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Racisme envers Aya Nakamura : enquête ouverte

Les publications à caractère raciste envers la chanteuse Aya Nakamura sont depuis aujourd’hui l’objet d’une enquête, a annoncé le parquet de Paris. La justice va faire son travail.

Suite à un signalement de la Licra, dénonçant les messages racistes à répétition sur les réseaux sociaux envers la chanteuse franco-malienne, Aya Nakamura, le sujet a pris une tournure judiciaire. Le nom de la chanteuse revient avec insistance en tête de liste pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, cet été.

À 28 ans, c’est actuellement la Française la plus écoutée dans le monde. Mais elle fait l’objet de virulentes attaques. Sous couvert de liberté d’expression, le sujet a vite dévié sur les réseaux sociaux sur sa couleur de peau et ses origines.

Sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique, Aya Nakamura suscite un débat national depuis que l’on a appris fin février dans L’Express qu’elle pourrait lancer les JO, le soir du 26 juillet, en interprétant du Edith Piaf.

Un groupuscule de l’ultradroite, Les Natifs, avait posté sur leurs réseaux une photo d’une banderole tendue par une dizaine de ses membres, bien cachés derrière celle-ci. On pouvait lire l’inscription : « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ! ».

Prenant sa défense, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a mis en garde contre les « prétextes pour s’attaquer à quelqu’un par pur racisme ». « S’attaquer à une artiste pour ce qu’elle est, est inacceptable, c’est un délit », avait-elle ajouté lors d’une audition au Sénat.

Sur BFM TV, Patrick Bruel a lui volé au secours de la chanteuse si populaire : « Quand Jessye Norman a chanté la Marseillaise en 1989 pour le bicentenaire de la révolution, elle représentait la France ? Ce type de débat amène sur un mauvais terrain qu’on n’aimerait pas entendre. Je n’aimerais pas imaginer les raisons pour lesquelles il y a cette polémique… En tout cas, moi je serais ravi de l’entendre chanter Édith Piaf. »

Quand Nagui reçoit un tueur en série

C’est digne d’une future série Netflix. Et encore, on prendrait ça pour une pure fiction. On croirait un scénario « tiré d’une histoire vraie », mais largement exagéré.

Un tueur en série a bel et bien participé à l’émission de Nagui, « Tout le monde veut prendre sa place ». On avait appris l’information dans le livre « Le Grêlé : le tueur était un flic », sorti en 2022. L’auteur et spécialiste des faits divers, Patricia Tourancheau, avait expliqué comment François Vérove, dit Le Grêlé, avait participé au jeu, sans pouvoir dater le moment. Ni retrouver des images.

C’est la propre femme du tueur qui avait même dévoilé cette anecdote. Surprise, cette semaine, le journaliste Jean Arca (Marianne) a déniché la séquence, datée de mai 2019. Une émission possiblement enregistrée plusieurs semaines auparavant.

Le tueur en série s’est donc offert ce plaisir. Bien caché derrière sa longue barbe, masquant ses cicatrices au visage (qui lui ont valu son surnom), François Vérove fait totalement illusion. Comme le montre cet extrait diffusé sur les réseaux sociaux.

Tout sourire, il se présente comme un ancien policier, membre de la garde républicaine, détaille son travail dans les bois de Boulogne et de Vincennes… Présence de courte durée, il est éliminé dès la première manche.

Pour rappel, cet homme aurait tué et violé la petite Cécile, 11 ans, retrouvée morte dans le sous-sol de son immeuble dans le 19e arrondissement de Paris en mai 1986. Mais aussi étranglé un couple en plein Paris en 1987. Entre 1986 et 1994, il est soupçonné d’avoir commis cinq crimes. Recherché par la police pendant 35 ans, Il est finalement retrouvé mort en 2021 dans un appartement de location du Grau-du-Roi (Gard), laissant derrière lui une lettre d’adieu, reconnaissant ses crimes.