Kylian Mbappé n’en finit plus de faire la Une de l’actualité en Suède, et partout ailleurs. Depuis qu’Entrevue a révélé en exclusivité que les joueurs du Real Madrid avaient finalement carte blanche de mercredi dernier à mardi, et non seulement 3 jours off, les médias traquent les déplacements des stars du football.
Kylian Mbappé a bien vite été repéré à Stockholm (Suède), le visage masqué, sous un bonnet, il n’est pas longtemps resté inaperçu. Le média suédois AftonBladet a publié des photographies des vacances du joueur et de son clan, avant d’expliquer qu’il était allé en boîte de nuit. Rien de répréhensible, ni de vraiment problématique.
Rebondissements ce lundi, on apprend que la police suédoise enquête sur un viol présumé commis dans l’hôtel même où résidait le clan Mbappé ! Aucun lien pour l’instant avec le capitaine des Bleus mais forcément, les spéculations vont bon train. Mauvais endroit, mauvais moment ou prochains soucis judiciaires pour l’attaquant star ?
Une femme a déposé plainte vendredi matin. Le procureur en charge de l’enquête ne souhaite pas faire de commentaire « pour l’instant« .
Pavel Durov est libre. Et même s’il a payé une caution de 5 millions d’euros, il n’a pas le droit de quitter la France. Le cofondateur de la messagerie sécurisée Telegram avait été arrêté samedi à l’aéroport du Bourget, l’Etat français retenant douze chefs d’accusation contre le Russe, naturalisé français.
La justice française va devoir traiter un dossier hautement sensible. Un dossier où la diplomatie est mise à mal. Un dossier à cause duquel le gouvernement français viendrait de perdre potentiellement 17 milliards de dollars. Les Émirats arabes unis ayant gelé un contrat d’achat de 80 avions de combat Rafale, Pavel Durov étant citoyen des Émirats arabes unis et ami proche du vice-Premier ministre Hamdan Al Maktoum.
L’annonce de l’arrestation du plus haut dirigeant de la messagerie sécurisée Telegram, samedi, au Bourget, a connu un retentissement mondial. Après trois jours de garde à vue, Pavel Durov a été mis en examen ce mercredi 28 août de l’ensemble des douze chefs d’accusation. Notamment « blanchiment de crimes ou délits en bande organisée« , « complicité de diffusion en bande organisée d’image de mineur présentant un caractère pédopornographique, de trafic de stupéfiants, d’escroquerie en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de la commission de crimes ou délits« ou encore « refus de communiquer, sur demande des autorités habilitées, les informations ou documents nécessaires pour la réalisation et l’exploitation des interceptions autorisées par la loi« .
En plus de la caution de 5 millions d’euros,Pavel Durov doit se présenter au commissariat deux fois par semaine et a interdiction de quitter le territoire français.
L’avocat de Pavel Durov, Maître David-Olivier Kaminski, n’en démord pas : il juge qu’il est « absurde de penser que le responsable d’un réseau socialpuisse être impliqué dans des faits criminels« . S’il n’est en effet absolument pas directement impliqué, la France souhaite visiblement lui faire payer cher son manque de coopération sur des dossiers aussi sensibles que la pédo-pornographie, le traffic de drogues ou la diffusion de fausses informations sur sa plate-forme.
L’avocat de la défense va avoir énormément d’éléments à opposer à l’Etat français, notamment le fait que beaucoup d’autres sites, réseaux sociaux ou messageries hébergent ce type de contenus hors la loi, sans jamais être inquiétées, ni pointées du doigt sur le territoire. À l’image de X (ex-Twitter), qui ne modère absolument pas les contenus diffusés.
De même, plusieurs points noirs apparaissent dans ce dossier. Comme l’attribution d’un passeport français à Pavel Durov, en 2021, via la procédure dite de « l’étranger émérite« . Le gouvernement peut alors accorder la citoyenneté à un étranger qui « contribue au rayonnement de la France« . Qu’avait-donc fait Pavel Durov pour mériter cela ? Mystère.
Merih Demiral dans le viseur. Non pas pour son doublé en huitièmes de finale de l’Euro, hier soir face à l’Autriche (2-1) mais pour sa célébration polémique. Le salut fasciste des loups gris, groupe d’extrémiste nationaliste, antisémite et raciste.
L’UEFA ne pouvait pas laisser passer. Face au tollé général suite à la célébration ouvertement nationaliste et fasciste du défenseur turc Merih Demiral, l’instance européenne du football n’a pas tergiversé. Pour une fois.
Après avoir célébré son second but contre l’Autriche, Merih Demiral aurait pu se laisser aller à une scène de liesse classique. Inscrire un doublé en huitièmes de finale de l’Euro, pour un défenseur, c’est historique. Mais non. Il a fallu qu’il aille haranguer la foule avec un salut fasciste, celui des Loups Gris. Quoiqu’en disent certains défenseurs du joueur de football.
D’après le journaliste Guillaume Perrier, l’affaire serait même en train de prendre une tournure diplomatique puisqu’après l’annonce d’une enquête disciplinaire qui pourrait valoir au joueur une suspension pour le quart de finale, samedi, face aux Pays-Bas, la Turquie aurait convoqué l’ambassadeur d’Allemagne pour des explications. Une technique digne des dictatures, utilisée généralement aussi par le voisin azéri. Nouveau coup de pression politique au coeur de la planète football.
Les enquêteurs privilégient la piste de la « manipulation étrangère ». Trois personnes ont déjà été placées en garde à vue suite à la découverte de cinq cercueils portant l’inscription « soldats français de l’Ukraine », samedi, au pied de la Tour Eiffel.
Cette enquête porte sur une possible « ingérence étrangère », a-t-on appris dimanche de sources policières. C’est sur le Quai Branly, samedi matin, à proximité de la Tour Eiffel, que trois personnes ont soudainement déposé ces cercueils de « taille réelle recouverts d’un drapeau français ». De quoi interloquer pas mal de touristes. Des cercueils remplis de « platre ».
Forcément filmé et rapidement suivi, le chauffeur de la camionnette a été « interpellé aux abords » de la tour Eiffel. Ce Bulgare a avoué avoir été payé 40 euros pour déposer la cargaison…
Les deux autres interpellations, un Ukrainien et un Allemand, ont eu lieu dans une gare routière parisienne : deux hommes s’apprêtaient à « prendre un bus pour Berlin ». Ces individus sont toujours en garde à vue pour « violence avec préméditation ». Plusieurs autres affaires d’ingérence étrangère, notamment celle de l’Azerbaïdjan en Nouvelle-Calédonie, ont éclaté sur le sol français ces dernières semaines. Serait-ce cette fois l’ombre de la Russie ?
« Voici le prix de l’œuvre d’art la plus curieuse », un drôle de trophée décerné lors du principal salon international d’art moderne et contemporain mexicain. Zona Maco, c’est le nom de la plus grosse foire d’Amérique latine. En ce début d’année 2024, c’est au gré de mes pérégrinations sur Internet que l’IA m’envoie cette notification : « Cette canette imbuvable va faire chanceler Coca ». Un titre accrocheur, ni une, ni deux, je clique.
Et tout va s’enchaîner. Ma curiosité m’amène sur les traces de cette « Undrinkable can », la canette imbuvable. Imbuvable car scellée. Scellée des deux côtés car de mystérieux artistes sont passés par-là.
Exposée dans un distributeur des plus classiques, au beau milieu de ce salon d’art contemporain à Mexico, cet objet relève désormais de tous les fantasmes. Le collectif d’artistes « QSTNMRK? », derrière cette idée, ne souhaite absolument pas révéler son identité. Particulièrement intrigué, je me lance dans plusieurs jours de recherches. Le premier objectif, savoir ce qui se cache derrière ce drôle de nom. C’est simple : QSTN comme « Question », MRK, comme « Mark ». Question Mark, « point d’interrogation ». Je ne suis pas plus avancé.
Fin février, quelques jours après la fermeture de Zona Maco, je mène la traque de ces trublions aussi créatifs que Banksy mais pas aussi bruyants que les Daft Punk. Deux autres artistes dont le leitmotiv semble proche du célèbre « vivons heureux, vivons cachés ». Espérons qu’il y ait réellement une bande d’artistes derrière QSTN MRK? et pas un nouveau genre d’intelligence artificielle ! À l’ère de Chat GPT, je me méfie de tout.
Leur site Internet Undrinkablecan.com ne laisse aucune information sur leur existence, ni sur leur nombre ou leur origine. J’appelle donc l’organisation de la foire, afin de savoir qui aurait bien pu leur déposer cet objet d’art mystérieux. Par chance, ce n’est pas un simple livreur lambda.
Au cours de cet entretien téléphonique d’une dizaine de minutes, en anglais, j’apprends alors que ce distributeur permet bien de s’acheter des canettes. Des canettes impossibles à ouvrir, certes, mais des canettes quand même. Dessus, non pas le logo de Coca-Cola, mais celui d’un « fuck » joliment redessiné. Un doigt d’honneur presque esthétique, oui. C’est de l’art, paraît-il ! La première canette achetée a coûté 1 euro à son heureux propriétaire. La deuxième, 2 euros. Et ainsi de suite. Premier venu, premier servi. On peut même constater où en sont les ventes via le site Internet du collectif d’artistes. Le but ? Obtenir des fonds pour lancer une action rapide en bourse et créer un mouvement sur l’action Coca-Cola ! Culotté. Je peine à y croire.
L’organisation de Zona Maco me rencarde : la galerie Furiosa, basée à Mexico, est responsable de la venue de cette œuvre si particulière. J’ai l’impression de me rapprocher déjà de la fin de mon enquête ! Vite fait, bien fait. Je ne suis pourtant pas au bout de mes peines. Après plusieurs tentatives téléphoniques, c’est presque un retour à la case départ : « C’est un collectif d’artistes du monde entier, ils tiennent à rester secret, je ne peux pas vous en dire plus car je n’en sais pas plus. »
Tout tombe à l’eau. Je me croyais déjà au cœur d’une fantastique affaire, sorte de mix entre un album de Tintin reporter et une épisode de Columbo. Raté. Je pense alors en rester là, faute de moyens d’en savoir plus. L’œuvre d’art a fait quelques émules, plusieurs articles parlent du sujet en Amérique. On apprend donc que ces artistes d’un nouveau genre, proches de l’univers satyrique de Deadpool, « aussi engagés que Sea Sheperd ou Greenpeace », souhaitent questionner de grands sujets de société à travers plusieurs lancements de ce genre chaque année.
Au cours de mes recherches, je découvre que le Mexique est durement touché par les activités du géant mondial du soda. Au début des années 2000, l’ancien PDG de Coca-Cola Mexique, Vicente Fox, devient Président du pays. Dans la foulée ou presque, la marque obtient la plupart des concessions d’eau dans diverses régions. Extrayant des millions de litres chaque jour. Catastrophe : le pays subit une pénurie d’eau, les habitants en pâtissent. Le Coca devient plus abordable que l’eau potable !
Aux Chiapas, l’État du Mexique où le taux de pauvreté est le plus élevé, on relève un triste record : c’est la région du monde où l’on boit le plus de Coca-Cola, « la consommation moyenne par personne est cinq fois supérieure à celle du reste du Mexique et 32 fois supérieure à la moyenne mondiale », selon le Conseil national des sciences et technologies (Mexique). Chiffre totalement délirant : la consommation moyenne de ce soda serait de 2 litres par jour par personne dans ce pays.
Le sucre tue, le manque d’eau aussi.
Là-bas, Coca-Cola pompe frénétiquement les nappes phréatiques, l’accès à l’eau potable en est rendu difficile. Les habitants se rabattent sur la boisson sucrée. Pénurie d’eau potable, eaux contaminées et aucun traitement mis en place, voilà le triste topo.
Le Mexique reste à ce jour le premier pays consommateur de Coca-Cola dans le monde et représente plus de 40% des ventes de la marque sur le continent latino américain. Le sucre tue, le manque d’eau aussi. Le sucre serait d’ailleurs responsable de plus de 3 millions de décès dans le monde, directement ou indirectement. Une addiction terrible. Cette drogue fait des ravages, le collectif QSTNMARK? tente de faire bouger les lignes.
Quelques jours plus tard : un livreur UPS sonne à ma porte. Un colis « fragile ». Je n’attends rien. Je ne m’attends à rien. J’ouvre méticuleusement. Une boite rouge et blanche. La fameuse canette installée dans un écrin transparent ! Un sachet de 39 grammes de sucre accompagne celle-ci. C’est à verser dessus pour réaliser soi-même l’œuvre d’art. Une protestation, fait maison.
Dedans, un gentil message m’invite à mieux comprendre le projet de ces artistes top secret. Le jour-même, tout s’emballe : je suis contacté par un compte anonyme sur le réseau social X. Quelqu’un souhaite me joindre. J’ai piqué leur curiosité. Je propose une visio. Ils m’octroient un simple appel audio. J’ai affaire à un homme, voix dynamique, volontiers amical. Difficile de donner un âge ou autre chose sans tomber dans l’interprétation. À moi de lui tirer les vers du nez. Mission compliquée.
Après quelques minutes pour faire connaissance, je commence à sympathiser avec ce Français, sans accent particulier. Il m’explique travailler dans le monde entier. C’est son story-telling, personne n’est obligé de le croire.
« Bousculer Coca-Cola en Bourse »
Selon lui, Question Mark est un groupe d’une demi-douzaine d’artistes issus de différents métiers. La moitié de mes questions prennent un stop : « je ne peux pas répondre à ça ». Ils vivraient en France, mais aussi au Japon ou encore à New York aux Etats-Unis. Mes déductions me forcent à croire qu’ils évoluent dans le marketing digital, la publicité ou le graphisme. Peut-être des comédiens, des danseurs ou des entrepreneurs à succès. Leur collectif semble complémentaire, chacun apporte ses talents, ils réalisent régulièrement des visios tous ensemble pour « brainstormer ».
Quand je lui demande ce qu’ils vont faire de tout cet argent récolté suite à la vente de ces « canettes imbuvables », mon interlocuteur prend un air très sérieux : « À la fin de la vente, 100% des profits seront investis dans une opération, ce qu’on appelle un short, afin de bousculer Coca-Cola en Bourse, marquer le coup. Une action rendue public dans le but de créer un mouvement. Une vague, une première alerte.Et si possible faire baisser l’action. » Gare à la réaction de Wall Street. « Si ça fonctionne aussi bien que prévu, tous les bénéfices seront reversés à trois ONG basées au Chiapas. »
The Undrinkable Can et son distributeur spécifique doivent ensuite être amenés à parcourir le monde. La présence de cette « œuvre » au Mexique n’était que la première pierre. À l’heure où j’écris ces lignes, des discussions seraient même entamées avec plusieurs grands musées parisiens. Mais aussi à Berlin, Londres, Madrid et Rome.
Leur message doit voyager, leur message doit prendre de la force. D’ailleurs, si on lit bien le dos de la canette -ce que personne ne fait habituellement, c’est trop anxiogène-, on ne découvre pas le traditionnel tableau de valeurs nutritionnelles. À la place, ils ont inscrit des messages forts : « Chaque jour, Coca-Cola vend 2 milliards de bouteilles. Chaque année, ce sont 400 milliards de litres d’eau utilisés et 5 milliards de tonnes de CO2 émis ».
Juste en-dessous, le collectif précise qu’avec « une canette par jour, +26% de risques de diabète type 2, +87% de risques de cancer du pancréas, +26% de risques de maladie des reins, +60% de risques de devenir obèse », et clou du spectacle, « carie dentaire garantie après dix ans » ! Pas de quoi donner envie de desceller la canette…
Coca, symbole de tous les excès du capitalisme excessif de ces 40 dernières années ? Désastre écologique et désastre sanitaire. Leur action a de quoi profondément agacer le géant du soda. Voilà peut-être pourquoi ce collectif d’artistes préfère rester totalement anonyme…
Attention les secousses. C’est une affaire qui tourmente le Royaume Uni. Lucas Paqueta, international brésilien de West Ham, est dans le viseur de la Fédération anglaise. L’ex-joueur de l’Olympique lyonnais risque très gros après son implication dans une affaire de paris sportifs.
Les joueurs de football professionnel, ainsi que leur entourage proche, sont interdits de paris sportifs. Trop de conflits d’intérêts possibles. Visiblement, certains joueurs ne sont pas au courant ou en font fi.
Depuis ce jeudi, Lucas Paqueta, 26 ans, est accusé d’avoir truqué plusieurs matchs de Premier League en 2022 et 2023. Quatre matchs sont particulièrement soupçonnés. Avec des actions de jeu où le joueur aurait « intentionnellement cherché à recevoir un carton de l’arbitre ». Le but ? Faire gagner beaucoup d’argent à des proches. Un curieux intérêt quand on connaît les émoluments énormes que touchent l’ex-Lyonnais.
Comme d’habitude désormais, le tribunal populaire est à pied d’oeuvre sur les réseaux sociaux. Les internautes mènent l’enquête de leur côté et ont retrouvé certaines séquences qui prêtent à confusion. On y voit Lucas Paqueta commettre de curieuses fautes, qui peuvent paraître intentionnelles à la lumière de l’affaire. La justice fera son travail.
Sa carrière est donc sérieusement en suspens. Selon le Daily Mail, Lucas Paqueta risquerait une suspension de 10 ans ! Le média anglais se base sur la jurisprudence de l’affaire d’un autre joueur anglais tombé pour avoir truqué des matchs.
Dans le cas d’une telle sanction, oui, ce sera la fin définitive de sa carrière. Un artiste du ballon rond qui mettrait fin à sa carrière pour cette raison, ce serait du jamais-vu. Même si en handball, l’affaire Nikola Karabatic avait bien sûr fait énormément de remous.
Reste à savoir ce que sera la défense du joueur brésilien, plutôt habitué à l’attaque sur les terrains. Dans un post Instagram, il clame son innocence. Il a aussi reçu le soutien de son club. Lucas Paqueta a jusqu’au 3 juin pour répondre organiser sa défense et apporter ses éléments à la Fédération anglaise.
Retour réussi pour Mask Singer, sixième saison. Toujours animé par Camille Combal, le divertissement familial de TF1 faisait sa réapparition vendredi soir. Avec l’arrivée de l’humoriste Inès Reg et de l’animateur Laurent Ruquier dans le jury, le show promettait de nouveaux rebondissements.
TF1 se place en deuxième position des audiences de la soirée, avec 3,12 millions de téléspectateurs, soit 17,2% du public jusqu’à 22h28. La deuxième partie de l’émission, jusqu’à 23h49, a totalisé 3,08 millions de téléspectateurs (24,7% du public).
Le lancement de la saison 5, en avril 2023, avait attiré 3,69 millions de personnes (18,6% du public) en première partie.
Camille Combal et son jury d’enquêteurs nouvelle version ont démasqué deux personnalités, hier soir. Suite aux prestations d’un Hippopotame, d’un Popcorn, d’une Geishamuraï, d’un Hamster, d’une Perle et d’un Léopard, le public a assisté aux premières éliminations.
Quelles sont les deux célébrités cachées derrière les personnages éliminés ? Fin de l’aventure précoce pour le Hamster. Une fois démasqué, surprise, le journaliste de TF1 Jacques Legros se dévoile… Les enquêteurs étaient bien loin de penser à lui. Parmi les indices : « sa voix vous est familière ». Si vous regardez le 13 heures de TF1 régulièrement, oui, peut-être. Mais encore… « Mon costume n’est pas choisi au hasard » ou la ville d’Avignon et le chiffre 13. Il faut avoir les références… Dur, dur.
Seconde élimination de la soirée, le Popcorn a pris la porte ! Retour à la maison pour… Chantal Goya ! L’enquêtrice Inès Reg a trouvé grâce aux différents indices. « J’ai vendu des dizaines de millions d’albums », « des défis, des chansons, des costumes » ou encore « sa vie n’a pas toujours été facile, elle a connu des hauts et des bas ».
Une découverte plus simple que la précédente. Suite des enquêtes de Mask Singer vendredi prochain.
Une conférence de presse particulièrement suivie. Le procureur des Landes s’est présenté cet après-midi devant la presse. Quatre jours après « l’affaire Kendji Girac », ce coup de feu venu terrasser le chanteur, au beau milieu d’une aire d’accueil de gens du voyage, en pleine nuit.
Le procureur de la République de Mont-de-Marsan (Landes), Olivier Janson, a rapidement expliqué que d’après les premiers éléments de l’enquête, l’hypothèse d’« un tir qui aurait été réalisé par un tiers est écartée ». Aucune rixe, pas de guerre entre deux camps, pas de règlement de comptes. « Aucun élément de l’enquête ne va en ce sens. »
Le chanteur est tout de même revenu sur sa première version. Et il a finalement déclaré avoir « simulé un suicide » pour faire peur à sa compagne, qui menaçait de partir s’il ne réglait pas son addiction à l’alcool. Kendji Girac a d’ailleurs été contrôlé à 5 heures du matin avec 2,5 grammes d’alcool par litre de sang. Et avec des traces de cocaïne.
Plus trop de doutes, selon le procureur, sur le déroulé de la soirée. Le témoignage du chanteur met enfin la lumière sur cette histoire si médiatisée.
Touché par balle dans la nuit de dimanche à lundi, Kendji Girac avait alors avancé la thèse de l’accident. À 27 ans, le jeune homme pensait bien faire en expliquant aux secours avoir acheté l’arme, un Colt 45, dans une brocante et s’être blessé accidentellement en la manipulant à l’intérieur d’une caravane. Le tout, en présence de sa femme et de leur fillette.
Or, la réalité est toute autre. Plusieurs disputes, des cris, des larmes. Et finalement, l’impensable. D’après le témoignage de Soraya M., cité par le procureur, de vives discussions au sein du couple avaient lieu au sujet de la consommation d’alcool de Kendji Girac.
Ce soir-là, une nouvelle fois énervée à cause de l’état d’ébriété du chanteur et du bruit qu’il faisait en pleine nuit, Soraya M. lui annonce qu’elle va partir. Kendji fouille alors dans les placards du salon puis appuie sur la gâchette. « Ce dont je suis absolument certaine, c’est qu’il n’y avait personne d’autre. Ce ne peut être que lui qui s’est tiré dessus, volontairement ou accidentellement », a-t-elle répété aux enquêteurs.
Kendji Girac aurait été jusqu’à lui faire un terrible chantage : prétextant qu’il allait « se mettre une balle ou s’ouvrir la gorge ». Les traces d’alcool et de cocaïne retrouvées dans le corps du chanteur permettent d’imaginer le contexte de la scène. La thèse d’un tir accidentel a été bien vite écartée par les enquêteurs, les différents crans de sûreté et de sécurité de l’arme utilisée étant fonctionnelles.
Le chanteur voulait « faire peur à sa femme, l’impressionner », détaille le procureur. « Un moment de panique », « simuler un suicide » pour l’empêcher de partir.
Avec le recul et face à l’ampleur des retombées médiatiques, Kendji Girac « regrette profondément » son geste. Il évacue également toutes les rumeurs d’un tir provenant de sa compagne : « En aucun cas ma femme m’a tiré dessus. Quand j’ai vu qu’elle allait partir, j’ai eu peur. J’étais saoul à un point de ne pas savoir trop quoi faire. »
Que ce soit un « suicide simulé ou d’un véritable suicide », les deux faits ne sont pas pénalement répréhensibles. Kendji Girac va déjà mieux, il est doublement tiré d’affaire.