sur le gâteau, Entrevue est aujourd’hui en mesure de vous révéler que le fichier des interdits de stade n’est plus alimenté. Et chacun se renvoie la balle.
Impossible d’avoir une réponse à ce sujet auprès des instances du football français, ce n’est de la responsabilité de personne. « En tout cas, pas de nous », répondent en cœur FFF, LFP ou certains ministères questionnés. Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, ou Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ne semblent pas concernés par cette disparition. Ce fichier national des interdits de stade (FNIS) permettait pourtant depuis 2007 de centraliser les supporters les plus excessifs. Un garde-fou intéressant.
Entrevue a pu accéder à plusieurs mails éloquents concernant la situation des supporters de football interdits de stade. À deux mois des Jeux Olympiques, cet état des lieux inquiète particulièrement. Quand allons-nous régler le problème de la sécurité aux abords et dans les stades français ? Il est aujourd’hui si facile d’y faire entrer un peu n’importe quoi. Et surtout un peu n’importe qui.
À titre d’exemple, un billet pour la finale de Ligue des Champions Liverpool-Real Madrid au Stade de France en mai 2022 a été revendu jusqu’à 1875 fois… Fraude organisée, violence permanente. À qui profite le crime ? Pourquoi personne ne bouge ?
Selon nos sources, auprès de préfets notamment, il n’y a plus « aucune centralisation du fichier des interdits de stade depuis 2017 ». Pour certaines sources, il aurait même été « supprimé en catimini ».
Cela dérangeait visiblement certains clubs, soucieux de ne surtout pas embêter leurs ultras. Jean-Michel Aulas n’aurait pas été contre le fait d’enterrer ce moyen de contrôle embarrassant pour les supporters les plus virulents. Un moyen de s’acheter la paix en tribunes ? Quitte à avoir quelques hors-la-loi à gérer dans ses propres gradins ?
D’après nos informations, c’est en 2017 que l’ancien patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas serait allé rencontrer à ce sujet le ministre de l’Intérieur, Gérard Colomb, par ailleurs ancien maire de Lyon et grand supporter de l’OL. Le fichier disparaît des radars et ne semble alors plus d’aucune utilité. Une décision qui aurait été prise avec l’assentiment de Philippe Diallo, alors président de l’Union Patronale des Clubs Professionnels, et de Noël Le Graet, alors président de la FFF.
Ces dernières semaines, la LFP avançait fort pour finaliser un accord sur la sécurité avec les ministres de l’Intérieur, des sports et de la justice. Cela patine encore. Preuve des bisbilles entre hauts dirigeants du football français ?
Après de multiples coups de téléphone, une source nous indique finalement que le fichier serait en possession de la Direction générale de la police nationale (DGPN). Qui l’aurait enfoui bien au fond d’une pile de dossiers. Et son accès serait hyper « contrôlé ».
Que fait Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et ancien arbitre de très bon niveau, pour aider le football français à soigner ses maux (ici en photo avec les arbitres Stéphanie Frappart et Benoît Millot, à droite) ? Pourquoi ne pas remettre de l’ordre alors que le football français semble confronter à des faits de violence à répétition ?
Aucune information n’est disponible sur la date la dernière mise à jour du Fichier des interdits de stade. Combien de supporters pointent encore dans un commissaria ? Personne n’est en mesure de nous répondre. Alors faut-il s’inquiéter de la situation ? Moue dubitative…
L’événement sur France 2, mardi soir, ce n’était pas forcément le débat entre personnalités politiques. Ce qui restera, notamment sur les réseaux sociaux, c’est le coup de gueule de François Asselineau en seconde partie de soirée.
« Je reçois demain des observateurs qui viennent voir comment sont traitées les élections européennes en France… », démarre fort François Asselineau (Union Populaire Républicaine) dans cet extrait vidéo très relayé, sous les applaudissements de Jean Lassalle.
Avant de poursuivre : « Les huit candidats qui sont passés tout à l’heure ont bénéficié 92% du temps de parole. Cela veut dire que les 30 autres listes ont bénéficié de 8% du temps de parole.C’est un scandale la façon dont se déroulent ces élections européennes, où on vient 5 jours avant le scrutin nous demander notre avis à 23h lorsqu’il n’y a plus personne ».
Des propos qui ont généré des centaines de commentaires et des milliers de vues. « On s’en fiche de ses vues YouTube mais il a parfaitement raison à propos des petits candidats, c’est assez dégueulasse comme traitement », remarque un compte X.
Jean Lassalle a choisi le même ton à l’antenne en direct. Et il s’est également fait remarquer. « Est-ce que vous pouvez vous taire, vous, et me laisser répondre ? », a lancé, agacé, le candidat aux Européennes au journaliste. « Je vous pose une question ! », a réagi Guillaume Daret. « Mais, je réponds monsieur. Je n’ai pas besoin de vous ! », a coupé Jean Lassalle.
Après cet ultime débat, le vote se rapproche, rendez-vous dimanche dans les isoloirs pour le verdict.
Il ne sont pas près de passer leurs vacances ensemble. Kylian Mbappé n’a pas aimé sa dernière saison (forcée ?) au Paris-Saint Germain, le PSG n’a pas aimé ses dernières déclarations. Et ils le font savoir par presse interposée.
Le Paris-SG a décidément du mal avec la fin de parcours de ses stars. Après les départs ratés d’Edinson Cavani, Thiago Silva, Léo Messi ou Neymar Jr., c’est au tour de Kylian Mbappé de quitter le club déçu de leur façon de faire.
Interrogé à ce sujet avant France-Luxembourg, dimanche, match de préparation à l’Euro 2024, le capitaine de l’Equipe de France s’est montré souriant mais tout à fait explicite.
« On me l’a dit en pleine face, on m’a parlé violemment, on me l’a dit », qu’il ne rejouerait plus de la saison 2023-24 tant qu’il ne re-signerait pas au club. Il poursuit : «Luis Enrique et Luis Campos m’ont sauvé. Jen’aurais pas remis un pied sur le terrain sans eux. C’est la vérité, c’est pour ça que j’ai toujours eu cette reconnaissance par rapport au coach et au directeur sportif. »
Il ne veut pas cependant passer pour quelqu’un qui se moque des réalités : « Au PSG, je n’étais pas malheureux, cela serait comme cracher dans la soupe et au visage des gens qui m’ont défendu. J’ai toujours été heureux. Mais des choses et des gens me rendaient malheureux. »
Pour rappel, d’après nos informations, Kylian Mbappé avait toujours prévu de rester trois à quatre saisons maximum au Paris-Saint Germain. Et non sept. Il se voyait bien plus tôt au Real Madrid. Mais le forcing politique et financier a eu raison de ses choix initiaux. Ainsi, il ne comptait absolument pas prolonger encore au club. Chose insupportable pour la direction parisienne.
Nasser Al Khelaifi déclarait déjà en 2021 : « Mbappé ne partira jamais libre et ne sera jamais vendu. » Agacé par les avances du Real Madrid, le PSG avait même été s’offrir Léo Messi, contre tout bon sens collectif. Un choix qui n’a jamais convaincu plus que ça le Français, même s’il a beaucoup d’estime pour l’Argentin.
Ce mardi soir, les déclarations de Kylian Mbappé sont une goutte d’eau qui fait déborder le vase du côté de la capitale. Dans Le Parisien, on apprend d’une source proche du club que le PSG estime que le joueur « n’a absolument aucune classe ».
« Nasser Al Khelaïfi n’a jamais dicté la moindre décision à l’équipe. Luis Enrique l’a même dit lui-même mais malgré tout, Mbappé dit quelque chose et tout le monde imprime comme si c’était la vérité. »
Guerre de communication. À chacun sa vérité. Même s’il est curieux de s’appuyer sur les propos de Luis Enrique comme vérité quand on connaît le degré logique de loyauté que doit l’entraîneur parisien à son employeur. Mais dans ce clash par médias interposés, impossible de trouver un juste milieu tant les deux camps semblent irrémédiablement opposés.