39 ans et toujours aussi performant. Ou presque. La terreur des défenses, la légende du football, l’icône portugaise Cristiano Ronaldo continue de briller sur les pelouses saoudiennes. Avec son physique parfait, ses dents blanches et sa réussite dans tous les domaines, forcément, on le questionne sur sa façon de faire.
Le travail, le travail et encore le travail ? Pas uniquement. Cristiano Ronaldo s’est confié au quotidien catalan Mundo Deportivo. Ce média révèle que CR7 « ne parle plus après 22 heures, même au téléphone ». Le quintuple Ballon d’Or se montre très clair à ce sujet : « À partir de ce moment-là, ne m’appelle surtout plus ! »
Pourquoi cette règle si rigoureuse ? « J’aime donner du repos à mon cerveau. En tant que footballeur professionnel, il faut un dévouement total. Il ne s’agit pas seulement de deux heures d’entraînement. Je vis pour qui je suis, pour ma carrière de footballeur. Mais bien sûr, j’aime aussi passer du temps avec ma famille, aller au cinéma ou aller au restaurant. Chaque athlète a ses propres caractéristiques ou besoins. »
Tout couper à partir de 22h pour mieux se lever tôt ? C’est l’idée. Et ça correspond à ce que racontait récemment un ancien coéquipier de Manchester United en 2007, le Brésilien Anderson : « Nani et moi avons vécu dans la maison de Cristiano Ronaldo pendant près d’un an. L’entraînement avait lieu à 9h30, mais parfois nous devions y aller à 6h30, parce que Ronaldo était au club et que nous l’accompagnions. Nani et moi dormions sur les brancards et attendions que son travail commence. »
On l’avait quitté lors d’une fête grandiose organisée par M6 pour son départ fin avril. Annoncé à la retraite, Nicolas de Tavernost n’aura pas mis longtemps à en sortir. Il rejoint la filiale médias de l’armateur CMA-CGM, propriété de Rodolphe Saadé.
À 73 ans, l’ancien patron du Groupe M6 fait un pied de nez à ceux qui le voyaient couler des jours paisibles. Il devient vice-président de CMA Médias, qui regroupe notamment La Tribune, La Provence… et bientôt BFMTV et RMC (Altice Médias).
Après avoir dirigé pendant 37 ans le groupe M6, Nicolas de Tavernost se lance un nouveau défi. C’est par un communiqué ce mercredi que le groupe dirigé par le franco-libanais Rodolphe Saadé a confirmé la rumeur insistante.
S’il occupera le poste de vice-président de CMA Médias, il prendra aussi la présidence du comité stratégique. CMA-CGM attend de lui qu’il mobilise « son expérience pour assister le groupe dans ses activités médias, dans le choix des investissements et la conduite des opérations », précise le communiqué.
Avec l’exceptionnelle expansion de l’armateur marseillais dans le monde des médias, nul doute que Nicolas de Tavernost aura beaucoup de travail. Et des retrouvailles avec M6 restent toujours possibles puisque CMA-CGM est déjà actionnaire du groupe. Tandis que certaines rumeurs indiquent un intérêt de Rodolphe Saadé pour le rachat global de l’entité… À suivre.
Un charisme bien supérieur à la moyenne. Une arrivée de superstar. Des micros tendus de toute part. Des téléphones brandis pour immortaliser chaque instant. Zinedine Zidane est de retour à Bordeaux. Pour un match caritatif au stade Chaban-Delmas, au Parc Lescure. La pelouse de ses premiers grands exploits.
Dés son arrivée dans le vestiaire des Girondins puis du Variétés Club de France, Zizou émerveille. Même dans les yeux d’anciens professionnels, ça pétille. L’ancien compère de France 98 Laurent Blanc le salue chaleureusement. L’ancien marseillais Daniel Van Buyten demande un selfie. Christian Karembeu est aux anges. Cette vidéo du VCF, où l’ancien coach du Real Madrid salue ses camarades de jeu un par un, totalise déjà en quelques heures plus d’un million de vues.
À 51 ans, Zizou n’a rien perdu. Ou presque. Oui, un banc. Mais ça, il pourrait le retrouver aussi prochainement. Côté terrain : Dribbles chaloupés, technique en mouvement intacte et passe décisive, rapidement, pour lancer le match. Un service tout en toucher pour Pedro Miguel Pauleta, « l’aigle des Açores », autre merveille du football passée par les Girondins de Bordeaux. Et ça fait but ! De l’élégance, de la classe, merci pour le spectacle. Après une vaste revue d’effectif des deux côtés, les Girondins l’emporteront 5 buts à 3. Pour l’anecdote.
Oui, le rythme n’est pas hyper élevé, oui, ça rigole plus que ça ne joue la victoire finale. C’est le principe de ces matchs caritatifs avec d’anciennes gloires.
Ce soir, le match se jouait à guichets fermés, plus de 25 000 spectateurs pour les 100 ans de Lescure. Une réussite totale à laquelle ont également participé d’autres immenses gloires : Laurent Blanc, Fabien Barthez, Marius Trésor, Yoann Gourcuff ou Alain Giresse. Pour ne citer qu’eux.
C’est le sujet de discussions numéro 1 dans les couloirs de France 24 depuis hier. À Issy-les-Moulineaux, l’inquiétude demeure. Le rapporteur de la mission sur le service public et président de la commission sur l’attribution des fréquences TNT avait laissé entendre que France Info allait remplacer France 24. Avant de rétropédaler ce matin.
Invité de « Télématin » sur France 2, ce mardi, le député Quentin Bataillon fait machine arrière. Ou tout du moins, il rassure la rédaction de France 24. Selon lui, la marque et les fréquences de France 24 resteront en vie.
Le député Renaissance avait d’abord insisté au micro de France Info pour « pousser » la chaîne d’information « à l’international », poursuivant : « pour remplacer éventuellement France 24 et avoir cette attraction nationale et internationale ». Les mots avaient été clairs. Même s’il fallait pour cela attendre « une réforme structurelle ».
Levée de boucliers, messages sur les réseaux sociaux, en moins de 24 heures, les journalistes s’organisent pour mener la fronde anti-Bataillon. Notamment Vanessa Burggraf, directrice de France 24, elle aussi surprise de cette annonce : « Remplacer quatre chaînes d’information en français, en anglais, en arabe et en espagnol, conçues pour des audiences internationales ? Monsieur Quentin Bataillon, c’est méconnaître nos spécificités. Heureusement, ce n’est pas le projet de l’Etat actionnaire qui mesure l’importance de France 24 ! ».
Face au tollé, Quentin Bataillon joue l’apaisement. Sur France 2, il n’hésite pas à se contredire : « Ce n’est pas supprimer une chaîne ! Au contraire, c’est pouvoir mettre en commun les équipes et mettre en commun les moyens. Ça veut dire qu’à aucun moment on remet en question la marque et les fréquences de France 24. Ils sont connus et reconnus pour leur expertise internationale et leurs réseaux ».
De quoi convaincre la rédaction de France 24 ? Il précise : « Ce n’est même pas une fusion des rédactions. C’est une mise en commun des rédactions. Il faut qu’on puisse puiser dans leurs expertises. » Alors, plutôt fusion ou « mise en commun » des rédactions ? Il va falloir préciser les définitions de ces termes. Tout cela reste très ambigu. Et maladroit.
« C’est la République qui a été attaquée. » Gabriel Attal a fait preuve d’autorité cette après-midi à l’Assemblée Nationale au sujet de l’attaque d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure ce matin. « Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime abject. »
« Nous les trouverons, nous les traquerons, et je vous le dis, ils paieront », assure le Premier ministre. Le ministère de la justice a convoqué une cellule de crise, le ministre se rend actuellement auprès des familles des victimes. Le plan Epervier a même été déclenché. L’Etat souhaite mettre le plus de moyens possibles en action afin de résoudre très rapidement cette affaire très médiatisée.
Ce midi, déjà, les premières images de cette évasion meurtrière ont fuité sur différents réseaux sociaux. Deux agents pénitentiaires ont été tués, trois autres sont blessés.
Tout s’est déroulé ce mardi matin, vers 11 heures. Sur l’autoroute A154, à hauteur du péage d’Incarville, dans l’Eure. Une attaque d’une violence inouïe : deux voitures, quatre hommes cagoulés, à grands renforts d’armes.
Ce drame a permis la fuite d’un détenu. Un certain Mohamed Amra, dit « La Mouche ». Âgé de 30 ans, il a été condamné pour « vol avec effraction ». Connu pour être à la tête d’un réseau de stupéfiants, il est aussi dans le viseur de la justice pour « tentative d’homicide ».
Les images ne sont malheureusement pas celles d’une série télé. Une attaque qui tourne mal. Deux agents pénitentiaires tués dans l’attaque d’un fourgon cellulaire. Ce mardi matin, un drame dans l’Eure sur l’autoroute A154. Un drame qui a permis la fuite d’un détenu.
L’autoroute A154 est d’ailleurs désormais fermée dans les deux sens. Deux véhicules avec quatre hommes armés font feu peu après 11 heures, à hauteur du péage d’Incarville, dans l’Eure. Une opération commando d’hommes en mission. Le détenu a pris la fuite avec les quatre assaillants. Un véhicule de marque Audi a pris la fuite avant d’être retrouvée incendié à Watteville (Eure).
D’après les informations du Parisien, au moins deux agents pénitentiaires ont été tués. Le détenu évadé serait un certain Mohamed A., dit « La Mouche ». Âgé de 30 ans, il a été condamné pour « vol avec effraction ». Connu pour être à la tête d’un réseau de stupéfiants, il est aussi dans le viseur de la justice pour « tentative d’homicide ». L’homme n’était jusqu’alors pas répertorié comme « détenu particulièrement signalé » (DPS). Une cellule de crise a été ouverte au Ministère de la justice.
L’événement prend de l’ampleur. Pour sa 4e édition, Mosaïc s’installe le dimanche 26 mai aux Folies Bergères à Paris. Ce show unique qui réunit football, stand-up et musique sera à nouveau capté par Amazon pour une diffusion du « Champions Rire 2 » à l’automne (uniquement la partie humour).
Entrevue a pu interroger un des fondateurs de ce concept de soirée fait pour rassembler et mélanger les genres. Malick Sall est bien connu des artistes et sportifs puisque sa conciergerie est à leur service depuis une dizaine d’années. Désormais, avec les autres co-fondateurs (Mohamed Miskakah, Nordine Kebir, Xavier Isaia et Smaïl Bouabdellah), il passe une partie de son temps à organiser ce show aux multiples dimensions.
Thibaud Vézirian.Malick, c’est la 4e édition de Mosaïc, qu’est-ce qui va rendre l’événement spécial cette année ?
Malick Sall (Mosaïc). Bénéficier de Redouane Bougheraba en tant qu’host (animateur) de la soirée, c’est déjà quelque chose de très spécial. Avec son énergie, on sait qu’on ne va pas s’ennuyer. Il prendra la parole entre chaque performance d’artistes. Il y aura par exemple Nordine Ganso, Ahmed Sparrow, Booder, Bun Hay Mean, Ilyes Mela, Emy Bng, Charles Nouveau, Younes Depardieu, Sacko Camara ou Meryem Benoua. La partie musique sera cette année assurée par Imen Es. La chanteuse aux près de 1 millions d’abonnés sur Instagram.
Football, stand-up et musique, ça n’existe nulle part ailleurs ce format… À quoi doit-on s’attendre ?
Au départ, en 2020, en plein Covid, on s’est dit qu’on allait créer un événement pour rassembler les gens. Marre de voir la société se diviser, marre de ne pas se voir. Alors avec Nordine Kebir et Mohamed Miskakah de la société MK Best, on a pensé réunir tout ce qu’on aime : le football, rire et la musique. Ce sont des univers différents mais avec des gens qui se ressemblent aussi. Et qui s’adorent. MK Best organisait des matchs de foot avec des personnalités depuis 15 ans, donc ils avaient déjà de l’expérience dans le domaine de l’événementiel. Mosaïc s’est donc fait naturellement. D’abord au Parc des princes puis au Cirque d’hiver. Et cette année aux Folies Bergères.
Les humoristes adorent chambrer le public, il y aura encore des têtes connues dans la salle le 26 mai ?
Des footballeurs et anciens footballeurs ont en effet prévu de venir assister au spectacle. Notamment Robert Pires, Eric Abidal, Olivier Dacourt et des joueurs du PSG. Mais les concernant, ça dépendra du résultat de la finale de la Coupe de France face à Lyon la veille. Si ils perdent, je doute qu’ils aient envie de venir rigoler. On ne peut pas tout dire sur la soirée : il y aura deux belles surprises cette année parmi les invités. Je n’en dis pas plus.
Vous pensez à délocaliser le spectacle hors de Paris ?
On nous a déjà proposé de venir à Monaco et à Marseille… Mais aussi à Dubaï et au Qatar. Alors, oui, pourquoi pas Marseille pour commencer ? Dès l’année prochaine. Ce serait beau de proposer de plus grandes salles et un encore plus gros show.
Méconnaissable Nouméa. La capitale de l’archiel calédonien est le centre de scènes de violence exceptionnelles. Dans la nuit de lundi à mardi, des émeutes ont largement dévasté la ville. Des images de bâtiments en feu, une usine dont sortent des fumées noires, des tirs avec des armes de gros calibres, des supermarchés pillés…
La raison de tout cela ? Le futur vote des députés concernant une révision constitutionnelle. Un vote décrié par les indépendantistes.
Ce matin, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin annonce que « des renforts vont partir » (GIGN, Raid, gendarmerie mobile), alors que 11 policiers et 35 gendarmes ont été blessés cette nuit. Le gouvernement local de la Nouvelle-Calédonie a appelé à « la raison et au calme ». Le danger est tel que des milices citoyennes se relayent pour protéger leurs habitations.
En conférence de presse, le haut-commissaire de la République « met en garde » les émeutiers. De nombreux tirs de carabines ou d’armes de gros calibres ont été recensés contre des gendarmes. Aucun mort, fort heureusement.
Pour calmer les esprits, un couvre-feu vient d’être décrété pour la nuit de mardi à mercredi. De 18 heures à 6 heures du matin. Tout rassemblement est interdit dans le grand Nouméa, de même que le port d’armes et la vente d’alcool dans l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.
Les habitants témoignent de cette nuit cataclysmique. De la peur dans les yeux. Les 270 000 habitants du territoire sont invités à rester chez eux. Incendies volontaires, supermarchés pillés, Nouméa au cœur de scènes de guerre civile. Des violences qui se propagent aussi à Dumbéa ou au Mont-Dore.
Qu’en est-il exactement de cette réforme constitutionnelle pointée du doigt ? Après avoir été adoptée par le Sénat, cette loi vise à élargir le corps électoral de l’archipel. Pas de quoi aplanir les tensions entre loyalistes et indépendantistes. Difficile de s’entendre concernant le nouveau statut de ce territoire. Même si lors des trois référendums d’autodétermination, le « non » à l’indépendance l’a emporté.