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Qui pour sauver Montpellier ? En panne d’idées, Laurent Nicollin se tourne (encore) vers Jean-Louis Gasset

Il a redressé héroïquement un OM en plein marasme en fin de saison dernière. À 70 ans, certains pensaient que ce serait sa dernière aventure en tant qu’entraîneur d’une équipe de Ligue 1, mais non !

Jean-Louis Gasset est de retour sur le banc du Montpellier Hérault jusqu’à la fin de la saison pour une opération sauvetage périlleuse vu la qualité de l’effectif. Une information L’Equipe qu’Entrevue est en mesure de vous confirmer.

Déjà coach de Montpellier en 1998 puis en 2017, sans trop de succès et souvent dans des situations compliquées, Jean-Louis Gasset n’aura pas la vie facile. Il faudra faire mieux que Michel Der Zakarian, 4 points en 8 matchs pour se sauver.

Laurent Nicollin a décidé de confier l’avenir du club à un ami de la maison. Drôle d’idée. En somme, comment faire du neuf avec du vieux ?

Comme l’expliquait le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian après MHSC-OM (0-5), dimanche soir, « il faudra plus qu’un grand coach pour sauver Montpellier, la qualité de l’effectif et le nombre d’absents clés sont plus qu’une épine dans le pied du club« .

Lanterne rouge de L1 après 8 journées, les hommes de La Paillade paraissent totalement déboussolés. La calinothérapie fonctionnera-t-elle avec un groupe en manque de leader, de buteur, de technique, de défense….?

Après des expériences manquées à Bordeaux puis avec la Côte d’Ivoire, bien que le pays soit devenu champion d’Afrique dans la foulée de son départ, Jean-Louis Gasset débarque en sauveur à Montpellier. Il sera accompagné de son fidèle acolyte, Ghislain Printant, dans son staff.

Montpellier reçoit Toulouse, dimanche à 17 heures, le duel de deux équipes en grandes difficultés.

L’Atlético de Madrid et Antoine Griezmann font vivre un rêve fou à un couple de seniors

Ils portaient un maillot de l’Atlético de Madrid dans le métro de la capitale espagnole. Un couple de personnes âgées particulièrement touchant a tapé dans le mille du club colchonero. Les coéquipiers d’Antoine Griezmann ont donc reçu ces deux seniors, pour des images fortes en émotions.

Il n’y a pas d’âge pour rêver, ni pour vivre ces rêves. L’Atletico de Madrid a exaucé un voeux cher à des supporters particuliers. Deux personnes âgées ont pu s’inviter à l’entraîneur du groupe professionnel de Diego Simeone.

Sur ces images proposées par le club, on découvre Antoine Griezmann en chauffeur de taxi de luxe. « Le football que nous voulons« , titre même l’Atlético de Madrid. Nous aussi.

Embrassades, sourires, petits mots, une jolie vague d’ondes positives. Les commentaires des supporters sous cette vidéo sont dithyrambiques, comme quoi les algorithmes ne sont pas obligés de nous suggérer sans cesse des images violentes, des informations négatives ou semer la haine de l’autre.

Les journalistes, Mbappé, Neymar, Messi : Luis Enrique, l’hyper-actif, chez Movistar

Gros coup de la Movistar, une chaîne de télé espagnole. Le média a suivi l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, pendant plusieurs mois. Un documentaire va sortir ce lundi 30 septembre. Chacun pourra donc suivre le quotidien de l’hyper-actif coach parisien. Quelques séquences inédites en coulisses et beaucoup de prises de paroles de l’Espagnol.

C’est une curiosité pour tous les supporters du Paris-SG. Un documentaire centré sur l’entraîneur de leur club va sortir ce lundi. Entrevue a pu y avoir accès en avant-première. La chaîne Movistar a suivi l’entraîneur espagnol depuis sa signature au PSG en 2023 jusqu’à l’été 2024. De nombreuses heures de rushs pour mieux cerner la personnalité de ce travailleur forcené.

Plusieurs petites phrases et grosses séquences retiennent déjà particulièrement l’attention.

Kylian Mbappé. Forcément, le sujet était très attendu au tournant. Luis Enrique ne dévoile rien de neuf mais confirme : « Mbappé ne défend jamais, c’est difficile pour lui. Mais il marque et nous devons adapter le système à ses capacités. » Il explique ensuite, courant février 2024, que « Mbappé n’est plus la base du projet« , peu après que l’entourage du joueur ait fait fuiter son départ au Real Madrid. Luis Enrique n’explique alors pas comment il a pu, encore quelques semaines auparavant, expliquer publiquement que « tout entraîneur qui possède un Kylian Mbappé dans son effectif se doit de le faire jouer« . Pour finalement, changer d’avis et se passer régulièrement de ses services. Au point de perdre mentalement le joueur pour les échéances cruciales de fin de saison.

MNM. Messi, Neymar, Mbappé. En conflit avec Léo Messi au FC Barcelone, puis en difficultés relationnelles avec Francesco Totti à l’AS Roma, et enfin avec Sergio Ramos en sélection espagnole, il n’est pas difficile de penser que Luis Enrique a du mal avec les superstars. Ainsi, il n’est pas surprenant de l’entendre dire dans ce documentaire qu’il « n’aurait pas entraîné le PSG de Messi, Neymar et Mbappé. Si seulement l’équipe avec le meilleur joueur du monde gagnait des titres, le PSG aurait huit Ligues des Champions… mais il n’en a aucune. » Dommage que Luis Enrique élude le fait que son palmarès d’entraîneur tient au fait qu’il possédait un Léo Messi hors-normes au FC Barcelone et des méga-stars comme Xavi ou Iniesta. Mais il est vrai que gagner une Ligue des Champions avec la MNM relevait de la mission impossible, le football n’est pas une addition d’individualités.

Les journalistes. Quand on suit les conférences de presse de Luis Enrique, on ne s’ennuie pas. Mais il n’est pas compliqué de constater son aversion pour l’exercice. Et encore plus son agacement face à certaines questions. « Si on me proposait de réduire mon salaire de 25% pour ne plus avoir à parler aux médias, je le ferais« , explique-t-il chez Movistar. Tout en précisant que c’est surtout « l’après-match » qui le dérange. Ce que l’on peut comprendre, tant le jeu du chat et de la souris entre les coachs et les journalistes est parfois malaisant. Mais pourquoi Luis Enrique arrive-t-il à accepter si facilement les caméras de Movistar pendant plusieurs mois mais jamais celles des médias français ? Une histoire de contrôle de la communication ?

Force est de constater que le côté professoral (et donneur de leçons, parfois) de Luis Enrique au PSG passe mal. Mais Paris est redevenu une équipe collective, comme il n’y en avait plus eu depuis au moins 7-8 ans. C’est à mettre à son crédit, même s’il semble parfois dans l’excès. Peut-être un passage obligatoire pour que le club de la capitale accède au sommet européen.

INSOLITE – L’entraîneur stoppe une contre-attaque et se fait exclure !

Cela n’arrive pas tous les jours. Et heureusement. En football, les divisions amateurs nous offrent parfois de drôles d’images. Direction l’Italie, pour un match de 6e division, l’équivalent en France la Régionale 1 (R1).

Pontassieve, près de Florence, reçoit Subbiano (province d’Arezzo, en Toscane). Cette scène donne soit envie de rire, soit de pleurer. C’est le foot en folie (pour ceux qui ont connu).

Alors que l’équipe adverse part en contre-attaque, il reste encore deux défenseurs pour deux attaquants… Mais sur ce long ballon en profondeur, l’entraîneur de Subbiano, Alessio Guidotti, a décidé que c’était à lui de stopper l’occasion de but ! Complètement dingue. Et hors la loi.

Son tacle est aussi maladroit qu’idiot. Il lève les mains comme s’il n’avait pas exprès… Ou pour s’excuser d’un geste bien intentionnel.

Forcément, c’est carton rouge. Et un habituel chahut, logique après une scène aussi surréaliste.

La rencontre s’est terminée sur le score de 0-0. Pas de justice mais certainement plusieurs mois de suspension.

Mercato – Patrick Vieira n’est plus l’entraîneur de Strasbourg, un ancien joueur pressenti

Une saison et puis s’en va. Surprise en ce début d’après-midi au RC Strasbourg. Alors que la préparation de la saison est déjà bien entamée, le club se sépare de son entraîneur, Patrick Vieira, d’un commun accord.

Nouvelle destination prévue pour le champion du monde 1998 ? Ou simple accord entre les parties ? Dans tous les cas, Patrick Vieira n’est plus l’entraîneur du Racing Club de Strasbourg depuis ce jeudi midi.

Arrivé il y a tout juste un an, il aura permis de lancer le projet des nouveaux propriétaires BlueCo (détenteurs de Chelsea). Mais après une saison moyenne, et alors qu’il avait encore un contrat jusqu’en 2026, son départ interroge. Le club n’a publié qu’un court communiqué pour expliquer cette séparation.

Un nouveau devrait être nommé très rapidement. Certaines rumeurs annoncent le retour au club d’un ancien joueur, devenu consultant puis coach avec succès au Red Star (National), Habib Beye. D’autres voient plutôt la patte du propriétaire américain Todd Boehly et donc la venue de l’Irlandais Brian Barry-Murphy.

Patrick Vieira est quant à lui pressenti pour prendre la tête de l’équipe nationale américaine.

Dans son communiqué, Strasbourg nous informe que « l’ensemble du club remercie chaleureusement Patrick Vieira pour son engagement irréprochable. En effet, dans une saison de transition, Patrick a su faire progresser les jeunes talents et a toujours affiché un comportement exemplaire sur et en dehors du terrain. »

Le Président Marc Keller et le Conseil d’administration ajoutent : « Nous aimerions exprimer notre gratitude et remercier Patrick pour le travail qu’il a accompli durant cette première phase du projet et nous lui souhaitons beaucoup de succès dans le futur. Il sera toujours le bienvenu au club ».

Certains joueurs ont déjà réagi à ce départ avec déception. À l’image d’Habib Diarra : « Pfff, merci coach pour se que vous avez fais pour nous » (sic).

L’OM annonce (enfin) un « accord de principe » avec l’Italien De Zerbi

C’en était devenu un mélodrame. Rocambolesques semaines de recrutement d’un entraîneur à l’Olympique de Marseille. Dernier club sans coach, l’OM semble avoir enfin finalisé l’arrivée du très respecté italien Roberto De Zerbi.

Cela semblait encore tout à fait inaccessible il y a quelques semaines. Et pourtant, l’OM semble l’avoir fait. Un « accord de principe », ce n’est pas une signature définitive, mais cela en prend le chemin. Curieusement, le club phocéen a communiqué lundi soir, tard, vers 22h50, concernant l’arrivée du technicien de Brighton. Il s’agissait sûrement de rassurer au plus vite leurs nombreux supporters.

« L’Olympique de Marseille annonce avoir trouvé un accord de principe avec Roberto De Zerbi. Le club travaille actuellement avec l’ensemble des parties prenantes pour formaliser l’arrivée de l’entraineur italien, ainsi que celle de son staff, sur le banc de l’OM et préparer sa venue à Marseille lors des prochains jours », annonce ce communiqué en quelques lignes.

Cela fait maintenant plus de 4 mois, et l’arrivée de l’intérimaire Jean-Louis Gasset, que la direction olympienne sait qu’elle doit convaincre un entraîneur cet été. Sans jouer de coupe d’Europe, avec un effectif bancal et des ressources financières limitées (déficit structurel au club, droits TV non finalisés, effectif peu attractif), l’OM partait de loin. Au point d’être le dernier club sans entraîneur…

Alors quand des noms du niveau de Paulo Fonseca (Lille) ou mieux, Sergio Conceicao (Porto), ont fuité ces dernières semaines, il fallait seulement y voir des prises de contacts, rien d’autre. Le premier ayant très vite plié bagages vers Milan malgré les certitudes contraires de certains. Le second ayant des prétentions sportives et financières bien trop élevées pour l’OM actuel.

Dans ce contexte si particulier, pour ne pas dire unique, attirer Roberto De Zerbi relève du miracle. Le conseiller sportif Mehdi Benatia et le président Pablo Longoria auraient donc eu les bons arguments ? Roberto De Zerbi fait partie de cette caste d’entraîneurs très respectés. Avec des idées de jeu précises et de fortes ambitions. D’après la presse anglaise, pour venir à l’OM, il aurait éconduit Manchester United ! Comment croire à cela ? Le mythique club anglais lui proposait 10M d’euros de salaire par an quand l’OM n’arriverait qu’à 60% de ce ce montant. Ce qui est déjà énorme pour Marseille. Coacher en Premier League ou coacher en Ligue 1 ? Réponse évidente. Alors oui, l’Orange Vélodrome reste certainement le stade le plus attractif d’Europe, mais quand même…

Attention, avec l’OM, il faut s’attendre à tout. Le club a communiqué sur un « accord de principe », ce qui signifie « accord par lequel deux parties ou plus fixent certains éléments seulement d’un contrat futur ». On espère tous lire prochainement l’officialisation de cet accord. Pas d’entourloupe ! Les coulisses du football, on connaît.

Initialement prévue le lundi 1er juillet, la reprise de l’entraînement serait d’ores et déjà repoussée de quelques jours, d’après L’Equipe. Le championnat de Ligue 1 ne reprend que le week-end du 17 août, aucun stress. Sauf concernant les droits TV, toujours pas finalisés…

Nouvelle défaite pour Domenech

Ça vient de tomber. Et même si c’était largement anticipé, cette défaite est un coup dur pour Raymond Domenech. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de football (2004-2010) vient de perdre une bataille.

Lors de l’élection de l’assemblée générale de l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs, ce lundi matin à la Fédération française de football, Raymond Domenech est tombé de son siège de président. Il n’est plus le président du syndicat des entraîneurs. La fin de longues semaines de brouilles avec ses opposants.

Ce que certains appelaient un « putsch » a finalement fonctionné. La liste des opposants à Raymond Domenech a été élue dans son intégralité. Vingt membres formeront le nouveau comité directeur, emmené par le trio de frondeurs : Claude Le Roy, Jacky Bonnevay et Philippe Montanier.

Ainsi, ils devraient désigner l’ancien entraîneur de Strasbourg Claude Le Roy comme le nouveau président. Preuve de cette ambiance délétère au sein du syndicat, un incident a eu lieu un peu plus tôt aujourd’hui : l’ancien joueur de Metz, Saint-Étienne et du PSG Jean-Philippe Séchet reprochant à Raymond Domenech son salaire, estimé à 3 500 euros nets mensuels…

Fin de plusieurs semaines de tensions au sein du syndicat de défense des entraîneurs. Ou début d’une nouvelle bataille ?