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Nouvelle défaite pour Domenech

Ça vient de tomber. Et même si c’était largement anticipé, cette défaite est un coup dur pour Raymond Domenech. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de football (2004-2010) vient de perdre une bataille.

Lors de l’élection de l’assemblée générale de l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs, ce lundi matin à la Fédération française de football, Raymond Domenech est tombé de son siège de président. Il n’est plus le président du syndicat des entraîneurs. La fin de longues semaines de brouilles avec ses opposants.

Ce que certains appelaient un « putsch » a finalement fonctionné. La liste des opposants à Raymond Domenech a été élue dans son intégralité. Vingt membres formeront le nouveau comité directeur, emmené par le trio de frondeurs : Claude Le Roy, Jacky Bonnevay et Philippe Montanier.

Ainsi, ils devraient désigner l’ancien entraîneur de Strasbourg Claude Le Roy comme le nouveau président. Preuve de cette ambiance délétère au sein du syndicat, un incident a eu lieu un peu plus tôt aujourd’hui : l’ancien joueur de Metz, Saint-Étienne et du PSG Jean-Philippe Séchet reprochant à Raymond Domenech son salaire, estimé à 3 500 euros nets mensuels…

Fin de plusieurs semaines de tensions au sein du syndicat de défense des entraîneurs. Ou début d’une nouvelle bataille ?

La grande tristesse de Patrice Laffont

C’est la fin d’une époque. Et cela a ému au plus haut point Patrice Laffont. Pour les plus fidèles téléspectateurs et pour les équipes, l’arrêt définitif « Des Chiffres et des lettres » après 52 ans d’existence marque un tournant.

C’est hier, au cours d’une interview donnée à La Tribune Dimanche, que le couperet est tombé. Le jeu, lancé en le 4 janvier 1972, ne reviendra pas à la rentrée. Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur des programmes de France Télé, a été clair. C’est la fin d’un (long) cycle.

« La programmation le week-end de ‘Des chiffres et des lettres’ n’a pas été couronnée de succès. C’est une décision difficile, mais nous avons fait le choix d’arrêter ce programme », mais une fin, ça se fête ! « Une émission d’au revoir réunira Patrice Laffont et Laurent Romejko, et remerciera toutes les équipes ».

Interrogé sur BFM TV, Patrice Laffont n’a pu cacher son émotion : « Je suis un peu ému, je vous le dis franchement parce que ça me fait un peu de peine mais bon voilà, c’est fini, c’est fini ». Présentateur de l’émission pendant pendant 17 ans, producteur depuis 2000, Patrice Laffont aura participé grandement à élever cette émission au rang de mythe de la télévision française.

Si l’émotion est claire et compréhensible, l’arrêt de l’émission n’a rien d’une surprise. Cela faisait quelques années que cela lui pendait au nez. Repousser pour mieux sauter. Les évictions de Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat, deux piliers du programme, avaient déjà marqué un coup d’arrêt net pour les suiveurs.

« C’était un peu annoncé depuis un moment, quand ils avaient décidé de nous mettre uniquement le samedi et le dimanche… Ils étaient discrets sur leur décision, mais je ne suis pas né de la dernière pluie, je me doutais bien que ce n’est pas en passant le week-end que le programme allait renaître. Moi, j’avais suggéré que l’on s’arrête au bout de 50 ans, il y a deux ans », a finalement confié Patrice Laffont au Parisien.

« Les aliens sont parmi nous »

C’est une annonce importante pour l’histoire de l’Humanité. Ça y est, on en est sûr : les aliens sont parmi nous ! C’est en tout cas ce que l’on comprend si l’on suit de près la planète basket depuis un peu plus d’un an. Son arrivée a fait des ravages outre-Atlantique, il a tout terrassé sur son chemin mais c’est pourtant un être pacifique. Et il est français…

Victor Wembanyama, né le 4 janvier 2004 au Chesnay dans les Yvelines, révolutionne le monde du sport. Drafté en première position par les San Antonio Spurs en 2023, il vient de réaliser une saison hors normes pour un jeune homme de 20 ans.

Ce lundi soir, il devrait d’ailleurs recevoir le prix de « Rookie of the year », le meilleur joueur en première année NBA. Et il est aussi en lice pour le titre de meilleur défenseur de l’année, du haut de ses 2m24. Une force de dissuasion massive.

Cette saison, il a totalisé en moyenne : 21,4 points ; 10,6 rebonds ; 3,9 passes décisives ; 1,2 interception et 3,6 contres en 29,7 minutes par match. Des statistiques que lui envient déjà plus de 90% des joueurs de la Ligue américaine…

Si bien que son équipementier lui consacre une toute nouvelle campagne de publicité, en mode « alien ». Avec humour mais justesse, Nike titre : « Est-ce que vous y croyez ? » Avant d’exposer sa palette impressionnante au sein de cette vidéo.

« 551 tirs, 128 trois points, 254 contres, aucun joueur dans l’histoire de la NBA n’a totalisé en moyenne plus de 20 points, 10 rebonds, 3 passes décisives, 3 contres, 1 interception et un trois points par match. Je crois que les aliens existent. Et vivent parmi nous. »

Ce logo « alien » devrait d’ailleurs être la nouvelle marque de fabrique de notre « Wemby » national. 20 ans et déjà sa propre ligne chez un équipementier phare, là aussi, ça vous place un homme.

Qui portera la flamme olympique à Marseille ? Les noms dévoilés

Marseille est LA ville française du football. Et ça se sent quand on découvre la liste des personnalités qui participeront au relais de la flamme olympique mercredi et jeudi dans la cité phocéenne.

Une fois sur le sol français, la torche suivra un long parcours, tombera entre des milliers de mains et terminera son chemin le 26 juillet à Paris. Tout un spectacle. Une formidable mise en bouche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Après douze jours de traversée de la Méditerranée à bord du trois-mâts Belem, c’est le nageur Florent Manaudou qui sera le premier porteur de la flamme.

À noter, d’après nos informations recueillies en exclusivité, que lors de l’arrivée du Belem sur la mer, des conteneurs du fleuron franco-libanais CMA-CGM, propriété de Rodolphe Saadé, seront aperçus en arrière-plan, recouverts de dessins aux couleurs des JO.

Marseille, ville de football. Ainsi, Jean-Pierre Papin, ballon d’or 1991 et mythique attaquant de l’OM, fait partie des porteurs de flamme. Le chaudron olympique sera allumé vers 19h45, mercredi. Puis jeudi 9 mai, la flamme va parcourir Marseille, seule ville avec Paris à être traversée pendant une journée entière.

Plusieurs lieux emblématiques de la cité seront empruntés : la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, bien sûr, et le stade Orange Vélodrome pour finir.

L’ancien basketteur Tony Parker ou encore le rappeur Soprano sont à retrouver parmi la centaine de relayeurs de la flamme olympique mercredi et jeudi. De même que l’actuel capitaine de l’Olympique de Marseille, Valentin Rongier, ou encore l’ex-éphémère buteur du club, Didier Drogba. La joueuse Louisa Necib sera aussi de la partie. Tout comme les anciens nageurs Fabien Gilot et Frédérick Bousquet. Et Clara Matteï, championne de France en 2022 et 2023 de para-natation.

Heureusement, il n’y aura pas que des sportifs de renom. Les humoristes Nicole Ferroni et Redouane Bougheraba, la supportrice de l’OM Colette Cataldo ou aussi Albert Corrieri (101 ans), ancien déporté des camps nazis. La confondatrice de l’association Le Point Rose, Nathalie Paoli, qui oeuvre pour aider les parents ayant perdu un enfant, a également été sélectionnée.

La France bat tous les records de recettes de l’histoire de la WWE

Un événement historique pour un record historique. La LDLC Arena de Lyon accueillait vendredi et samedi les superstars du catch de la WWE. La plus grande institution de divertissement sportif au monde.

Pour la première fois de son histoire, l’entreprise américaine organisait un PLE (premium live event) en France. Un show mensuel disponible uniquement à la demande. Et la WWE n’a pas été déçue du voyage. On savait les fans français très friands de catch et aptes à mettre une ambiance de folie. Ce fut le cas ! Au-dessus des espérances.

Mêmes les superstars les plus chevronnées, comme Randy Orton, ont été surprises de constater une telle atmosphère. Lors de son entrée en scène lors de Backlash, samedi, Randy Orton a vu son thème d’entrée repris par l’arène toute entière. Du jamais vu. De quoi lui décrocher un grand sourire.

Baron Corbin a lui témoigné de son grand plaisir d’être venu catcher en France, via un message touchant pour les fans français sur X.

Pendant le vif échanges de bons mots entre AJ Styles et Cody Rhodes lors de SmackDown, le public tout entier s’est mis à entonner « il est vraiment phénoménal » (référence au surnom d’AJ Styles), surprenant les catcheurs. Qui n’avaient jamais connu ça, forcément…

Au final, le grand décisionnaire et ex-superstar légendaire, Paul « Triple H » Levesque, qui avait fait le déplacement à Lyon, a pu se réjouir publiquement de résultats historiques : meilleur recette pour le show SmackDown de vendredi, meilleure recette pour un Backlash et meilleure recette pour un évènement WWE en arène. Rien que ça !

Et c’est lui-même qui a laissé entendre dans la foulée, en conférence de presse, que la WWE allait revenir en France prochainement pour un show encore plus fort : « Nick Khan m’a envoyé un sms pendant Backlash, il y avait un mot à retenir : ‘stade’. »

Si la WWE remplit les arènes et les stades chaque semaine aux Etats-Unis, la compagnie s’ouvre là clairement de nouvelles opportunités de développement. Le marché français semble mûr pour recevoir régulièrement les superstars du catch.

La France nouvelle terre d’accueil régulière pour Cody Rhodes, Roman Reigns et les autres ? Déjà, il y a plus de 40 ans, les Français possédaient un lien privilégié avec le catch américain. André Le Géant avait été le premier français à conquérir le monde. Puis Hulk Hogan, Steve Austin ou The Rock ont ensuite propulsé ce sport au premier plan. Devenant un divertissement adulé partout dans le monde.

Plus de 11 600 spectateurs ont assisté samedi à cet événement très attendu, pareil pour le show SmackDown de vendredi. Mais déjà, le grand propriétaire de la WWE, TKO (également propriétaire de l’UFC), via Nick Khan, a annoncé qu’il réfléchissait à ramener la WWE en France en 2025 ! Cette fois dans un stade.

Le Stade de France et ses 80 000 places ? L’Orange Vélodrome et ses plus de 65 000 places ? Le stade Pierre Mauroy à Lille (50 000 places), où l’on sait que le public est hyper réactif ? Les stipulations vont aller bon train jusqu’à l’annonce officielle.

« Le Magazine de la santé » finalement conservé, qui animera l’émission ?

C’est une grande nouvelle pour tous les fidèles du « Magazine de la santé », sur France 5. D’abord condamnée par la direction de la chaîne, l’émission est bien conservée pour la rentrée. Une annonce surprise faite dans les colonnes de l’hebdomadaire La Tribune Dimanche.

Le numéro 2 de France Télévision, Stéphane Sitbon-Gomez, dévoile même l’identité du prochain animateur du « Magazine de la santé ». Un visage bien connu de la case. Si le docteur Jimmy Mohamed animait déjà les débats le lundi et le mardi, alors que Marina Carrère d’Encausse endossait le rôle du mercredi au vendredi, ce sera bien l’ancien chroniqueur de C8 ou d’Europe 1 qui prendra totalement les rênes du magazine à la rentrée.

Également chroniqueur sur RTL, dans la tranche d’Yves Calvi, Jimmy Mohamed est devenu en quelques années une référence en termes de santé à la télévision et sur les réseaux sociaux.

Son compte Instagram totalise par exemple plus d’1,4 millions d’abonnés. Sur TikTok, il réunit plus de 1,6 millions d’abonnés. Des chiffres colossaux. En vidéo verticale, il distille ses conseils santé en prenant des exemples de la vie courante. Et ça marche.

@dr.jimmy.mohamed

Comment choisir une bonne pâte à tartiner ?

♬ son original – Dr Mohamed Jimmy

RSF : Le journalisme en voie de disparition ?

C’est un échec. Un terrible recul pour les démocraties. Et une alerte sans précédent. Dans son classement annuel de la liberté de la presse, Reporters sans frontières dénonce un phénomène d’ampleur. Des menaces grandissantes envers le journalisme. Envers la liberté d’informer.  

À l’image de la dégradation de la situation en Argentine, depuis l’arrivée du nouveau Président Javier Milei, pays qui chute de 26 places dans le nouveau classement annuel RSF, c’est le monde entier qui revient en arrière.  

Alors qu’en 2024, plus de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes, Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF, a trouvé les mots justes pour analyser le phénomène actuel : « Les États et des forces politiques, quel que soit leur bord, jouent de moins en moins leur rôle dans la protection de la liberté de la presse. Cette déresponsabilisation va parfois de pair avec une remise en cause du rôle des journalistes, voire une instrumentalisation des médias dans des campagnes de harcèlement ou de désinformation. Le journalisme digne de ce nom est au contraire la condition d’un système démocratique et de l’exercice des libertés politiques. »

Parmi les autres pays qui rétrogradent sévèrement au classement, l’Afghanistan flirte avec la Birmanie, la Chine ou la Corée du Nord en bas de classement. Dégringolade également de 13 places pour l’Azerbaïdjan, pays toujours plus totalitaire, écrasant les opposants. La dictature du Président Aliev se place à la 166e position de ce classement qui compte 180 pays. La Russie est 164e.

Le monde se dote chaque jour un peu plus de « prédateurs revendiqués de la liberté de la presse », comme l’explique RSF. Si la Norvège reste en tête du classement, l’Érythrée ferme la marche, derrière la Corée du Nord. Malgré les secousses politiques et la montée du Rassemblement National, la France passe de la 24e à la 21e position. Une amélioration liée aux autres pays plutôt qu’aux indicateurs. Ces derniers stagnent côté français.

Ainsi, les conditions d’exercice du journalisme sont désormais mauvaises dans plus de 3 pays sur 4. Des médias attaqués, des médias parfois interdits, des démocraties en voie de disparition sur certains continents. Pressions politiques et journalisme ne font pas bon ménage.

Un état des lieux qui inquiète alors que « 2024 est la plus grande année électorale de l’histoire mondiale ». Quasiment la moitié de la population est concernée par au moins un scrutin.

Léa Salamé : « Ce qui compte, c’est qu’il y ait un moment »

C’est la magie des réseaux sociaux. Une boîte à archives qui vous fait ressortir une petite phrase de nulle part. Ces dernières heures, c’est Léa Salamé qui en fait les frais. Les propos de la journaliste de la matinale (7/9H) sur France Inter et de l’émission Quelle époque sur France 2 font énormément réagir.

En cause, l’extrait d’un entretien donné au média en ligne Konbini. Cette interview date d’avril 2023. Une petite phrase était complètement passée en dehors de radars et de la vigilance de certaines langues de vipère sur X (ex-Twitter). Et aussi des fervents défenseurs du métier de journaliste.

Léa Salamé possède sa propre théorie sur l’information et la recherche de la vérité. Une théorie qui ne colle d’ailleurs pas tout à fait avec ce que certains ont comme image du métier de journaliste.

« Le plus important, évidemment que ce n’est pas la question, c’est le moment. Ce n’est même pas la réponse, c’est le moment. C’est-à-dire que peu importe la question, peu importe la réponse. Il faut qu’il y ait un moment. Moi, mon obsession le matin sur Inter, par exemple, c’est qu’il y ait un moment. C’est pas d’aller chercher, déceler la vérité, c’est qu’il y ait un moment. »

Voilà une journaliste qui aurait donc abandonné l’idée d’aller chercher la vérité auprès de ses interlocuteurs. Surtout si on sort sa phrase du contexte. Léa Salamé préférant donc « la séquence forte », « le buzz », comme l’analysent beaucoup d’internautes via les réseaux sociaux.

Une curieuse conception du journalisme, qui fait bondir les fervents défenseurs du métier. Le journalisme a beaucoup évolué ces dernières années. La société, aussi, parallèlement. On dit souvent que le journalisme est aussi un reflet de la société.

En effet, les directions de plusieurs médias cherchent dorénavant les reprises. Une émission qui ne fait pas réagir sur les réseaux sociaux, dont les extraits ne sont pas repris par l’AFP ou d’autres médias, n’est plus une bonne émission…

La course à l’audience, aux clics, passe par l’engagement des auditeurs/téléspectateurs/viewers. Et susciter des réactions négatives sur un sujet est le gage d’obtenir de bonnes audiences. Un cercle vicieux.