fbpx

L’Olympiakos s’impose, première Coupe d’Europe pour un club grec ! (VIDEO)

Il leur aura suffi d’un but. Pour envoyer les Grecs au septième ciel. Le premier trophée européen de l’histoire du football grec est remporté par l’Olympiakos Le Pirée. Avec sa victoire finale face aux Italiens de la Fiorentina, c’est une nuit de fête qui les attend.

Un but, un seul. Et le peuple grec explose. Des images de liesse complètement folles. Le Pirée est fou de joie. Cette équipe bien regroupée, capable de défendre avec vaillance si longtemps, n’a pas cédé face aux assauts de la Viola. La Fiorentina a longtemps espéré prendre les devants. Sans succès.

Alors que les deux équipes s’étaient quittées dos à dos à l’issue du temps réglementaire. Il a fallu attendre la prolongation pour que les filets tremblent.

Ayoub El Kaabi est le héros du soir. Le héros de tout un club. L’Olympiakos remporte la petite Coupe d’Europe. 116e minute de jeu, il jaillit ! À quatre minutes de la fin du jeu, à quelques minutes de la séance de tirs au but, l’international marocain coupe un centre rentrant vers le but de la Fiorentina. Et propulse le ballon dans le but (1-0, 116e). Les Italiens sont médusés. Le trou est fait. C’est la première coupe d’Europe remportée par un club grec !

Le conseil stratégique du club, Christian Karembeu, doit être aux anges. Déjà vainqueur de la Youth League (le championnat d’Europe des U19), l’Olympiakos fait coup double. Pour une saison forcément historique. La fête ne fait que commencer mais la nuit va être longue en Grèce…

Rafah : Des manifestants sur le périphérique parisien

Des scènes inédites, en plein nuit, sur le périphérique à Paris. Quelques heures après une manifestation place de la République contre les bombardements d’Israël dans la bande de Gaza, et notamment les drames terribles de Rafah, plusieurs groupes de personnes ont décidé d’investir le périphérique parisien.

Voitures bloquées, manifestants sur les voies, la police qui peine à disperser tout le monde… Dans la nuit de mardi à mercredi, on assiste à des scènes inédites. Deux jours après les attaques israéliennes sur Rafah, la mort d’innocents et la diffusion d’images insoutenables, plusieurs dizaines de manifestants tentent de bloquer le périphérique à Paris, pendant la nuit.

Ils ont aussi tenté de rejoindre l’ambassade d’Israël. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. C’est le journaliste Clément Lanot qui raconte ces scènes et les filment pour diffuser sur son compte X.

« Les forces de l’ordre ne parviennent pas à disperser totalement les manifestants », précise-t-il. Des chants, des drapeaux palestiniens, de nombreuses banderoles « Stop au génocide ». Sur les réseaux sociaux, depuis les horreurs de Rafah, ce sont des millions et des millions de messages appelant à la paix qui sont relayés.

Place de la République, jusqu’à 4 500 personnes se sont rassemblées cette nuit. 10 000 la veille, selon la préfecture de police de Paris.

Gaza. Hakim Jemili s’excuse : « J’ai merdé ! Les gens n’aiment que le sang… »

« Vous attendez la seule erreur et vous me tombez dessus ». Hakim Jemili au bord de la crise de nerfs. Le comédien est actuellement victime d’une vague de lynchage sur les réseaux sociaux. En cause, son interview donnée sur Europe 1 où interrogé sur le conflit Israël-Palestine, il se demande « depuis quand il faut choisir un camp ? Dans tout, hein ! Pas que dans les conflits ».

L’humoriste de 34 ans prend pourtant régulièrement parti pour la paix, pour les civils palestiniens et pour la fin de la guerre. Mais son avis nuancé sur Europe 1, devant Thomas Isle et les chroniqueurs, n’a pas plu au diktat de X (ex-Twitter). Dans l’émission, il poursuit : « On ne peut pas avoir un avis sur tout ! La plupart des gens n’y connaissent rien dans plein de choses. Ce n’est pas grave. Il faut être modeste et rester humble, bordel ! » Une phrase malheureuse et mal comprise. Des internautes n’hésitant pas ensuite à publier des conversations privées avec l’acteur. Quelques mots qui restent au détriment du reste, des explications, des nuances.

Après coup, et après avoir reçu autant de messages négatifs, il fait son mea culpa. Il s’excuse, il aurait dû avoir un avis plus tranché. Il a donc pris la parole comme il le fait souvent, via ses stories Instagram : « C’est l’une des dernières interviews que j’ai faite sur les 40 que j’ai faites en tout. Je n’écoutais pas. J’étais concentré à moitié. Il y avait Pascal Praud qui passait juste après. Je n’avais pas forcément envie d’interagir. J’étais dans mes pensées à moi. »

Un manque de concentration qui lui coûte une envolée de messages acerbes. « C’est le problème de cette société aujourd’hui. Tout le monde pense avoir raison sur tout et est incapable d’écouter les arguments des autres », avait-il jugé pendant l’émission. C’est tout à fait ce qui se passe contre lui.

Personne ne peut réellement reprocher à Hakim Jemili ne pas déjà avoir tout dit sur le sujet Israël-Palestine. S’il y a bien un artiste engagé pour la paix dans ces pays-là, c’est lui. Le 20 octobre 2023, déjà, il prenait la défense des innocents.

« Je suis l’un des seuls à prendre la parole sur ce conflit depuis le début, que ce soit en public là sur les réseaux, dans les interviews, dans mon spectacle. Vous, vous attendez la seule erreur pour me soulever. Je vous ai expliqué. J’espère que vous avez compris. C’est clair, net et précis. Ne vous faites pas piéger par des choses qui sont fausses. »

Harcèlement, insultes, menaces : au tribunal, Jacques-Henri Eyraud raconte le traumatisme vécu face aux supporters de l’OM

Un début de procès très suivi. L’ancien président de l’Olympique de Marseille faisait face pour la première fois à ses harceleurs. Ou plutôt cyberharceleurs. Des supporters de l’OM planqués derrière leur écran au moment d’insulter, lyncher ou menacer de mort Jacques-Henri Eyraud en 2021. Tension et émotions.

Il y a parfois des histoires que l’on préfère enterrer afin d’avancer. Jacques-Henri Eyraud doit faire face à ses démons plus de 3 ans après les faits. Ce lundi, devant le tribunal judiciaire de Paris, « JHE » a dû réécouter les messages horribles postés par certains supporters de l’OM à son encontre : « sale parisien », « on aura ta peau », « ça va mal finir pour toi » ou « encore qu’on le pende ce fils de chien ».

Ces messages ont été postés sur X (ex-Twitter) entre fin 2020 et mars 2021, alors que le bateau OM tanguait très fort : entre manque de liquidités, équipe peu renforcée, coach partant et mauvais résultats. Avec en point d’orgue l’attaque de la Commanderie (samedi 30 janvier 2021), lorsqu’une manifestation de supporters a fini par dégénérer. Les 11 prévenus sont des hommes âgés de 25 à 52 ans, ils n’étaient pas tous présents à l’audience.

« Ce sont des propos graves. Ne les banalisons pas », a rappelé à la barre maître Olivier Baratelli, avocat de l’ancien président de l’Olympique de Marseille. Messages insultants, menaces de morts… mais aussi caricatures et photos détournées. On peut voir Jacques-Henri Eyraud décapité ou le corps sous une guillotine : un processus de lynchage et déshumanisation. L’effet de meutes aussi, des jeunes gens incapables de se rendre compte du mal qu’ils faisaient…

« Avez-vous des regrets d’avoir dirigé l’OM ? », le questionne alors le président de la 10e chambre correctionnelle. JHE n’a pas l’ombre d’une hésitation : « la réponse est non ». Poursuivant : « J’ai aimé ce club, j’ai aimé cette ville » de Marseille. S’il n’arrivera pas à convaincre tous les Marseillais là-dessus, lui « le Parisien », il a au moins le mérite de se montrer sincère et touchant.

En costume noir, Jacques-Henri Eyraud, d’un ton strict, livre le fond de sa pensée : « Tout a été fait pour que je quitte mes fonctions et que je craque ». Des mots prononcés avec beaucoup d’émotions.

Son traumatisme est celui aussi de sa famille. Les menaces de mort ont touché tout le monde, à commencer par sa fille, adolescente, présente au tribunal aujourd’hui.

L’enquête a recensé une centaine de personnes auteurs de messages haineux. Seules onze d’entre elles ont pu être identifiées derrière leurs pseudonymes. Un problème qui touche beaucoup de gens dans le monde entier. Un vrai fléau.

Lors des témoignages, les prévenus expliquent souvent leur attitude déplorable par des excès de « colère ». Michaël A., 41 ans, confirme qu’il ne souhaitait « pas la mort de ce monsieur. Je me sens honteux ». Très touché, il demande la permission de se tourner vers Jacques-Henri Eyraud pour lui présenter ses excuses : « Les mots ont dépassé ma pensée ». Mieux vaut tard que jamais.

Même si sur les réseaux sociaux, les excuses arrivent souvent bien vite après la moindre confrontation avec la cible. Certains ne cherchant en fait qu’un moment d’attention… Ou à se défouler. Suite du procès ce mardi.

Incidents racistes, dysfonctionnements des autorités : le triste bilan après OL-PSG

La fête du football a encore une fois été gâchée par quelques individus. Samedi, à quelques heures de la finale de Coupe de France remportée par le PSG (1-2), des affrontements ont eu lieu entre supporters lyonnais et parisiens, sur l’autoroute A1.

Plus de 24 heures après les faits, l’heure est au bilan. La Préfecture du Nord fait le point sur la situation : « Les forces de sécurité ont procédé à 10 interpellations, dressé 8 amendes forfaitaires délictuelles et sont intervenus pour 1 ivresse publique et manifeste ».

On apprend ensuite dans le communiqué que « 8 policiers ont été légèrement blessés. 14 supporters ont nécessité une prise en charge médicale. Un bus a été incendié et 2 autres endommagés ». Si l’enquête policière est en cours pour connaître les causes des incidents, L’Equipe a déjà remonté le fil de ces tristes bagarres.

Selon le média sportif, le car de supporters lyonnais n’avait rien à faire là, en face de ceux des Parisiens, à hauteur du péage. C’est une erreur manifeste des autorités. Les responsabilités seraient donc partagées, ce qui n’enlèverait en rien la bêtise de ces individus. « Le cabinet du ministère de l’Intérieur a donc (encore une fois) transformé la réalité dans sa communication : il y avait bien une escorte policière avec les cars lyonnais, et elle les a emmenés au mauvais endroit, au mauvais moment », insiste le journaliste Hugo Guillemet sur X.

Chaque camp se renvoie ainsi la balle. « L’OL a toujours un énorme problème à régler sur les déplacements avec des mecs bourrés/racistes/violents », poursuit le journaliste qui suit l’Olympique lyonnais.

Autre grave problème concernant l’OL : de graves incidents racistes ont eu lieu en marge de cette finale. « Ils disaient « on va taper du noir » et ils faisaient des cris de singe, ça a duré tout le trajet, toujours les mêmes gars. Moi qui ne suis pas raciste pour un sou, ça me saoule d’être affilié à ces gens-là. Ils étaient alcoolisés dès le matin… », ajoute L’Equipe, concernant le déplacement de supporters lyonnais jusqu’à Lille, samedi.

Sans parler des actes racistes filmés lors de la diffusion du match au Groupama Stadium, samedi soir. Deux individus au premier rang sont pris en flagrant délit de violence envers deux jeunes femmes, dont l’un apparaît voilée. Selon les témoins de la scène, les coups portés font suite à plusieurs mots déplacés. Sous couvert de l’explosion de joie au moment du but lyonnais, un homme violente sciemment une jeune femme.

Et plusieurs témoignages évoquent aussi des insultes racistes lorsque Ousmane Dembélé (PSG) apparaissait sur les écrans géants… Un fléau que le club va devoir vite réprimander. Car cela fait des années que ça dure. L’OL a promis via un message sur X de faire la lumière sur cette affaire.

Autre témoin ayant vécu la même scène de racisme et de violence samedi soir :

GP de Monaco : La réaction de Pierre Gasly au moment où Esteban Ocon le percute !

Fête de courte durée pour l’écurie française. Alors que les deux pilotes Alpine voulaient à tout prix bien figurer dans ce Grand Prix de Monaco, Pierre Gasly a été accroché bêtement par un Esteban Ocon téméraire.

Dés le premier tour, c’est le drapeau rouge qu’activent les commissaires de course. Il faut arrêter le Grand Prix. À la crevaison de Carlos Sainz dès les premiers virages s’ajoute l’énorme accident entre Sergio Pérez et les 2 Haas à l’arrière ! Sergio Pérez, Nico Hülkenber et Kevin Magnussen vont bien, heureusement.

Mais décidément, ce GP de Monaco n’est pas au bout de ses surprises. Dans la foulée, Esteban Ocon (Alpine) commet l’irréparable. Une prise de décision surprenante et douloureuse pour l’écurie Alpine F1 Team.

Le Français décide d’attaquer son propre coéquipier pourtant comme lui pour la mêlée. Impossible pour Pierre Gasly de ne pas le toucher. Collision entre coéquipiers. La voiture d’Esteban Ocon est tout de suite hors d’état de poursuivre sa route.

« Qu’est-ce qu’il a fait ? Qu’est-ce qu’il a fait ? Pourquoi il a essayé de m’attaquer, moi ? Oh mon Dieu ! La voiture entière est endommagée ! » (Pierre Gasly, au moment du crash créé par son coéquipier)

Quelques minutes plus tard, le directeur d’Alpine Bruno Famin sur Canal+ se montre logiquement agacé : « Je crois que l’attaque d’Esteban Ocon était totalement hors de circonstances, c’est exactement ce que l’on voulait pas voir. On en tirera les conséquences. On va trancher dans le vif. Au premier tour au Portier, ce n’était pas le lieu pour tenter une attaque en laissant aucune place à son coéquipier. »

La visite amicale de Kylian Mbappé à Pierre Gasly juste avant le départ ne lui a porté chance…

Grèce : Stéphanie Frappart évacuée après avoir distribué 3 cartons rouges

Des images détestables. Arbitre de la finale de coupe de Grèce, la Française Stéphanie Frappart a dû être escortées par la police pour sortir du terrain. Coupable selon l’Aris Salonique d’avoir sorti 3 cartons rouges, l’arbitre a subi les foudres des joueurs et du président de l’équipe vaincue dans le temps additionnel.

Trois cartons rouges qui ne passent pas. Les Grecs sont furieux. Stéphanie Frappart a dû être évacuée par les forces de l’ordre à la fin du match. Les joueurs, le staff et le président de l’Aris Salonique sont fous de rage à la fin du match remporté par le Panathinaikos. Ils perdent sévèrement leurs nerfs.

« Pour la première fois dans l’Histoire de la Coupe de Grèce, une femme arbitrera le dernier match de la compétition », s’était pourtant félicitée la Fédération grecque dans un communiqué.

La Française a pourtant sorti un match tout à fait correct. Les cartons rouges n’étant pas spécialement injustifiés. Mais les Grecs sont coutumiers du fait : incapables de se contenir.

En distribuant trois cartons rouges en seconde mi-temps (51e, 65e et 71e), dont deux pour l’Aris, battu sur un but au bout du temps additionnel (90e+7), Stéphanie Frappart ne s’attendait pas à de tels comportements.

Le président de l’Aris Salonique est même venu violemment se rapprocher de l’arbitre après la rencontre. Ce sont les forces de l’ordre qui ont maintenu un cordon de sécurité autour de la Française. Inadmissible ! L’UEFA devra prendre des sanctions fermes rapidement.

D’autant que la Grèce est déjà sujette à des actes insupportables de violence dans le football. Cette finale était d’ailleurs organisée à huis clos afin d’éviter les confrontations entre supporters…

Sa présence en tant que femme arbitre d’une telle finale marquait pourtant l’histoire… On s’en souviendrait finalement dans le mauvais sens. Triste image pour le football grec. La victoire du Panathinaïkos restera anecdotique.

Gabriel Attal se montre ferme, tous les détails des nouvelles règles de l’assurance chômage

L’objectif, « aller vers le plein-emploi ». Ce matin, dans La Tribune Dimanche, Gabriel Attal présente sa nouvelle version de l’assurance chômage. Des nouvelles règles qui font grincer des dents parmi l’opposition et les partenaires sociaux, qui l’accusent de chercher uniquement à faire des économies.

Ces modifications entreront en vigueur à la fin de l’année. Avec un seul but réel : ramener rapidement 90 000 personnes supplémentaires au travail. Et donc faire baisser la courbe du chômage, actuellement à la hausse. De cette façon, le Premier ministre veut aussi dégager 3,6 milliards d’euros d’économies. Un bon signal à envoyer alors que les finances publiques sont toujours plus dans le rouge.

A partir du 1er décembre, ce durcissement des règles va entraîner plusieurs changements. Concernant l’ouverture des droits, il faut aujourd’hui avoir travaillé 6 mois au cours des 24 derniers mois. Il faudra alors avoir travaillé 8 mois sur une période de 20 mois.

Concernant les seniors, il n’y aura plus d’indemnisation plus longue pour les moins de 57 ans qui peuvent bénéficier aujourd’hui de l’assurance chômage pendant 22,5 mois (pour les 53-54 ans) et jusqu’à 27 mois (55-57 ans). Seuls les plus de 57 ans pourront toucher le chômage pendant 22,5 mois. De ce fait, certains seniors pourraient être amenés à accepter un emploi moins bien rémunéré. Gabriel Attal crée donc un « bonus emploi senior » pour compléter pendant un an le salaire qui serait moins élevé que le précédent.

Justement, concernant la durée maximale d’indemnisation. Elle sera réduite de 18 à 15 mois pour les moins de 57 ans, « dans les conditions actuelles », a indiqué Gabriel Attal. Le Premier ministre parle ici d’un taux de chômage compris entre 6,5 % et 9 % de la population active.

Enfin, au sujet du mode de versement de l’assurance chômage. Alors que le montant est calculé aujourd’hui sur le nombre de jour dans le mois, la mensualisation sera la règle. La base retenue est celle de 30 jours ce qui fera perdre jusqu’à cinq à six jours à certains…

Les négociations se poursuivant concernant deux autres mesures qui créent des tensions. La ministre du Travail Catherine Vautrin oeuvrent pour la mise en place d’un CDI sénior, ainsi que le bonus-malus promis par Emmanuel Macron sur les cotisations patronales pour lutter contre l’abus de contrats courts.