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« No Pasarán » : Le rap français contre l’extrême droite

No Pasarán. Le morceau vient d’être dévoilé. Une vingtaine de rappeurs français s’associent l’histoire d’une chanson, contre l’extrême droite.

Au lendemain du premier tour des élections législatives, une partie du rap français s’engage dans la bataille. une chanson contre l’extrême droite. Le morceau reprend le slogan chanté notamment place de la République à Paris, dimanche soir, celui des opposants à Franco, en Espagne, en 1936.

Parmi ce collectif d’une vingtaine de rappeurs, on retrouve plusieurs têtes d’affiche comme Sofiane, Zola, Soso Maness ou encore les illustres Mac Tyer, Akhenaton, Pit Baccardi et Seth Gueko.

Le titre est rempli de messages à l’encontre de Jordan Bardella. Rimes faciles, punchlines efficaces comme le célèbre « Jordan, t’es mort » de Cédric Doumbé. Une chanson orientée contre le Rassemblement national, la famille Le Pen ou encore Éric Zemmour.

« No Pasarán, car nous n’avons plus le choix », « j’ai fait un cauchemar, j’ai oublié d’aller voter »… Akhenaton : « Le monde penche à droite et nos rêves leur clan les ont pendus. Rien a changé, je préfère la main tendue au bras tendu. »

Les artistes ont commencé à produire ce morceau de 9’43 » au lendemain des élections européennes, anticipant la victoire du RN au premier tour des élections législatives. Tous les revenus issus de ce titre seront reversés à la fondation Abbé Pierre.

« Qui c’est qui taclera Mbappé au tibia ? » : La Belgique dérape et s’excuse

Pas besoin de plus d’animosité, la France et la Belgique sont déjà assez ennemies sur les terrains de football. Mais un humoriste belge suscite la polémique pour une phrase controversée. Une blague qui a valu des excuses très rapides du camp belge…

En attendant le rendez-vous de lundi, 18h, pour ce choc des huitièmes de finale de l’Euro, tout se passe sur les réseaux sociaux. Une vidéo publiée par les Diables Rouges fait beaucoup parler. En cause, une vidéo où le milieu de terrain belge Amadou Onana apparaît aux côtés de Pablo Andres, un humoriste belge.

Ce dernier lui demande « Qui c’est qui taclera Mbappé au tibia ? », le footballeur lui répond « C’est Amadou Onana ». Humour ou pas humour, les propos passent mal. Notamment sur les réseaux sociaux. On l’aurait parié.

La Fédération belge n’a pas voulu gérer une nouvelle polémique avec les Bleus. Très vite, elle a fait supprimer cette vidéo. Une vidéo qui a suscité du malaise chez beaucoup de supporters des deux camps.

« Une vidéo a été postée hier sur les réseaux sociaux, dans laquelle Amadou Onana parle de tacler Mbappé au tibia. La Fédération travaille depuis plusieurs années maintenant avec Pablo Andres. Ses vidéos ont toujours été à vocation humoristique. Celle publiée sur nos réseaux était également humoristique. Elle n’a pas été bien comprise et nous avons décidé de supprimer la vidéo. Nous présentons nos excuses si des gens ont pu être offensés », a précisé la Fédération belge aujourd’hui, juste avant la conférence de presse de Johan Bakayoko. Histoire de couper court à toute polémique superflue, à 48 heures de ce grand match.

Les Bleus ont rendez-vous avec les Diables Rouges pour la troisième fois en six ans en phase finale de grande compétition internationale. Victorieux en 2018 puis en 2021, la France rêve de jouer un troisième mauvais tour à cette génération belge.

Orages violents : 34 départements placés en état d’alerte

Restez chez vous. 34 départements viennent d’être placés en vigilance orange par Météo-France ce samedi. Et 14 départements le sont déjà pour dimanche. Fortes précipitations, éclairs, vents violents et chutes de grêle sont attendus.

Météo-France place ce samedi 34 départements en vigilance orage. Alors que beaucoup d’images provenant notamment de la région lyonnaise ont été diffusées via les réseaux sociaux pour alerter sur la violence de ces nouvelles intempéries.

La vigilance orange, concernant de violents orages, a donc été étendue à 34 départements pour la journée de ce samedi 29 juin. Voici la liste des départements concernés par cette alerte Météo-France :  Vienne, Cher, Nièvre, Landes, Gironde, Charente-Maritime, Doubs, Territoire de Belfort, Haute-Marne, Aube, Haute-Saône, Ardennes, Marne, Meuse, Bas-Rhin, Moselle, Allier, Ain, Cantal, Charente, Deux-Sèvres, Yonne, Côte-d’Or, Jura, Saône-et-Loire, Vosges, Meurthe-et-Moselle, Lot, Aveyron, le Tarn, le Puy-de-Dôme, la Loire et le Rhône.

Sur ces images de Lyon Météo, on peut voir des grêlons très impressionnants. Ci-dessous, également des images d’orages, vendredi dans le Puy-de-Dôme, avec des éclairs captés par de très bons photographes.

De fortes pluies sont attendues dans ces départements. Avec parfois 50 à 80 millimètres d’eau.

Cette zone d’orages va balayer la France d’ouest en est. Seules les régions allant de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais, ainsi que la Corse, resteront épargnés.

Dans les coulisses de l’ouverture de la plus grande boutique de Paris 2024

Midi pile. Les premiers visiteurs font leur entrée sous les vivats des vendeurs et les crépitements des appareils photos de journalistes. Le megastore de produits sous licence officielle Paris 2024 vient d’ouvrir sur les Champs Elysées. Entrevue a assisté à l’inauguration.

Il fait chaud, très chaud, en bas de l’avenue des Champs Elysées, en cette fin de matinée. Ce jeudi, les touristes se demandent bien pourquoi autant de médias se massent près de ce drôle de bâtiment, situé à hauteur du Grand Palais, dans une zone désormais interdite aux voitures. Le président de Paris 2024, Tony Estanguet arrive pour inaugurer le megastore, la plus grande boutique Paris 2024 de France.

« C’est beaucoup d’émotions de partager cette ouverture avec vous », insiste le président des Jeux au micro, à côté de la flamme olympique, avant de sortir ensuite pour couper le ruban.

Voilà un vaste magasin qui répertorie plus de 1000 produits consacrés aux Jeux Olympiques : pin’s, t-shirts, shorts, gourdes, serviettes, peluches, tours Eiffel, bougies, etc. C’est la douzième ouverture sur environ 150 magasins Paris 2024 attendus dans toute la France cet été.

Les produits sont pour tout public : à partir de 5 euros. Des gadgets bien touristiques mais aussi quelques pièces de collection. Comme les pièces de la monnaie de Paris. Attention, en tant que partenaire des Jeux, la marque de cartes bancaires Visa s’est aussi imposée en tant qu’unique possibilité de paiement par carte dans ce lieu. Exit Mastercard ou American Express.

Devant le megastore, il est 11h50 quand Tony Estanguet s’empare des ciseaux. Le ruban est coupé ! C’est officiel, la boutique est ouverte. Les vendeurs sont à pied d’oeuvre, en français, en anglais, avec le sourire. C’est l’image de la France qui est en jeu.

Boutique éphémère « Megastore Paris 2024 » ouverte tous les jours de 10h à 22h.

Kylian Mbappé demande 100 millions au PSG : comment tout va s’arranger ?

En plein match des Bleus, vendredi soir face aux Pays-Bas, L’Equipe publiait une curieuse information : Kylian Mbappé met en demeure le Paris-Saint Germain pour non paiement de ses derniers salaires et primes.

100 millions d’euros. C’est la somme demandée par le camp Mbappé via cette mise en demeure envoyée au club parisien par son conseil. Et dont L’Equipe s’est fait l’écho en plein match Pays-Bas/France (0-0). L’histoire finit donc mal, comme annoncé. Depuis l’été 2021, Kylian Mbappé toque à la porte de son employeur pour lui expliquer qu’il serait judicieux pour tous de se séparer. Un deal gagnant-gagnant : Un transfert record pour Paris, une arrivée planifiée au Real Madrid pour le joueur. En quelque sorte. Mais tout cela a trop traîné.

Le Paris-Saint Germain, ère qatarie, avait cette Coupe du monde 2022 dans le viseur. Il fallait posséder certaines stars amenées à briller là-bas. Dont Kylian Mbappé. Interdiction, donc, de le laisser partir avant. Il a même fallu que l’émir du Qatar (et Emmanuel Macron) le raisonne à coups de millions…

Sauf que les millions ne sont jamais le choix du coeur. Ou pas toujours. Chaque homme possède un prix, dit-on. Alors Kylian Mbappé a attendu sagement la fin de son contrat pour finalement signer libre, cet été, dans son club de coeur. Le PSG n’a pas trop aimé : le joueur a été envoyé sur le banc des remplaçants et son départ n’a pas été célébré à sa juste valeur. Ni célébré du tout, d’ailleurs.

Vendredi soir, on apprend donc dans L’Equipe que tout cela se termine entre avocats. Une mise en demeure « transmise à la Ligue de football professionnel, le camp Mbappé s’appuyant sur l’article259 de la charte du football professionnel disposant que les salaires doivent être versés par les clubs aux joueurs sous contrat au plus tard le dernier jour de chaque mois, dans les conditions du droit commun. »

Si Kylian Mbappé avait bien proposé de renoncer à 55M€ brut de primes, l’été dernier, il l’a fait sous certaines conditions. Et aucun avenant au contrat n’a été signé. Un accord oral bien vite tombé à l’eau dans son esprit. Le PSG ayant décidé depuis fin janvier de ne plus le faire jouer tous les matchs. Alors que l’entraîneur Luis Enrique disait encore tout le contraire quelques semaines auparavant…

À l’été 2023, Kylian Mbappé se trouve une nouvelle fois à un an de la fin de son contrat. L’idéal pour tous aurait été de le laisser partir contre une grosse somme d’argent, environ 180M d’euros. Mais Paris s’y refuse encore. Et l’attaquant ne souhaite pas prolongé une nouvelle fois, tout en signant une clause de départ fixe. Il en a marre.

Aujourd’hui, il réclame donc au PSG de régler avant le 30 juin l’ensemble des primes et des salaires qui restent dus au meilleur buteur de son histoire. Car le club a soudainement décidé depuis le mois d’avril de ne plus le payer… Le Paris-SG estime que des négociations sont en cours. D’après le camp Mbappé, l’imbroglio représente environ 100M€ ! Rien que ça.

Sans Mbappé, les Bleus sont muets (0-0)

Des occasions ratées, une grosse frayeur et un match nul 0-0, le premier de la compétition. L’équipe de France et les Pays-Bas se quittent dos à dos dans ce deuxième match de la poule D de l’Euro 2024.

Antoine Griezmann va mal dormir. Trois occasions nettes. Trois échecs. Cela lui est rarement arrivé pendant sa carrière. À 33 ans, Grizou portait le brassard de capitaine, en l’absence de Kylian Mbappé, préservé suite à sa blessure au nez, lundi, et placé jusqu’au bout sur le banc des remplaçants.

L’équipe de France est bien entrée dans son match, avec intensité et justesse. Les occasions sont là : un tir de loin bien senti, une balle en or qu’Adrien Rabiot préfère tenter d’offrir à Antoine Griezmann au lieu de marquer. Avec un N’Golo Kanté toujours aussi percutant et le retour d’Aurélien Tchouaméni, l’équipe de France avait de quoi remporter la bataille du milieu.

Mais en positionnant Adrien Rabiot dans un rôle hybride de milieu gauche, milieu axial, Didier Deschamps ne s’est-il pas trompé ? Le remix du rôle de Blaise Matuidi à la Coupe du monde 2018 n’a pas fonctionné. Car le milieu de la Juventus Turin (en fin de contrat au 30 juin) s’est retrouvé dans des positions très offensives inhabituelles pour lui. Et il n’a pas été décisif dans ces zones clés. Pas un hasard.

Ni Antoine Griezmann, ni Marcus Thuram n’ont pu trouver le chemin des filets. Pas plus qu’Ousmane Dembélé, dont c’est assez habituel. Ce dribleur né n’a, une nouvelle fois, pas assez pesé, ni effectué les bons choix. Dans ces conditions, malgré les occasions franches, les Bleus auraient pu être punis et ne pas ramener ce point du match nul.

En seconde période, la bataille est rude. Xavi Simons (qui appartient au PSG mais évolue à Leipzig) pense ouvrir le score d’une reprise limpide. Mais un coéquipier du Néerlandais gêne Mike Maignan, une position de hors jeu signalée logiquement via la VAR.

Les entrées tardives d’Olivier Giroud ou de Kingsley Coman ne permettent pas aux Bleus de prendre les devants. Mais avec de telles ressources offensives (Bradley Barcola et Kylian Mbappé n’ont pas été utlisés), cela laisse quelques regrets. Les supporters en attendaient encore plus des finalistes de la dernière Coupe du monde.

Premier 0-0 de l’Euro 2024, ce score ne fait pas les affaires des Bleus, deuxième du groupe. Un match clé qui n’a pas tourné en la faveur des tricolores. Les Bleus affronteront la Pologne mardi soir. Des Polonais qui sont les premiers éliminés de la compétition. Un match sans enjeu pour eux, un match plein d’enjeux pour l’équipe de France.

Pourquoi Kylian Mbappé ne pourra pas porter son masque tricolore pour Pays-Bas/France ?

Jouera, jouera pas. Kylian Mbappé reste incertain pour débuter la rencontre de ce soir, Pays-Bas/France, dans le cadre de l’Euro 2024. Après son choc au nez énorme, reçu face à l’Autriche, lundi soir, le capitaine des Bleus portera dorénavant un masque. Mais pas celui entrevu à l’entraînement.

Kylian Mbappé, Olivier Giroud ou Marcus Thuram à la pointe de l’attaque des Bleus, ce soir, face aux Pays-Bas ? Rendez-vous à 21h, ou un peu avant, pour connaître la composition d’équipe choisie par Didier Deschamps.

Après son énorme coup reçu au nez, dans un duel tête contre épaule entre Kylian Mbappé et Kevin Danso, lundi soir, l’attaquant de l’équipe de France a été sérieusement touché. Les images étaient inquiétantes. Nez cassé. Mais comme l’ont déjà démontré de nombreux sportifs (basketteurs, rugbymen ou autre), le retour à la compétition est possible assez rapidement.

De là à voir le capitaine des Bleus dés ce soir face aux Pays-Bas ? Cela reste une possibilité suite à l’entraînement d’hier. Les supporters de l’équipe de France ont donc aperçu Kylian Mbappé, tout sourire, avec un magnifique masque tricolore. Afin de le protéger des chocs, quand même.

Le hic, c’est que vous ne verrez pas ce masque ce soir. En compétition officielle, l’UEFA reste très rigide. Interdiction d’arborer des fantaisies ou tout simplement les couleurs de votre pays ! Seul un masque uni sera permis. Dommage, ce sera moins festif. Et moins remarqué.

La France a rendez-vous avec les Pays-Bas, ce soir, 21h. Deuxième match de poules, après la victoire 1-0 face à l’Autriche. Un nul ou une victoire enverrait déjà les Bleus en 8e de finale.

« Sauvez l’Arménie », une centaine de personnalités en appel à Emmanuel Macron

Un appel à l’aide. Une centaine de personnalités de tout milieu ont publié une lettre ouvert au Président de la République, dans Le Point. Élus de tout bord, stars du ciné, de la musique, journalistes ou avocats, ils lancent l’alerte concernant la survie de l’Arménie.

Un petit pays peuplé d’environ 3 millions d’habitants. L’Arménie, berceau du Christianisme, est entouré de deux pays totalitaires, la Turquie et l’Azerbaïdjan. Ce dernier étant classé parmi les pires pays au monde en termes de droits de l’Homme, droits de la presse, droits des femmes, pluralité, etc. L’Arménie est aujourd’hui menacée à l’intérieur de ses frontières, alors que l’Azerbaïdjan revendique violemment certains territoires stratégiques.

Tout cela fait suite à l’épuration ethnique menée contre les 130 000 habitants d’Artsakh, expulsés par la force de leurs terres ancestrales, en 2023. L’Azerbaïdjan, pays dont Staline a créé les frontières arbitrairement après la première guerre mondiale, n’a jamais accepté la présence de l’Arménie millénaire. Le gouvernement Aliyev ayant inscrit la haine des Arméniens dans les manuels scolaires, dés le plus jeune âge.

Dans Le Point, cette lettre ouverte est celle de Français, parfois d’origine arménienne, conscients de l’urgence de sauver un pays ami de la France. Entrevue se propose de vous la partager.

« Élus de tous bords politiques et représentants de la société civile, nous avons par la présente l’honneur de solliciter votre bienveillante attention sur une situation d’urgence qui inquiète nombre de républicains et de défenseurs des droits de l’homme français : celle de la survie de l’Arménie.

Nous connaissons votre engagement sur le sujet, et les efforts humanitaires, politiques et diplomatiques que déploie sous votre mandat la France pour aider ce pays ami, en butte aux menaces que font peser sur son existence des forces se réclamant du panturquisme, dont le fer de lance se trouve actuellement à Bakou. Nous vous remercions en particulier de votre initiative visant à apporter une assistance militaire à caractère défensif à cet État, en permettant la fourniture de certaines armes ainsi que la formation dans nos meilleures écoles de soldats arméniens.

L’Arménie, un pays si proche de nous

Mais il est, hélas, à craindre que ces efforts ne suffisent pas à inciter le régime Aliev à renoncer à ses projets expansionnistes et criminels. Jouissant d’une réelle supériorité militaire, acquise notamment grâce à ses revenus gaziers et pétroliers et au soutien de l’État turc, l’Azerbaïdjan est plus tentée que jamais par l’option de l’escalade militaire. D’autant que le nettoyage ethnique de la population arménienne du Haut-Karabakh s’est avéré payant à ses yeux, et que l’ouverture à la démocratie de l’Arménie l’a isolée, en la mettant en délicatesse avec son allié stratégique russe traditionnel. Il s’ensuit pour elle une situation dangereuse, confinant au risque d’effacement, cent ans après le génocide de 1915.

Cette forte probabilité, si elle venait à se réaliser, ne constituerait pas seulement une catastrophe absolue pour nos frères d’Arménie, un pays si proche de nous par son histoire et ses valeurs ; elle représenterait un terrible échec pour l’humanité, et par conséquent pour la France, l’Europe et l’ensemble des puissances qui œuvrent au respect du droit international et à la victoire de la justice sur la force.

Monsieur le président de la République, si la situation nous paraît suffisamment grave pour vous alerter, l’espoir est toujours de mise tant que le pire ne s’est pas produit. Aussi croyons-nous qu’il est encore temps, sur ce front, de conjurer le danger en donnant l’exemple d’une mobilisation encore plus forte au côté de l’Arménie. Voilà pourquoi nous plaidons en ces lignes pour l’envoi d’une force militaire française au sein de cette nation sœur. Un contingent de paix, dont la présence effective, viserait à dissuader ceux qui envisageraient de s’en prendre à l’Arménie.

Nos armées, déjà présentes dans un certain nombre de pays, sont habituées aux missions de maintien de la paix et à l’action humanitaire. Il nous semble qu’en faisant aussi flotter le tricolore dans ce pays en danger, tout en y affirmant leur vocation exclusivement pacifique, elles y feraient revivre le souffle de l’espoir, de la solidarité et de la liberté, et qu’elles renforceraient par là même notre propre système immunitaire contre les vents mauvais du totalitarisme, de l’obscurantisme et du repli sur soi.

En vous remerciant de votre attention, et en vous priant d’agréer monsieur le président, l’expression de notre haute considération. »

*Signataires :

Anne Hidalgo, maire de Paris
Élisabeth Badinter, philosophe
Bernard Kouchner, ancien ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France
Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France
Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Éric Ciotti, président des Républicains, questeur de l’Assemblée nationale, député des Alpes-Maritimes
Bernard-Henri Levy, écrivain
Pascal Bruckner, philosophe
Jean-François Colosimo, théologien, écrivain, éditeur
Christian Estrosi, maire de Nice
François-Xavier Bellamy, eurodéputé français
Robert Guédiguian, cinéaste
Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, directeur du laboratoire de la République
Bruno Le Roux, Ancien ministre de l’Intérieur
Laurence Rossignol, sénatrice du Val-de-Marne, ancienne ministre des Familles, de l’Enfance, des Droits des femmes
Dominique Sopo, président de SOS Racisme
Mario Stasi, président de la Licra
Simon Abkarian, acteur
Marc Alpozzo, philosophe, essayiste
Monique Atlan, écrivaine
Fabrice Balanche, géographe, maître de conférences à l’Université Lyon-II
Nektar Balian, 4e adjointe au maire d’Arnouville
Dominique Baqué, philosophe, critique d’art
Nicolas Bary, réalisateur et scénariste
Shani Benoualid, association #JeSuisLà
Étienne Blanc, sénateur du Rhône
Patrick Bloche, Adjoint à la Maire de Paris
Elise Boghossian, fondatrice d’EliseCare
Anne-Laure Bonnel, Réalisatrice
Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice
Colombe Brossel, sénatrice de Paris
Jean-Christophe Buisson, journaliste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine
Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès
Luc Carvounas, maire d’Alfortville
Danièle Cazarian, ancienne députée du Rhône
Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement de Paris
Julie Couturier, avocate
Jeanne D’Hauteserre, maire du 8e arrondissement de Paris
Nicolas Daragon, maire de Valence
Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice de Paris
Léon Deffontaines, tête de liste de la Gauche unie pour le monde du travail aux élections européennes
Mickaël Delafosse, maire de Montpellier
François Devedjian, avocat
Roger-Pol Droit, philosophe, écrivain
Vincent Duclert, historien, chercheur à l’EHESS
Lamia El Araje, première secrétaire fédérale du Parti socialiste de Paris
Frédéric Encel, géopolitologue
Raphaël Enthoven, philosophe
Rémi Féraud, sénateur de Paris
Berivan Firat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F)
Lef Forster, avocat
Brigitte Fossey, actrice
Caroline Fourest, journaliste
Michel Fournier, président de l’Association des maires ruraux de France, maire de Voivres
Roman Frayssinet, humoriste
Jean-Marc Germain, eurodéputé français
Alexis Govciyan, conseiller de Paris, élu du 9e arrondissement
Virginie Guillaume, présentatrice
Jean-Jacques Guillet, maire de Chaville
Cyril Hanouna, présentateur
Stéphane Hasbanian, avocat
Pierre Henry, président de France Fraternité
Isabelle Ithurburu, présentatrice
Paula Jacques, écrivaine
Jarry, humoriste
Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence
Bernard Jomier, sénateur de Paris
Patrick Karam, vice-président du conseil régional d’Île-de-France
Robert Kechichian, réalisateur
Daniel Keller, ancien grand maître du Grand Orient de France
Georges Kepenekian, conseiller municipal de la ville de Lyon – Élu du 3e arrondissement
Marc Knobel, historien
Nathalie Krikorian-Duronsoy, historienne et philosophe politique
Pascal Légitimus, comédien
Eric Lejoindre, maire du 18e arrondissement de Paris
Nathalie Loiseau, eurodéputée française
Mathieu Madenian, humoriste
Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air et conseiller départemental
Jacky Mamou, président d’Urgence Darfour et ex-président de Médecins du monde
Hélène Mannarino, animatrice
André Manoukian, artiste
Chris Marques, sanseur
Alexandra Martin, députée des Alpes-Maritimes
Éric Marty, écrivain, universitaire
Evagoras Mavrommatis, président de la communauté Chypriote de France et du reste de l’Europe
Ophélie Meunier, présentatrice
Jean-Pierre Mignard, avocat
Claude Mutafian, historien
Éric Naulleau, écrivain
Vincent Nioré, avocat
Nicolas Offenstadt, historien français
Richard Orlinski, artiste
Pierre Ouzoulias, vice-président du Sénat, sénateur des Hauts-de-Seine
Benjamin Patou, homme d’affaires
Caroline Proust, actrice
Audrey Pulvar, adjointe à la maire de Paris
Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône
Robert Redeker, philosophe
François Rochebloine, ancien député de la Loire
Anne Roumanoff, humoriste
René Rouquet, ancien député du Val-de-Marne
Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille
Daniel Salvatore Schiffer, philosophe
Romaric Sangars, écrivain
Isabelle Santiago, députée du Val-de-Marne
Levon Sayan, président d’Aznavour pour l’Arménie
Bernard Schalscha, éditorialiste à la Règle du jeu
Dominique Schnapper, sociologue, directrice des études à l’EHESS, membre honoraire du Conseil constitutionnel
Steve Suissa, réalisateur
Francis Szpiner, sénateur de Paris
Rachid Temal, sénateur du Val-d’Oise
Yves Ternon, historien
Seta Theodoridis, présidente de la Communauté héllénique de Paris et des environs
Titoff, humoriste
Anouch Toranian, adjointe à la maire de Paris
Thibaud Vézirian, journaliste
Charles Villeneuve, journaliste
Olivier Weber, écrivain
Ariel Weil, maire de Paris Centre
Tigrane Yegavian, analyste, journaliste et enseignant
Jean-Claude Zylberstein, avocat, éditeur, écrivain