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France Info licencie un journaliste « trop proche » du RN

Voilà une information qui ne va pas faire taire ceux qui pensent les journalistes sont trop proches des hommes politiques. Mais quand est-il réellement après ce licenciement pour faute grave ?

Selon les informations du Point, Radio France vient de transmettre une lettre de licenciement au journaliste Jean-François Achilli. Le présentateur de l’émission Les Informés avait été suspendu et privé d’antenne depuis le 14 mars, « à titre conservatoire, le temps de clarifier la situation ».

Tout a commencé par des révélations du journal Le Monde. Selon le média, Jean-François Achilli et le président du Rassemblement National (RN) Jordan Bardella discutaient d’un projet de livre. Le journaliste ayant donné son avis sur quelques passages écrits par Jordan Bardella. Mais selon Jean-François Achilli, jamais il n’a envisagé de participer à l’écriture.

Il a par ailleurs posté sa mise au point via son compte X : « Je n’ai enfreint aucune règle professionnelle ou déontologique. J’ai échangé avec Jordan Bardella comme je le fais avec tous les responsables politiques depuis vingt-cinq ans. Nous avons parlé, à sa demande, de ce que pourrait être son expression pour un livre d’entretiens. J’ai refusé le projet. »

Visiblement totalement surpris par la décision de son employeur, Jean-François Achilli poursuit : « Depuis quand les journalistes politiques ne peuvent-ils plus échanger avec l’ensemble des responsables politiques ? Je suis abasourdi par la brutalité de la mesure injustifiée prise par la direction de France Info à mon encontre, qui nuit gravement à ma réputation. »

La direction de Radio France reproche un « conflit d’intérêts grave », en se basant sur des passages entiers d’articles du Monde, Télérama et Libération à charge contre le journaliste. À la lumière de ces « retours » et « avis » donnés à Jordan Bardella concernant ce livre, France Info aurait donc tranché. Des arguments contestés par le journaliste. Le feuilleton entre les deux parties n’est pas fini.

Rebondissements à Lyon, le PSG sacré champion de France

84e minute de jeu au Groupama Stadium, Malick Fofana file au but, bien servi par Alexandre Lacazette. Les supporters sont en extase, l’Olympique lyonnais vient de renverser l’AS Monaco (3-2) et fonce vers une place européenne, à trois journées de la fin du championnat.

Trois points qui positionnent désormais l’OL a la 7e place de L1. Ce qui fait sourire Duje Caleta-Car, le défenseur central croate, au micro de Prime Video : « Cette équipe est dingue, on ne rend jamais les armes ! » D’autant que Lyon a passé son début de saison dans une position peu reluisante de relégable…

Cette victoire, au terme d’un match intense, offre surtout des sourires aux supporters parisiens. Le PSG ne peut plus être rejoint en tête de Ligue 1. Le nul parisien (3-3), samedi soir au Parc des princes, face au Havre avait retardé ce sacre, Monaco devait au moins prendre un point à Lyon… Le Paris-SG de Luis Enrique remporte donc son 12e titre de champion de France.

Paris retrouvera d’ailleurs l’Olympique lyonnais en finale de la Coupe de France, le 25 mai, pour tenter de signer le doublé Coupe-Championnat. Voire un fabuleux triplé si le club de la capitale est encore en lice en Ligue des Champions… Rendez-vous mercredi à Dortmund pour le match aller des demi-finales.

Sciences Po bloqué : Attal n’a pas aimé

Une condamnation ferme du Premier ministre. Gabriel Attal a estimé ce samedi que le blocage opéré par des étudiants vendredi à Sciences Po Paris relevait d’une « idéologie d’outre-Atlantique ».

Les arguments et la façon de faire de ces étudiants réclamant « justice pour la Palestine » n’ont donc pas conquis le chef du gouvernement. C’est « un spectacle navrant, choquant, d’une minorité qui a cherché à perturber », a-t-il estimé, analysant cela comme « les dérives d’une minorité agissante et dangereuse ».

Le sujet est pris très au sérieux au sommet de l’Etat, qui promet « qu’il n’y aura jamais le droit au blocage ».

L’organisation étudiante UNI n’a pas franchement compris la réaction de Gabriel Attal. Et l’a fait savoir sur X : « Il faudrait vous mettre d’accord avec votre ministre de l’Enseignement supérieur. Vous dites qu’il n’y a pas de droit au blocage mais elle applaudit lorsque Sciences Po ne sanctionne pas ceux qui bloquent l’IEP. Pourquoi garder une ministre qui vous contredit ? »

Les manifestants pro-palestiniens ont quitté l’établissement vendredi en fin d’après-midi, après d’âpres discussions avec la direction. Cette dernière a promis d’organiser la semaine prochaine un débat interne « ouvert à toutes les communautés de Sciences Po ».

Un combat Saint-Denis vs Tsarukyan à l’UFC Paris ?

Quelle déception ! Les fans de Benoît Saint-Denis et d’Arman Tsarukyan s’attendaient à un combat magnifique entre deux stars du MMA. Les deux guerriers devaient s’opposer en grappling (une discipline proche de la lutte) le 18 mai prochain au Grand Dojo de Paris. Mais l’UFC en a décidé autrement…

Et les deux camps se rejettent la faute. Benoît Saint-Denis n’a pas tardé avant de poster en story Instagram puis sur X qu’Arman Tsarukyan avait parlé trop vite. « Une fois de plus, tu as ouvert la bouche pour rien. En plus de mentir, tu déçois tous les fans. J’ai hâte de te rencontrer dans l’octogone pour t’étouffer. »

Le camp de l’Arménien de 27 ans sourit des accusations du Français. Avec 22 victoires, 3 défaites en MMA, Tsarukyan est numéro 1 des poids légers de l’UFC depuis sa victoire contre la légende Charles Oliveira, à l’UFC 300 en avril. « BSD », lui, n’est que 13e challenger du champion Islam Makhachev.

Une annonce prématurée remise en cause par l’UFC ? Ou un duel jamais réellement décidé ? « Le coin de Tsarukyan a manqué de professionnalisme », a estimé Giom Peltier, le manager de Benoît Saint-Denis, à RMC Sport. C’est bien « God of War » Benoît Saint-Denis qui a parlé en premier de son prochain combat sur sa chaîne YouTube, sans dévoiler le nom de l’opposant. Dans la foulée, Arman Tsarukyan avait annoncé être l’adversaire du Français, dans le podcast de Michael Bisping.

L’UFC va-t-elle rebondir sur cette bisbille et organisé un combat de MMA entre les deux ? « Vous me connaissez, je n’aime pas patienter et j’aime être actif », a assuré BSD, KO au deuxième round le 9 mars dernier face à Dustin Poirier. Malade, il n’avait pu se montrer au niveau d’une légende de l’octogone.

Partie remise ? Tsarukyan a réagi fort, lui-aussi via son compte Instagram. Promettant de venir à Paris combattre BSD sur ses terres ! « Je vais te détruire devant tes fans chez toi, à bientôt »… Contrat signé ?

Manifestations pro-palestiniennes : Sciences Po débloqué par la police

Une pagaille totale. Le blocage de l’Institut d’études politiques parisien par des étudiants pro-palestiniens a fait réagir de nombreuses personnalités politiques. La police a finalement mis fin à la manifestation en fin d’après-midi. Pour la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, c’est surtout un problème de forme.

La méthode ne passe pas : « les lignes rouges ont été franchies » par les militants. Le fond, c’est autre chose. « Ce n’est pas le cadre d’un débat apaisé. La façon, la forme, voire les revendications, n’ont pas de légitimité à être portées ainsi », a-t-elle réagi sur BFM TV.

Le comité de manifestants réclame notamment « la condamnation claire des agissements d’Israël par Sciences Po ». Pour eux, il y aurait « ambigüité » entre l’école et Israël. Les étudiants demandent également « la fin des collaborations » avec toutes « les institutions ou entités » complices « de l’oppression systémique du peuple palestinien ». Enfin, ils s’indignent de « la répression des voix pro-palestiniennes sur le campus ».

Des propos qui font réagir Antoine Léaument, député La France Insoumise dans l’Essonne. « Bravo Sciences Po », écrit-il sur X. « L’école doit former des citoyens, donc des esprits critiques. Pas faire rentrer dans le rang ceux qui contestent. Dans notre hymne national, il est dit qu’il faut résister à la tyrannie. C’est l’intérêt public de lutter contre un risque de génocide ! »

Le député LFI de Seine Saint-Denis, Thomas Portes, s’est lui aussi rendu sur place pour épauler les manifestants et haranguer la foule : « Gloire aux étudiants de Sciences Po qui se mobilisent contre le génocide du peuple Palestinien. Vous êtes l’honneur de ce pays. »

Via un communiqué, la direction de l’établissement condamne fermement ces manifestations étudiantes. Et instaure en réaction immédiate des cours en distanciel. Une délégation d’étudiants s’était rassemblée pour entamer des pourparlers avec les décideurs de l’IEP afin de trouver une issue. La police a finalement mis fin au blocage.

Benoît Saint-Denis surprend pour son grand retour

On avait quitté Benoît Saint-Denis KO, désabusé et surtout malade. Après sa défaite dans le 2e round face à Dustin Poirier, en mars, « BSD » avait promis de revenir vite et fort. C’est chose faite : le combattant français vient d’annoncer son retour, dans une vidéo sur sa chaîne YouTube.

La surprise, c’est que Benoît Saint Denis ne revient pas dans un octogone de MMA ! Le 18 mai, à Paris, au Grand Dojo, BSD participera à un combat de grappling. Une discipline assez méconnue, principalement au sol, proche de la lutte. Ou le vainqueur est désigné aux points ou par soumission de l’adversaire.

Interrogé par ses fans, « God Of War » Benoît Saint-Denis n’a pas fait traîner le suspense : « vous me connaissez, je n’aime pas patienter et j’aime être actif. Grappling professionnel, l’organisation s’appelle l’ADXC et ça va se passer à Paris le 18 mai au Grand Dojo ».

Du main event de l’UFC99 au Grand Dojo de Paris, il n’y a qu’un pas. Deux compétitions finalement très complémentaires. Mais BSD aura particulièrement fort à faire. Car si le Français n’a pas annoncé son adversaire, ce dernier l’a fait dans la foulée via le podcast de Michael Bisping. Ce sera Arman Tsarukyan, nouvelle star du MMA, challenger n°1 du champion des moins de 70 kg, Islam Makhachev. L’Arménien est un dur à cuire, en pleine progression.

Mais ce combat sera particulier pour les deux hommes. Dans les règles du grappling, les deux gladiateurs auront cinq rounds de trois minutes pour se départager. Visiblement, ils prennent tous les deux ce défi comme un exercice en vue de leurs prochains rendez-vous en MMA.

« Il connaît le grappling mais pour moi c’est plus avantageux parce que j’ai grandi avec la lutte », estime Arman Tsarukyan. Avant de poursuire : « Je dois commencer à m’entraîner, je m’entraîne déjà, mais rien de fou, une fois par jour, juste pour me détendre ».

Le guerrier arménien vient tout juste de battre le coriace Charles Oliveira à l’UFC 300, pour devenir prétendant numéro 1 au titre. BSD vs Tsarukyan, un rendez-vous difficile pour les deux hommes et un grand combat pour les fans français.

Crocodile Dundee pour de vrai en Floride !

Mike Dragich n’en est pas à son coup d’essai. Ce vétéran de l’armée américaine a réussi à maîtriser un alligator de plus deux mètres, en pleine rue, sans arme, sans chaussure ! Une image qui fait le tour du monde depuis quelques heures.

La scène se passe en Floride (Etats-Unis), du côté de Jacksonville. L’animal mesure environ 2,40 mètres. Aperçu errant dans les rues d’un quartier résidentiel en pleine journée, il est tombé sur le chemin de Mike Dragich. Passionné de MMA (mixed martial arts), l’homme neutralise l’animal en quelques secondes. C’est digne d’un film d’action. Les gestes parfaits, aux bons moments. Et heureusement pour cet homme.

Sur ces images du média local News3jax, on découvre aussi que cet homme a déjà un surnom, « Bluecollar Brawler », le bagarreur au collier bleu. Ce vétéran de l’armée US aurait été sollicité par le shérif de la ville alors qu’il assistait à un match de hockey. Ainsi, il déboule sans matériel pour éviter le pire aux habitants du quartier.

Short, débardeur, pieds nus… Et ce « Crocodile Dundee » des temps modernes maîtrise l’alligator. Les smartphones sont de sortie pour immortaliser la scène. Les médias américains précisent à tous ceux qui regardent ces images de ne pas tenter de réaliser cette capture eux-mêmes si ils tombent par hasard sur un alligator… On s’en serait douté.

Alcool et cocaïne : Kendji Girac a menti

Une conférence de presse particulièrement suivie. Le procureur des Landes s’est présenté cet après-midi devant la presse. Quatre jours après « l’affaire Kendji Girac », ce coup de feu venu terrasser le chanteur, au beau milieu d’une aire d’accueil de gens du voyage, en pleine nuit.

Le procureur de la République de Mont-de-Marsan (Landes), Olivier Janson, a rapidement expliqué que d’après les premiers éléments de l’enquête, l’hypothèse d’« un tir qui aurait été réalisé par un tiers est écartée ». Aucune rixe, pas de guerre entre deux camps, pas de règlement de comptes. « Aucun élément de l’enquête ne va en ce sens. »

Le chanteur est tout de même revenu sur sa première version. Et il a finalement déclaré avoir « simulé un suicide » pour faire peur à sa compagne, qui menaçait de partir s’il ne réglait pas son addiction à l’alcool. Kendji Girac a d’ailleurs été contrôlé à 5 heures du matin avec 2,5 grammes d’alcool par litre de sang. Et avec des traces de cocaïne.

Plus trop de doutes, selon le procureur, sur le déroulé de la soirée. Le témoignage du chanteur met enfin la lumière sur cette histoire si médiatisée.

Touché par balle dans la nuit de dimanche à lundi, Kendji Girac avait alors avancé la thèse de l’accident. À 27 ans, le jeune homme pensait bien faire en expliquant aux secours avoir acheté l’arme, un Colt 45, dans une brocante et s’être blessé accidentellement en la manipulant à l’intérieur d’une caravane. Le tout, en présence de sa femme et de leur fillette.

Or, la réalité est toute autre. Plusieurs disputes, des cris, des larmes. Et finalement, l’impensable. D’après le témoignage de Soraya M., cité par le procureur, de vives discussions au sein du couple avaient lieu au sujet de la consommation d’alcool de Kendji Girac.

Ce soir-là, une nouvelle fois énervée à cause de l’état d’ébriété du chanteur et du bruit qu’il faisait en pleine nuit, Soraya M. lui annonce qu’elle va partir. Kendji fouille alors dans les placards du salon puis appuie sur la gâchette. « Ce dont je suis absolument certaine, c’est qu’il n’y avait personne d’autre. Ce ne peut être que lui qui s’est tiré dessus, volontairement ou accidentellement », a-t-elle répété aux enquêteurs.

Kendji Girac aurait été jusqu’à lui faire un terrible chantage : prétextant qu’il allait « se mettre une balle ou s’ouvrir la gorge ». Les traces d’alcool et de cocaïne retrouvées dans le corps du chanteur permettent d’imaginer le contexte de la scène. La thèse d’un tir accidentel a été bien vite écartée par les enquêteurs, les différents crans de sûreté et de sécurité de l’arme utilisée étant fonctionnelles.

Le chanteur voulait « faire peur à sa femme, l’impressionner », détaille le procureur. « Un moment de panique », « simuler un suicide » pour l’empêcher de partir.

Avec le recul et face à l’ampleur des retombées médiatiques, Kendji Girac « regrette profondément » son geste. Il évacue également toutes les rumeurs d’un tir provenant de sa compagne : « En aucun cas ma femme m’a tiré dessus. Quand j’ai vu qu’elle allait partir, j’ai eu peur. J’étais saoul à un point de ne pas savoir trop quoi faire. » 

Que ce soit un « suicide simulé ou d’un véritable suicide », les deux faits ne sont pas pénalement répréhensibles. Kendji Girac va déjà mieux, il est doublement tiré d’affaire.