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Téhéran promet de réagir à la « moindre action » d’Israël

C’est un avertissement qui a le mérite d’être clair. Et qui plonge le monde dans toujours plus d’incertitudes. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, s’est montré catégorique, via un communiqué publiqué ce mardi : Il prévient Israël que « la moindre action » contre « les intérêts de l’Iran » provoquerait « une réponse sévère » de son pays.

Ce communiqué diffusé par l’agence de presse iranienne ISNA annonce « une réponse étendue et douloureuse contre tous les auteurs » d’une attaque israélienne. Lors d’un entretien téléphonique avec l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, tard ce lundi, Ebrahim Raïssi explique que « son pays exerce son droit à l’autodéfense », suite à l’attaque d’Israël sur une annexe de l’ambassade d’Iran à Damas, en Syrie, le 1er avril. Précisant par ailleurs qu’une « cause de tension dans la région » est « le soutien aveugle de certains pays occidentaux au régime sioniste ».

Des déclarations fermes et angoissantes pour le monde entier. Car en parallèle, le ministre des affaires étrangères israélien appelle ses homologues de 32 pays, dont la France, à prendre des sanctions contre l’Iran.

Israël Katz a envoyé ce mardi matin des lettres et « a parlé avec des dizaines de ministres des affaires étrangères et de personnalités du monde entier appelant à imposer des sanctions contre le projet de missile iranien et à ce que le corps des gardiens de la révolution islamique soit inscrit sur la liste des organisations terroristes ». Des mesures qu’il estime aptes à « freiner et affaiblir » la République islamique.

Dans les colonnes du Monde, Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), explique que « pour mettre en place des sanctions, il faut des choses sanctionnables ». Pour classer les gardiens de la révolution islamique sur la liste des organisations terroristes, « il faut qu’une autorité judiciaire d’un État membre considère que cette organisation a commis un acte terroriste. Ce n’est pas le cas jusqu’à présent ».

Avant OM-Benfica : Des supporters balancent tout sur une double billetterie illégale

« Pour ceux qui n’ont pas de carte d’abonnement, le stadier laisse passer comme ça, par le côté où il y a le tourniquet et on rentre… » Le témoignage est terrible. Un supporter, dont la voix est modifiée, balance tout, pour France Bleu Provence, au sujet du fonctionnement récurrent d’une double billetterie à l’Olympique de Marseille.

À 24h du match décisif de Ligue Europa, entre l’OM et Benfica, en quarts de finale de cette Coupe d’Europe, ces révélations font l’effet du bombe.

Dans certains virages de l’Orange Vélodrome, souvent dénoncés par certains suiveurs comme un « Etat dans l’Etat » concernant la revente d’abonnements et de billets de match, certains supporters pourraient venir s’installer voir les matchs sans même posséder quoi que ce soit. « Quand le club annonce 66 000 spectateurs, en vérité on dépasse les 75 000 »

Pour ce supporter marseillais anonyme, impossible d’ignorer ce trafic qui dure depuis des années : « Le club voit bien que dans les virages, c’est plus plein que la capacité du stade ». Avant d’ajouter que l’OM est forcément « au courant », « ça les arrange aussi ». Précisant : « Ça fait de la visibilité, le stade est toujours plein. Pour le club, c’est toujours mieux ».

« Le stadier peut prendre 60-70 euros par personne. »

Un supporter – France Bleu Provence

Ces supporters entrent ensuite dans les détails de ce fonctionnement qui semble habituel : « Après voilà, on arrive en haut des escaliers, on passe juste le contrôle, les fouilles, et après tout droit, on nous ouvre les portes et on rentre dans le virage. » Un fonctionnement généralisé dans les travées marseillaises ? Ce témoignage saisissant pourrait faire réagir les groupes de supporters, le club mais aussi les instances. D’autant que ce supporter ne s’arrête pas là.

« En général, le stadier peut prendre 60-70 euros par personne. Tout en liquide. Et après les revendeurs (d’abonnements), ils s’arrangent avec les chefs des stadiers. Et ça, c’est multiplié par 1000-2000, voire plus sur les gros matchs. Si on voit les images, on voit bien qu’il ne reste plus d’espaces dans les virages, on est tous collés, on ne respire pas, il fait chaud mais bon, c’est pas grave, c’est pour l’OM ! »

Notre-Dame, 5 ans après, chantier en phase finale ?

Beaucoup de Français se souviennent où ils étaient et ce qu’ils faisaient le 15 avril 2019, aux alentours de 20h (19h51, exactement), lorsque sont tombées les images de la cathédrale Notre-Dame, en feu. Un feu qu’il a fallu maîtriser héroïquement pendant près de 15 heures. L’effondrement de la flèche et d’une partie de la toiture ont marqué les esprits.

Cinq ans après, les touristes peuvent constater que les travaux de reconstruction prennent forme. Une restauration débutée en 2021, grâce à 250 entreprises coordonnées. Des centaines d’artisans mobilisés pour un chantier historique.

La cathédrale Notre-Dame de Paris accueillait avant cela jusqu’à 12 millions de visiteurs par an. Sa réouverture devrait créer un afflux sans précédent. La date du 8 décembre 2024 reste celle envisagée. Le président de la République devrait inaugurer officiellement les lieux la veille.

Pour les curieux et autres touristes qui passent devant la cathédrale en travaux, c’est le jour et la nuit avec 2021. Cela n’a plus rien à voir. La structure de la cathédrale est totalement retrouvée.

D’ici aux Jeux Olympiques, est prévue la finalisation des toitures de la nef, du cœur et de la flèche, ainsi que la restauration des sols. La cathédrale devrait donc être visible lors de la cérémonie d’ouverture, toujours prévue sur la Seine.

Sur BFM TV, ce lundi, Mathieu Lours, historien de l’architecture, explique que l’on « a retrouvé l’ensemble de la structure ». Concernant les Jeux Olympique et Paralympiques, « la cathédrale fera évidemment partie de la fête », assure Thomas Jolly, metteur en scène de cette cérémonie.

Notre-Dame de Paris quasiment en intégralité. Avec des échafaudages retirés exprès pour Paris 2024, afin que les lieux soient plus agréables pour les yeux du monde entier. Des yeux rivés sur Paris, du 26 juillet au 11 août.

Iran – « Retenue » et « autodéfense », un gage pour la paix ?

L’Iran n’en démord pas. « Au lieu de porter des accusations », les pays occidentaux « devraient apprécier la retenue de l’Iran au cours des derniers mois ». C’est ce qu’a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanani. La riposte menée le week-end dernier par Téhéran face à Israël, suite aux frappes meurtrières sur le consulat iranien à Damas (Syrie), a fait réagir le monde entier.

Les États-Unis et les pays européens ont condamné l’offensive iranienne inédite, composée de missiles et de drones. Une offensive annoncée 48 heures auparavant, via des fuites orchestrées. Pour Téhéran, c’était une simple opération « d’autodéfense ».

Soucieux de calmer l’atmosphère mondiale bien trop électrique, le chancelier allemand Olaf Sholz a appelé ce lundi Israël à « contribuer à la désescalade » au Moyen-Orient. « La façon dont Israël a réussi avec les partenaires internationaux et ceux sur place à repousser cette attaque est vraiment impressionnante (…). C’est un succès qu’il ne faut peut-être pas gaspiller, d’où notre conseil de contribuer à la désescalade », a-t-il expliqué lors d’un point presse, pendant une visite en Chine.

Pour Bruno Le Maire, ministre de l’économie, une « dégradation supplémentaire au Proche ou au Moyen-Orient » aurait « un impact économique lourd » sur la planète. Ajoutant face à la presse, ce lundi : « Tout comme les événements en mer Rouge ou encore la persistance du conflit en Ukraine ». Une instabilité mondiale qui joue contre le développement économique de la France.

Côté Russes, le Kremlin siffle aussi la fin des hostilités et a appelé lundi l’Iran et Israël à la « retenue » afin d’éviter toute nouvelle « escalade ». Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a parlé de son extrême préoccupation suite « à l’escalade des tensions dans la région et nous appelons tous les pays de la région à faire preuve de retenue. Une nouvelle escalade n’est dans l’intérêt de personne ».

Le G7 s’organise pour éviter une guerre avec l’Iran

La Maison Blanche appelle à une désescalade du conflit, ce dimanche. Après une nuit de peur, où l’Iran a mené une attaque préméditée sur Israël, envoyant missiles et drones sur le dôme de fer. Des tirs lancés en réponse aux assauts israéliens sur son ambassade en Syrie, début avril.

Après les frappes, l’appel au calme. Les Etats-Unis ont déclaré ce dimanche 14 avril ne pas vouloir d’une « escalade » ni d’une « guerre étendue avec l’Iran ». John Kirby, le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, a mis au clair les intentions américaines.

Pour autant, vu de France, le quai d’Orsay demande aux ressortissants français de quitter l’Iran. Au moins « temporairement ». À cause justement du « risque d’escalade militaire »… Qui suivre ? Les décisions se prennent au jour le jour. Vendredi, en prévention de frappes iraniennes annoncées de toute part, Paris avait déjà demandé aux Français d’éviter de voyager dans ce pays, mais aussi « au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens ».

Suite aux attaques de l’Iran sur le territoire israélien, la nuit dernière, le Royaume-Uni a confirmé avoir abattu des missiles et drones de combat. Tout cela dans le cadre d’un « effort international coordonné ». Selon l’armée israélienne, ces attaques n’ont pas engendré de destruction importante. Selon l’agence officielle iranienne Irna, les tirs ont bien provoqué de « sérieux dégâts ». Communication contre communication. Une fillette est toujours entre la vie et la mort après avoir été touchée par des débris de drone dans la ville d’Arad.

La seule lueur d’espoir vient peut-être de ces déclarations iraniennes. Pour le général Mohammad Bagheri, l’affaire serait close. « L’opération Promesse honnête a été menée avec succès entre hier soir et ce matin, et a atteint tous ses objectifs », a expliqué le chef des forces armées du pays. Précisant qu’il fallait voir ces attaques comme une réponse à la frappe attribuée à Israël de son consulat à Damas (Syrie) le 1er avril (16 mort).

À suivre, le compte-rendu de la réunion extraordinaire des pays du G7, convoqués par Joe Biden cet après-midi. Les dirigeants de la France, des Etats-Unis, du Canada, du Japon, du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Allemagne doivent en ce moment coordonner une « réponse diplomatique unie ». Enfin, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU est prévue dimanche à 22 heures.

Newcastle : qui se cache sous ce nouveau maillot pour sourds et malentendants ?

Jour de fête pour tous à Saint James Park, l’antre du club de Newcastle, dans le nord de l’Angleterre. D’abord parce que les Magpies l’ont emporté facilement 4-0 face à un rival, Tottenham. Ensuite, parce que le club, détenu par un fonds saoudien depuis 2021, a réalisé avec succès le lancement d’un maillot adapté aux sourds et malentendants.

Une victoire synonyme de sixième place en Premier League. Et une fête ressentie par tous depuis les travées. Grâce à ce maillot spécifique, porté samedi, n’importe quel fan sourd ou malentendant pouvait instantanément ressentir l’ambiance bouillante du stade.

C’est une entreprise saoudienne, Sela, qui est à l’origine de cette prouesse technologique. Suite à cette initiative très appréciée, le club a promis que ce maillot spécifique serait porté lors de chaque match à domicile.

Cette technologie, dite « haptique », capte le bruit des tribunes pour le retranscrire sous forme de sensations tactiles en direct sur le maillot que le supporter porte.

Ainsi, sur les images ci-dessus, de jeunes fans sont filmées profitant, sourire aux lèvres, des buts marqués par leur club favori. Cerise sur le gâteau, le défenseur Dean Burn célèbre la réalisation en langage des signes. Football pour tous.

« Saint James Park est réputé pour son bruit et sa passion. Grâce à cette initiative, nous espérons permettre aux fans sourds et malentendants de se sentir partie prenante », détaille Ibrahim Mohtaseb, vice-président senior de Sela, pour Sport Buzz Business.

Un test grandeur nature pour une réussite totale. 40 maillots ont été distribués pour le match de Newcastle contre Tottenham. 20 pour les supporters et 20 pour un certain nombre de personnalités et des membres d’associations. Une idée qui devrait rapidement se propager chez d’autres clubs.

Banderole anti Ch’tis : « Qu’est-ce qu’ils disaient de mal ? »

Il aurait mieux fait de se taire. L’ancien joueur du PSG Fabrice Pancrate n’a pas la langue dans sa poche. Dans l’émission « 100% PSG, le mag » sur France Bleu Paris, il n’a pas pu s’empêcher de revenir sur une immense polémique, née en mars 2008.

Lors de cette finale de Coupe de la Ligue entre le Paris-SG et le RC Lens, la banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch’tis », brandie au Stade de France, affolait le football français, le monde politique ainsi que les médias.

Quelques semaines après la sortie du film de Dany Boon, la (mauvaise) blague ne fait rire personne. Sauf les Boulogne Boys. Présent ce soir-là, le président de la République, Nicolas Sarkozy, ne décolère pas.

« On voulait faire de l’humour, du Charlie Hebdo, du Coluche, du Desproges », estimera 10 ans plus tard, lors de son procès en appel, un des prévenus. Cette affaire coûtera la dissolution de deux groupes de supporters, dont les très décriés Boulogne Boys, une décision actée alors rapidement par la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie.

Vendredi soir, sur France Bleu Paris, Fabrice Pancrate en a remis une couche. Alors que le football français aurait aimé enterrer définitivement cette affaire.

Quand l’animatrice Pia Clemens l’interroge avec une question simple, Fabrice Pancrate éclate de rire. « Est-ce que t’entres sur la pelouse au Parc, tu notes le tifo (en tribunes) quand t’es joueur ? » Réponse entre rires à gorge déployée : « Non, non, je ne peux pas le sortir ! ». Il se retient alors de délivrer son anecdote. Il aurait mieux fait.

Intriguée, Pia Clemens le relance tout sourire : « Vas-y ! ». « Ça a fait polémique », sourit l’ex-ailier du PSG.

« Franchement, j’ai rien contre les Ch’tis, ils sont gentils. Mais qu’est-ce qu’ils (les supporters du PSG) disaient de mal ? Moi quand j’ai vu la polémique, je me suis dit ‘il est où le problème’ ? Soit vous n’ouvrez pas les journaux, soit… Les problèmes évoqués, ils sont réels ! Alors c’est vrai, sur le ton de la plaisanterie, ça n’a pas fait rigoler le peuple du Nord, ce sont des gens attachants… »

Et Pancrate s’enfonce encore dans la foulée : « Il y avait beaucoup de vérités dans ce qui était écrit ! »

Robert Cavalli n’est plus (1940-2024)

Ses peaux de python et ses imprimés flamboyants ont marqué des générations. Le créateur de mode italien Roberto Cavalli est décédé chez lui à Florence (Italie) à l’âge de 83 ans. L’agence italienne ANSA précise que le couturier est mort des suites d’une longue maladie.

Il avait notamment collaboré dans les années 1970 avec Brigitte Bardot ou Sophia Loren. Créant des tenues dévoilant volontiers la peau et les formes des stars. Plus récemment, ses créations ont aussi séduit les nouvelles stars mondiales : de Jennifer Lopez à Kim Kardashian.

Chemises moulantes ouvertes, bronzage parfait, gros cigares, Roberto Cavalli représentait finalement une certaine époque. Il aimait les Ferrari, possédait un hélicoptère violet du plus bel effet, avait épousé une finaliste de Miss Univers et s’affichait parfois dans un vignoble en Toscane. Un personnage marquant, connu du tout Hollywod.

Ses cuirs imprimés et jeans délavés resteront une de ses marques de fabrique. Toujours dans le coup, en 2005, il avait alors redessiné les tenues minimalistes des Playboy girls. Mettant le léopard à l’honneur.