La peur de l’échec ? Ou la volonté sincère de laisser placer au candidat du Rassemblement National ? Alors que Reconquête n’a toujours pas trouvé de terrain d’entente avec le RN, Eric Zemmour annonce ce soir sur CNews ne pas vouloir se présenter aux élections législatives du 30 juin.
Eric Zemmour ne deviendra pas député. C’est une demi-surprise. Déjà en retrait derrière Marion Maréchal-Le Pen pendant la campagne des européennes, Eric Zemmour explique sur CNews, devant son ancienne collègue Christine Kelly, qu’il ne candidatera pas à nouveau pour être élu dans le Var lors des législatives des 30 juillet et 7 juillet.
« Dans ma circonscription de coeur, là où je me suis présenté en juin 2022, c’est à dire dans le Var, il y a un sortant du Rassemblement National, je ne voudrais pas faire barrage à l’éventuelle élection d’un député du Rassemblement National », détaille Eric Zemmour.
Il précise ensuite ne rien demander, « ni circonscription », « ni poste ministériel » : « Je n’ai rien demandé depuis dimanche, depuis que j’ai appelé à une coalition ».
Une première dans l’histoire. Un marathon dans le marathon. Le samedi 10 août, vers 21h, 40 048 coureurs vont s’élancer pour le premier marathon des Jeux Olympiques et Paralympiques réalisé par des sportifs amateurs. Et ce, sur le même parcours que celui des professionnels.
20 024 coureurs sur 42,195 km et 20 024 coureurs tirés au sort pour courir le 10 km. Les médailles des finishers viennent d’être dévoilés.
Paris 2024 s’est associé à Orange pour organiser ce marathon unique dans l’histoire des Jeux Olympiques. Un Marathon pour tous avec une parité totale hommes-femmes. Et un top départ prévu l’avant dernier jour des JO, entre les marathons hommes (samedi matin) et femmes (le dimanche matin, dernier jour des Jeux). Ceux des professionnels, qui ont prévu de courir à une toute autre allure…
Ce mardi, Orange a dévoilé les médailles de cette course inédite. Deux modèles différents selon le parcours. Une vidéo qui a de quoi motiver un peu plus les 40 048 heureux élus.
Chaque médaille pèse 150 grammes pour 85 millimètres de hauteur et 77 millimètres de largeur. Un souvenir très particulier de cette épreuve qui s’annonce difficile. Jamais un marathon olympique n’avait connu de tels dénivelés. Avec notamment la célèbre côte de la route du pavé des gardes dans le sens Versailles-Paris. Avec des pourcentages entre 9% et 15% par endroits. Bon courage !
Les partis politiques s’organisent. Alors que se profilent les législatives les 30 juin et 7 juillet, chaque camp met en place à la hâte sa stratégie pour obtenir le plus de députés possibles. Les parties de gauche se sont déjà mis d’accord.
Emmanuel Macron a surpris la France entière. En annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat a décidé de redonner le pouvoir aux Français. Ils sont appelés à voter les dimanches 30 juin et 7 juillet. Alors après les résultats (attendus) des européennes, les parties multiplient les rendez-vous pour s’entendre.
Si le Président de la République a clairement ouvert les portes du pouvoir à l’extrême droite, la gauche est bien décidée à réagir. Dés ce lundi matin, plus de 350 personnalités appelaient dans une tribune au « Monde », au rassemblement pour proposer une alternative crédible.
Ce lundi soir, plusieurs parties ont accordé leurs violons. Le PS, le PCF, EELV et LFI viennent d’annoncer des candidatures uniques dans chaque circonscription au premier tour des législatives. Un coup de tonnerre afin de créer un nouveau « front populaire ». Une liste apte à rassembler « toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes ».
Il leur a fallu plusieurs heures de négociations. Ils sont tombés d’accord. Le Parti socialiste, le Parti communiste, les Ecologistes et La France insoumise ont finalement publié leur communiqué à 22h36.
« Nous appelons à la constitution d’un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes » afin de « construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite », écrivent les partis signataires.
Le quotidien Libération titre ainsi ce mardi matin pour « Faire Front Populaire ». Le député Laurent Ruffin, Manuel Bompard (LFI) et bien d’autres relayent via leurs réseaux sociaux la nouvelle aliance. Face à l’urgence de la situation, les gauches semblent enfin faire cause commune.
Alors que le mercato de football vient d’ouvrir ce lundi 10 juin en France, les clubs ne se ruent pas sur les premiers transferts. La faute à des droits TV toujours pas décidées du côté des diffuseurs et de la Ligue de Football Professionnel (LFP). La peur envahit les responsables des budgets des clubs. Pour certains, les droits TV représentent jusqu’à 60% de leur budget. Entrevue se propose de leur faire une liste non exhaustive de jeunes joueurs sur qui foncer…
Il y a les stars et… les futures stars. Les jeunes à fort potentiel. Ceux sur qui miser pour entrevoir ensuite une forte plus-value. Une stratégie prisée par les clubs français, tant le vivier de footballeurs de talent est impressionnant.
Entrevue tente aujourd’hui de vous faire un bref état des lieux des futures pépites du football. Si on sait qu’environ 95% des joueurs de l’équipe de France U16 (moins de 16 ans) ne seront même pas professionnels, il faut donc relativiser un peu… Mais les quelques noms soufflés par plusieurs agents et grands spécialistes du football ne laissent personne insensible.
Commençons par le Français Joane Gadou, qui va jouer la finale U19 avec le PSG contre Auxerre (à Brive le 16 juin), fait partie des joueurs les plus suivis. Difficile pour un club français d’aller le faire signer puisqu’il est déjà dans le club le plus huppé de l’Hexagone. Pour autant, un prêt pourrait être envisageable pour ce défenseur central d’1m95 (17 ans).
Ce Suisse n’a que l’embarras du choix. Nelson Savonnier, 16 ans, évolue jusque là au Lausanne Sport. Mais vu le nombre de clubs intéressés, il devrait bien vite se laisser séduire par les sirènes étrangères. Son entourage doit actuellement choisir entre les propositions concrètes d’Arsenal (Angleterre) ou du Torino (Italie). Mais au moins deux clubs français, un autre club italien (la Roma ?) et un club allemand (Leipzig) sont sur les rangs. Avec des offres plus ou moins abouties.
En parlant d’Arsenal, les Gunners possèdent une jeune homme bourré de talent : Ethan Nwaneri. Milieu offensif seulement âgé de 17 ans. Et déjà une côte autour de 8 millions d’euros selon Transfermarkt. Un vrai bolide du haut son 1m65. Il va être difficile d’aller le faire partir de Londres.
Toujours en Angleterre, un autre jeunes dont les recruteurs parlent également beaucoup : Stefan Mfuni, défenseur central de 16 ans. Déjà dans les rangs de Manchester City, club souvent à l’affût. Gaucher, dôté d’une forte personnalité sûr et en dehors des terrains. S’il ne trouvait pas un peu de temps de jeu chez les Citizens, certains clubs pourraient bien vite lui en offrir.
Au Portugal, régulière terre de grands espoirs du football, deux jeunes sont également observés par de nombreux clubs. Le milieu offensive Rodrigo Moran’a que17 ans mais évolue déjà en réserve au FC Porto. Il a tout d’un grand. Technique en mouvement, justesse face au but… Certains l’évaluent déjà à 100 millions d’euros ! Seul un club richissime pourra le récupérer. Real Madrid ? Paris-Saint Germain ? Manchester City ? Faites vos jeux.
Enfin, non pas au FC Porto mais du côté du Sporting Lisbonne : Geovany Quanda, 17 ans lui aussi. Ailier portugais, originaire de Guinée-Bissau, il a marqué les esprits en sélection nationale U17.
Entre des débats autour de la dissolution du gouvernement et un match amical France-Canada en football, TF1 a vite fait son choix. La politique avant tout. De quoi agacer bon nombre de suiveurs des Bleus. Mais une décision assumée.
Le Parisien nous dévoile les coulisses de cette prise de décision très clivante. Si certains estiment que les débats politiques et l’enjeu des élections européennes valait la peine de ne pas diffuser le début du match entre la France et la Canada (0-0), à quelques jours d’un Euro de football diffusé en partie sur TF1, d’autres estiment que TF1 aurait dû réagir autrement.
D’abord parce que la décision avait de dissoudre le gouvernement avait déjà été annoncée par le Président Emmanuel Macron. Ainsi, les débats pouvaient tout à fait suivre sur LCI, la chaîne info du groupe TF1. Ensuite, parce que le groupe TF1 possède aussi les chaînes TMC ou TFX : le match aurait pu être programmé sur une autre chaîne gratuite sans encombre.
Les téléspectateurs de TF1 ont dû attendre plus de 21h30 pour regarder la rencontre… en différé ! À l’ère d’Internet et des notifications, inutile de ne pas diffuser un match amical en direct. France-Canada était donc à suivre avec un quart d’heure de retard. Déjà que le spectacle du match était déceptif, alors là…
Interrogé par Le Parisien, un salarié de la chaine explique sans détour la raison de ce choix éditorial peu populaire : « On ne va pas s’emmerder avec un match amical alors qu’il y a dissolution ». Curieuse façon de parler et de respecter les fans de football, très énervés via les réseaux sociaux, surtout qu’Emmanuel Macron avait fini de prononcer son discours depuis plusieurs minutes.
«L’actualité prime toujours. Et l’actualité principale, c’est évidemment la dissolution. Donc c’est normal d’informer les téléspectateurs. L’erreur aurait été de ne pas le faire », poursuit-il sans faire de mea culpa. Pas sûr que les téléspectateurs l’aient entendu de cette oreille. Eux qui ont ensuite mis TF1 en tête des audiences avec ce match de football. Loin devant le débat électoral de France 2.
Malgré le couac de la diffusion en différé de France-Canada, les Français avaient visiblement besoin de se changer les idées. TF1 s’affiche ainsi large leader des audiences de la soirée.
Malgré l’agacement total des fans de football, déçus de ne pas voir le coup d’envoi de France-Canada en direct, TF1 a fait carton plein. Avec 4,4 millions de téléspectateurs en moyenne, la première chaîne se place en tête des audiences de ce dimanche soir.
Si le match France-Canada n’a pas été diffusé en direct au moment du coup d’envoi (21h15) -car TF1 souhaitait poursuivre encore un peu le décryptage de l’annonce de dissolution de l’Assemblée nationale-, ça n’a pas empêché les Bleus d’attirer le record de téléspectateurs de la soirée.
La soirée électorale de France 2 totalise 2,9 millions de téléspectateurs alors que l’athlétisme sur France 3 et Zone Interdite sur M6 sont sous les 1,7 millions.
Certains avaient cru à un poisson d’avril. Le 1er avril 2023, un article de Politis nous informait déjà de la volonté du parti présidentiel de placer le Rassemblement National (RN) à Matignon, afin de mieux l’exposer et de faire chuter Marine Le Pen. Emmanuel Macron est-il passé à l’acte ?
Dans cet édito du site Politis, dés avril 2023, on nous informe de cette idée folle : « Ce qui nous arrangerait, c’est une dissolution et un score suffisamment haut pour le RN, pour qu’on puisse mettre Le Pen à Matignon. Qu’on montre qu’elle est incompétente, comme ça on la décrédibilise pour 2027. Et elle devient inopérante. Donc plus de problème. »
Une source secrète au sein de Renaissance avait glissé l’information au journaliste de Politis. De quoi en étonner plus d’un. Une stratégie politique osée mais envisagée. Et désormais mise en oeuvre. La stratégie est claire mais le jeu, plus que dangereux.
Si Politis cite «un membre à la tête d’un bureau départemental en région parisienne de Renaissance et, par ailleurs, conseiller national du parti présidentiel », qui «ne fait pas partie du petit état-major rassemblé autour d’Emmanuel Macron, mais quand même », l’information fait tilt ce matin dans les esprits de beaucoup de citoyens français. Quelques heures après ce coup sur la tête. La France a massivement voté en faveur de Jordan Bardella et du Rassemblement National aux Européennes 2024. Une sanction collective contre la majorité.
D’autres vont aujourd’hui encore plus loin que les secrets de Politis. L’ancien banquier Jérôme Kerviel a une autre idée en tête pour le futur d’Emmanuel Macron. Laisser le RN au pouvoir jusqu’en 2027 pour mieux se représenter une troisième fois ! Hautement improbable.
Drôle de dernière répétition générale avant l’Euro. À Bordeaux, l’équipe de France réalisait une dernière revue d’effectif avant de jouer l’Autriche, le lundi 17 juin. Un match qui n’a pas permis d’apprendre grand chose, sauf à vérifier l’importance de Kylian Mbappé.
Après une facile et logique victoire face au Luxembourg (3-0), jeudi, les Bleus de Didier Deschamps avaient une dernière rencontre amicale pour effectuer les derniers réglages avant l’Euro. Pas évident que cette dernière répétition ait servi à grand chose. Incapable de marquer, ni de porter un danger permanent sur le but canadien, l’équipe de France a étalé certaines lacunes.
Sans Kylian Mbappé, laissé sur le banc suite à quelques soucis physiques, Didier Deschamps avait choisi une attaque Thuram-Giroud-Dembélé. Largement assez de qualités pour embêter la défense canadienne, belle équipe certes, mais sans génie. Problème, l’équipe de France a encore une fois manqué de créativité face à une défense regroupée.
Seule statistique finalement à retenir : ce match était le dernier d’Olivier Giroud sur le sol français avec le maillot des Bleus. Lui qui a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale après l’Euro. Il rejoindra d’ailleurs ensuite son ami Hugo Lloris à Los Angeles (MLS).
À retenir quand même, côté football, la présence toujours utile d’un Ngolo Kanté. L’occasion nette de Marcus Thuram, sans réussite. Les bons gestes défensifs de William Saliba. Théo Hernandez est sorti à la mi-temps suite à un coup reçu, Ferland Mendy l’a supplée. Rendez-vous le lundi 17 juin, face à l’Autriche, pour le premier match de la France dans cet Euro 2024.
Gros couac pour TF1. En raison des résultats des élections européennes, la chaîne a choisi de se focaliser sur les annonces du Président Emmanuel Macron et non sur la diffusion de France-Canada. Du jamais vu. Ainsi, les téléspectateurs n’ont absolument pas compris qu’aucune chaîne du groupe TF1 ne prenne la relève pour diffuser la rencontre à l’heure. Ainsi, à 21h15, aucune chaîne française ne diffusait le match des Bleus. TF1 a attendu la 12e minute de jeu pour passer au match… en différé ! De quoi agacer prodigieusement les fans de football. Alors même que ceux qui voulaient suivre les débats politiques auraient pu le faire aisément via LCI, la chaîne info du groupe TF1.