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Renversant Real Madrid, on connaît l’affiche de la finale de la Ligue des Champions

Le Bayern y a cru de toutes ses forces. Après le résultat nul 2-2 à Munich la semaine dernière, on savait que cette demi-finale retour serait ouverte à toutes les folies. D’abord bloquée, la rencontre s’est libérée. Totalement. Devenant complètement dingue.

Il a fallu l’ouverture du score exceptionnel d’un entrant, Alphonso Davies, pour que la soirée s’anime totalement. Un déboulé côté gauche du Canadien, un crochet pour se mettre sur son mauvais pied, le droit, et le voilà qui décoche un tir imparable, dans le petit filet opposé. 68e minute de jeu, le Real Madrid est alors éliminé (0-1). La finale puis le titre suprême leur tendaient les bras… Mais ils ne renoncent jamais.

Le Real est immortel. Définitivement. Cette finale à Wembley, ils la veulent plus que quiconque, plus que le PSG, plus que le Bayern Munich. Alors le stade Bernabeu se réveille, pousse ses hommes, qui ne s’affolent pas. Les passes rapides s’enchaînent, le Ballon d’or 2018 Modric vient d’entrer en jeu. Cela fait tourner les têtes allemandes.

Le tournant de cette fin de match sera une nouvelle idée de génie de Carlo Ancelotti : faire entrer en jeu Joselu. Le seul attaquant de pointe réel de ce Real, le seul buteur de surface.

En deux temps, en moins de 4 minutes, l’Espagnol égalise puis crucifie les Bavarois (2-1) ! Extraordinaire moment de football ! Alors qu’Harry Kane venait d’échouer dans la surface espagnole, le Bayern est puni à deux reprises. Si vite, si fort. Des émotions folles.

Le Real Madrid rejoint le bourreau du PSG, le Borussia Dortmund, en finale de la Ligue des Champions. Rendez-vous le samedi 1er juin à 21h.

Flamme olympique à Marseille : la (fausse) surprise Zinedine Zidane

Une attente immense. Et une déception du même calibre. Ce mercredi, pour l’arrivée de la flamme olympique au Vieux-Port, à Marseille, L’Equipe avait annoncé une surprise de taille : Zinedine Zidane, la légende vivante, vénéré plus qu’ailleurs à Marseille, pour allumer le chaudron.

100 000 personnes massées sur le Vieux-Port, aux balcons des immeubles ou sur la Corniche. Des Marseillais conquis par un spectacle majuscule. Ils attendaient la cerise sur le gâteau… L’Equipe avait même donné des détails : « Le 3e relayeur sera cagoulé et dévoilera son visage à la fin. Selon nos informations, cela devrait être Zinédine Zidane. »

Rien de tel. Pas d’homme cagoulé. Pas de Zinedine Zidane. Terrible déception pour certains. Une fronde sur les réseaux sociaux, des moqueries, un bad buzz proportionnellement inverse aux espérances. Une colère suscitée d’abord pour avoir dévoilé la surprise (qui n’en était alors plus une) et ensuite pour avoir donné des informations fausses…

Si Basile Boli a bien pris le relai depuis Notre Dame de la Garde, si Tony Parker, Redouane Bougheraba, Camille Combal, Jean-Pierre Papin ou Soprano étaient bien au rendez-vous, le final n’aura pas été le feu d’artifice annoncé par L’Equipe. Pas de Zizou dans la cité phocéenne. Mais Jul, le rappeur star ! La foule est en délire. Quand même. Certaines fans pleurent de joie ! Mais « à défaut de César, ils ont eu Jul », ironisent beaucoup de tweetos sur X.

« Halte aux fake news, on avait tellement envie de le voir ! », s’emballe un autre fan de Zizou. Les déçus auront encore d’autres chances de le voir porter la flamme, son périple est loin d’être fini jusqu’à la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 le 26 juillet. D’ici là, des milliers de porteurs sont prévus pour prendre la suite de cet épisode marseillais.

Après ce nouveau rendez-vous manqué, Marseille et Zinedine Zidane se retrouveront-ils un jour ? Les supporters de l’OM l’espèrent toujours fortement.

Grégoire Ludig insiste pour que sa femme Marie Portolano le vouvoie !

Joli moment de télé, ce mercredi, dans Télématin sur France 2. Marie Portolano, enceinte de son troisième enfant, reçoit dans l’émission… Grégoire Ludig, son mari ! C’est la première fois que les deux amoureux se côtoient de si près à la télévision. De quoi déclencher quelques hésitations. Heureusement, les deux ont de la répartie.

Une situation inédite, prise avec de grands sourires. « Bon, on ne va pas faire semblant de se vouvoyer puisque vous avez compris qu’on est mariés dans la vie », insiste la présentatrice. « Moi, j’ai envie de vous vouvoyer Marie Portolano ! », répond du tac-au-tac Grégoire Ludig, comédien devenu célèbre il y a une dizaine d’années via les vidéos humoristiques du Palmashow.

Marie en sourit volontiers et avec son habituelle répartie n’hésite pas à lui lancer un « si vous voulez, on peut se faire un petit kiff, il n’y a pas de problème ! » De quoi déclencher les rires du public, présents sur Vieux-Port à Marseille pour cette émission spéciale délocalisée.

Grégoire Ludig est actuellement à l’affiche du film « L’esprit Coubertin », réalisé par Jérémie Sein avec Benjamin Voisin et Emmanuelle Bercot. Le couple attend un heureux événement pour cet été, Marie Portolano s’absentera donc quelques mois du plateau de Télématin à partir des Jeux Olympiques.

À jamais les premiers : le Vieux-Port prêt à accueillir la flamme à bord du Belem

Les Marseillais trépignent d’impatience. Tôt ce matin, ils étaient déjà nombreux près du Vieux-Port et sur la côte pour se positionner afin d’apercevoir l’arrivée du Belem et donc de la flamme olympique.

Au Vieux-Port, les restaurants ont déjà ouvert les terrasses. Ils se préparent à un événement unique : 150 000 visiteurs sont attendus pour assister à la parade du Belem de 11h à 17h. La flamme démarrera ensuite son périple en métropole. Elle va traverser la France pour arriver jusqu’à Paris le 26 juillet prochain, pour la cérémonie d’ouverture.

Embarquée à bord du prestigieux trois-mâts le 26 avril, la flamme a parcouru plus de 12 000 kilomètres pour rallier Marseille. Malgré quelques intempéries, le périple depuis la Grèce aura été un souvenir inoubliable pour tout l’équipage.

Une grande fête est prête à Marseille. Fer de lance, le nageur Florent Manaudou sera le premier porteur de flamme : à jamais le premier. De nombreux relayeurs vont avoir l’honneur de poursuivre ensuite cette course contre la montre jusqu’à Paris. La ville de Marseille, étroitement liée à la Grèce de par son histoire, n’a pas été choisie par hasard pour lancer les festivités.

« C’est la continuité d’une histoire faite de valeurs communes entre Marseille et l’olympisme : le partage, la fraternité, la solidarité, la diversité », explique le maire de Marseille Benoît Payan.

Des raisons antiques et culturelles mais aussi tout simplement sportives selon Tony Estanguet, président de Paris 2024 : « C’est une ville qui vibre pour le sport, la passion du sport. Paris 2024 veut célébrer le sport partout dans le pays. C’était important de commencer par une ville où le sport fait partie de l’ADN. »

À noter que pour la première fois des Jeux Olympiques modernes, la flamme n’aura pas voyagé par les airs mais par les mers.

Historique, deux français meilleurs défenseurs NBA !

Après Victor Wembanyama sacré « Rookie de l’année », c’est au tour d’un autre français de recevoir un titre honorifique à l’issue de la saison NBA. L’autre géant, Rudy Gobert (2m16 contre 2m24 pour Wemby) a été élu meilleur « défenseur de l’année ».

La performance est historique pour l’ancien palois Rudy Gobert (14 points, 12.9 rebonds ; 2.1 contres par match en moyenne cette saison), désormais joueur des Wolves de Minnesota, pleinement engagés en demi-finales de play-offs actuellement. Le pivot reçoit là son 4e trophée de meilleur défenseur. Un palmarès incroyable puisqu’il rejoint des légendes du basket mondial, Dikembe Mutombo et Ben Wallace, co-recordmen.

Mais la soirée n’aurait pas été aussi belle si un autre français ne l’avait pas rejoint à la deuxième place de ce classement. Encore une fois, Victor Wembanyama est là ! Pour sa première saison NBA, le Français de 20 ans talonne son compatriote. Avec 3,6 contres par match en moyenne, il termine même avec le meilleur bilan de la NBA. Mais les résultats de son équipe des Spurs de San Antonio, engluée en bas de tableau, n’ont pas joué en sa faveur.

« Que Rudy le gagne maintenant, parce qu’ensuite ce ne sera plus son tour », a prévenu Wemby il y a quelques temps… Les adversaires des Bleus aux Jeux Olympiques sont également prévenus. La France compte deux forces de dissuasion massive dans la raquette cet été pour viser l’or.

Stupeur, le PSG éliminé ! C’était le Poteau Saint-Germain…

Maladresse ou inefficacité ? Sûrement un peu des deux. Le Paris-Saint Germain a été incapable de renverser la situation, ce mardi soir, en demi-finale de Ligue des Champions. Après son revers (1-0) au match aller à Dortmund, Paris devait absolument gagner.

Le PSG n’a même pas réussi à marquer. Alors impossible d’imaginer une victoire. Malgré un Parc des Princes en tenue de gala, les joueurs de Luis Enrique n’ont jamais su totalement emballer la rencontre. Et surtout pas en première période. Attentistes, maladroits, sans dynamisme, le Paris-SG passe à côté. À tel point que les tribunes s’éteignent minute après minute.

Le réveil se fait en seconde période. Mais après avoir concédé l’ouverture du score, d’abord. Hummels de la tête, sur corner, presque sans sauter (0-1, 50e). Un remake du but encaissé face au FC Barcelone lors du tour précédent… Décidément, ils n’apprennent pas de leurs erreurs. Juste avant ce but, Zaïre-Emery venait de rater l’immanquable, seul face au but vide, son tir rebondit sur le poteau et le ballon lui revient dessus avant de sortir… Sortie de but. Un cauchemar.

Face à de ternes mais bien regroupés allemands, Paris montre alors un peu de créativité… Et va se mettre à toucher les montants adverses. Dans des proportions ahurissantes. Un par un, les Parisiens tentent leur chance. Mais ça ne passe pas.

À quatre reprises, Paris touche le cadre du but allemand. Sans réussite ou avec une terrible maladresse ? Un peu des deux. Mbappé n’est jamais servi dans les bonnes conditions, Dembélé manque toujours d’efficacité, l’attaque ne pèse pas dans la surface adverse. Soirée ratée.

Paris aurait joué 15 minutes, déjoué 75. Sans compter le match aller. Insuffisant. Une fantastique préparation du match en tribunes, dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais rien de visible sur le terrain. Aucun but marqué en deux matchs… C’est un authentique échec. Qui restera encore dans toutes les têtes.

Battu par le cinquième de Bundesliga, Paris peut avoir tous les regrets du monde. Le Borussia Dortmund est en finale de la Ligue des Champions. Surprise totale. Sans joueur hors norme, ni fond de jeu spécifique, le Borussia est une équipe solide. Et ça leur a suffi. Avec son air toujours très professoral, Luis Enrique va devoir s’expliquer de cet échec majuscule.

Sur X, le Borussia Dortmund conclut la soirée par un post gentiment moqueur envers Paris : Dortmund se bonifie avec le temps, « comme le bon vin ». En citant un tweet du PSG de 2020, alors que Paris venait d’éliminer les Allemands de la Ligue des Champions, en pleine période Covid-19.

Wembanyama un peu plus dans l’Histoire du basket

Un pas de plus dans la cour des grands. Victor Wembanyama est le meilleur jeune de l’année. Une saison après son arrivée fracassante sur les parquets NBA, le Français vient de recevoir cette nuit le trophée de « Rookie of the Year » (meilleur joueur en première année).

Avec ses 495 points glanés, c’est un plébiscite pour le joueur de 20 ans. Un sacre attendu mais un sacre quand même. D’autant qu’il a été élu à l’unanimité des 99 votes !

Il faut dire que sa saison aux Spurs de San Antonio est unique. Compilant, en moyenne, 21.4 points, 10.6 rebonds, 3.9 passes, 3.6 contres et 1.2 interceptions, il rentre dans l’histoire de ce jeu.

Au micro de TNT, « Wemby » savoure :  « Je savais que pour y parvenir, je devais être individuellement bon sur le terrain et dominant. C’était donc une chose énorme pour moi et quelque chose d’énorme à obtenir. Cela a toujours été très important et je suis heureux que ce soit enfin officiel. »

Si Tony Parker avait marqué son époque, Victor Wembanya semble déjà en passe de marquer l’Histoire. C’est le premier Français récompensé par ce titre. Et seulement le troisième rookie des Spurs, franchise mythique. Il passe après David Robinson et Tim Duncan, deux légendes de ce sport.

En répondant très vite aux (immenses) attentes placées en lui, le Français a envoyé un message fort. À moins de trois mois des Jeux Olympiques, toute la France espère que Wemby arrivera à hisser le basket français au sommet.

« Libérez mes chats ! » : guerre de voisinage sur fond de racisme

Elle doit être sympa la fête des voisins… Bientôt 4 ans que ça dure. Une histoire de voisinage qui tourne au vinaigre. Les histoires les plus courtes sont pourtant les meilleures… Il faudrait le rappeler à cette habitante de Saint-André-le-Gaz en Isère. Elle visite chaque jour ses voisins pour les accuser de voler ses chats pour les manger !

Il faut se pincer pour y croire. Le récit est signé Le Dauphiné Libéré, complété par les détails du Progrès. Martine Le a contacté la mairie de Saint-André-le-Gaz, la gendarmerie et un conciliateur de justice pour résoudre cette affreuse situation. Rien ne bouge.

Depuis quatre ans, « qu’il pleuve ou qu’il neige », la pression est permanente. « Elle a commencé à venir les réclamer devant le portail au mois de mai 2020 », se souvient Martine Le. « Depuis, c’est pratiquement tous les jours ».

D’origine asiatique, ce couple reçoit ces attaques quotidiennes sur fond de racisme. Un racisme ordinaire. D’autant plus terrible. « Libérez mes chats. Libérez mes chats. Libérez mes chats », voilà les mots répétés inlassablement devant le portail.

Un scénario qui a poussé la famille à s’équiper de caméras de vidéosurveillance pour tout enregistrer. Exemple, le 24 mars 2024 : première venue enregistrée à 7h38. La dernière à 20h58. Sans sonner, d’après Le Progrès, qui précise que la voisine est vue en train de frapper le portail à l’aide d’une canne. Cas psychiatrique ? Guerre de voisinage ? Racisme ?

Le problème, c’est que la version diffère si vous interrogez la « harceleuse ». « Tous les jours, ils mettent des appâts derrière leur maison pour les attraper », affirme la voisine repérée par les caméras de surveillance. Cette dernière reconnaît d’ailleurs ses « visites » quotidiennes pour demander le retour de ses chats…

« Lorsque mon chat a commencé à disparaître, il y a quatre ans, j’ai mis des mots dans les boîtes aux lettres du quartier », détaille-t-elle au Progrès. « Puis dans des boîtes aux lettres de manière individuelle. Lorsque j’ai déposé un papier dans leur boîte aux lettres, mon chat est revenu. C’est une preuve ». Suffisant ? Une drôle d’enquête et de drôles de conclusions. Mais la propriétaire des chats explique aussi que ses chats rentrent quotidiennement à son domicile. Donc tout va bien, non ?

Conciliante, Martine Le a contacté la mairie, la gendarmerie et un conciliateur de justice pour mettre fin à ce conflit. Elle précise même avoir proposé à sa voisine de venir récupérer ses chats chez elle. Sauf qu’il n’y en aurait pas…

« Nous sommes asiatiques, d’origine vietnamienne, nous ne mangeons ni les chats ni les chiens », se sent-elle obligée de préciser. D’autant qu’il serait compliqué que ces chats soient mangés puisque la propriétaire affirme que ses animaux rentrent chaque soir…

Une affaire loin d’être réglée. Faudrait-il en passer par l’installation de GPS sur les colliers des animaux afin de tracer leurs déplacements ? Une idée qu’Entrevue leur suggère…